FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (7) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 14 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Sur l'expertise. Godin avertit qu'il va lui envoyer, annotés : le brevet Joly, le brevet Haunet du 8 février 1860 et trois certificats d'addition de 1860. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il lui fait part du peu de confiance qu'il a dans les affirmations de Puteaux au sujet de son affaire. Godin veut savoir s'il va pouvoir poursuivre ses constructions au Familistère avant de faire venir Puteaux à Guise. Dans le post-scriptum, il signale qu'il n'a pas la copie du brevet de Haunet de 1857 mais seulement les études d'Armengaud et qu'il a écrit à ce dernier pour l'affaire de Londres.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 18 avril 1865
Jean-Baptiste André Godin annonce à Noirot qu'il va lui envoyer le travail [sur le Familistère] qu'il a demandé pour le colonel Favé avec une ou deux photographies. Il lui indique que l'envoi de photographies est onéreux par la poste et qu'il faudrait en limiter la distribution ; il annonce qu'il va en faire faire prochainement une nouvelle représentant le Familistère dans un état plus avancé, ainsi qu'un panorama de la vallée de l'Oise depuis la plateforme du pavillon central. Godin voudrait obtenir les lettres qui ont été écrites au Petit Journal contre lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 19 avril 1865
Jean-Baptiste André Godin annonce à Noirot qu'il lui envoie deux photographies du Familistère et les notes demandées par le colonel Favé.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 19 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin souhaiter bénéficier de l'assistance de Favre dans le « naufrage » d'une « liquidation industrielle comme il ne s'en est jamais faite ». Godin confirme qu'il ne fait pas espérer un arrangement avec Esther Lemaire. Il demande à Favre de l'aider à choisir quelqu'un qui se chargerait de l'affaire. Il pose une série de questions à Favre sur la liquidation de la communauté de biens : l'augmentation de la valeur des immeubles depuis la demande de séparation, la valeur des marchandises en magasin, la nomination d'experts pour l'évaluation des biens, la valeur du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin évoque les avis de Favre et de Puteaux sur la liquidation de la communauté. Il demande à Cantagrel d'autres renseignements sur Puteaux. Il envoie à Cantagrel une réponse d'Armengaud. Il informe Cantagrel que Noirot lui a signalé que des lettres malveillantes avaient été écrites de Guise contre lui au Petit Journal à l'occasion de la publication d'un article sur le Familistère. Il lui demande de l'informer sur la séance tenue le soir même à la rue des Saints-Pères et fait valoir l'intérêt que le colonel Favé porte au Familistère après la lecture de la brochure d'Oyon et qu'il doit en parler à l'Empereur. Il signale à Cantagrel que 97 familles attendent d'entrer dans la nouvelle aile d'habitation et que la ville est sens dessus dessous contre lui à ce propos.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 24 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Oudin-Leclère qu'il se rendra le lendemain à Vervins pour un référé relatif à une apposition de scellés demandée par Esther Lemaire. Il raconte l'échange qu'il a eu avec le juge de paix missionné par sa femme pour prendre les mesures conservatoires sur les biens de la communauté. Selon Jules Favre et « d'autres jurisconsultes », Esther Lemaire n'a pas le droit d'entraver Godin dans le développement de ses affaires et ne peut participer aux bénéfices réalisés depuis la séparation. Godin juge que l'apposition de scellés sur une usine en activité est une absurdité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 25 avril 1865
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin : Godin annonce à Cantagrel qu'on vient d'envoyer de Reims un calorifère de 1858 et un ancien foyer venant de Belgique ; il lui demande de prévenir Allez frères qu'il vont les recevoir. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire : Il indique à Cantagrel qu'il a renoncé à utiliser les services de Puteaux et qu'il lui préfère Lecoq de Boisbaudran ; il l'informe qu'un nouveau procès est en cours pour savoir si la liquidation prend effet le jour de la demande ou le jour de l'arrêt du tribunal. « Je suis accablé de tout cela et trouve la vie bien lourde ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 26 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin rappelle à Favre sa lettre du 19 avril et l'informe que sa femme « a opté pour la communauté » le 24 avril et que le même jour, elle a demandé que des scellés soient apposés dans l'usine sur les papiers, l'argent, les marchandises, les modèles, les matières premières, etc., demande à laquelle Godin s'est opposé par un référé. Il explique à Favre que le référé a eu pour conséquence de porter à l'audience de mai la question de savoir si la séparation remonte au jour de la demande ou au jour de l'arrêt du tribunal. Godin demande à Favre son avis. Il interrompt le cours de sa lettre pour annoncer qu'il reçoit une lettre de Lecoq de Boisbaudran [lui proposant ses services dans l'affaire de la liquidation]. Il demande à Favre de le presser de venir à Guise. Sur une lettre de Delpech relative à la nomination du notaire liquidateur. Godin signale que maître Dauphin le représentera à l'audience du 3 mai et qu'il n'a pas de raison de s'opposer à la nomination du notaire désigné par Esther Lemaire, qui est le meilleur de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gauchet, 27 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il est question de la liquidation de la communauté de biens.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 28 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique à Delpech que Gauchet, son ancien notaire, « use de complaisances peu loyales » auprès d'Esther Godin pour obtenir de placer les capitaux de celle-ci. Il lui raconte qu'il a vu Gauchet hier et qu'il s'est plaint auprès de lui de l'utilisation faite de leurs conversations dans l'audience en référé contre l'apposition de scellés demandée par Esther Lemaire ; ils ont convenu que Godin lui écrirait et que Gauchet lui répondrait pour clarifier la situation. Godin communique à Delpech la réponse de Gauchet. Godin indique à Delpech que le jugement du référé contre l'apposition de scellés a été reporté au 4 mai, et qu'il a écrit à Jules Favre à ce sujet. Godin affirme qu'il n'est pas satisfait de Gauchet mais il ne croit pas qu'il veuille lui nuire et ne sait pas s'il doit l'écarter de la liquidation de la communauté. Il demande à Delpech de dire à Dauphin qu'il compte sur lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 28 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Favre qu'Oudin-Leclère lui a annoncé qu'Hébert, avocat d'Esther Lemaire, pourrait plaider à l'audience du jeudi 4 mai à Vervins. Il indique que l'on s'apprête aussi à nommer le notaire liquidateur le 3 mai devant la cour d'Amiens. Il sollicite le concours de Favre et lui demande de lui indiquer la provision à lui verser ou à verser à Lecoq de Boisbaudran. Il signale qu'il vient de recevoir une lettre de Lecoq de Boisbaudran et il précise son capital s'est accru de 250 à 300 000 F depuis la demande en séparation et qu'ainsi son intérêt est que l'évaluation des biens de la communauté se fasse à partir du jour de la demande.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 29 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin juge que Gauchet spécule sur l'argent qu'il peut gagner à placer les capitaux d'Esther Lemaire et qu'il a des relations étroites avec Cottenest, dont il est également le notaire ; aussi il estime qu'il va manquer d'impartialité dans la liquidation de la communauté et pense qu'il faudrait exiger un second notaire, par exemple monsieur Flamant de Guise, qui jouit d'une réputation d'intégrité. Godin demande à Delpech de lui confirmer qu'il doit se rendre à Amiens.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 30 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il communique à Delpech des renseignements sur le référé contre l'apposition des scellés qu'il n'a fournis qu'à Jules Favre : sa femme « a opté pour la communauté » le 24 avril et le même jour, elle a demandé que des scellés soient apposés dans l'usine sur les papiers, l'argent, les marchandises, les modèles, les matières premières, etc., demande à laquelle Godin s'est opposé par un référé. À la suite de cela, Esther Lemaire a élevé la prétention que ses droits partaient du jour de l'arrêt du tribunal sur la séparation et non du jour de la demande. Le président a renvoyé la question à l'audience du tribunal de Vervins et a laissé entendre qu'elle relèverait peut-être du tribunal qui a rendu l'arrêt. Aussi, explique Godin, ce n'est pas seulement un référé mais un nouveau procès qui commence, auquel pourrait plaider Hébert. Il lui signale qu'il écrit à Oudin-Leclère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin demande à Oudin-Leclère d'écrire une lettre à Delpech pour lui confirmer que le tribunal de Vervins est saisi d'une demande de référé sur l'apposition de scellés. Il l'informe qu'une demande d'apposition de scellés est également faite à Amiens.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 2 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin évoque la procédure concernant le référé, la date de référence de la liquidation et l'apposition des scellés. Il fait valoir que cette dernière mesure est absurde. Il lui signale que Lecoq de Boisbaudran est avec lui à Guise et que jules Favre a écrit pour lui dire qu'il craignait que la nomination qu'un second notaire pouvait jeter Gauchet entièrement dans le camp d'Esther Lemaire. Godin fait remarquer que Gauchet s'attendait à faire le travail avec un second notaire et a affirmé qu'il s'entendrait facilement avec Flamant, et que Dauphin pourrait présenter les choses ainsi sans blesser Gauchet. Il ajoute qu'il est de notoriété publique que l'agent d'affaires Cottenest donne ses directives à Gauchet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Ouin-Lacroix, 4 mai 1865
Godin demande à Ouin-Lacroix un exemplaire de son ouvrage Histoire des anciennes corporations d'arts et métiers et des confréries et souhaite en connaître le prix.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Dauphin, 4 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin félicite Dauphin pour sa plaidoirie.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 4 mai 1865
Godin demande à Noirot s'il a trouvé L'histoire de l'esclavage. Godin voudrait également L'histoire des paysans. Il lui indique qu'il écrira à Rouen pour obtenir L'histoire des corporations. Sur l'organisation de la librairie dirigée par Noirot. Godin lui rappelle sa demande sur les lettres écrites contre lui au Petit Journal. Il remercie Noirot de l'envoi du journal L'Économiste français et évoque la réception par les journaux de la brochure d'Oyon.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 4 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique son silence par ses déboires judiciaires. Il remercie Oyon de s'être fait le champion du Familistère à la rue des Saints-Pères et voudrait connaître les objections qu'on a pu faire à sa fondation. Il l'informe qu'on a parlé de sa brochure à l'Empereur, qu'on lui a demandé des notes pour le colonel Favé pour que celui-ci puisse éventuellement satisfaire la curiosité de l'Empereur. Il évoque la propagande du Familistère. Il demande à Oyon le montant de l'assurance du « second Familistère ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 9 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin fait parvenir à Lecoq de Boisbaudran une dépêche indiquant que le tribunal de Vervins est compétent pour se prononcer sur la liquidation de la communauté de biens et sur la nomination de notaires. Il demande conseil à Lecoq de Boisbaudran ainsi qu'à Jules Favre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 mai 1865
Sur un procès à éviter. Godin demande à Cantagrel de publier une offre d'emploi pour un chef de comptabilité dans différents journaux nationaux : « Vous savez combien il serait heureux pour moi que je puisse rencontrer un homme chez lequel peut germer le sentiment de ce qui se fait ici. » Il lui adresse 700 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 10 mai 1865
Godin effectue une réclamation auprès du maire de Guise sur le montant des droits d'octroi appliqués à de la chaux vive qui lui sert de chaux à bâtir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaunay, 18 mai 1865
À la suite d'un litige avec l'administration de l'octroi de la ville de Guise, Godin demande à Delaunay son avis sur la différence entre une chaux vive de Tournai, à éteindre pour son utilisation, et une chaux hydraulique, qui lui semble une chaux travaillée.
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