FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Moret_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 41 (3) (Correspondance active de Marie Moret)

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au sous-préfet de Vervins, 24 janvier 1888
À la demande du sous-préfet, Marie Moret lui communique une feuille de timbre de 0,60 F.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Dollez, 24 janvier 1888
Marie Moret demande à Dollez la note de ses honoraires des soins prodigués à Jean-Baptiste André Godin. Elle le remercie pour son dévouement : « De cela, Monsieur, je vous suis reconnaissante du fond du cœur et n'oublierai jamais ce que vous avez été pour nous au moment où l'âme de cet homme, qui sera un des personnages marquants de ce siècle, se dégageait du corps dans une agonie sereine et s'en retournait, confiante, vers Celui qui voit le fond des cœurs. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Poujol, 24 janvier 1888
Marie Moret remercie madame Poujol de lui avoir prêté la croix de la Légion d'honneur de son défunt mari pour remplacer celle de Godin mise par erreur sous scellés. Elle lui annonce que madame Pernin lui restituera la croix en même temps qu'elle lui remettra la lettre.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Louis Bertrand, 24 janvier 1888
Marie Moret informe Bertrand qu'elle n'a pas de corrections à faire aux deux derniers numéros de sa Visite au Familistère. Elle lui indique qu'elle doit répondre à Edward Anseele et lui annonce que Doyen va lui envoyer 12 numéros du Devoir avec le Supplément. Elle le remercie pour tout ce qu'il fait en l'honneur de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 26 janvier 1888
Marie Moret accuse réception de son contrat de mariage et de sa lettre du 23 janvier. Elle atteste que le crédit de son compte s'élève à 7 322, 76 F et accuse réception de l'extrait de compte de son mari.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 26 janvier 1888
Elle annonce à Ganault qu'elle s'est entendue avec le juge de paix pour que la réunion d'inventaire de la succession de Godin ait lieu le mercredi 1er février. Elle demande à Ganault de prévenir Ringuier de la date de la réunion. Elle lui signale que la Société du Familistère a préparé le compte spécial de Godin au 15 janvier 1888. Sur les difficultés qui pourraient être soulevées au nom des enfants d'Émile sur la donation réciproque faite entre elle et Godin ou sur sa fortune personnelle : elle envoie à Ganault une copie de son contrat de mariage pour qu'il examine si les exécuteurs testamentaires ont la qualité pour faire respecter le testament ou bien si les services d'un avoué comme Falaize à Vervins ou d'un avocat comme Reitsch à Saint-Quentin sont nécessaires. Elle lui communique une copie du codicille du testament.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 26 janvier 1888
Marie Moret informe Tisserant que les opérations d'inventaire vont commencer le mercredi 1er février 1888 et elle lui fait part de ses craintes sur des réclamations qui pourraient être formulées sur la donation réciproque des époux Godin-Moret et sur sa fortune personnelle. Sur la créance hypothécaire : « Cette dette me répugne. » Elle aimerait que Tisserant puisse vivre ici un temps comme autrefois ; elle lui explique que les préoccupations d'affaires liées à la succession lui sont odieuses. Sur l'emprunt hypothécaire. Elle envoie ses compliments et ceux de sa sœur et de sa nièce à la famille Tisserant.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 27 janvier 1888
Marie Moret demande à Ganault à quel hôtel il descend à Saint-Quentin le mardi soir dans le cas où un des conseillers de gérance voudrait discuter avec lui avant la réunion pour l'inventaire du mercredi matin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Piat sœurs, 27 janvier 1888
Marie Moret commande une veste d'appartement en velours de soie noire, droite devant et ajustée derrière. Elle souhaite aussi se procurer une jupe en cachemire noir. Elle demande l'envoi d'échantillons, avec l'indication du prix de la veste et de la jupe. Elle indique qu'elle est extrêmement pressée d'obtenir les vêtements.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 28 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault que le conseil de famille des enfants d'Émile Godin a été constitué et que Patoux, avoué à Saint-Quentin, les représentera à la réunion d'inventaire. Elle lui explique que Tisserant ne sera libre que le 3 février et qu'elle lui demande de lui dire quel sera le jour de son arrivée. Elle précise que si elle est nommée administratrice-gérante, un gérant désigné, probablement Dequenne, sera également nommé, qu'il pourra représenter la Société du Familistère à la réunion d'inventaire et se faire accompagner par monsieur André, le plus au courant des affaires générales de la maison depuis 30 ans. À propos de l'évaluation des meubles meublants et autres objets.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 janvier 1888
Marie Moret, occupée par la prochaine assemblée générale de l'Association du Familistère, remercie brièvement Tisserant pour sa lettre du 25 janvier 1888. Elle lui demande s'il pourra venir à Guise quelques jours à partir du 3 février et que sa visite est attendue par messieurs Ganault et André, et par elle-même, Émilie et Marie-Jeanne Dallet. Elle l'informe que les opérations d'inventaire commenceront le 2 février et qu'elle pourrait retenir Ringuier et Ganault s'il arrivait dès le 3 février pour qu'ils discutent ensemble au cas où des incidents se produisaient au cours de l'inventaire. Elle lui annonce : que le conseil de famille des enfants d'Émile a été constitué et que Patoux, avoué à Saint-Quentin et ancien homme d'affaires d'Émile, a été nommé subrogé tuteur et assistera à l'inventaire ; que Ganault et Ringuier séjourneront à Guise trois jours et qu'ils ne feront venir Falaize qu'en cas d'incident ; que Dequenne, probable futur gérant désigné de la Société du Familistère, représentera celle-ci accompagné de monsieur André, le plus au courant des affaires de l'usine. Sur la modification de la raison sociale de la Société du Familistère : Veuve Godin et Cie au lieu de Godin et Cie.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Aimé Flamand, 29 janvier 1888
Sur le lancement des opérations d'inventaire des biens de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 30 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault qu'elle a été nommée la veille administratrice-gérante par 86 voix sur 90 votants et qu'elle doit communiquer le procès-verbal de la réunion à Aimé Flamant avec qui elle a parlé de l'inventaire. La réunion se passera dans la salle du conseil de gérance, attenante à son appartement et qui peut accueillir 10 à 12 personnes ; chacun ira déjeuner à l'extérieur pour prendre l'air. Sur l'évaluation des meubles meublants et autres objets de la succession Godin : Picot, le tapissier qui avait dressé le catafalque de Godin dans le pavillon central, évalue à 25 000 F les meubles meublants et leur contenu ; Godin avait fait assurer pour 50 000 F l'ensemble du mobilier et des objets. Elle l'informe que Tisserant recommande de ne faire aucune déclaration compromettante au cours de l'inventaire et de protester contre toute prétention contraire aux conventions testamentaires.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Piat sœurs, 2 février 1888
Renvoi d'échantillons et commande d'une jupe en cachemire et velours noir (165 F) et d'une veste en velours noir (200 F).

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 5 février 1888
Marie Moret demande à Ganault s'il est rentré en bonne santé « at home ». Elle lui communique le texte du télégramme qu'elle a envoyé à Tisserant lui demandant d'indiquer à Ganault le jour de son arrivée à Guise. Elle lui demande s'il écrit en ce moment à l'avoué Falaize. Elle transmet ses amitiés à Ringuier.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Lemonnier, 5 février 1888
Marie Moret accuse réception d'une lettre de Lemonnier du 26 janvier 1888 accompagnée de deux exemplaires imprimés de la pétition à faire signer par les membres de la Société de paix du Familistère. Elle lui retourne la minute de la pétition reçue le 31 janvier, signée par elle pour Godin, ancien président de la société, par elle-même, et par François Bernardot, vice-président de la société. Elle lui annonce que la pétition va être mise en circulation au Familistère ; elle lui demande si un âge minimal est requis et s'il faut faire légaliser les signatures obtenues.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 5 février 1888
Marie Moret confirme que Ganault est l'un des exécuteurs testamentaires de son mari. Elle écrit au sujet du titre des 3 000 titres alloués dans l'emprunt fédéral suisse en janvier dernier. Elle avait demandé que ces titres soient déposés à la Banque cantonale de Berne au nom de sa sœur Émilie Moret veuve Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Angéline Bernardot, 5 février 1888
Marie Moret remercie madame Bernardot pour le prêt de la croix de la Légion d'honneur de son mari et pour être allée à Saint-Quentin à sa place.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Léon Vanier, 6 février 1888
Au sujet d'une biographie de Jean-Baptiste André Godin, qui doit paraître dans la Galerie des hommes d'aujourd'hui de Léon Vanier : Marie Moret lui demande s'il est possible de compléter la biographie du défunt.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Vésiez, 6 février 1888
Envoi d'un tableau imprimé demandé à Godin avant sa mort.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 6 février 1888
Marie Moret annonce à Piponnier que le vote dans les écoles, initialement prévu pour le mois de janvier, devait avoir lieu demain. Elle l'informe que François Bernardot ne pourra y assister et elle demande à Piponnier de dire à celui-ci que la commission procédera au renouvellement de ses pouvoirs ultérieurement.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur P. Patin, 6 février 1888
Marie Moret informe Patin qu'elle cherche à obtenir une photographie d'un portait de son mari pour le mettre à sa disposition. Elle lui annonce qu'elle lui enverra avec le numéro du Devoir qui comprend des renseignements biographiques [sur Godin]. Elle demande à Patin quelles sont ses conditions pour faire une publication et si il envisage de vendre des exemplaires de son journal au Familistère.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jaluzot et Cie, 6 février 1888
Envoi d'un mandat postal de 25,50 F pour la commande d'un jupon en satin de soie.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à E. Raspail et fils, 6 février 1888
Envoi d'un mandat postal de 26,30 F pour la commande de 10 boîtes de poudre de savon, 10 flacons d'eau dentifrice, 2 kg de sel marin et 1 paquet de cure-dents en plumes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Paul Pierrotot, 7 février 1888
Marie Moret envoie à son correspondant le numéro du Devoir du 22 janvier 1888, contenant la biographie de Godin, ainsi que l'étude sociale intitulée Le Familistère de Guise. Elle lui indique que la couverture de la brochure présente la liste des ouvrages de Godin qui, parce qu'ils traitent d'économie sociale, concernent les études de sa vénérable loge.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Goupil et Cie, 7 février 1888
Marie Moret signale à Goupil et Cie la mort du fondateur de l'Association du Familistère et leur envoie une épreuve photographique d'un portrait de Godin. Elle leur rappelle qu'ils ont réalisé en 1883 la photogravure d'un portrait de Godin pour son ouvrage Le gouvernement... et leur explique qu'elle voudrait obtenir, pour un ouvrage posthume de son mari, la photogravure d'un autre portait photographique de Godin exécutée il y a une douzaine d'années ; elle précise que l'épreuve photographique qu'elle leur adresse est l'unique épreuve en sa possession. Elle demande à Goupil et Cie s'il est possible de réaliser un cliché de cette épreuve pour obtenir plusieurs tirages, de réaliser une photogravure d'après elle et s'il est possible de retoucher l'image en ajoutant une croix de la Légion d'honneur et les palmes d'officier d'académie.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Rimbot, 6 février 1888
Marie Moret souhaite obtenir de quoi réaliser un coussin sur drap perforé, qu'elle a vu dans le numéro de La Mode illustrée paru le 29 janvier 1888.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alfred Falaize, 8 février 1888
À la demande de Ganault, l'un des exécuteurs testamentaires de Godin, Marie Moret informe Falaize qu'il recevra le lundi suivant une lettre de sa part.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Goupil et Cie (Boussod, Valadon et Cie), 10 février 1888
Marie Moret autorise Goupil et Cie à retoucher la photographie représentant Godin et souhaite obtenir une épreuve du cliché dès que possible.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à E. Raspail et fils, 10 février 1888
Envoi d'un mandat postal de 1,90 F pour le règlement d'une commande du 8 février 1888.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur P. Patin, 10 février 1888
Marie Moret informe Patin que l'épreuve photographique du portrait de Godin est en voie d'exécution. Elle l'avertit qu'il ne lui paraît pas certain qu'il puisse vendre plusieurs centaines d'exemplaires de son journal au Familistère car presque toutes les familles possèdent le portrait de Godin et sa biographie publiée dans . Elle lui demande à quelles conditions il céderait une centaine d'exemplaires de son journal.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Trouilloud, 10 février 1888
Marie Moret adresse un exemplaire du numéro du journal Le Devoir contenant une biographie de Godin, trop longue pour servir de notice biographique. Elle demande à Trouilloud de quelle longueur doit être la notice qu'il sollicite.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Offroy et Cie, 15 février 1888
Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie aux sœurs Piat un chèque de 367,25 F.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 15 février 1888
Marie Moret indique à Tisserant lui avoir retourné, la veille, 3 lettres à Nancy. Elle l'informe du décès brutal de monsieur Ringuier, dans la nuit de son retour à Paris, d'une congestion cérébrale. Elle en informe Ganault. Elle évoque la publicité légale à la ratification de la nomination de M. Dequenne en qualité de gérant désigné, prononcée dans la dernière assemblée générale. Elle interroge son correspondant sur la manière de procéder à cette publicité ; faut-il la faire immédiatement ou bien attendre que le gérant-désigné devienne gérant, comme le pense Aimé Flamant. Elle transmet ses sentiments à Tisserant et à sa fille Marguerite qu'elle remercie pour sa lettre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Piat sœurs, 15 février 1888
Envoi à Piat sœurs d'un chèque de 367,25 F.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 15 février 1888
Marie Moret explique à Ganault qu'elle a la main fatiguée. Elle lui raconte qu'elle a reçu la veille un télégramme signé Cellier lui annonçant la mort de Ringuier, qui mangeait avec elle le jour précédent, qu'elle lui a envoyé un télégramme lui demandant le jour des obsèques de Ringuier pour que l'Association du Familistère s'y fasse représenter et qu'elle a envoyé un télégramme de condoléances à monsieur Cellier au 33, rue de Varenne. Sur la mort de Ringuier et la vie ultra-terrestre. Sur l'acceptation du legs de Godin par l'assemblée générale de l'Association du Familistère du 23 février 1888. Sur la désignation de représentants de l'Association du Familistère dans la succession de Godin. La lettre est suivie (folio 405r) d'un projet de résolution de l'assemblée générale sur l'acceptation du legs de Godin et la désignation d'un représentant de l'Association du Familistère distinct de son administratrice-gérante dans la succession de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Anseele, 16 février 1888
Marie Moret accuse réception de la brochure de la traduction en flamand des Pionniers de Rochdale, qui a été reçue le matin suivant la mort de Godin. Elle évoque la rencontre de Godin et d'Anseele. Sur un projet de visite du Familistère par Anseele pendant les deux jours de Pâques : à la différence du Vooruit, qu'il est préférable de visiter le dimanche et les jours fériés, il vaut mieux visiter le Familistère en pleine activité un jour de la semaine. Elle propose à Anseele de lui offrir l'hospitalité au Familistère. Elle remercie le Vooruit d'avoir inscrit le nom de Godin sur un des cartels de sa grande salle « parmi ceux des grands hommes que le peuple vénère ». Elle attire l'attention d'Anseele sur Auguste Fabre, inspirateur du mouvement coopératif de Nîmes qui a pour organe le journal L'Émancipation rédigé par de Boyve.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Louis Bertrand, 16 février 1888
Marie Moret remercie Bertrand pour l'envoi de deux exemplaires de son ouvrage Une visite au Familistère de Guise ; elle juge imparfait mais ressemblant le portrait de Godin paru dans l'ouvrage. Elle explique à Bertrand qu'elle a retrouvé un portrait photographique de Godin exécuté il y a douze ans environ, dont elle cherche à obtenir de nouvelles épreuves, et qu'elle pourra lui en adresser une. Elle l'informe que Rouanet va annoncer la parution de la brochure dans Le Devoir. Elle le remercie pour sa carte du 1er courant la félicitant pour son élection à la fonction d'administratrice-gérante de la Société du Familistère.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Cellier, 16 février 1888
Marie Moret annonce à Cellier que François Dequenne représentera la Société du Familistère aux obsèques d'Antoine Ernest Ringuier. Elle lui signale qu'elle a répondu par un télégramme envoyé au 33, rue de Varenne à Paris au télégramme de son correspondant annonçant le décès de Ringuier. Sur Ringuier et Godin, leur amitié terrestre et ultra-terrestre. Elle présente ses condoléances à Cellier.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Vital Romby, 16 février 1888
Sur l'achat d'un deuxième cheval par Jean-Baptiste André Godin : Marie Moret demande à Romby de lui fournir un cheval que Godin aurait accepté.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 17 février 1888
Marie Moret explique à Fabre qu'elle n'a pas répondu à trois lettres d'Édouard de Boyve : celle du 10 janvier 1888 annonçant à Godin qu'il avait rompu ses relations avec Fougerousse ; celle du 16 janvier 1888 présentant ses condoléances à Godin à la suite du décès d'Émile Godin ; celle du 22 janvier 1888 à Marie Moret dans laquelle il évoque son désir de voir le Familistère et rencontrer son fondateur. Marie Moret demande à Fabre d'accompagner de Boyve au Familistère. Elle l'informe qu'elle a écrit à Anseele à son propos et à celui d'Édouard de Boyve et de L'Émancipation. Sur son rôle de gérante de la Société du Familistère : elle lui signale qu'il lira dans Le Devoir qu'elle a délégué une partie de ses pouvoirs de gérante à messieurs André, Dequenne et Pernin ; Fabre et Neale ont les mêmes idées sur son rôle ; sa gérance ne peut être que transitoire ; elle est une gérante fictive ; elle pense que le pacte social et les prescriptions testamentaires constituent un lien suffisamment fort pour maintenir l'œuvre. Elle fait référence à une lettre de Fabre à Émilie Dallet évoquant les photographies de la famille Godin-Moret-Dallet : elle lui explique qu'elle cherche à faire tirer de nouvelles épreuves d'un portrait photographique de Godin exécuté il y a une douzaine d'années, meilleur que le portrait paru dans Le gouvernement... « qui ne m'a jamais plu » ; elle lui enverra ce portrait avec les portraits d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 17 février 1888
Marie Moret répond aux lettres de Neale des 21 janvier et 16 février 1888. Elle le remercie pour la résolution du comité exécutif du Central Board [de l'union coopérative britannique] relative à Godin. Sur son rôle de gérante de la Société du Familistère : il ne peut être que transitoire ; il faut un gérant actif doué de capacités industrielles ; elle ne peut être qu'une gérante fictive ; elle lui signale qu'il lira dans Le Devoir qu'elle a délégué une partie de ses pouvoirs de gérante à messieurs André, Dequenne et Pernin ; elle pense que le pacte social et les prescriptions testamentaires constituent un lien suffisamment fort pour maintenir l'œuvre. Elle remercie Neale pour ses articles sur Godin parus dans les Cooperative News et lui transmet les remerciements de Bernardot, dont Neale a reproduit une partie du discours [aux funérailles de Godin]. Elle lui demande de transmettre ses amitiés à Johnston qui lui a écrit le 20 janvier et à qui elle ne peut répondre en anglais au milieu des préoccupations qui l'accablent. Elle transmet à Neale le souvenir d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Georges Coulon, 18 février 1888
Marie Moret accuse réception de la lettre de Coulon du 17 janvier 1888 et du télégramme de madame Coulon. Elle lui explique qu'elle est accaparée par la gérance de la Société du Familistère alors qu'elle voudrait se consacrer aux manuscrits de Godin et à l'achèvement de l'ouvrage que son mari évoquait dans sa lettre à Coulon du 3 décembre 1887. Elle fait référence au Devoir pour évoquer son élection à la gérance et la délégation de certains de ses pouvoirs à des conseillers de gérance. Elle lui demande d'intervenir dans la question soulevée par Godin dans sa lettre du 29 novembre 1887, relative à des poursuites en contrefaçon contre Faure père et fils à Revin, et Deville, Paillette et Cie à Charleville. Elle soutient que les deux affaires doivent être plaidées ensemble. Sur la succession de Godin : elle explique à Coulon que deux députés de l'Aisne, Ganault et Ringuier, ont été désignés exécuteurs testamentaires et que Ringuier est décédé. Elle transmet à madame Coulon les compliments d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 18 février 1888
Sur le choix de Dequenne en qualité de gérant désigné : Marie Moret demande à Ganault si le fait que Dequenne soit belge, qu'il n'ait obtenu que la petite naturalisation (le droit de séjour et les droits civils) et qu'il ait envoyé son fils de 20 ans en Belgique pour échapper au service militaire ne constitue pas un obstacle ; elle lui demande s'il ne faut pas désigner un autre conseiller de gérance pour accepter le legs de Godin. Elle lui explique que cette objection émane de la rumeur dans Guise et que la validité de son mariage a même été remise en question du fait que Dequenne était un témoin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ferdinand de Lesseps, 20 février 1888
Marie Moret renvoie en son nom et en celui de Godin un pouvoir et deux cartes d'admission à l'assemblée générale des actionnaires de la Compagnie de Panama.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Delaissement, 22 février 1888
Marie Moret envoie un mandat postal de 200 F en règlement des honoraires du docteur Delaissement pour les soins donnés à Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Anseele, 22 février 1888
Sur une demande de prêt de 35 000 F de la part d'Anseele. Marie Moret regrette que cette demande n'ait pas été faite du vivant de Godin, qui avait des capitaux disponibles. Elle lui explique sa situation financière et celle de la Société du Familistère : Godin a légué la moitié de sa fortune à la Société du Familistère, plus 200 000 F destinés à ses héritiers, dont 300 000 F en titres dans la Société destinés à elle-même ; après règlement de la succession, la Société du Familistère disposera de 2 millions dont une partie en espèces mais qui lui est indispensable comme fonds de roulement. Elle regrette de ne pouvoir personnellement réunir des capitaux pour satisfaire la demande d'Anseele.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Boyve, 23 février 1888
Marie Moret retourne à de Boyve une lettre en anglais de monsieur Raymond. Elle lui explique qu'elle préfère lire cette lettre en français dans L'Émancipation plutôt qu'avoir à la traduire, et qu'il la croit plus forte qu'elle n'est. Elle n'aspire qu'au repos, à la paix et au recueillement absolu pour pouvoir publier les manuscrits de Godin ; elle laisse à Fabre et à de Boyve la responsabilité de direction du mouvement coopératif.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Lemonnier, 23 février 1888
Marie Moret informe Lemonnier que sa pétition sera présentée à la Société de paix du Familistère le mercredi 1er mars.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Carré, 24 février 1888
Marie Moret explique à madame Carré que, vivant en recluse au Familistère, elle n'est pas au courant de la vie de Guise, en particulier des malheurs qui la frappent. Elle affirme qu'elle a trouvé monsieur et madame Carré bienveillants et modestes dans les quelques occasions où elle les a vus et que ses rapports et ceux de Godin avec monsieur Carré en qualité de notaire ont été bons.

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