FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (15) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 4 août 1874
Godin rappelle à Levasseur qu'il lui avait envoyé le 10 juillet des documents pour répondre à sa demande de renseignements, notamment des documents sur les institutions de prévoyance du Familistère. Il lui demande de les lui retourner.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Méchin, 7 août 1874
Méchin a correspondu avec Godin à propos de l'emploi de direction de l'usine de Laeken, qui a été pourvu, et a exprimé le désir d'avoir une situation dans l'usine de Guise. Godin lui propose de venir à Guise pendant quelques jours pour qu'il puisse apprécier les services qu'il pourrait rendre. Il lui précise que dans le cas où ils ne tomberaient pas d'accord, il lui rembourserait ses frais de voyage et d'hôtel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 8 août 1874
Godin informe Ganault qu'il a demandé à Levasseur de lui restituer les notes sur le Familistère qu'il lui avait prêtées, notamment un document sur les caisses de prévoyance, mais que ce dernier ne lui a pas répondu. Il demande à Ganault d'aller au Courrier de l'Aisne pour les récupérer.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 8 août 1874
Godin adresse à Ernest Leroux un chèque de 275,50 F pour solde de son compte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charpentier, 12 août 1874
Godin demande à Charpentier, avec qui il a été en relation, s'il a aujourd'hui une position qui le satisfait. Si ce n'était pas le cas, il lui propose d'occuper une fonction de secrétaire pour l'aider dans ses études politiques, philosophiques et sociales.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 12 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin confirme à Cresson sa lettre de Laon et son télégramme du matin. Il l'informe qu'il a vu le président du tribunal de Vervins qui ne s'est pas montré opposé à une remise de l'audience, et que ce dernier a demandé qu'une position soit prise rapidement car il veut citer à comparaître l'inspecteur d'académie.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 11 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Larue a informé Godin que l'audience du procès des institutrices était prévue le 19 août 1874 et que seul Cresson pouvait demander une nouvelle remise au président avec des chances de succès. Godin envisage deux possibilités : donner lui-même des explications au tribunal pour essayer d'atténuer la condamnation, ou y aller assisté du talent de Cresson et tirer tout le parti possible de l'audience. Dans ce cas, écrit Godin, il faut que l'audience soit sténographiée et publiée dans les journaux. Godin estime que le procès est une belle occasion pour démontrer les mérites de la liberté de l'enseignement et les inconvénients des restrictions et des réglementations. Godin demande à Cresson s'il sera présent le 19 août et se fera accompagner d'un sténographe.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 13 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin adresse à Levasseur une copie de la protestation des ouvriers du Familistère [contre l'arrêté préfectoral de fermetures des écoles pour une irrégularité des déclaration d'une institutrice] envoyée par eux aux journaux de Saint-Quentin pour qu'il la publie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 13 août 1874
Godin rappelle à Victor Poupin qu'il attend toujours 50 exemplaires de son volume La richesse au service du peuple.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 14 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin informe Larue qu'il accepte la fixation de l'audience du procès de ses deux institutrices au 26 août et qu'il exposera lui-même la situation.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 14 août 1874
Godin signale à Victor Poupin une erreur sur la couverture de son ouvrage La richesse au service du peuple : elle porte le numéro 59 alors que l'ouvrage est indiqué sous le numéro 60 dans son catalogue.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 14 août 1874
Godin donne à Levasseur des éclaircissements sur le procès-verbal, mal rédigé, d'une séance du conseil municipal de Guise du 26 juin 1874 relative au budget communal. Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère : Godin signale à Levasseur que la lettre des ouvriers du Familistère dont il lui a envoyé une copie la veille n'a pas été acceptée sans modification par les journaux de Saint-Quentin, et il lui annonce qu'il lui fait envoyer l'épreuve de la composition modifiée. Il l'avertit que le maire de Guise prend connaissance de tous les télégrammes au bureau de Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 14 août 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin indique à Tisserant qu'il ne croit pas que le jugement de la cour d'appel de Nancy puisse donner matière à cassation ; il l'informe que Boucher commence à lui faire un procès pour des boutons. Godin ajoute qu'au moment où il prend des vacances de député l'administration lui fait procès sur procès au sujet du Familistère et qu'il en est malade.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 16 août 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin demande à Tisserant pour quoi Boucher ne lui envoie pas l'arrêt de la cour [d'appel de Nancy] ; Godin se demande si le procès qu'il lui intente au sujet des boutons, qu'il juge téméraire, est une intimidation, ou bien s'il est grisé par le succès.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 17 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin informe Cresson qu'il ira lui-même à Vervins le 26 août 1874 pour défendre la cause de ses écoles, mais qu'une classe est déjà fermée par arrêté préfectoral ; il lui adresse un article de journal à ce sujet. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin informe Cresson que Boucher a fait une saisie descriptive à l'usine de Guise pour son brevet de boutons, alors qu'il ne lui a pas encore envoyé l'arrêt de la cour de Nancy.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charpentier, 17 août 1874
Godin demande à Charpentier, qui accepte l'emploi de secrétaire de Godin, quels appointements il demande pour entrer en fonction. Il souhaite que Charpentier vienne le voir à Guise pour savoir si leurs idées s'accordent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Simon, 18 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin annonce à Jules Simon qu'il n'a pas eu le temps de rédiger la note sur les écoles du Familistère mais qu'il lui envoie son ouvrage La richesse au service du peuple dans lequel sont décrites les classes d'enseignement des écoles du Familistère. Il lui adresse le numéro du Glaneur de Saint-Quentin du 18 août qui porte sur les difficultés que rencontrent les écoles du Familistère. Il lui explique qu'il a toujours eu conscience que la loi donnait à l'administration le moyen de lui créer des embarras comme ceux que le préfet de l'Aisne lui cause actuellement. Il attire l'attention de Jules Simon sur le Familistère et espère collaborer avec lui « à l'émancipation de l'instruction publique en France, par l'édification d'une bonne loi, si nous pouvons être appelés à la faire ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 21 août 1874
Godin envoie à Levasseur une lettre sous le pseudonyme d'un conseiller municipal qui, lui confie-t-il, est Alphonse Grebel. Il lui demande d'insérer la lettre dans le journal Le Courrier de l'Aisne ou d'en faire le sujet d'un article.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à John Humphrey Noyes, 22 août 1874
Godin veut obtenir des renseignements complémentaires sur la communauté d'Oneida. Il explique à Joseph Noyes qu'en raison du manque de liberté en Europe, il a commencé au Familistère par des améliorations matérielles pour perfectionner les mœurs alors qu'Oneida a « pris le côté moral de la question pour arriver à l'amélioration matérielle ». Il lui envoie un livre sur le Familistère et lui adresse un questionnaire en anglais sur Oneida. Il assure Noyes qu'il est persuadé qu'il est indispensable de réformer les mœurs de l'amour et de la famille pour arriver aux autres réformes sociales nécessaires ». Il lui signale qu'une Américaine, Kate Stanton, est au Familistère et qu'elle compte visiter Oneida à son retour en Amérique. Un questionnaire en français est copié à la suite de la lettre (folios 272r-275v) ; il comprend 28 questions réparties en 7 thèmes : « Administration de la communauté d'Oneida », « Production et travail », « Usage des produits et règles intérieures », « Relations affectives », « Éducation et famille », « Commerce extérieur », « État général de la population ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au maire de Guise, 22 août 1874
Godin accuse réception des 28 tables d'école utilisées dans les écoles communales qui lui ont été retournées. Il l'informe qu'il pourra à nouveau les mettre à la disposition des écoles communales à la rentrée scolaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à John Humphrey Noyes, 22 août 1874
La lettre est la traduction en anglais de la lettre en français de Godin à Joseph Noyes du 21 août 1874. Le questionnaire suivant la lettre (folios 279r-182r) est, de même, la traduction en anglais du questionnaire accompagnant cette dernière.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Ravet-Anceau, 27 août 1874
Godin a envoyé son ouvrage La richesse au service du peuple à Ravet-Anceau et accuse réception de l'ouvrage de ce dernier sur l'émancipation des femmes. Il explique à Ravet-Anceau que Quaintenne, architecte habitant autrefois au 9 rue Durnerin à Lille et habitant aujourd'hui à Guise, lui demande de lui avancer des fonds qu'il prétend lui rembourser sur une créance à Lille pour des constructions qu'il y a faites ; il lui demande s'il peut obtenir des renseignements sur cette créance. Godin mentionne le nom de personnes liées à la question : Paul de Renty, avoué au 19 rue d'Angleterre à Lille, Sauvage, expert, et Duthilleul, architecte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Grosselin, 27 août 1874
Godin demande à Grosselin si monsieur Malin peut occuper une fonction de secrétaire-rédacteur, dont il a besoin pour des études politiques, avant que l'emploi d'instituteur se libère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 28 août 1874
Godin adresse à Levasseur une lettre signée par 165 des employés et ouvriers des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire répondant à un communiqué du préfet de l'Aisne. Il lui annonce qu'il recevra le lendemain une lettre d'un conseiller municipal suspendu.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 août 1874
Godin rappelle à Pagliardini qu'il n'a reçu aucune nouvelle de lui depuis qu'ils se sont vus à Versailles et qu'il n'a obtenu son adresse que depuis l'arrivée de Kate Stanton. Godin espère que Pagliardini pourra séjourner au Familistère avant de retourner en Angleterre. Il lui signale que la fête de l'Enfance aura lieu le 6 septembre prochain, si l'administration ne l'en empêche pas.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Franck, 28 août 1874
Godin demande à Franck de lui envoyer 6 épreuves de chacun des photographies dont il lui envoie un modèle et dont il doit avoir les clichés.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Bozérian, 1er septembre 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin exprime à Bozérian sa satisfaction pour sa lettre du 27 août 1874 et il l'informe que son contrefacteur lui intente un procès en contrefaçon pour l'application (brevetée à son profit de 1867 à 1869) des émaux qu'il a fait breveter en 1862. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la lettre annoncée de Cresson et il lui transmet les notes de son ancien avoué à Nancy. Il sollicite son concours et il lui demande quelle somme il doit lui envoyer pour prendre soin de ses intérêts.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Malin, 29 août 1874
Godin demande à Malin s'il lui conviendrait, en attendant un emploi d'instituteur, d'être son secrétaire pour réaliser des recherches politiques et sociales.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 1er septembre 1874
Godin informe Gaston Ganault que la lettre d'un conseiller municipal suspendu qu'il a envoyée au Courrier de l'Aisne n'a pas été publiée par le journal. Il voudrait en connaître la raison sans avoir toutefois l'intention de mettre le journal dans l'embarras. Il indique qu'il lui semble important « en ce moment d'étouffement général que les républicains se tiennent au courant de la cause des obstacles qui leur sont opposés ». Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il apprend de la distribution du Glaneur sur la voie publique que la polémique qui le concerne serait plus acceptable si elle laissait de côté le préfet et ne mettait en cause que l'administration nouvelle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 2 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin informe le préfet que par suite des procès qu'il a intenté aux institutrices du Familistère, que l'administration les avait reconnues parfaitement en règle en 1873, celles-ci se trouvent dans une position fausse et irrégulière qu'il veut voir cesser. Il rappelle que les élèves du Familistère avaient été divisés en 6 classes, garçons et filles mélangés, dans la déclaration d'ouverture des écoles, et que les soins, l'enseignement et le choix des professeurs adjoints pouvaient être faits suivant les besoins de chaque âge de l'enfance. Il explique que l'administration a voulu que les garçons de 8 à 12 ans soient réunis dans une même classe sous la direction de monsieur Poëtte et que les filles de 8 à 12 ans le soient de leur côté sous la direction de madame Paquerot. Godin indique qu'il ne sait quel parti prendre pour les quatre classes inférieures afin d'éviter un procès. Il lui demande s'il peut continuer à faire l'éducation de la basse-enfance sous la déclaration de madame Dirson avec l'aide de dames adjointes. « J'ai cherché par voie d'initiative individuelle les moyens de concourir au progrès de l'enseignement et de l'instruction des classes ouvrières en appliquant et en perfectionnant les meilleures méthodes qui existent en Europe. J'éprouve aujourd'hui le besoin de savoir dans quelle mesure je pourrais continuer cette œuvre dans mon établissement. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 10 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin rappelle à Ganault qu'il lui avait écrit au sujet du refus d'insertion d'une lettre envoyée au Courrier de l'Aisne et qu'il n'a pas eu de réponse de sa part. Il explique que le silence des journaux laisse à l'administration la faculté de fermer complètement les écoles du Familistère. Il l'informe que le maire de Guise a dit aux maîtresses des écoles qu'il les surveillait et qu'elles ne seraient pas ménagées en cas de contravention, et qu'ainsi les écoles ne pourront pas rouvrir après les quelques jours de vacances données aux élèves, malgré le communiqué publié dans les journaux par le préfet. Godin souhaite savoir s'il peut encore espérer un concours du Courrier de l'Aisne. Il ajoute qu'il avait prévu les hésitations de Levasseur, qui avait promis de reproduire les débats du procès de Vervins, et qu'il pourrait les comprendre si on lui donnait des explications.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Carred, 9 septembre 1874
Sur la diffusion des idées de Godin et l'imitation du modèle du Familistère. Carred a écrit le 20 août dernier à Godin pour lui parler de ses livres et de la doctrine de la vie, et a supposé qu'il prêtait aux hommes des sentiments élevés que peu d'entre eux développent. Godin lui répond qu'il ne s'abuse pas sur le mérite des hommes, au contraire. « Remarquez donc que j'ai dû créer, fonder et ensuite écrire », ajoute Godin qui indique qu'il ne peut faire part au public de vérités nouvelles car il ne peut même pas trouver un secrétaire pour l'aider à le faire. Godin est d'accord que le Familistère devrait être imité mais il ne peut s'y consacrer lui-même autrement que par la parole.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 15 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin explique au préfet qu'il a un besoin pressant de savoir quand il pourra ouvrir les écoles du Familistère. Il souhaite obtenir confirmation du préfet après que l'inspecteur d'académie de Vervins lui a indiqué que l'ouverture des écoles ne présentait plus de difficultés.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 11 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin accuse réception de la réponse du préfet à sa demande d'éclaircissements. Godin demande au préfet de lui dire si mesdames Paquerot et Dirson peuvent, d'après la déclaration qu'elles ont faite, ouvrir les classes auxquelles elles sont préposées sans être en contravention avec la loi. Dans le post-scriptum, Godin fait remarquer au préfet que le maire de Guise n'a pas fait la triple expédition des déclarations qu'il avait promis de faire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 18 septembre 1874
Godin remercie Pagliardini pour sa lettre du 19 septembre sur les livres hermétiques scandinaves. Il indique à Pagliardini qu'il existe une traduction française des livres hermétiques, et que les Eddas, dont il n'existe pas de traduction française, sont trop récents pour l'étude qu'il mène. Il ajoute que le livre sur la mythologie australienne dont parle Pagliardini peut l'intéresser en français et en anglais. Godin signale à Pagliardini que Marie Moret recevra avec plaisir les journaux pour enfants qu'il a annoncés. Il lui apprend que la fête de l'Enfance s'est bien déroulée et que l'administration a consenti à la réouverture de toutes les classes des écoles. Il lui annonce que son fils Émile lui fera le récit du concours de Vitry avec les musiciens du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 18 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin remercie le préfet pour sa lettre du 16 septembre 1874 qui confirme l'autorisation d'ouverture des classes des écoles du Familistère suivant les déclarations faites. Il lui explique que sa demande de confirmation faisait suite aux intimidations du maire de Guise à l'égard des institutrices du Familistère. Godin plaide pour une interprétation libérale de la loi sur l'instruction publique appliquée aux écoles du Familistère. Il défend la mixité des classes, dont l'abandon pour les classes supérieures de 8 à 12 ans lui a été suggérée par l'inspecteur général Rendu mais lui a valu deux procès [car la création de deux classes supérieures nécessitait de nouvelles autorisations]. Il souhaite que le conseil départemental autorise le rétablissement de la mixité au Familistère, ainsi que le suggère le préfet, pour que ses écoles puissent fonctionner sous le régime d'une seule autorisation par le chef de l'institution. Il regrette qu'une interprétation stricte de la loi conduise à n'autoriser que deux divisions d'âge dans les écoles du Familistère (les élèves de moins de 7 ans et les élèves de 7 à 12 ou 13 ans) : « Tandis qu'à mes yeux, il n'y a possibilité de faire un bon enseignement qu'à la condition de créer le plus de classes possibles par divisions d'âges de l'enfance afin de donner à chaque classe les professeurs proportionnés au savoir des élèves. » Godin ajoute qu'il avait attiré l'attention du ministre de l'Instruction publique sur cette question. Il demande au préfet de lui indiquer si le conseil départemental autorise la mixité des écoles du Familistère.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à l'inspecteur d'académie, 27 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. L'inspecteur d'académie a écrit à madame Paquerot, institutrice, pour lui annoncer qu'il pourrait demander au conseil départemental [de l'instruction publique] l'autorisation de maintenir deux classes mixtes d'enfants de 6 à 8 ans au Familistère. Godin explique qu'une classe mixte n'est possible que si elle est considérée comme une annexe des classes supérieures dirigée par une maîtresse adjointe. Il l'informe que le préfet lui a laissé entendre que le conseil départemental pourrait autoriser la mixité dans les écoles du Familistère. Godin affirme que la mixité permettrait de résoudre les difficultés actuelles. Il demande à l'inspecteur la procédure à suivre pour faire la demande d'autorisation de mixité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Bozérian, 26 septembre 1874
Godin informe Bozérian qu'il n'a pas reçu la lettre annoncée de Cresson. Il lui remet 2 000 F. Il fait référence à la modification d'un arrêt du 19 septembre 1874.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au sous-préfet de Vervins, 28 septembre 1874
Godin répond à une demande de renseignements sur le travail des enfants dans les manufactures. Il explique qu'il n'y a pas de nécessité d'employer des enfants avant l'âge de 12 ans dans les fonderies et qu'il a été le premier à demander l'amendement de la loi dans ce sens. Il ajoute qu'il pense qu'aucune industrie ne devrait employer des enfants avant l'âge fixé par la loi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Malin, 30 septembre 1874
Godin assure Malin qu'aucun rapport en sa défaveur ne lui a été adressé mais il explique que son silence est dû au fait qu'il ne pense pas qu'il puisse remplir la fonction de secrétaire et qu'il n'y a pas de fonction vacante dans les écoles du Familistère.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 1er octobre 1874
Godin annonce à Victor Poupin qu'il achève la rédaction d'un ouvrage intitulé La souveraineté et les droits du peuple et il lui demande s'il peut l'éditer immédiatement. Godin demande à Poupin si La richesse au service du peuple trouve des lecteurs.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Grosselin, 5 octobre 1874
Godin explique à Grosselin qu'il ne pense pas que Malin puisse être son secrétaire ou instituteur en raison de son âge avancé. Il remercie toutefois Grosselin de lui avoir proposé les services de Malin.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 5 octobre 1874
Godin annonce à Barral qu'il ne voit pas quelle tâche il pourrait lui confier en échange du service proposé. Il lui explique que les travaux d'émaillage ont besoin d'expériences pratiques à suivre pour obtenir un résultat et qu'il vient d'engager un contremaître, chimiste lui-même. Sur l'affaire Boucher et Cie. Il l'informe que Boucher et Cie lui intentent un nouveau procès pour des boutons : « Il veut faire de moi un contrefacteur avec mes propres inventions après m'avoir pillé lui-même [...] Mais enfin, je suis obligé de me défendre et j'ai bien hâte de sortir de ces malheureux procès dans lesquels j'engloutis des sommes considérables sans utilité réelle ». Godin laisse entendre à Barral que son intervention pourrait être utile dans cette nouvelle affaire. Il ajoute que son pourvoi en cassation [dans l'affaire précédente] va être formé par monsieur Bozérian.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 7 octobre 1874
Godin annonce à Poupin qu'un employé de son usine va lui déposer le manuscrit de son ouvrage au 9, place des Victoires à Paris. Il lui demande d'éviter les erreurs typographiques dues à l'emploi de mauvais caractères et de soigner l'impression car il veut faire lire l'ouvrage à ses collègues de l'Assemblée nationale. Il lui demande de tirer 400 exemplaires sur un papier de belle qualité. Il prie Poupin de lui communiquer le chiffre des ventes de ses deux précédents volumes et dans quel délai il pourra obtenir le troisième.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 7 octobre 1874
Godin remet à Delpech un chèque de 667,60 F conformément à sa demande du 4 octobre.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 10 octobre 1874
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin est inquiet de voir que les experts de la licitation ne déposent pas leur rapport après deux ans d'expertise. Il informe Cresson que son avoué lui avait dit il y a 8 mois qu'il fallait faire assigner les experts. Il lui demande de voir avec Alphonse Grebel ce qu'il y aurait lieu de faire.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 7 octobre 1874
Godin demande à Amédée Moret de faire paraître dans Le Rappel et les deux autres journaux républicains les plus lus à Paris une annonce pour une offre d'emploi de comptable d'une maison d'industrie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 14 octobre 1874
Sur un brevet pour le moulage des pièces creuses. Il lui demande d'éviter de le mettre en rapport avec Durenne, dont il a eu à se plaindre. Il ne comprend pas à quoi pourrait servir de faire breveter les lanternes à double boutons comme on les fait à Hirson et souhaite que Grebel vérifie si Huet n'a pas déjà déposé un brevet. Godin prie Grebel de demander à Cresson et à Bozérian s'il faut relancer la cour sur le fait qu'elle ait interprété à tort qu'il avait inventé des émaux alors que son invention ne concerne qu'une application nouvelle d'émaux suffisamment fusibles pour fondre au rouge.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Louis Joseph Quaintenne, 14 octobre 1874
Godin rappelle à Quaintenne qu'il a demandé plusieurs fois ses relevés des conduits souterrains de l'usine pour en faire établir le plan, relevés qu'il avait souhaité emporter et mettre au net après son départ. Il demande de les lui remettre le jour même ou le lendemain.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 18 octobre 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur un brevet pour la fabrication de boutons, dont le dépôt est souhaité par Guillaume Ernest Cresson. Il demande à Grebel si Péligot est la bonne personne pour établir un rapport dans le procès Boucher.
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