Envoie un chèque de 58 F pour son réabonnement au journal Le Temps avec lequel Le Devoir procède à l'échange, compté pour une valeur de 10 F.

Marie Moret propose à Venet de laisser pousser l'herbe dans la cour de la maison de Lesquielles pour éviter qu'un incident similaire à celui de l'année dernière ne se reproduise (un soldat a enfoncé la grille de la maison, pensant qu'elle était habitée et qu'on refusait de le recevoir).

Demande la date d'installation des services d'été sur les réseaux Paris-Lyon-Méditerranée et du Nord.

Prie Buridant de remettre la lettre jointe à Élise Pré et de prévenir madame Louis en ce qui concerne les appartements d'Émilie Dallet. Le préviendra bientôt de la date exacte de leur retour ; en attendant, continuer de lui envoyer le courrier à Nîmes. Sur l'arrivée prochaine au Familistère de caisses de Fumouze frères et Fortin et Cie pour Émilie Dallet et Marie Moret. Marie Moret s'étonne de la non distribution de la feuille de contributions pour Lesquielles. Sur les jalousies abîmées des appartements de Marie Moret et d'Émilie Dallet qu'il faudra nettoyer. Donne les consignes de garniture des fenêtres du 1er et du 2e étage (où dorment les Buridant) si les jalousies s'avèraient être en trop mauvais état. Marie Moret remercie Buridant et sa femme pour leurs bons soins. En post-scriptum, informe qu'elle joint à sa lettre une feuille du livre de dépenses et une lettre d'Émilie Dallet pour madame Louis.

Marie Moret propose de nouveau à Élise Pré de la réoccuper s'il n'y a pas de place disponible à l'usine ou dans les services du Familistère, en venant travailler chez elle à partir du 11 mai 1896 de 8 h à 19 h. Buridant et sa femme continuant de dormir chez Marie Moret dans la chambre où coucheront Émilie et Marie-Jeanne Dallet, Élise ne pourra préparer celle-ci que le matin de leur arrivée. Demande à Élise de faire le nettoyage général de ses appartements sans décrocher les tableaux. Buridant pourra aussi lire cette lettre. Fait le point sur le carnet des dépenses : la somme restante suffira jusqu'à leur retour, puis Marie Moret donnera 20 F à Élise Pré ; convient d'un salaire de 20 centimes de l'heure pour la journée de nettoyage. Dans la mesure où Élise Pré sera occupée à plein temps par Marie Moret, Émilie Dallet écrit à madame Louis pour l'entretien de son appartement.

Demande l'envoi de 2 000 F en billets à Nîmes.

Annonce l'envoi d'un chèque de 52,18 F à Fumouze frères.

Donne des nouvelles de leur départ prochain de Nîmes et demande des nouvelles de l'état de santé du fils de Juliette Cros. Marie Moret contente que Juliette Cros lui retourne Le psychisme expérimental. Transmet le message de Fabre, occupé à travailler sur un article portant sur « la concurrence asiatique et l'avenir des ouvriers européens ».

Envoie un chèque de 52,18 F pour solder la facture de la commande de brillantine du 28 avril 1896 et une nouvelle commande de plusieurs produits de soin et d'hygiène.

Annonce l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly.

Informe la banque qu'elle repart prochainement pour le Familistère : demande le changement d'adresse pour l'envoi du courrier et des cours de la bourse.

Demande à Buridant de ne plus faire d'envoi à Nîmes. Les malles de la famille Moret-Dallet expédiées le lendemain 16 mai 1896. Une prochaine lettre de Marie Moret fixera Buridant sur la date exacte de leur retour.

Sur l'arrivée de la famille Moret-Dallet à Guise lundi [18 mai 1896] à midi. Demande à Élise de préparer un déjeuner pour 4 personnes, Flore Moret se joignant à elles.

Confirme le renouvellement de son abonnement au journal Le Temps et envoie 0,50 F en timbres postaux pour le changement d'adresse d'expédition du journal, à envoyer au Familistère de Guise dès le 17 mai 1896.

Confirme la commande passée dans sa lettre du 28 avril 1896 et l'envoi du chèque de 52,20 F pour en solder la facture.

Informe Ducommun qu'elle vient de trouver la carte postale qu'il lui avait envoyée le 24 janvier 1894 et que, comme demandé, elle lui expédie un exemplaire du Devoir de juillet 1893. Espère que le Bureau international de la paix reçoit toujours deux exemplaires du Devoir chaque mois. Ne recevant plus le journal Correspondance du Bureau international de la paix, demande s'il a cessé de paraître.

Commande 6 alcarazas de contenant 1 L et demande l'envoi de 2 catalogues de stores pour garniture de fenêtres à l'intérieur et à l'extérieur. En deuxième post-scriptum, commande un bassin anglais à gorge en zinc poli.

Annonce l'envoi d'un chèque de 17,35 F à Derogy.

Envoie un chèque de 17,35 F pour la commande d'une paire de lunettes simples, verres n° 56.

Demande le prix de confection d'une paire de bottines similaires aux dernières que Henry Herth lui a fournies, ainsi que la confirmation de leur solidité à l'usage.

Commande de plusieurs produits d'hygiène : eau dentifrice, vinaigre de Pennès, élixir ozoné.

Demande l'envoi d'échantillons d'étoffes pure laine de plusieurs couleurs « ne se chiffonnant pas à l'usage ».

Demande le prix pour la commande de plusieurs friandises et gâteaux : boîtes de chocolats, nonnettes de Remiremont, pain d'épices, pavé aux fruits, biscuits. Demande l'envoi du plus récent catalogue de Félix Potin.

Demande l'envoi de La grève des femmes, commandé en mars 1896, au Familistère ; commande de 4 ouvrages.

Sur des modifications à apporter à une étiquette du Devoir qu'il faudra tirer en 1 000 exemplaires. Sur l'arrivée prochaine des épreuves du Devoir.

Informe Venet de son retour au Familistère. S'il vient à passer à Guise, Marie Moret souhaiterait régler ce qu'elle lui doit. Marie Moret n'a pas reçu la feuille de contributions pour Lesquielles de l'année en cours, habituellement envoyée à Nîmes : demande à Venet si la feuille lui a été remise ; autrement, il faudra la réclamer à l'administration des contributions.

Envoie 2 F en timbres postaux pour la commande d'un flacon d'essai d'encre copiant sans presse ni mouillage.

Demande l'ajout de dragées d'assa-foetida à sa commande passée le 20 mai 1896.

Demande à Fortin et Cie de régulariser le paiement de la facture reçue le 19 mai 1896 pour laquelle elle leur a envoyé un chèque le 6 mai 1896.

Les échantillons envoyés par Le Printemps ne conviennent pas à Marie Moret : rappel de ce qu'elle souhaite et envoi d'un échantillon correspondant.

Accuse réception d'une partie de la commande du 20 mai 1896 : inversion des destinataires – Marie Moret et Émilie Dallet – et produits manquants (brillantine, pommade Barral).

Marie Moret et Jules Pascaly retournent à l'imprimeur les épreuves corrigées du Devoir.

Sur les corrections des épreuves pour le prochain numéro du Devoir.

Sélection d'échantillons parmi ceux envoyés par Le Printemps pour la confection de deux jupes dont Marie Moret donne les consignes de confection dans une note jointe à la lettre. Demande le prix pour ces deux jupes, la date de livraison et l'envoi d'échantillons de surah glacé pour doublure.

Sur la pommade Barral : Marie Moret se fournissait à la pharmacie Baumé Barral jusqu'au décès, en février 1895, de monsieur G. Ducrot ; la composition de la pommade et ses bienfaits ; sur l'ajout d'un produit de substitution à la commande de Fumouze frères.

Envoie un chèque de 24,15 F pour la commande de 6 alcarazes de 1 L et d'un bassin anglais. En post-scriptum, demande des indications sur le renouvellement de la mèche d'un réchaud à alcool acheté chez eux.

Rappelle à Veuve Laporte l'envoi d'un exemplaire du prochain tirage du Devoir à Pascaly et à elle-même. Rappelle sa demande concernant les étiquettes pour la couverture du Devoir.

Réponse à la lettre du 22 mai 1896 du secrétaire du comité de l'Union phalanstérienne : Marie Moret autorise la reproduction de la traduction de L'histoire de Ralahine dans le journal Le Prolétaire prévoyant en échange de l'envoi régulier des numéros de ce journal contenant la reproduction. Informe que les exemplaires envoyés en spécimen de ce journal ne lui sont pas parvenus. Demande l'ajout de la mention obligatoire « par Marie Moret, Vve J. B. A. Godin ».

Annonce l'envoi d'un chèque de 24,15 F à l'administrateur de la Ménagère.

Revenue au Familistère, Marie Moret envoie à la bibliothèque du Musée social plusieurs ouvrages de Godin dont elle dresse la liste en post-scriptum. Informe le directeur qu'un article sur le Musée social est en préparation pour le numéro de juillet du Devoir. Marie Moret ravie d'envoyer Le Devoir en service gratuit au Musée social.

Propose à Fumouze frères de leur envoyer un demi pot de pommade Barral pour qu'ils en analysent la composition. Informe qu'elle a pu échanger les produits avec madame Dallet.

Réponse à la lettre de monsieur Vaillant du 24 mars 1896 : Marie Moret très touchée par son appréciation de l'œuvre de Godin. Lui envoie plusieurs ouvrages écrits par Godin.

Confirme sa commande passée par la lettre du 21 mai 1896 et commande l'ouvrage Le Musée social à expédier chez Jules Pascaly, à Paris.

Envoie un chèque de 111 F pour la commande des deux jupes passée le 25 mai 1896 et de 5 mètres de surah glacé noir-violet.

Annonce l'envoi d'un chèque de 111 F à Jaluzot et Cie.

Donne des nouvelles : de retour dans le Nord où il ne fait pas chaud ; sa santé est bonne. Marie Moret satisfaite des nouvelles de la santé de madame Brullé données par madame Beauvisage.

Envoie un chèque de 197 F pour solder la facture du 28 mai 1896. Informe qu'elle a prévenu Molines père et fils que le chèque est tâché d'encre au niveau de la date. Prend note des 5 F demandés pour les 1 000 étiquettes dont elle demande l'épreuve sans retard.

Annonce l'envoi d'un chèque de 197 F à Veuve Laporte et prévient qu'il y a une tâche d'encre sur la date du 30 mai 1896.

Remercie Fumouze frères de lui avoir indiqué que la pommade Barral contient du mercure : les 9 F de crédit chez eux seront utilisés pour autre chose dans une prochaine commande.

Marie Moret a reçu l'épreuve de l'étiquette pour Le Devoir mais n'est pas satisfaite de la qualité du tirage. Demande l'envoi d'une nouvelle épreuve de meilleure qualité, avec plus d'écart entre les lignes.