Marie Moret touchée de la lettre de Prudhommeaux du 8 janvier 1897 et confuse de la brièveté et de la maladresse de la sienne du 7 janvier 1897. Explique sa phrase « Je comprends bien comment vous êtes emporté dans une autre voie » : Marie Moret parlait de l'engagement de Prudhommeaux dans des travaux concernant le doctorat, et non d'un changement de filière. Marie Moret et Fabre comprennent le choix d'Edgar Quinet et de l'économie sociale comme sujet de thèse et conseillent à Prudhommeaux de s'« emparer de la langue anglaise ». Sur le désir de Fabre et de Marie Moret de voir Prudhommeaux occuper une chaire à Nîmes. Fabre parti à la bibliothèque pour répondre à la lettre de Prudhommeaux.

Marie Moret a fait envoyer à Juliette Cros un ouvrage sur le costume féminin en anglais. Le reste de la lettre est illisible.

Remercie Juliette Cros de l'envoi de la caisse de raisins noirs qu'elle pensait être envoyée de Nîmes. Pensant que Juliette Cros a sans doute prolongé ses vacances à Corbarieu, Marie Moret a retardé l'envoi de cette lettre et le numéro de septembre du Devoir pour les envoyer à Castelsarrasin. L'assemblée générale de l'Association coopérative du Familistère s'étant tenue la veille [4 octobre 1896], Marie Moret songe aux préparatifs de retour à Nîmes. Sur la rapidité de l'apprentissage de l'anglais par Auguste Fabre. Transmet la confirmation de l'envoi de la lettre d'Émilie Dallet. Sur le compte-rendu de la fête de l'Enfance dans Le Devoir et la participation de Marie-Jeanne Dallet à l'organisation de la matinée théâtrale.

Donne des nouvelles de leur départ prochain de Nîmes et demande des nouvelles de l'état de santé du fils de Juliette Cros. Marie Moret contente que Juliette Cros lui retourne Le psychisme expérimental. Transmet le message de Fabre, occupé à travailler sur un article portant sur « la concurrence asiatique et l'avenir des ouvriers européens ».

Départ de Fabre de Nîmes pour rejoindre Juliette Cros dont une personne proche vient de décéder. La famille Moret-Dallet présente ses condoléances à madame Boudet et toute la famille de Juliette Cros.

Marie Moret se plaint que les alcarazas reçus en mai 1896 ne laissent pas suinter l'eau et ne sont pas assez rafraîchissants. Demande, en vue d'une commande, le prix d'anses de rechange pour des seaux de toilette en faïence.

Commande 6 alcarazas de contenant 1 L et demande l'envoi de 2 catalogues de stores pour garniture de fenêtres à l'intérieur et à l'extérieur. En deuxième post-scriptum, commande un bassin anglais à gorge en zinc poli.

Sur proposition du magasin dans la lettre du 17 juillet 1896, Marie Moret retourne à La Ménagère les 4 alcarazas reçus en mai pour en recevoir de plus poreux. Elle joint à son envoi un chèque de 16,20 F pour la commande d'un seau de toilette en porcelaine blanche, de 4 anses de rechange et d'un beurrier, à expédier en même temps que les nouveaux alcarazas. Demande le prix de couvercles de rechange des seaux de porcelaine.

Envoie un chèque de 24,15 F pour la commande de 6 alcarazes de 1 L et d'un bassin anglais. En post-scriptum, demande des indications sur le renouvellement de la mèche d'un réchaud à alcool acheté chez eux.

Envoie 2 F en timbres postaux pour solder la facture du 28 juillet 1896. Rappelle sa demande concernant les couvercles de rechange de seaux de porcelaine : peuvent-ils en fournir et à quel prix ?

Envoie 0,25 F en timbres postaux pour la commande du numéro de janvier 1896 du Journal de Genève auquel Marie Moret est abonnée.

Accuse réception du numéro de janvier 1896 du Journal de Genève et envoie 0,50 F pour la commande de la brochure Revue de l'année annoncée dans le numéro en question.

Envoie 44 F pour son réabonnement annuel au Journal de Genève.

Confirme son réabonnement au Journal de Genève par sa lettre du 24 octobre 1896 et envoie 0,50 F en timbres postaux pour modifier l'adresse d'expédition du journal au 14, rue Bourdaloue, Nîmes, à partir du 1er novembre 1896.

Envoie 0,50 F en timbres postaux pour la modification de l'adresse d'expédition du journal Le Temps auquel Marie Moret est abonnée.

Envoie un chèque de 58 F pour son réabonnement au journal Le Temps avec lequel Le Devoir procède à l'échange, compté pour une valeur de 10 F.

Confirme le renouvellement de son abonnement au journal Le Temps et envoie 0,50 F en timbres postaux pour le changement d'adresse d'expédition du journal, à envoyer au Familistère de Guise dès le 17 mai 1896.

Accuse réception des échantillons et du catalogue demandés. Envoie un col et une manchette par paquet recommandé pour la commande de 12 cols et 12 paires de manchettes similaires. Demande le prix et la date de livraison.

Envoi un chèque de 27 F pour la commande de 12 cols Eden et de 12 paires de manchettes.

Accuse réception des cols et des manchettes commandés par lettre du 8 octobre 1896. Demande l'envoi d'échantillons de tissus pour la fabrication d'une jupe pure laine de toute première qualité ainsi que deux jerseys nuance loutre foncé et noir en tissu fourré. Précise qu'elle est plus regardante sur la qualité des objets que sur le prix.

Demande l'envoi du catalogue des tarifs de La Chemiserie spéciale.

Demande le transfert de 10 000 F de son compte à la Société du Familistère sur son compte à la banque Offroy, Guiard et Cie. Joint son livre de compte pour inscrire l'opération.

Demande l'envoi d'échantillons en tulle pour voilettes « de ce que vous avez de plus doux au visage », avec les prix marqués.

Envoie un chèque de 15,70 F pour la commande de 2 mètres de tulle pour voilettes.

Marie Moret demande à Sauvage s'il est possible, comme auprès de ses confrères à Nîmes, de lui commander des produits non pharmaceutiques : elle aimerait obtenir des croquettes de pain d'épice de chez Félix Potin.

Commande de plusieurs produits d'hygiène : eau dentifrice, vinaigre de Pennès, élixir ozoné.

Passe commande de plusieurs produits d'hygiène (ammoniaque, vinaigre de Pennès, pommade Goudron de Norvège de chez Collas) et de café grillé de chez Félix Potin.

Demande l'ajout de dragées d'assa-foetida à sa commande passée le 20 mai 1896.

Passe commande de plusieurs produits d'hygiène : sirop antiscorbutique, ammoniaque, vinaigre de Pennès, eau dentifrice de Raspail et eau de Vichy.

Passe commande de pots de miel du Gâtinais, de sirop antiscorbutique et d'une boite de pilules similaire à celle jointe à la lettre.

Passe commande de pots de miel et de croquettes de pain d'épices chez Félix Potin.

Passe commande de 1 250 kg de charbon à livrer en matinée au 14, rue Bourdaloue à Nîmes.

A lu la carte postale de Lucy Latter du 7 août et lui souhaite de belles vacances. Émilie et Jeanne Dallet débordées de travail pour la préparation de la fête de l'Enfance et Marie Moret occupée par Le Devoir. Recommandation d'ouvrage sur la psychologie éducative : informe qu'Émilie Dallet se renseigne ; la référence est notée en post-scriptum. Envoie un exemplaire du numéro d'octobre 1895 du journal Le Devoir, dans lequel Marie Moret fait référence à un article publié page 620 [une note bibliographique sur les Annales des sciences psychique].

Remercie Lucy Latter pour l'envoi d'un calendrier de l'année 1897 et lui adresse ses vœux pour la nouvelle année.

Réponse à la lettre de madame Contadeur du 17 septembre 1896 : Marie Moret n'est pas la directrice du Familistère, elle ne peut y faire rentrer madame Contadeur. Celle-ci la confond probablement avec Esther Lemaire car Marie Moret n'a jamais connu monsieur Contadeur bien qu'elle lui adressait Le Devoir car elle le savait sympathique à l'idée du Familistère.

Accuse réception de la lettre de madame Dubos-Foy du 20 janvier et du mandat poste de 10 F pour le réabonnement au service du journal Le Devoir. Au sujet du vœu de madame Dubos-Foy que Marie Moret soit de nouveau unie à Godin dans la vie spirituelle : les conditions de la vie terrestre dont elle bénéficie actuellement, qui permettent aux « êtres bien inférieurs » d'être aidés et guidés par « des êtres très grands et très bons » ; le classement des êtres selon leurs mérites dans la vie spirituelle ; l'aspiration de Marie Moret à être de nouveau guidée par Godin dans la vie spirituelle. Touchée par ce vœu, Marie Moret souhaite à madame Dubos-Foy d'être réunie avec ceux qui lui sont chers. Sur le principe de « vivre pour l'humanité » exprimé par madame Dubos-Foy et partagé par Marie Moret et Godin « toutes les fonctions de la vie, même les plus usuelles, peuvent être accomplies dans un esprit qui les rattache au bien de l'humanité ». Marie Moret souhaite offrir plusieurs ouvrages à madame Dubos-Foy.

Sur les corrections à apporter aux épreuves du numéro d'août 1896 du Devoir.

Marie Moret a reçu l'épreuve de l'étiquette pour Le Devoir mais n'est pas satisfaite de la qualité du tirage. Demande l'envoi d'une nouvelle épreuve de meilleure qualité, avec plus d'écart entre les lignes.

Accuse réception du numéro d'octobre 1896 du Devoir et envoie un chèque de 197 F pour régler la facture du 30 septembre 1896.

Envoie un chèque de 197 F pour solder la facture du 6 août 1896.

Envoie un chèque de 197 F pour solder la facture du 5 septembre 1896. Accuse réception de l'exemplaire du n° 631 du Devoir.

Envoi de documents pour la composition du prochain numéro du Devoir.

Retourne à Veuve Laporte le bon à tirer de l'étiquette du Devoir mais demande d'y apporter les corrections indiquées. Sur la composition du prochain numéro du Devoir.

Envoi de documents pour la composition du prochain numéro du Devoir. Confirme le tirage à part de la brochure du compte rendu de l'assemblée générale de la Société du Familistère. La date du voyage à Nîmes n'étant pas fixée, Marie Moret demande l'envoi des épreuves et des manuscrits au Familistère.

Envoi de documents pour la composition du numéro de septembre 1896 du Devoir.

Sur une modification à apporter dans le compte-rendu de la fête de l'Enfance qui paraitra dans le prochain numéro du Devoir.

Envoi de documents pour la composition du prochain numéro du Devoir : Veuve Laporte en possession de toutes les matières du sommaire du numéro d'août 1896.

Sur les corrections à apporter aux épreuves du prochain numéro du Devoir. Envoi de documents pour la composition du Devoir d'août 1896.

Sur la composition et les corrections à apporter aux épreuves du prochain numéro du Devoir.

Informe que son voyage à Nîmes se trouve différé par des circonstances particulières et confirme l'envoi des épreuves à Guise.