Godin répond à la lettre de Giulia Dunn du 10 avril 1886. Il lui explique que l'article d'un journal danois ne mérite pas qu'on se mette en peine de le traduire et que Fredrik Bajer l'a informé que l'article est sympathique au Familistère.

Godin informe Lefèvre que l'emploi auquel il postule n'est pas un emploi de gérant mais un emploi de garçon boulanger, et qu'il ne peut donner suite à sa proposition en raison de ses conditions et de l'inachèvement du four.

Godin remercie son beau-frère de l'informer de l'état de santé de sa sœur. Il l'informe qu'il a passé commande de tabacs pour son compte à Vervins. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin répond à la lettre de Falise de la veille en lui indiquant que le Familistère est ouvert à la visite, en particulier pour l'instruction de la jeunesse. Il lui demande de le prévenir de la visite des élèves de l'École supérieure de commerce de Paris.

Godin passe commande de tabacs pour un montant de 460 F au nom de Lefèvre, débitant à Esquéhéries.

Godin répond à la lettre de Lovell du 6 avril 1886. Il l'informe qu'il expédie le jour même par chemin de fer une caisse contenant les clichés des gravures de Solutions sociales pour la réédition américaine de l'ouvrage. Il précise que la caisse partira le samedi suivant par le paquebot-poste du Havre à New York. Il lui rappelle qu'il s'acquittera de son engagement envers lui quand il recevra un exemplaire de l'ouvrage.

Godin répond à la lettre de Baele du 14 avril 1886. Il l'informe que le journal Le Devoir lui sera adressé au Vooruit en échange de ses journaux. Il indique que le gouvernement français vient d'interdire l'entrée du Vooruit en France, mais qu'ils ont bien reçu De Toekomst, et il précise que personne ne lit le flamand au Familistère. Il lui demande s'il existe un moyen de se renseigner en français sur la constitution et les règlements des sociétés coopératives de Gand. Il lui signale que Le Figaro vient de publier un compte-rendu des sociétés coopératives de Gand mises en parallèle avec le Familistère. Il ajoute qu'il lui a expédié ainsi qu'à Anseele et à Van Beveren sept études sociales et Mutualité nationale.

Sur l'approvisionnement en fonte au Royaume-Uni des Fonderies et manufactures du Familistère.

Godin envoie à de Lapersonne un mandat postal de 16 F.

Godin répond aux lettres de Gronlund des 2 et 12 avril 1886, dans lesquelles celui-ci exprime son désir de venir en France pour l'amélioration de la santé de sa femme, pour rédiger une vie de Danton et pour étudier le Familistère. Godin lui indique qu'il pourrait venir au Familistère où il pourrait louer un appartement de trois pièces, à condition que sa famille subvienne par elle-même à ses besoins ou en s'entendant avec des personnes du Familistère ne sachant pas l'anglais. Il l'avertit que le nord de la France n'offre pas un climat favorable pour la santé de son épouse et lui indique qu'une personne de sa famille, malade également de la poitrine, va au mois de juin prendre les eaux au Mont-Dore en Auvergne. Il lui explique qu'il ne lit pas l'anglais, que Marie Moret lui a fait part du contenu de son ouvrage, qu'il le croit un démocrate et un socialiste qu'il aura plaisir à fréquenter. Il lui demande s'il doit lui retourner sa photographie. À la suite de la lettre, une note indique le prix de location d'un appartement de trois pièces au Familistère.

Godin répond à la lettre de Provost du 20 mars 1886. Il l'avertit qu'en raison de la crise industrielle internationale, il ne peut offrir des emplois à des personnes étrangères à l'association du Familistère.

Godin remercie Ledoux pour sa lettre du 5 avril 1886, qui lui exprime sa sympathie mais regrette aussi le silence du journalLe Devoir sur la Ligue du progrès social. Godin fait remarquer à Ledoux qu'il n'a demandé l'aide de personne pour fonder le Familistère et qu'il en a fait la publicité seulement quand ses résultats étaient visibles. Il lui explique que son projet est trop aléatoire pour que Le Devoir en fasse immédiatement la publicité.

Godin répond à la lettre de Dubois du 8 avril 1886. Il lui envoie Mutualité nationale et ses sept études sociales.

Godin fait une série d'observations à Carel sur le caractère pratique des cahiers de la méthode d'enseignement de la couture qu'il lui avait envoyée en janvier 1885. Il lui demande si les auteurs de la méthode sont prêts à céder leur licence pour faire usage de la méthode dans les écoles du Familistère avec des étoffes différentes.

Godin demande à Baele l'adresse des personnes du Vooruit qui s'occupent des questions coopératives et sociales pour leur envoyer des études. Il lui envoie les trois derniers numéros du journal Le Devoir.

Godin accuse réception des lettres de Conland des 3 avril et 14 mars 1886. Il ne peut lui envoyer des clichés pour illustrer une brochure, car une partie des estampes sont des lithographies et les clichés qu'il a en sa possession vont être expédiés à New York pour l'édition américaine de Solutions sociales. Il le renvoie à Edward Vansittart Neale, qui dirige le Cooperative News et a publié des vues du Familistère. Sur les difficultés à promouvoir des réformes sociales.

Godin envoie à Malon ses sept études sociales. Il lui demande si sa librairie peut recevoir ses ouvrages en dépôt avec une remise de 25 % sur la vente.

En réponse à la lettre de Luhaminsort du 27 mars 1882, Godin lui adresse la brochure intitulée Le Familistère dans laquelle se trouvent des renseignements sur l'éducation et l'instruction au Familistère. Il lui explique que l'éducation au Familistère ne suit pas le système préconisé par Fourier mais qu'elle se fait d'après les méthodes pédagogiques les plus rationnelles parmi les méthodes existantes. Il ajoute que l'unité de l'éducation et de l'instruction, du berceau jusqu'à l'apprentissage, n'existe nulle part ailleurs dans le monde. Il lui indique que les procédés et moyens généraux sont décrits dans Solutions sociales.

Godin envoie à Vanier un nouvel exemplaire de sa biographie avec deux corrections supplémentaires en plus de celles indiquées dans sa lettre de la veille.

Godin accuse réception de la lettre de Magie du 27 février. Il l'informe qu'il lui a expédié le 13 mars suivant la brochure Mutualité nationale et qu'il lui enverra prochainement sa 7e étude sociale.

Godin envoie à Vanier un exemplaire de sa biographie avec des corrections faites suivant sa lettre du 31 mars 1886. Il demande de lui envoyer une épreuve de la biographie composée.

Sur le testament de Godin. Godin envoie à Ganault une copie de son testament et lui demande de lui faire ses observations. Il le remercie pour sa lettre du 25 mars 1886. Il lui transmet les amitiés de Marie Moret.

Sur le testament de Godin. Godin envoie à Tisserant la copie des résolutions prises par le conseil de gérance de la Société du Familistère le 31 mars 1886 relatives à un bail à vie de l'appartement 287, qu'il occupe avec Marie Moret et qui a vestibule commun avec l'appartement 286 (qui comprend la salle du conseil de gérance et la salle des archives de l'association). Il lui demande conseil sur la manière d'enregistrer le bail.

Godin répond à la lettre de Kisshuer du 17 mars 1886 : il lui envoie ses sept études sociales.

Godin envoie à Prampolini ses sept études sociales, sa brochure Mutualité nationale et le dernier numéro du journal Le Devoir

Godin répond à la lettre du 28 mars 1886 : il lui envoie le livre demandé et le numéro du journal Le Devoir contenant un article en réponse à celui du Times.

Godin répond à la lettre de Marie-Rose Astié de Valsayre du 24 mars 1886. Il lui annonce que les engagements pris par le journal Le Devoir ne permettent pas de satisfaire à sa demande.

Godin répond à la lettre de Vanier du 15 mars 1886 par l'envoi d'un mandat postal de 25 F. Il souhaite apporter quelques modifications à la notice.

Godin demande à Lapersonne de tirer cinq exemplaires de chaque pose.

Godin signale à Bossuat que le premier article du dernier numéro du journal Le Devoir, « Le Familistère et la presse anglaise » répond aux observations de sa lettre du 13 mars 1886.

Godin accuse réception de la lettre de Bachy du 25 mars 1886 lui annonçant que le comité électoral de Saint-Quentin l'a désigné comme candidat aux prochaines élections législatives. Il le remercie, « mais dans l'intérêt même de la cause que vous défendez, j'ai la conviction de rendre plus de services à l'avenir de la démocratie en restant à mes études sociales et politiques qu'en allant à la Chambre grossir le nombre des impuissants ».

Godin envoie à Borgeaud un mandat postal de 47,25 F.

Godin répond à la lettre du directeur de La Populaire du 19 février 1886. Sur les sociétés coopératives de consommation : Godin recommande la vente au comptant ou l'instauration d'un carnet de consommation pour un paiement à la quinzaine garanti par l'établissement dans lequel sont employés les travailleurs. Il estime que la vente au meilleur marché possible n'est pas une bonne idée : c'est dans le partage des bénéfices, après la constitution d'un fonds de mutualité, que les coopérateurs trouvent leur avantage. Il lui adresse Mutualité sociale et l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale.

Godin remercie Franchet pour les renseignements sur les sociétés coopératives de sa région. Sur l'opportunité de fonder une librairie : Godin avertit Franchet qu'il peut être difficile de trouver des lecteurs.

Godin informe Gaston Ganault que le notaire Carré est menacé de destitution de sa charge et que l'affaire vient devant le tribunal de Vervins le vendredi suivant. Il lui demande d'intervenir en faveur de Carré auprès du ministre de la Justice.

Godin informe Stewart qu'il a lu avec intérêt sa déposition dans l'enquête sur les rapports du capital et du travail ouverte par The Age of steel. Il lui annonce qu'il va recevoir le numéro du journal Le Devoir reproduisant sa déposition traduite, et quelques opuscules de propagande.

Godin commande à Borgeaud un appareil à deux compartiments et un ensemble de fiches. Il lui demande des précisions sur les articles de son catalogue.

Godin indique à Barns qu'il lui manque les numéros des 9, 16 et 30 janvier du journal The Age of steel, qui contiennent la suite de l'enquête sur les rapports du capital et du travail, dont Le Devoir fait la publication. Il lui signale que Robbins lui a envoyé les adresses demandées des déposants à l'enquête.

Godin informe Brialou que ce dernier n'a pas reçus les numéros du journal Le Devoir et les études sociales qu'il a envoyés à ses collègues de la Chambre des députés car il ne possède pas son adresse. Il lui demande de la lui communiquer ainsi que celle d'autres députés parmi lesquels Achard et Pichon.

Godin envoie à Basly au nom de l'association du Familistère la somme de 564 F à remettre au syndicat des mineurs de la région de Decazeville en soutien aux grévistes.

Godin envoie à Derogy un mandat postal de 5,40 F.

Sur le testament de Godin. Godin remercie Tisserant pour sa lettre du 15 mars 1886. Il lui demande des éclaircissements à propos de l'une de ses observations.

Godin répond à la lettre de Barns du 3 mars 1886. Il lui adresse quatre exemplaires du numéro du 7 février 1886 du journal Le Devoir et des numéros contenant la traduction de l'enquête de The Age of steel sur les rapports du travail et du capital. Il l'informe qu'il a écrit le 6 février 1886 à G. C. Robbins lui demandant de lui fournir l'adresse complète des déposants à l'enquête pour qu'il leur adresse des documents. Il le remercie pour son article sur la coopération productive à Saint-Louis, qui sera traduit pour le journal Le Devoir et il lui annonce qu'il lira avec intérêt l'article sur le Familistère à paraître dans The Age of steel. Il lui envoie une série de six études sociales.

Godin envoie à Lapersonne deux portraits photographiques qu'il avait faits autrefois : il lui demande de lui faire une reproduction de chacune des cartes, de lui communiquer le prix des reproductions et de lui retourner les cartes modèles.

Godin demande à Hodgson Pratt de lui envoyer les numéros de janvier et de février de son journal International arbitration and peace association qu'il n'a pas reçus. Il lui annonce qu'il va faire traduire les documents sur la constitution de la Fédération des sociétés de la paix. Sur un conflit de personnalités entre la Peace society anglaise et la Société française des amis de la paix. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin accuse réception des pince-nez arrangés et il lui envoie une paire de lunettes en écaille dont la monture doit être réparée.

Godin explique à Conland qu'il n'a pas écrit ses ouvrages pour obtenir des droits d'auteur et il l'autorise à reproduire d'eux tout ce qu'il souhaite. Il l'autorise également à donner à Gray toute garantie de non reproduction simultanée en Irlande, mais non en Angleterre où ses amis ont traduit Mutualité sociale qu'ils pourraient vouloir éditer. Il l'informe qu'il pourra lui fournir des photographies, et il lui indique qu'il peut trouver dans Solutions sociales, en vente à Londres chez Sampson Low, les plans et vues des édifices du Familistère. Il est satisfait de constater leur communauté d'idées en spiritualisme et il l'invite à venir à Guise.

Godin informe Sotty qu'il a choisi un autre candidat [pour l'emploi de jardinier du Familistère].

Godin envoie à Derogy deux pince-nez à remettre en état.

Godin recommande Louis Philippe Hallé, employé depuis une quinzaine d'années dans l'usine du Familistère, pour l'obtention d'un bureau de tabac.