Godin avertit Frederik qu'il ne peut pas l'aider à entrer en relation avec un journal important de Paris. Il le remercie pour l'invitation qu'il lui a transmise au nom de Slade, mais il ne pense pas qu'il l'honorera « car je dois vous dire que je suis tellement fixé sur la réalité des phénomènes que M. Slade a produit devant moi que je n'éprouve pas le besoin d'une nouvelle séance. » Il l'informe qu'il envoie une brochure sur le Familistère à Chenard.

Godin répond à la lettre circulaire d'Hodgson Pratt. Il lui explique que la question des classes ouvrières va éclipser la question de paix et d'arbitrage international pendant un temps. Il lui semble que les sociétés de paix et d'arbitrage doivent se diriger du côté de la paix civile au sein des nations plutôt que du côté de la paix internationale, comme l'indique le journal Le Devoir. Il ne croit pas qu'un congrès de la paix puisse avoir du succès dans le courant de l'année.

Godin répond à la lettre de Charbonnier du 16 avril 1886. Il propose que Charbonnier lui donne le droit d'usage de l'idée de la méthode d'apprentissage de la couture dans les écoles du Familistère, et qu'il lui communique en échange les moyens employés pour la rendre plus pratique et lui fournisse l'instrument qu'il fabriquera à l'usage des maîtresses.

Sur le « portrait biographique » de Godin : Godin ne veut pas avoir l'air d'une « réclame ». Il annonce à Gagneur qu'il va publier dans Le Devoir une brochure qu'il lui a envoyée et que l'article sur les hôpitaux paraîtra dans le prochain numéro du journal. Il lui indique qu'il a lu dans l'Almanach de Poupin l'article qu'il lui a signalé. Sur l'arbitrage international : Godin pense que la question va devenir secondaire au moment où les nations ont besoin de leur tranquillité intérieure.

Après lui avoir adressé ses études sociales, Godin envoie à Bajer son ouvrage Le gouvernement.

Godin demande à Lagneau de lui envoyer l'inventaire des appareils démodés qui se trouvent à Laeken et dont la vente est difficile.

Godin répond à la lettre de Victor Marchand du 26 avril 1886 : Le Devoir n'est pas en mesure de publier l'ouvrage qu'il lui propose.

Godin répond à la lettre d'Hodgson Pratt du 28 avril 1886. Il l'informe que le nombre total des adhérents à la cause de l'arbitrage international est de 5 030 au 31 décembre 1885, mais que ceux-ci s'engagent seulement pour présenter une pétition à la Chambre et qu'ils ne constituent pas une ligue organisée. Il ajoute que le groupe de la paix du Familistère comprend 300 membres, pour la plupart de simples ouvriers. Il lui confirme sa lettre du 21 avril 1886.

Godin accuse réception des lettres de Barns des 7 et 12 avril 1886 et les numéros de The Age of steel. Sur l'échange de The Age of steel avec Le Devoir.

Godin répond à la lettre du directeur de la Boulangerie coopérative d'Angoulême du 27 avril 1886. Sur le recrutement d'un garçon boulanger pour conduire les débuts de la boulangerie du Familistère dont le four est en cours d'installation. Il invite le candidat proposé par son correspondant à lui faire part de ses conditions.

Godin répond à la lettre de Bleuet, candidat à l'emploi de garçon boulanger du Familistère, du 25 avril 1886. Il lui demande des renseignements sur sa situation familiale et sa situation professionnelle.

Godin répond à la lettre de Falise de la veille. Il l'avertit qu'il ne sera pas possible de visiter les établissements de la Société du Familistère le lundi 3 mai 1886 en raison de la fête du Travail.

Godin accuse réception de la lettre de Ganault du 5 mai 1886. Sur le testament de Godin. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin informe Bleuet qu'il est en pourparlers avec un autre candidat à l'emploi de garçon boulanger du Familistère.

Godin rappelle à Jules Baele que dans sa carte postale du 21 avril répondant à sa lettre du 19 avril 1886, il lui avait promis de lui envoyer des renseignements sur le Vooruit, aussitôt passé les travaux de son congrès.

Sur l'emploi de garçon boulanger du Familistère. Godin explique à Gourdon que la boulangerie doit satisfaire les besoins de 2 000 personnes. Il l'autorise à venir au Familistère pour occuper l'emploi aux appointements de 5 F par jour, et il espère que les renseignements qu'il obtiendra sur lui seront satisfaisants.

Godin répond à la lettre de Desouches du 6 mai 1886. Il lui retourne le rapport de l'expert dans l'affaire l'opposant à Auguste Ghio.

Godin adresse à l'administrateur de la société anonyme du Courrier de l'Aisne ses dix actions pour en percevoir les intérêts et dividendes pour l'exercice 1885.

Godin répond à la lettre de Bell Brothers du 3 mai 1886. Sur l'approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures du Familistère, à la suite du voyage de Bernardot et de Sekutowicz.

Godin répond à la lettre de Hannot de la veille. Il lui adresse l'étude sociale Le Familistère. Il lui demande des renseignements sur les produits en amiante fabriqués par Hannot.

Godin répond à la lettre de Baele du 10 mai 1886. Il le remercie de sa promesse de traduire [en néerlandais] les statuts du Vooruit. Il lui propose de prendre en charge les frais de voyage de la personne du Vooruit qui pourrait venir étudier le Familistère.

Godin informe Vogelweith que Gourdon, boulanger du Familistère, va se rendre à Saint-Quentin étudier chez lui la panification.

Godin confirme à Dupont sa lettre recommandée du 12 mai 1886 contenant ses dix actions dont il souhaite percevoir les intérêts et dividendes.

Godin accuse réception de la lettre de Dupont du 22 mai 1886.

Godin répond à la lettre de Pardoux du 21 mai 1886. Il lui annonce que les sociétés musicale et gymnastique du Familistère ne peuvent faire la dépense d'un voyage à Clermont-Ferrand. Il l'informe qu'un concours de musique et de gymnastique aura lieu à Guise le 13 juin 1886.

Godin répond à la lettre de Gronlund du 23 mai 1886. Il regrette que la santé de sa femme ne soit plus satisfaisante [pour venir au Familistère]. Il retourne à Gronlund son portrait photographique.

Sur le réabonnement de Gueneau au journal Le Devoir. Il lui signale que le premier volume de l'histoire de son pays, qu'il disait vouloir offrir à la bibliothèque du Familistère, ne lui est pas parvenu. Il souhaite la guérison de Gueneau.

Sur le médium Slade, la malhonnêteté dans les phénomènes spirites et la propagande du spiritisme. Godin demande à Bertrand-Godar de lui communiquer les adresses des lecteurs et abonnés du Messager ; il lui envoie les études sociales publiées.

Godin adresse à Offroy et Cie l'étude sociale n° 1 sur le Familistère, dont la couverture présente le catalogue complet de ses ouvrages, parmi lesquels Mutualité sociale qui est en vente chez Guillaumin et Cie au 14, rue Richelieu à Paris.

Sur le testament de Godin. Godin rappelle à Ganault la lettre qu'il lui a envoyée le 5 mai 1886 et il lui demande de lui retourner la copie de son testament.

Godin accuse réception de la lettre de Greening du 28 mai 1886 et du plan de son exposition : il lui envoie 25 exemplaires de l'étude sociale Le Familistère. Il accuse également réception de la lettre de Greening du 4 mai 1886 et des statuts de la London productive society : il lui demande de l'inscrire pour 200 actions d'une livre dans la société.

Godin informe Neale qu'il ne peut répondre favorablement à l'invitation du Central cooperative board au Congrès coopératif de Plymouth. Sur la coopération anglaise, la Labour Association et les sociétés de coopération productive. Il lui signale qu'il a adressé à Edward William Greening des exemplaires de l'étude sociale Le Familistère.

Godin accuse réception des lettres de de Boyve des 1, 25 et 29 mai 1886. Godin a appris que de Boyve, bilingue, était délégué au congrès coopératif anglais ; il juge que c'est en Angleterre qu'il faut chercher les enseignements de l'expérience dont de Boyve pourrait se faire l'écho dans le journal Les coopérateurs français. Il se déclare en accord avec de Boyve et lui demande de représenter la Société du Familistère à l'assemblée du 6 juin 1886 à Paris. Il le remercie pour l'envoi de la brochure La doctrine de Fourier. La lettre est suivie d'un pouvoir daté du 12 juin 1886 et signé par Godin permettant à de Boyve de représenter la Société du Familistère à la réunion des sociétés coopératives de consommation du 6 juin 1886.

Godin annonce à Boussuat que le journal Le Devoir a commencé le 30 mai 1886 la publication du roman de son frère, Charles Saville.

Godin demande à Gagneur d'envoyer un exemplaire de la brochure de madame Gagneur, La part du feu à G. Morel, directeur du journal francophone La Croix fédérale (57, Bleecker street à New York) qui veut la publier.

Godin répond à la lettre de Morel du 19 mai 1886 : il l'informe qu'il écrit à madame Gagneur afin qu'elle lui envoie sa brochure La part du feu.

Godin accuse réception des cartes postales de Vanderyst des 27 mai et 4 juin 1886 et la liste des abonnés du Messager que lui et Bertrand-Godar lui ont envoyée. Il l’informe qu’il a lu le numéro du journal consacré à Slade, numéro « qui ne peut faire que du bien ».

Godin répond à la lettre de Lovell du 14 mai 1886 qui annonçait l'envoi d'un prospectus. Sur une lettre de Lovell parue dans The Credit foncier of Sinaloa du 25 mai relative à Godin. Godin veut comprendre pourquoi Lovell associe l'édition de Solutions sociales et la Pacific colony. Dans le post-scriptum, il demande à Lovell des explications relatives à l'annonce d'une édition en 12 numéros de Solutions sociales.

Godin accuse réception de la lettre de Barns du 12 mai 1886, qui lui annonce l'envoi du volume d'un symposium. Il lui annonce que le journal Le Devoir va publier les coupures de presse qu'il lui a envoyées. Il lui demande l'adresse du professeur John Fiske pour lui envoyer des documents.

Godin répond à la lettre de Woods du 18 mai 1886. Sur l'enseignement de l'économie sociale aux jeunes gens aux États-Unis et en France. Il le remercie pour l'envoi de coupures de journaux qu'il pense utiliser dans le journal Le Devoir. Il le remercie de l'avoir nommé membre correspondant de l'Institute of social science.

Godin répond à la lettre de Destrem du 23 mai 1886. Il lui indique que les numéros du journal Le Devoir des 9 et 23 mai et du 6 juin 1886 consacrés à la grève de Decazeville montrent suffisamment qu'il est partisan de l'arbitrage pour le règlement des conflits entre patrons et ouvriers. Il lui transmet les compliments de Marie Moret, d'Émilie Dallet, de Simon Deynaud et de Doyen.

Godin répond à la lettre de Ducros de la veille. Il lui envoie l'étude sociale Le Familistère et lui promet de lui communiquer des idées s'il entreprend l'étude d'une fondation comme celle du Familistère à Paris. Il l'invite à visiter le Familistère. Il lui demande de présenter ses compliments à Allez.

Sur l'avenir de l'association du Familistère : Godin et Moret informent Tisserant que des essais d'administration par le conseil de gérance et par une commission exécutive ont lieu. Sur le mariage de Godin et de Moret : Godin et Moret souhaitent que le mariage soit fait sous le régime de la séparation de biens ; il s'agit d'affirmer « que Marie, par les services qu'elle me rend et m'a rendu, s'est identifiée à moi ». Godin et Moret souhaitent que le mariage se célèbre avec le moins de formalités possible, demandent à Tisserant quelle doit être la nature du contrat, et espèrent qu'il sera présent pour le mariage qu'ils veulent faire sans cérémonie. Godin et Moret, Émilie et Marie-Jeanne Dallet présentent leurs compliments à Tisserant, à madame Tisserant et à sa fille Marguerite.

Sur l'approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures du Familistère de Guise.

Godin informe Potonié-Pierre qu'il ne peut publier ses articles dans le journal Le Devoir en raison de l'abondance des matières. Dans le post-scriptum, il indique à Potonié-Pierre qu'il lui retourne l'article « Coopération et alimentation ».

Godin annonce à Duplaquet qu'il ne refuse pas de parler avec lui d'une affaire dont celui-ci l'a entretenu. Il lui indique ses heures de présence au Familistère.

Godin répond à la lettre de Colin du 20 juin 1886. Il l'informe qu'il recevra avec plaisir sa visite pour parler avec lui de l'emploi qu'il pourrait occuper. Il lui indique que des personnes dans sa situation perçoivent à leur début dans l'usine 1 800 à 2 000 F par an.

Sur l'approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures du Familistère de Guise.

Sur l'approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures du Familistère de Guise.

Godin informe Tisserant qu'Émilie Dallet, Marie Moret et lui ont été émus à la lecture de sa lettre du 22 juin 1886. Il lui envoie le projet de contrat de mariage entre lui et Marie Moret. Sur les valeurs financières détenues par Marie. Il lui demande si leurs actes de naissance suffisent pour le mariage et il espère sa présence à cette occasion.