Envoie un chèque de 44 F pour solder la commande d'un corset en batiste double noire dont elle donne les consignes de confection.

Réponse à la lettre d'Adolphe Rainal du 4 juin 1897 : satisfaite par la proposition de Rainal, Marie Moret lui demande si le prix de 40 F, qu'elle compte régler par chèque, comprend les frais d'envoi du corset.

Marie Moret ne pouvant supporter « l'instrument malsain » qu'est le corset avec buses et ressorts, elle explique les modifications qu'elle a apportées au corset envoyé précédemment par Rainal. Elle demande des renseignements sur des vêtements destinés à remplacer les corsets : étoffe, prix, configuration, mesures.

Envoi d'un chèque de 44 F pour solde d'un corset prochainement expédié à Marie Moret.

Marie Moret envoie à Rainal un chèque de 44 F et passe commande d'un corset en batiste à confectionner selon les mensurations mentionnées dans la lettre.

Envoie un chèque de 44 F pour la confection d'un corset semblable au précédent fait par Rainal.

Retourne à Adolphe Rainal le corset envoyé pour essayage. Indique plusieurs modifications à faire. Demande à Rainal de conserver les mensurations du corset pour une nouvelle commande, si celui en fabrication convient. Demande à Rainal d'envoyer sa facture.

Confirme à Rainal sa lettre du 9 octobre 1897 contenant un chèque de 44 F en paiement d'un corset et lui adresse en timbres postaux la somme de 1 F pour solder sa facture d'un montant de 45 F.

Suite à la lettre d'Adolphe Rainal du 10 juin 1897, confirme sa lettre du 11 juin 1897 et demande à Rainal de s'abstenir d'ajouter des pinces à la ceinture : « Votre corset va très bien ainsi, et il échappe aux critiques si fondées contre les corsets qui dépriment des organes essentiels. » Envoie à Rainal un chèque de 42 F. Demande à Rainal de continuer à mentionner le Familistère sur l'adresse pour ne pas se tromper de veuve Godin.

Marie Moret s'inquiète de ne pas avoir reçu le corset, annoncé comme envoyé le 7 février 1898.

Marie Moret retourne à Adolphe Rainal le corset qu'elle vient de réceptionner car celui-ci ne lui convient pas et est très différent des corsets qu'il lui fournit habituellement. Les modifications qu'elle a effectuées sur son propre corset [pour le rendre plus confortable] l'ont amenée à voir qu'il fallait ajouter des cordons-bretelles et des boutons pour soutenir les vêtements et utiliser une étoffe plus solide que la batiste. Elle l'informe qu'elle lui enverra ce corset modifié qui commence à s'user pour en faire un autre semblable, selon les indications mentionnées dans la lettre.

Accuse réception du corset commandé.

Marie Moret comprend le retard d'envoi du corset commandé chez Adolphe Rainal et annonce qu'elle lui enverra un corset modèle le lendemain 17 mars 1900 pour s'assurer du respect des mesures demandées.

Marie Moret confirme que le corset récemment reçu lui convient et souhaite savoir si elle doit le renvoyer à Adolphe Rainal pour servir de modèle à la confection d'un autre corset similaire.

Envoie un chèque de 44 F pour solder la commande d'un corset en batiste double noire dont elle donne les consignes de confection.

Adolphe Rainal ayant garanti à Marie Moret qu'il a conservé les mesures utilisées pour la confection de son précédent corset, elle passe commande d'un nouveau corset en tous points similaire à ce dernier, lui envoie un chèque de 50 F et lui demande le délai d'expédition.

Marie Moret envoie un corset modifié à Adolphe Rainal et énumère ces modifications : suppression des buses, baleines et ressors du dos ; ajout d'agrafes à gauche et de porte-agrafes à droite ; ajout de boutons aux hanches et à l'arrière ; ajout d'une bandelette munie d'une large porte-agrafe en travers du lacet de derrière ; ajout de deux porte-agrafes aux bords inférieurs du corset. Elle passe commande d'un corset similaire à celui-ci en coutil satiné noir, portant toutes les modifications énoncées, et respectant les mensurations notées dans la lettre. Elle en demande le prix et le délai d'expédition.

Marie Moret est satisfaite du corset que Rainal lui a fourni en juillet 1897 au prix de 44 F. Elle demande si Rainal peut lui fournir un corset identique et donne des prescriptions pour sa confection.

Marie Moret envoie un chèque de 50 F pour solder la commande d'un corset.

Marie Moret envoie à son correspondant un corset réalisé par lui pour servir de modèle à la confection d'un nouveau corset.

Accuse réception du corset envoyé par Adolphe Rainal et demande s'il lui est possible de fabriquer un même corset dans un tissu jersey de soie noire au lieu de l'étoffe résistante du précédent.

Réponse à la lettre d'Adolphe Rainal du 28 juin 1897, indiquant que les corsets en tissu jersey se déforment rapidement à l'usage. Marie Moret avait l'espoir qu'un corset fabriqué par Adolphe Rainal avec un tissu jersey des Grands magasins du Louvre ou du Printemps serait plus résistant. Demande à Rainal de confectionner un corset dans le tissu le plus souple dont dispose Rainal sur le modèle de celui livré récemment. Suivent des recommandations de mensuration. Demande d'ajouter un lacet de rechange au corset et de lui préciser ce qu'elle doit ajouter pour cela aux 43 F du corset. Demande d'employer les baleines et les ressorts les plus souples.

Réponse à plusieurs lettres envoyées par M. Tabouret au sujet de la propagande socialiste du journal Le Devoir et d'une demande d'aide financière, deux demandes auxquelles Marie Moret ne peut répondre favorablement.

Marie Moret s'étonne de n'avoir reçu aucune réponse à ses envois des 12 et 27 septembre 1872.

Envoi d'une caisse de livres pour reliure. Moret demande un avis pour faire une belle reliure au volume Solutions sociales.

Marie Moret remercie Flamant pour son concours à la cérémonie de funérailles de Godin. Elle souhaite que la réunion d'inventaire ait lieu mercredi prochain, jour qui conviendrait à messieurs Ganault et Ringuier.

Sur le lancement des opérations d'inventaire des biens de Godin.

Communique au maire de Guise deux exemplaires du numéro d'août 1891 du journal Le Devoir réclamés par le sous-préfet ; Doyen affirme qu'il a fait le dépôt habituel de quatre exemplaires à la maire ; Marie Moret demande au maire qu'un reçu soit désormais délivré à Doyen.

Marie Moret demande combien elle doit à l'étude de M. Flamant pour les deux certificats de renouvellement de son titre de rente.

Versement de 100 F au Bureau de bienfaisance de Guise au nom de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Transmet un chèque de 100 F à faire porter au budget du Bureau de Bienfaisance de la part de « Madame veuve Moret, de la famille Dallet et en mon nom personnel ».

Marie Moret demande une copie de son contrat de mariage.

Sur le renouvellement des titres de rente italienne 3 % et la situation de veuve de Marie Moret à faire apparaître sur les titres. À la demande de son banquier de Paris, Marie Moret demande : un certificat de vie et un certificat de propriété délivré par le notaire détenteur de la minute du contrat de mariage.

Envoi de 100 F pour le bureau de bienfaisance de Guise au nom de Marie Moret et de la famille Dallet.

Marie Moret demande à Aimé Quent de la représenter à l'assemblée générale des associés de la Société du Familistère de Guise du 22 octobre 1900 en vertu de l'article 70 des statuts de l'Association.

Réception d'un réchaud envoyé par la Société du Familistère.

Réponse à la lettre d'Alber Jhouney en date du 5 janvier 1894 : autorisation de reproduire Mutualité sociale dans le journal L'Étoile. Sur la différence entre les deux éditions de Mutualité sociale : l'édition de 1891, sans doute la plus utile à reproduire, intègre les modifications faites aux statuts de l'Association, la plupart du vivant de Godin, et est enrichie d'un extrait du testament de Godin.

Réponse à la lettre d'Alber Jhouney en date du 12 janvier 1894 : envoi de la deuxième édition de Mutualité sociale publiée par la Société du Familistère en 1891. L'édition de 1893 présente les statuts modifiés. « Pour les voir selon votre expression "dans leur suprême achèvement et leur dernière perfection", ce n'est ni dans cette seconde édition qu'il faut les regarder, ni même dans la première car celle-ci avait déjà été profondément étudiée pour tomber dans le cadre des nécessités légales ou sociales. C'est dans l'esprit même du fondateur que ces statuts, première formule de l'amour profond qu'il portait à l'humanité, revêtait la perfection idéale dont vous parlez. » Marie Moret renvoie Jhouney aux conférences de Godin avant 1880, publiées dans Le Devoir. Coquilles de l'édition de 1891. Testament de Godin : difficultés avec sa famille. Compte rendu élogieux de La fille de son père dans le journal L'Étoile.

Marie Moret envoie un chèque de 9,05 F et demande l'envoi de deux registres « Copie de lettres Excelsior ».

Marie Moret envoie un chèque de 9,20 F à Albert Bloch et commande deux registres « Copie de lettres Excelsior ».

Envoie un chèque de 15,20 F pour solder la commande de matériel d'écriture : relieurs, registres pour copies de lettres et bloc rapide Shanon.

Demande l'envoi du dernier catalogue concernant le classeur Shan[n]on.

Marie Moret demande à Albert Crouzet quel est le prix de la poire à chiens ou poire à ammoniaque dont il est l'inventeur, et précise qu'elle a besoin du modèle le plus petit.

Marie Moret annonce qu'elle envoie à l'imprimeur du Devoir les épreuves de l'article « Les frontières de la physique ». Celui-ci se chargera de l'envoi de l'article corrigé à Albert de Rochas d'Aiglun. Son correspondant pourra envoyer directement le bon-à-tirer de l'article à l'imprimeur. La composition de l'article sera ensuite remaniée pour constituer la brochure dont la mise en page lui sera aussi envoyée pour validation. Marie Moret remercie à nouveau Albert de Rochas d'Aiglun pour la permission de reproduire son article dans Le Devoir.

Envoie trois exemplaires de la brochure Les Frontières de la physique et renouvelle sa demande concernant l'adresse d'expédition des 150 exemplaires de la brochure, à l'Agnelas ou Paris.

Sur l'impression de la brochure Les Frontières de la physique : choix de la nuance de la couverture ; mise en page de la couverture ; ouvrages de l'auteur à mentionner ; réception des épreuves à corriger.

Rappelle à Albert de Rochas d'Aiglun que Le Devoir a consacré en 1896 un article à son ouvrage L’Extériorisation de la motricité. Au sujet des études de l'auteur, que Marie Moret relie aux études sociales rédigées il y a cinquante ans par des swedenborgiens comme Parke Godwin ou William Henry Channing, dont elle traite dans les « Documents pour une biographie complète » de J.-B. A. Godin. Elle demande la reproduction dans Le Devoir de l'article d'Albert de Rochas d'Aiglun « Les frontières de la physique » paru dans la Revue spirite. Pour justifier sa demande, elle explique que Le Devoir a peu d'abonnés et qu'il est surtout distribué en service gracieux dans les bibliothèques ; elle propose de le servir à la bibliothèque de l'École Polytechnique. Annonce l'envoi des numéros de mai et de juin 1898 du Devoir, qui présentent le mouvement fouriériste aux États-Unis de 1840 à 1852. Sur Eugène Nus, ami d'Albert de Rochas d'Aiglun et de Godin.