FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 31 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin remercie Delpech de lui avoir transmis les conclusions d'Esther Lemaire. Il évoque ses incertitudes sur la nature de la liquidation. Il annonce à Monsieur Delpech qu'il lui enverra une copie des notes qu'il a envoyées à Jules Favre. Il évoque une visite qu'il devrait faire à l'ancien président du tribunal de Vervins, désormais à la cour d'Amiens.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 10 avril 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin accuse réception du mémoire envoyé par Delpech, lui demande de consulter un arrêt rendu par la Cour d'Amiens le 28 mars 1865, évoque l'impression du mémoire et l'informe qu'il va se rendre à Paris et y séjourner plusieurs jours. Sur le concours apporté à Esther Lemaire par monsieur Cottenest.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 6 août 1868
Visite de Delpech au Familistère le dimanche 9 août 1868 : Godin indique à Delpech qu'il pourra assister à la distribution mensuelle des récompenses aux enfants des écoles et qu'il enverra une voiture le chercher à la gare de Saint-Quentin. Sur la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin pense qu'Esther Lemaire va se pourvoir en cassation [à la suite du jugement du tribunal d'Amiens].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 11 août 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin est opposé à une licitation immédiate qui entraînerait sa ruine et Esther Lemaire refuse toute transaction. Godin revient sur le développement qu'il a donné à son industrie depuis la séparation avec Esther Lemaire ; il veut connaître, avant une licitation éventuelle, comment il sera dédommagé du travail qui a augmenté la valeur de l'entreprise ; il accuse Esther Lemaire, qui a droit à 6 % du prix de la licitation, de faire durer le procès pour tirer un plus grand bénéfice de la vente. Godin expose le raisonnement d'Esther Lemaire par une prosopopée dans laquelle elle explique comment elle veut pousser Godin à la ruine en rachetant les établissements industriels qu'il a fondés. Godin énumère enfin les six questions qu'il voudrait soumettre à la justice avant de se déterminer sur la possibilité de rachat de son entreprise à l'occasion de la licitation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 7 octobre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin demande conseil à Delpech sur le versement à Esther Lemaire de la part qu'il lui revient de la fortune de la communauté Godin-Lemaire. Il a versé 762 475, 53 F moins une provision de 80 000 F versée antérieurement, mais Ether Lemaire lui réclame l'équivalent de cette provision en se référant à la jurisprudence. Godin informe Delpech qu'il a choisi Larue pour avoué à Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 octobre 1861
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. À propos du procès en appel intenté par Pinart et Cie : Godin informe Delpech qu'Oudin-Leclère lui a envoyé les pièces du procès de Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 15 novembre 1861
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin adresse à Delpech la copie de sa correspondance avec Pinart et Cie, ainsi que des notes relatives à l'affaire. Il indique à Delpech qu'il lui laisse le choix de son avocat à Amiens. Il demande à Delpech des informations sur la procédure du tribunal. Sous la signature de la lettre, une note donne le volume de la correspondance communiquée à Delpech.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 23 novembre 1861
Godin annonce à Delpech qu'il se trouvera à Amiens mardi soir. Il indique à Delpech qu'il s'oppose à une expertise de la fonte car le litige porte sur le respect de la convention passée avec Pinart et Cie ; il explique qu'il était entendu que la fonte devait être douce à la lime et que Dewailly lui-même en a reconnu la mauvaise qualité quand il est venu à Guise. Godin demande à Delpech la confirmation que le tribunal siège mercredi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 15 juin 1862
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin envoie à Delpech des lettres et un mémoire relatifs au procès en appel de l'affaire Pinart et Cie. Il lui demande de lui faire connaître l'époque de la tenue du procès car l'Exposition universelle de Londres peut réclamer sa présence au Royaume-Uni. Il lui signale dans le post-scriptum qu'il avertit monsieur Dauphin de l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 août 1862
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin remet 353,72 F en paiement des frais de Delpech. À propos d'une transaction avec Pinart et Cie pour mettre fin à leur conflit : Godin propose de leur verser 40 832 F et de prendre livraison du dernier bateau.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 30 septembre 1862
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin attend la réponse de Pinart et Cie à sa demande de transaction pour résoudre l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 10 mai 1863
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin rappelle à Delpech qu'il offrait à Pinart et Cie une somme pour acquérir la fonte et mettre fin au litige et qu'il a écrit à leur avocat Gérard qu'il offrait la somme de 30 500 F pour rentrer en possession des 50 tonnes de fonte. Il informe Delpech que la fonte lui a été livrée, mais qu'après essai, il renonce à donner suite au projet de transaction et lui explique que la fonte séquestrée à Vadencourt et provenant du bateau L'Inconstant est de mauvaise qualité et que Pinart et Cie vont devoir lui verser l'indemnité prévue pour non-livraison de fonte de bonne qualité si l'affaire de poursuit sur le plan judiciaire. Il expose les conditions auxquelles il accepterait une transaction avec Pinart et Cie, dont la reprise par Pinart et Cie du bateau séquestré et le paiement par Godin des 5 tonnes dont il a fait l'essai. Il demande à Delpech de communiquer ces conditions à l'avoué et à l'avocat de Pinart et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 29 novembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Delpech qu'il ne s'est pas occupé de l'affaire depuis que sa femme a interjeté appel du jugement du tribunal de Vervins, sinon en écrivant à Jules Favre à qui il a indiqué que la corruption était impuissante à fournir des témoins à ses adversaires. Godin estime que l'affaire sera plus simple qu'en première instance car sa femme a reconnu que les originaux des copies des lettres qu'elle avait produites contre lui n'avaient été vues par personne, et qu'ainsi, il ne reste à ses adversaires que des calomnies ou des attaques sur son adhésion au fouriérisme, au spiritisme, au magnétisme, à la polygamie ou à la polyandrie. Il indique à Delpech que le tribunal a envoyé les œuvres de Fourier en 6 volumes in-8 et les œuvres de Michel de Figanières au ministère public. Godin explique que les conseillers de sa femme ont conçu avec elle le projet de séparation après que Godin ait entrepris la construction du Familistère, dans l'espoir de partager avec elle ce qui lui reviendrait, et que dans cet objectif sa femme lui a rendu la vie difficile, au point qu'il s'est mis à habiter au Familistère à partir de la fin de 1861. Il regrette d'être ainsi tombé dans un piège car son appartement communiquait avec celui de Marie Moret, motif pour sa femme de fomenter un complot visant également son fils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 7 décembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin fait parvenir par colis postal l'ensemble des pièces de son dossier. Godin attend la décision de la cour d'appel d'Amiens, espérant que celle-ci déboutera madame Godin de sa demande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 31 décembre 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Après l'envoi du dossier de l'affaire, Godin est en attente des réflexions de Delpech. Il sollicite des informations sur la Société industrielle d'Amiens qui lui a adressé des demandes de renseignements sur le Familistère, également objet de l'intérêt du préfet de la Somme. Il lui demande en particulier le nom du rapporteur de la commission sur les logements ouvriers, s'il s'agit d'un homme de progrès ou un homme auquel les idées neuves peuvent faire peur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 4 janvier 1865
Godin annonce à Delpech qu'il a envoyé à Petit la copie du mémoire sur le Familistère qu'il avait rédigé pour la Société industrielle d'Amiens établie à son intention, envoi auquel il a joint une photographie de l'état actuel du Familistère. Il l'invite à demander à Petit communication de ces pièces. Il lui suggère de faire savoir à Jules Favre que la Société industrielle d'Amiens s'intéresse au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 3 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Delpech qu'il a fait verser 4 000 F à Jules Favre. Il discute des motifs de l'appel fait par sa femme du jugement du tribunal. Il estime que la convoitise de sa fortune est le motif qui a poussé sa femme et ses conseillers à provoquer la séparation. Sur une lettre de Demeur et d'une certaine Zoé qui est la femme de son ancien comptable principal. Godin explique que celui-ci fut l'amant d'Esther Lemaire et que par jeu Godin écrivit alors des bouts-rimés à sa femme Zoé. Godin pense qu'il pourrait les voir à Saint-Quentin, sans certitude. Godin s'étonne que sa femme ne fasse pas usage contre lui d'un roman qu'il a commencé il y a 18 ans et dont elle a saisi le manuscrit.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 20 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin communique à Delpech la copie d'une dépêche liée à l'Exposition universelle de Londres de 1862. Il lui signale qu'il attend la lettre de Demeur qui doit lui servir contre sa femme. Il l'informe qu'il ne peut séparer les dépenses de la fondation du Familistère de la comptabilité générale de l'usine et que Marie Moret comme tous les locataires du Familistère paie ses loyers sur son salaire d'inspectrice de l'éducation, mais que celui-ci lui est versé directement par Godin sans donner lieu à des écritures.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 24 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin décrit la bibliothèque de Marie Moret dans le cabinet de travail où elle et lui mènent un travail commun d'études, prétexte du procès intenté par sa femme. Godin justifie que les émoluments perçus par Marie Moret n'ont pas donné lieu à des écritures et qu'elle a la propriété des meubles qui sont chez elle. Godin joint à sa lettre la copie d'une lettre de Vigerie qui est l'objet d'interrogations sur la chronologie d'événements liés à l'affaire ; il justifie des dépenses faites à Londres ; il justifie le recrutement aux côtés de Marie Moret d'une responsable de l'asile choisie par Marie Pape-Carpantier ; il communique la copie du compte des frais de maison qui, d'après lui, montrent que sa femme s'est constitué un pécule avant la demande en séparation. Godin est d'accord avec Favre pour aller le voir à Paris. Il annonce à Delpech qu'il va faire faire une copie des dépenses de famille à Laeken, et qu'il écrit à Oudin-Leclère au sujet de la plainte de sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 25 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin transmet à Delpech une lettre de monsieur Demeur et annonce qu'il écrit je jour même à Jules Favre pour lui en remettre une copie. Il lui demande s'il doit lui envoyer la copie d'un inventaire établi par sa femme .

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Alphonse Delpech, 28 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Delpech qu'il sera à Paris au lendemain de l'envoi de son courrier, au Grand hôtel du Louvre. Toutefois, il propose une entrevue à l'hôtel du Périgord où doit loger Delpech.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 17 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin annonce à Delpech qu'il refuse de prendre le parti du renvoi de la famille Moret, qui serait à ses yeux un manque de dignité : « Je n'ai défendu cette famille contre la calomnie que par respect pour son honneur. Je ne peux au dernier moment la sacrifier sans bassesse. » Il joint à son courrier la copie d'une lettre au président du tribunal. Il espère que Jules Favre enverra à Delpech une lettre de Vilcocq, ancien sous-préfet de Vervins, qui connaît l'antipathie de Besson pour Godin ; il lui signale que Chamblin donnerait des renseignements favorables sur Godin si la cour lui en demandait.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 23 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Après que la séparation ait été prononcée, Jean-Baptiste André Godin demande à Delpech ce que le tribunal a décidé sur la provision à verser à sa femme en attendant la liquidation, qui pourrait durer de deux à dix ans. Il demande à Delpech de l'assister dans la procédure de liquidation de la communauté de biens, qui sera selon lui l'objet d'une lutte désespérée et fatigante, et souhaite connaître les frais entraînés par la liquidation. Il souhaite que Delpech obtienne la remise de cahiers utilisés pendant le procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 5 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin pense que la proposition d'arrangement à l'amiable faite par le notaire d'Esther Lemaire est un piège. Godin avertit Delpech de ne pas accorder trop de confiance à Machart. Godin a proposé à Esther Lemaire de lui faire savoir à quel prix elle lui céderait sa part de la communauté plutôt que procéder à une liquidation judiciaire. Godin annonce qu'il ne veut pas payer plus de 500 000 F à sa femme. Il informe Delpech qu'il était hier à Paris où il a discuté de la question avec Jules Favre. Godin demande à Delpech de lui envoyer ses honoraires et sa note de frais.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 28 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique à Delpech que Gauchet, son ancien notaire, « use de complaisances peu loyales » auprès d'Esther Godin pour obtenir de placer les capitaux de celle-ci. Il lui raconte qu'il a vu Gauchet hier et qu'il s'est plaint auprès de lui de l'utilisation faite de leurs conversations dans l'audience en référé contre l'apposition de scellés demandée par Esther Lemaire ; ils ont convenu que Godin lui écrirait et que Gauchet lui répondrait pour clarifier la situation. Godin communique à Delpech la réponse de Gauchet. Godin indique à Delpech que le jugement du référé contre l'apposition de scellés a été reporté au 4 mai, et qu'il a écrit à Jules Favre à ce sujet. Godin affirme qu'il n'est pas satisfait de Gauchet mais il ne croit pas qu'il veuille lui nuire et ne sait pas s'il doit l'écarter de la liquidation de la communauté. Il demande à Delpech de dire à Dauphin qu'il compte sur lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 29 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin juge que Gauchet spécule sur l'argent qu'il peut gagner à placer les capitaux d'Esther Lemaire et qu'il a des relations étroites avec Cottenest, dont il est également le notaire ; aussi il estime qu'il va manquer d'impartialité dans la liquidation de la communauté et pense qu'il faudrait exiger un second notaire, par exemple monsieur Flamant de Guise, qui jouit d'une réputation d'intégrité. Godin demande à Delpech de lui confirmer qu'il doit se rendre à Amiens.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 30 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il communique à Delpech des renseignements sur le référé contre l'apposition des scellés qu'il n'a fournis qu'à Jules Favre : sa femme « a opté pour la communauté » le 24 avril et le même jour, elle a demandé que des scellés soient apposés dans l'usine sur les papiers, l'argent, les marchandises, les modèles, les matières premières, etc., demande à laquelle Godin s'est opposé par un référé. À la suite de cela, Esther Lemaire a élevé la prétention que ses droits partaient du jour de l'arrêt du tribunal sur la séparation et non du jour de la demande. Le président a renvoyé la question à l'audience du tribunal de Vervins et a laissé entendre qu'elle relèverait peut-être du tribunal qui a rendu l'arrêt. Aussi, explique Godin, ce n'est pas seulement un référé mais un nouveau procès qui commence, auquel pourrait plaider Hébert. Il lui signale qu'il écrit à Oudin-Leclère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 2 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin évoque la procédure concernant le référé, la date de référence de la liquidation et l'apposition des scellés. Il fait valoir que cette dernière mesure est absurde. Il lui signale que Lecoq de Boisbaudran est avec lui à Guise et que jules Favre a écrit pour lui dire qu'il craignait que la nomination qu'un second notaire pouvait jeter Gauchet entièrement dans le camp d'Esther Lemaire. Godin fait remarquer que Gauchet s'attendait à faire le travail avec un second notaire et a affirmé qu'il s'entendrait facilement avec Flamant, et que Dauphin pourrait présenter les choses ainsi sans blesser Gauchet. Il ajoute qu'il est de notoriété publique que l'agent d'affaires Cottenest donne ses directives à Gauchet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 12 août 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remet à Delpech une lettre contenant les réflexions faites par Godin à Dauphin sur le jugement du tribunal de Vervins qui s'est prononcé pour la licitation des biens de la communauté Godin-Lemaire : « En présence de la haine [, cette décision] se prête à tous les excès dont elle est susceptible. » Il demande à Delpech de lui communiquer ses impressions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin transmet à Delpech les pièces relatives à un procès qu'il veut intenter à Jacquet auprès de la cour d'Amiens. Godin résume l'affaire : Godin a conclu une convention avec Jacquet en janvier 1865 pour exploiter ses brevets ; Jacquet est venu à l'usine de Guise de février à août 1865 pour faire fabriquer ses appareils ; il s'installa à Paris pour vendre lui-même ses produits ; il choisit des émaux décoratifs qui n'offrent pas de garanties hygiéniques ; il fit analyser ces émaux par Salvetat, qui les jugea dangereux pour la santé, et il lui intenta un procès en lui réclamant 800 000 F ; il obtint un arrêté du maire de Reims interdisant la vente d'appareils Jacquet ; le tribunal de Vervins a ordonné une expertise ; Godin n'accepte pas l'expertise et fait appel car Jacquet a choisi lui-même l'émail dont il ne s'est jamais plaint. Godin voit dans l'affaire Jacquet la main des agents d'Esther Lemaire par l'entremise de Vigerie, son ancien comptable. Jacquet a demandé à Godin des marchandises d'une valeur de 10 000 F et refuse de les payer, bien qu'un seul des sept appareils fabriqués soit concerné par le procès ; Godin a fabriqué 20 000 F de marchandises qu'il n'est pas nécessaire d'émailler ; si les marchandises ne convenaient pas à Jacquet, il aurait pu lui en faire part. Godin juge que le concours de monsieur Dauphin va lui être nécessaire dans cette affaire dans laquelle Jacquet se présente comme le défenseur de l'intérêt public sacrifiant ses propres intérêts et fait passer Godin pour un empoisonneur public. Godin juge que l'arrêté de Reims, qui interdit la vente de tous ses ustensiles de cuisine, dépasse le but qu'il s'est fixé et lui cause un préjudice ; il veut restreindre l'interdiction aux seuls appareils Jacquet. Il demande son avis à Delpech. Dans le post-scriptum, Godin informe Delpech qu'il ajoute à son envoi des lettres de messieurs Didier et Houlon de Reims.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 4 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin demande à Delpech de s'opposer à l'expertise demandée par Jacquet et de signifier aux experts qu'il forme appel du jugement du tribunal de Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 16 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin veut attirer l'attention de monsieur Dauphin sur l'importance de l'affaire Jacquet pour lui. Il informe Delpech qu'il va expédier à Amiens les appareils concernés et il lui demande quand il lui sera possible de le rencontrer ainsi que Dauphin. Il lui signale qu'il ira à Paris demander à Salvetat si ce dernier ne veut pas rectifier les termes de son analyse de ses émaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 22 avril 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Delpech qu'il sera le mercredi soir à Amiens à l'hôtel du Rhin. Il lui demande où il pourra lui montrer les appareils concernés par l'affaire. Sur le règlement des frais de Delpech et de Dauphin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 7 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Delpech que Jacquet a déjà été condamné à la prison à Reims, sa ville natale. Il lui signale que les poteries alimentaires en vente à Amiens sont vernies au plomb. Sur une lettre de Barreswill relative aux poteries vernies au plomb.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 9 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin transmet à Delpech des notes sur l'affaire ainsi que des documents, dont des pièces attestant le séjour de Jacquet à Guise, des lettres écrites à monsieur Houlon de Reims, etc.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 12 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin demande à Delpech de lui renvoyer sa lettre à Barreswill et la réponse de celui-ci dans le cas où il irait voir messieurs Poggiale et Tardieu. Il lui remet une lettre écrite à Houlon et la réponse de celui-ci pour répondre à la question posée par monsieur Dauphin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 22 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin retourne à Delpech les conclusions de ce dernier qu'il a annotées. Il passe en revue les additions qu'il a apportées. Il s'arrête sur un argument de Jacquet relatif à l'action du gaz sur les émaux des appareils, qui soumet à la critique tous les appareils produits pour lui par Godin et pas seulement la rôtissoire. Godin explique que si le tribunal suivait l'argumentation de Jacquet, ce serait une grave atteinte à l'industrie du secteur. Il informe Delpech qu'une lettre d'Alexandre Brullé, qu'il joint à la sienne, l'avertit qu'Ambroise Tardieu refuse de se prononcer sur l'usage des émaux sur les appareils de cuisson et la poterie culinaire

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 23 mai 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin donne à Delpech des informations sur des clients de Jacquet qui ne veulent pas intervenir dans l'affaire mais pourraient lui fournir des attestations ambigües : Guigues, Prout, Vanderscal. Il explique que l'action du plomb se manifeste sur les intestins par des coliques, qu'éprouvent par exemple les peintres. Il ajoute que celles et ceux à qui il est dit qu'elles et ils risquent l'empoisonnement, observent si elles et ils n'ont pas des symptômes, ainsi mademoiselle Tephaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 8 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin communique à Delpech ses observations sur l'expertise faite à Reims de ses émaux. Il ne nie pas qu'il y ait du plomb dans les émaux expertisés, mais pense qu'une main malintentionnée a pu y mettre de l'acide avant l'expertise pour que le plomb se détache aussi facilement de l'émail. Il lui explique qu'il ne pouvait pas refuser à Jacquet l'emploi de ses émaux brevetés dont il avait fait une condition du traité conclu entre eux. Il pense que les avocats de Jacquet vont utiliser l'argument - ridicule - de l'action du gaz sur les émaux. Il propose d'ajouter aux conclusions la proposition de supprimer le plomb des émaux. Il indique qu'écrit à Blanquinque de Vervins à ce sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 14 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Delpech que Jacquet fait encore des annonces qui font la promotion des appareils qui sont la cause du procès qu'il lui intente. Il lui envoie le numéro du périodique contenant l'annonce que lui a communiqué Lecoq de Boisbaudran. Il explique à Lecoq de Boisbaudran qu'il comprend d'autant moins l'attitude de Jacquet qu'il a entendu dire qu'il dépréciait la marchandise aux acheteurs dans son magasin. Il lui envoie la copie du traité conclu avec Jacquet qui fait l'objet de la lettre qu'il écrit à Dauphin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 18 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin explique à Delpech qu'il a fait venir Blanquinque à Guise pour faire des expériences sur les appareils Jacquet afin de connaître l'action du gaz sur les émaux, dans la mesure où le gaz n'est pas distribué dans la ville de Vervins. Il lui communique le résultat des expériences et précise qu'il avait auparavant informé Blanquinque du rapport du comité d'hygiène de Reims qui avait relevé que le morceau de mouton rôti contenait une quantité sensible de plomb. Blanquinque n'a pas trouvé trace de plomb dans le poulet cuit dans la rôtissoire Jacquet ni dans la sauce ni sur la rôtissoire. Godin demande à Delpech s'il ne connaît pas à Amiens un chimiste qui pourrait faire cuire un gigot dans la rôtissoire et examiner si du plomb se trouve dans la sauce.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 3 juillet 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin envoie à Delpech les pièces de Jacquet qu'il a annotées. Godin en conclut que le but de Jacquet dans cette affaire est de mettre fin au traité qui le lie à Godin. Godin explique que des indemnités étaient prévues pour ce cas dans le traité, 48 000 F en tout. Godin demande à Delpech s'il ne faut pas proposer la résiliation du contrat à la cour d'Amiens. Sur le voyage de Godin à Amiens : Godin juge qu'il faudrait qu'il évite ce voyage en raison de la recrudescence du choléra ; il cite le cas de monsieur Tausin qui a contracté le choléra à Amiens et en est mort à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 5 juillet 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Delpech qu'après lecture de sa lettre et des journaux et au vu de l'insistance de ses proches, il renonce à faire le voyage à Amiens. Il lui indique qu'il aurait pu dispenser Jacquet de comparaître par une dépêche télégraphique adressée au 59, boulevard de Strasbourg à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 17 novembre 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Il informe Delpech qu'il va demander à Jules Favre de plaider en appel et il lui demande de s'entendre avec son secrétaire Lecoq de Boisbaudran à ce sujet. Il lui annonce qu'il va régler ses frais et il lui demande de lui communiquer ce qu'il doit à Dauphin dans l'affaire Jacquet.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Alphonse Delpech, 15 juillet 1867
Émile Godin explique à Delpech qu'il n'a pas communiqué sa lettre à son père, malade depuis 8 jours. Il demande à Delpech d'en informer Jules Favre.

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Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Alphonse Delpech, 20 juillet 1867
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Émile Godin communique à Delpech une lettre du notaire Borgnon rendant compte de sa démarche auprès d'Esther Lemaire. Il lui demande de consulter Jules Favre avant de lui dire ce qu'il doit faire. Sur des versements de pension alimentaire depuis le jugement du 22 juillet 1864. Il demande à Delpech d'en informer Lecoq de Boisbaudran. La copie de la lettre de Borgnon du 20 juillet 1867, manuscrite à la plume, se trouve sur le folio 494ter ; la lettre est adressée à « Mon cher maître » : Borgnon a proposé à Esther Lemaire, par l'intermédiaire du notaire Gauchet, de recevoir une pension alimentaire de 15 000 F par an, mais s'est aperçu que le versement devait cesser avec l'instance en séparation de corps du 23 mars 1865.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 28 novembre 1866
Sur le paiement de frais à monsieur Machard, collègue d'Alphonse Delpech. Dans le post-scriptum, Godin évoque un procès en appel et l'intervention de Jules Favre à la place de Dauphin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 4 juillet 1867
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin autorise Delpech, en mauvais état de santé suivant ce que lui a écrit Oudin-Leclère, à repousser l'audience de son affaire à condition de faire part au juge des raisons motivant cette demande.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 22 octobre 1867
Sur la séparation des époux Godin et la liquidation de la communauté de biens. Sur la communication à Delpech d'informations comptables utiles au procès en appel de Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 12 décembre 1867
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Delpech que Jules Favre lui conseille de répondre à une sommation d'Esther Lemaire, relative à la communication des livres de comptabilité de l'usine, par une déclaration copiée dans le registre à la suite de la lettre (folio 217r à 220r).
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