FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 28 novembre 1864
Auguste Oyon est entré en contact avec Jean-Baptiste André Godin grâce à l'offre d'emploi qu'il a publiée dans Le Journal de l'Aisne. Sur le Familistère et le projet de publication d'Oyon sur le sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 9 janvier 1865
Sur la visite d'Auguste Oyon au Familistère. Jean-Baptiste André Godin lui demande si, à l'occasion de son passage à Saint-Quentin, il pourra voir Calixte Souplet et l'inviter à venir avec lui passer deux ou trois jours au Familistère, et examiner si son institution « peut déjà avoir des titres aux sympathies des hommes de progrès et si elle peut trouver des défenseurs devant l'opinion ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 11 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Auguste Oyon que les plaidoiries des avocats ont duré trois jours et que le procureur impérial aura la parole le mardi prochain. Godin a bon espoir « et si les juges pouvaient voir le Familistère du même œil que vous, mon procès serait gagné et terminé en toute assurance ». Il lui indique que Cantagrel l'emmènera voir Barrier qui va éditer sa brochure. Godin n'a pas d'observations à faire à sa brochure. Il lui explique que Jules Favre a émis devant la cour l'opinion que contient sa lettre au sujet du rapport de Victor Duruy [sur l'enseignement primaire obligatoire et gratuit] : le Familistère a réalisé son programme et ses vœux. Godin veut presser la publication de la brochure et lui indique qu'il s'entendra avec Barrier pour le paiement des frais qu'elle entraîne. Dans le post-scriptum, Godin demande à Oyon s'il doit lui retourner à Paris les polices d'assurance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 4 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique son silence par ses déboires judiciaires. Il remercie Oyon de s'être fait le champion du Familistère à la rue des Saints-Pères et voudrait connaître les objections qu'on a pu faire à sa fondation. Il l'informe qu'on a parlé de sa brochure à l'Empereur, qu'on lui a demandé des notes pour le colonel Favé pour que celui-ci puisse éventuellement satisfaire la curiosité de l'Empereur. Il évoque la propagande du Familistère. Il demande à Oyon le montant de l'assurance du « second Familistère ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 2 juin 1865
Sur le pèlerinage au Familistère organisé par Cantagrel. Godin invite Oyon à se joindre au groupe de personnes réunies par Cantagrel pour venir de Paris visiter le Familistère. Il l'informe qu'il a fait la même invitation à Calixte Souplet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 2 septembre 1865
Jean-Baptiste André Godin annonce à Oyon que son fils va lui rendre visite pour l'inviter ainsi que sa femme à assister à la fête de l'Enfance du Familistère. Il lui demande le service de s'entendre avec Pernet-Vallier pour venir avec lui dont il veut prendre en charge les frais de voyage en remerciements des services rendus. Godin évoque l'incertitude qui plane sur la fête de l'Enfance : le préfet avait fait interdire aux habitants du Familistère un bal aux jours du carnaval ; il n'a pas répondu aux deux lettres de Godin sollicitant une modification de l'autorisation du débit de boissons, jusqu'ici réservé aux habitant·es du Familistère ; il est probable que la fête sera privée du bal qui suit la distribution des récompenses ; Godin ne peut en conséquence encore déterminer le jour de la fête. Il incite Oyon à accepter l'invitation et il lui annonce qu'il invitera également Calixte Souplet. Il lui signale que Marie Moret a lu sa lettre avec plaisir. « Vous me pardonnerez de n'avoir soigné dans celle-ci ni la diction, ni la syntaxe, ni la ponctuation. Je m'affranchis malgré moi de ce fardeau qui vous pèse. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 5 octobre 1865
Godin informe Oyon qu'un Anglais, Tito Pagliardini, a publié un article sur le Familistère dans The Social Science Review. Il lui adresse le numéro du 4 octobre du Journal de Saint-Quentin qui contient un compte-rendu de la fête de l'Enfance, signé par le correspondant du journal à Guise, mais qui en réalité a été écrit par Marie Moret. Il lui signale que la fête de l'Enfance a été admirable. Il fait remarquer à Oyon qu'il est singulier que ce soit la presse anglaise qui fasse de la publicité au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 9 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin regrette d'être allé à Paris sans avoir pu saluer Oyon. Il trouve une lettre d'Oyon à son retour de voyage. La proposition d'Oyon d'un candidat à l'emploi d'économe arrive donc à point nommé. Un autre candidat vient en effet de renoncer à l'emploi car sa femme se trouve en danger. Godin explique à Oyon combien il est exigeant dans son choix, tout en ne proposant au candidat que 2 400 d'appointements par an en plus de l'honneur d'être administrateur en second du Familistère. Toutefois, bien que la brochure d'Oyon ait attiré l'attention sur le Familistère, Godin ne trouve personne qui veuille y travailler par adhésion à l'œuvre : « Aussi jusqu'ici, je n'y ai guère eu que des mercenaires ne voyant pas au-delà des appointements que je leur compte, et beaucoup plus préoccupés des moyens de les grossir que de s'élever à la hauteur de leur fonction. » À propos de Pagliardini : Godin explique à Oyon que Pagliardini est un partisan actif du Familistère qui suscite la publication d'articles dans la presse anglaise ; il mentionne l'International des 24, 25 et 26 octobre, ainsi qu'un journal de Francfort ; il évoque un article de Darimon dans la Presse qui voit un moyen d'exploitation dans les habitations patronales et leurs moyens d'approvisionnement, alors que selon lui, Oyon et Pagliardini voient dans le patronat bien compris une planche de salut ; il lui signale que Pagliardini a convenu que tout ce que décrit Oyon est la réalité. Il transmet à Oyon les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 15 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Oyon de lui donner des nouvelles de son candidat à l'emploi d'économe du Familistère. Il lui annonce que Marie Moret a fait une copie de la dernière lettre que lui a écrite Pagliardini, qui lui apprend que la presse anglaise « prend feu » à propos du Familistère tandis qu'en France elle garde le silence malgré l'intérêt suscité par la brochure d'Oyon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 19 août 1866
Godin évoque une réédition de la brochure d'Oyon sur le Familistère et informe celui-ci qu'un article sur le Familistère a été sollicité pour un almanach de la coopération. Godin explique à Oyon qu'il veut emprunter sa signature pour l'article qu'il va rédiger et qui pourrait servir à mettre à jour les informations de sa brochure rééditée. Il précise que l'article sera illustré et qu'il pourrait y insérer une vue et des plans du pouponnat qui est en voie d'achèvement. Il l'invite au Familistère ainsi que sa femme et lui indique que Marie Moret serait heureuse de revoir le « vulgarisateur du Familistère ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 6 septembre 1866
Godin soumet à Oyon le manuscrit de son article à paraître dans l'Almanach de la coopération qu'il signera du pseudonyme A. Marie « qui ne sera qu'un demi mensonge » et qu'il utilisera pour d'autres articles et brochures à venir. Il demande à Oyon quelles sont les règles d'usage d'un pseudonyme par les auteurs. Il lui annonce qu'il va se rendre à Paris samedi prochain et il lui demande de lui écrire au Grand hôtel du Louvre pour lui dire s'il pourra le voir le dimanche. Il souhaite le rétablissement de la santé de madame Oyon. Il lui indique qu'il tient infiniment à son avis sur « le premier écrit que je vais livrer à la publicité sur le Familistère ».
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