FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret répond à une lettre d'Antoine Médéric Cros par une étude qu'elle commence par une longue citation d'un article du Journal de Genève sur un livre d'Ernest Naville, Les philosophies négatives, étude critique des systèmes philosophiques de Platon et Aristote à Kant et Auguste Comte. Marie Moret développe une réflexion sur le principe de la vie en citant de multiples auteurs, philosophes ou scientifiques : Swedenborg, Godin, William Crookes, Hirn, Balfour Stuart et Tait, Helmholtz, Berthelot. Plusieurs jours après l'entame de sa lettre, Marie Moret écrit : « J'ai continué mes études et suis convaincue du grand intérêt au rapprochement de faits et de réflexions fournies par divers savants. Il en résulte une lumière qui me pénètre de joie. Ce que je redoute, c'est mon impuissance à les rapprocher clairement, mais j'y mettrai le temps voulu. » (folio 16v) Dans la deuxième partie de sa lettre, elle cite longuement l'exposé de la théorie atomique de Marcellin Berthelot dans la 8e édition de La synthèse chimique (1897), qu'elle juge compatible avec la pensée de Swedenborg. La troisième partie de la lettre (folios 26r-35r) est formée principalement par des citations de textes de William Crookes sur la nature de la matière. La dernière partie de la lettre (folio 36r-38r) est datée du 15 janvier 1900. Marie Moret évoque une lettre d'Antoine Médéric Cros à Auguste Fabre qui fait part de l'amélioration de la santé de Juliette Cros, et l'envoi prochain à Antoine Médéric Cros par Fabre de vues photographiques du Familistère pour projection qui ne sont pas revenues de Lyon. Elle lui annonce qu'après avoir dressé l'esquisse de l'étude, elle va élaborer le chapitre intitulé « Matière, mode de mouvement ». Sur la science actuelle et la doctrine de Godin : « Que j'indique les étais fournis aujourd'hui par la science à l'appui des conclusions philosophiques et pratiques publiées par Godin en 1871 (Solutions sociales) et mon objet présent est atteint. Car c'est dès 1856, quand les faits l'obligèrent à abandonner l'idée de se rendre au Texas qu'il reprend à fond l'étude d'une œuvre personnelle en faveur de ses ouvriers et qu'il la base sur la conception d'une doctrine expliquant, pour lui, l'ordre universel. Il avait la vue précise de cette loi révélée par les travaux de Berthelot : Notre puissance est indéfinie quand nous agissons suivant les lois d'ordre du fond des choses (ci-dessus pages 18, 19 Synthèse des corps gras). La doctrine publiée par Godin et qu'on peut résumer en ces mots : « Religion de la vie universelle, culte du travail » est en accord parfait avec les conclusions des Berthelot, Crookes, etc. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie donne de ses nouvelles à la famille Cros : sa dernière lettre à Juliette Cros remonte au 25 avril 1900 ; la famille Moret-Dallet a quitté Nîmes un mois plus tard, laissant Auguste Fabre avec Jules Prudhommeaux ; elle est avec Émilie Dallet au Familistère depuis 10 jours, Marie-Jeanne Dallet étant restée à Paris avec des parents [de Corbeil] pour voir l'Exposition universelle ; les affaires de l'Association du Familistère vont bien. Marie Moret poursuit sa lettre en décrivant ses études sur la matière. Elle indique à Cros qu'elle a lu dans la Revue scientifique l'article de G. Le Bon sur la lumière noire et l'article sur la pluie et l'électricité atmosphérique. Elle s'est abonnée à la Revue générale des sciences pures et appliquées, dont elle a acquis l'année 1899. Elle écrit : « La formule de Claude Bernard, « Les propriétés vitales ne sont autre chose que des complexes des propriétés physico-chimiques » me paraît se vérifier d'une manière éclatante. » Elle mentionne des expériences chimiques et physiques d'Armand Gautier, de Bredig et von Berneck, et de Loeb [décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées], qui lui semblent confirmer cette idée. Elle a pris connaissance du programme du prochain congrès international de physique présenté par Charles-Édouard Guillaume et Lucien Poincaré dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, et se dit impatiente de lire les exposés : « Convaincue que la science me fournira des conclusions appuyant les vues de Claude Bernard, Berthelot, W. Crookes, etc., etc. sur les relations entre le vie et le mode de mouvement dit matière, c'est-à-dire voyant que j'aurai une belle réponse de la science aux aspirations de Godin, je vais – en attendant le congrès d'août – préparer les pages de mes « Documents biographiques » qui doivent amener les données scientifiques en cause, en commençant par montrer le mouvement de la pensée de Godin, de 1856 à 1859, lorsqu'après l'échec de la tentative du Texas, il reprend l'idée de fonder lui-même une cité ouvrière modèle, se livre à ce sujet à des études doctrinales et architecturales et s'arrête enfin aux vues philosophiques et sociales exposées dans son volume "Solutions sociales", vues que je désire tant appuyer de conclusions scientifiques du jour. » Marie Moret ajoute que dans ces études scientifiques, elle « voit arriver la démonstration du mot de Swedenborg : "L'amour est la substance même." »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Auguste Fabre qu'Émilie Dallet a rejoint sa fille Marie-Jeanne à Corbeil. Elle lui indique les points principaux de la lettre qu'elle a écrite la veille à Antoine Médéric Cros. Elle a acquis l'année 1899 de la Revue générale des sciences pures et appliquées et les numéros depuis le début de 1900, revue dont le bibliophile Herr, recommandé par Jules Prudhommeaux, lui a confirmé qu'elle était de premier rang, et dans laquelle elle a puisé beaucoup d'informations sur les rayons X et les ions. Elle s'intéresse au prochain congrès international de physique présenté dans la revue par Guillaume et Poincaré, et, en attendant, elle rédige les pages [des « Documents biographiques »] qui décrivent le mouvement de la pensée de Godin de 1856 à 1859, après l'échec de l'essai au Texas, « pages qui doivent amener et le rappel des conclusions philosophiques-pratiques exposées par Godin dans Solutions sociales, et l'indication de l'accord qui existe aujourd'hui entre ces conclusions de Godin et les faits acquis pour la science d'aujourd'hui ». Elle espère que les données présentées au congrès de physique seront en accord avec les vues de Claude Bernard, Marcellin Berthelot ou William Crookes. Elle mentionne des expériences chimiques et physiques décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées (Bredig et von Berneck, Klebs, Loeb) qui lui semblent concorder avec la conception de Claude Bernard du rôle biologique des ferments solubles : « Vous voyez, Grand, que la continuité va se démontrer peu à peu entre les propriétés physico-chimiques et les propriétés vitales, celles-ci n'étant, affirmait Claude Bernard, que des complexes de celles-là. » Elle demande à Fabre si sa « marche intellectuelle » avec Jules Prudhommeaux va bien « harmoniquement », elle transmet ses affectueuses pensées à Sophie Quet et fait mention d'un brouillard « comme en hiver » à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 9 juin 1900, qu'elle a lue mais pas encore étudiée. Elle lui explique l'objet de son travail actuel : la refonte du chapitre qui clôt l'histoire du Texas et qui va terminer le premier volume des Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin ; l'ouverture du deuxième volume avec l'exposé des principes doctrinaux et des conditions pratiques de son œuvre. Elle annonce la rédaction du chapitre suivant, « "ce que dit la science touchant le principe de continuité et les valeurs de fonction" , c'est-à-dire montrant comment sont appuyées les conclusions de Godin sur la vie et le travail. » À propos d'une photographie d'Auguste Cros promise à Juliette Cros : elle a trouvé deux photographies d'Auguste, qu'elle envoie à Juliette Cros. Nouvelles météorologiques : on se croirait en automne à Guise. Nouvelles de la famille Dallet : Émilie et Marie-Jeanne sont revenues épuisées de l'Exposition universelle ; Émilie souffre d'un gros rhume. Auguste Fabre viendra sans doute à Paris au mois de juillet pour les congrès : si Antoine Médéric Cros vient au congrès du mois d'août, peut-être lui et Juliette Cros pourront se retrouver à Guise avec Auguste Fabre à cette occasion ?

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre d'Ambroise Rétout du 4 août 1900, qu'elle cite (« C'est presque un revenant qui vous écrit »), en lui écrivant qu'elle-même est une revenante du temps où, il y a cinquante ans, Godin concevait son œuvre, épisode de la vie du fondateur du Familistère qu'elle étudie pour la publication des « Documents biographiques ». Elle remercie Rétout pour sa sympathie à l'égard du journal Le Devoir, auquel il s'est réabonné. Elle lui explique qu'elle se consacre presque exclusivement à la publication des « Documents biographiques », qu'elle craint de ne pouvoir achever avant sa mort, et qu'ainsi, il lui est difficile d'apprécier les documents envoyés par Rétout [un article de Rétout sur la remise du drapeau à la section locale des vétérans, paru dans un journal de Domfront]. Elle lui donne des nouvelles de sa famille : les Moret-Dallet passent la moitié de l'année à Nîmes, où s'imprime Le Devoir ; Émilie Dallet s'occupe des écoles du Familistère ; Marie-Jeanne Dallet « est l'âme des fêtes de l'Enfance » et elle est une photographe talentueuse, comme Rétout pourra en juger d'après la brochure Le Familistère illustré ; Marie-Jeanne et Émilie Dallet ont contribué au texte de la brochure.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à Rétout un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré. Elle lui signale la présence sur certaines photographies reproduites dans la brochure de membres de la famille Moret-Dallet : Marie-Jeanne Dallet derrière les enfants sur la figure 25 de la page 42 (photographie prise par Émilie Dallet) ; Émilie Dallet dans une allée sur la figure 36 de la page 51 ; Émilie Dallet en bas à gauche de la figure 44 de la page 58, ainsi que Marie Moret à côté de Louis-Victor Colin lisant un rapport [au théâtre du Familistère] ; Jean-Baptiste André Godin apparaît deux fois dans la brochure. Elle informe Rétout qu'elle a reçu le numéro du 26 août du journal de Domfront et lu avec intérêt l'article de Rétout sur Auguste Chevalier, qui lui fait penser à Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre de Lucy Latter du 12 août 1900, qui était accompagnée de fleurs des Alpes. Elle explique le retard de sa réponse par l'urgence de son travail : « J'ai 60 ans et tant à écrire encore sur la vie et les travaux de Godin que je crains toujours que ma vie s'achève avant ma tâche. Je ne suis pas allée voir l'Exposition à Paris afin de ne pas me détourner de mon travail. » Elle indique à Lucy Latter que sa nouvelle adresse est inscrite dans le registre des abonné·es au Devoir et la remercie pour l'usage que sa correspondante compte faire du journal [en confier les numéros à une institution]. Elle adresse à Lucy Latter la brochure Le Familistère illustré : Marie-Jeanne Dallet est l'autrice des photographies reproduites dans la brochure, et de même que sa mère, a concouru au texte ; Marie-Jeanne pose derrière les enfants de la figure 25 (page 42), dont la photographie a été faite par sa mère ; Émilie Dallet se trouve dans l'allée du jardin sur la figure 36 (page 51) ; sur la figure 44 (page 58), Marie Moret est assise derrière Louis-Victor Colin lisant son rapport, et l'on voit la tête d'Émilie Dallet à gauche en bas ; Godin est représenté sur un portrait en tête de la brochure et, en pied, sur une vue dans le jardin (page 75). Elle indique à Lucy Latter qu'elle ne songe pas à aller en Angleterre en raison du travail qui la retient en France, et qu'à Nîmes, où elle passe l'hiver et où s'imprime Le Devoir, elle travaille comme si elle était au Familistère.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à l'Académie des sciences morales et politiques des brochures et une collection du journal Le Devoir de janvier 1899 à août 1900, « à titre de contribution à la constitution de la sociologie, science qui pas plus que les autres ne peut se passer de la vérification expérimentale ». Elle demande à son correspondant s'il peut conserver le journal Le Devoir et s'il souhaite que celui-ci lui soit désormais régulièrement adressé.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret rappelle à son correspondant que la National Association a été la première parmi les institutions publiques à s'occuper de l'œuvre de Godin ; elle fait référence à ce propos au colloque de Sheffield de 1865 paru dans les Transactions of the National association for the promotion of social science. Elle lui annonce qu'elle envoie deux paquets contenant des brochures et une collection du journal Le Devoir de janvier 1899 à août 1900, dont les numéros comprennent des documents qui « sont des éléments de contribution à la constitution de la science sociale ». Elle demande à son correspondant si la National Association est en mesure de collectionner Le Devoir ; si tel était le cas, Marie Moret indique qu'elle pourrait lui adresser régulièrement le journal et lui offrir la collection des ouvrages de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret adresse à son correspondant des brochures et une collection du journal Le Devoir, « à titre de contribution à la constitution de la sociologie, science qui pas plus que les autres ne peut se passer de la vérification expérimentale » ; elle lui signale que le premier article de chaque numéro du Devoir établit le lien entre l'œuvre de Godin et les essais de la première moitié du XIXe siècle, et montre ainsi « l'inéluctable nécessité d'une sérieuse préparation aux réformes ». Elle demande si l'École peut collectionner le journal, dont elle pourrait compléter la collection, servir gratuitement les numéros à venir, et y adjoindre les ouvrages de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre de Marie Howland du 17 septembre 1900 et lui envoie la brochure Le Familistère illustré et une collection de numéro du Devoir depuis octobre 1899. Elle explique à Marie Howland que tout son temps est consacré à la publication dans Le Devoir des « Documents biographiques » de Godin, qu'elle n'est pas encore arrivée à l'époque à laquelle a été fondé le Familistère et qu'elle a déjà 60 ans. Elle lui signale des articles de différents numéros du Devoir qui donne des nouvelles du Familistère, dont la fête de l'Enfance, la fête du Travail ou l'assemblée générale des associés. Elle l'informe qu'elle écrit à Claude Ferdinand.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret écrit au bibliothécaire sur la recommandation de Justin Godart, qui lui a indiqué qu'il recevrait volontiers des ouvrages de Godin et une collection du journal Le Devoir pour la bibliothèque de la Chambre de commerce de Lyon. Marie Moret établit un historique de la création du Familistère et de son industrie de 1840 à 1900, où le Familistère a été distingué par un Grand prix dans la classe 102 de l'Exposition universelle. Elle explique à son correspondant que depuis mars 1891 Le Devoir publie des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » qui décrivent comment s'est formée la pensée de la fondation du Familistère ; parmi les sources d'inspiration de Godin, elle donne l'exemple du mouvement fouriériste aux États-Unis de 1840 à 1851, dont une « Vue générale » est exposée dans le journal à partir du numéro de mai 1898, et de l'expérience des phalanstériens français au Texas en 1854, dont l'historique est en cours de publication. Elle indique que ces études ne sont pas destinées aux « impatients en matière sociale » ; elles ont leur utilité pour l'avenir, c'est pourquoi Marie Moret s'efforce de mettre à disposition des penseurs en France et à l'étranger les écrits de Godin et le journal Le Devoir, notamment dans des institutions publiques dotées d'espace et de ressources. Elle signale à son correspondant que dans la brochure Le Familistère illustré, qu'elle lui envoie avec d'autres ouvrages, se trouve la liste des établissements publics conservant une collection du Devoir, revue hebdomadaire fondée en 1878 et transformée en revue mensuelle en janvier 1889. En raison de l'importance de la ville de Lyon, Marie Moret exprime son plaisir de confier à la Chambre de commerce une des rares collections complètes du journal depuis sa création. Elle informe son correspondant que Le Devoir lui sera désormais régulièrement servi.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Antoine Médéric Cros qu'elle a lu les articles de la Revue scientifique qu'il lui a signalés, ainsi que le rapport présenté par Henri Poincaré dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, et qu'elle va recevoir prochainement le premier volume des rapports du Congrès international de physique. Elle résume, cite et commente les articles qu'elle a lus et ceux auxquels Cros a fait référence dans ses précédentes lettres, le rapport d'Henri Poincaré et l'article de Gustave Le Bon dans la Revue scientifique du 14 avril 1900 notamment. Elle relève que Poincaré prédit que les théories scientifiques démontreront de mieux en mieux l'unité ou la continuité de la constitution de l'univers physique, à partir de particules infiniment petites selon Gustave Le Bon, que c'est l'avènement de la physico-chimie et que le concept d'énergie est devenu fondamental. Elle mentionne les deux principes généraux énoncés par Poincaré : la conservation de l'énergie et celui de la moindre action. Marie Moret interroge Antoine Médéric Cros sur la signification de ce dernier principe de la moindre action. Elle souhaite recueillir sur le sujet de quoi conforter la pensée de Godin, qu'elle doit exposer dans les « Documents biographiques » : « Je n'ai, bien entendu, à exposer aucune théorie ; il me faut seulement quelques brèves et substantielles formules de savants notables, à l'appui de la doctrine de la Vie, telle que la comprenait Godin. » Elle indique que l'idée que la matière est une énergie lui semble expliquer la théorie de Berthelot sur la matière et celle de William Crookes sur la genèse des éléments, et qu'elle est aussi proche de la pensée de Godin. Elle exprime les affectueuses pensées de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre à Antoine Médéric et Juliette Cros.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Frédéric Paulhan pour l'envoi de son nouveau livre, Psychologie de l'invention, qui mentionne Godin. Elle exprime son souhait de mieux faire connaître Godin à Frédéric Paulhan à travers les « Documents biographiques ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Jules Pascaly pour sa lettre du 19 décembre 1900 et la communication de l'adresse du Petit Parisien. Elle suppose que l'envoi de ses articles pour Le Devoir ne va pas tarder à arriver ; elle lui présente ses vœux de nouvelle année et de nouveau siècle. Elle lui adresse un chèque de 400 F pour la rédaction du Devoir de janvier 1901. Elle lui indique que le premier volume des Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin sera achevé dans un an et lui annonce que le deuxième volume « s'ouvrira avec l'indication des efforts de Godin pour déterminer sa voie propre philosophique et sociale » ; elle précise qu'elle montrera dans Le Devoir ce que la science actuelle fournit à l'appui de la doctrine de Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie son correspondant pour la notice consacrée à l'œuvre de Godin et au journal Le Devoir parue dans le supplément du Journal de Genève du 30 décembre 1900, et lui envoie deux exemplaires de la brochure Le Familistère illustré, l'un pour lui et l'autre pour l'auteur de la notice.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 21 décembre 1900 et les renseignements qu'elle contient sur le principe de la moindre action. Elle commente ce principe et celui de la dégradation de l'énergie en faisant référence au rapport de E. Carvallo dans le 2e volume des Rapports du Congrès international de physique et à la discussion faisant suite au rapport de monsieur Lippmann dans les Procès-verbaux sommaires du même congrès : « C'est précisément le côté philosophique qui m'attache tout particulièrement à bien connaître les diverses dénominations de ce second principe. » Elle fait référence à la lettre d'Antoine Médéric Cros du 25 novembre 1900 dans laquelle celui-ci citait les extraits de la Thermodynamique d'Henri Poincaré et mentionnait les dénominations diverses du principe de la dégradation de l'énergie. Elle cite le rapport d'Henri Poincaré dans les Rapports du Congrès international de physique concluant à une unité prochaine de la physique expérimentale et de la physique mathématique, la 15e édition de 1896 du Dictionnaire des sciences de Bouillet sur le principe de moindre action, fait référence au livre de Jouffret sur la théorie de l'énergie ; elle cite le rapport de Lucien Poincaré au congrès de physique sur les théories de la pile voltaïque, celui de C. Y. Boys sur la constante de gravitation, et le Traité de physique de Daguin. « En résumé, si tout ce qui se manifeste révèle un antécédent, l'Univers dans son ensemble ne peut être sa cause à soi même. Il est donc perpétuellement alimenté par ce qui ne peut être que l'Inconditionné, l'Absolu, sans confusion possible avec ce qui existe. C'est l'idéal inaccessible dont parlent Kant et Berthelot ; le principe des lois éternelles, immuables ; la Vie source de toutes les formes de matières indiquée par W. Crookes ; et c'est aussi le principe qu'a voulu indiquer Godin. » Elle achève sa lettre à propos d'Auguste Fabre, qui s'occupe de réunir une collection de vues sur le mouvement coopératif français et demande à Antoine Médéric Cros si monsieur Ruyssen lui a restitué les « vues ». Elle transmet les sentiments affectueux de la famille Moret-Dallet à Juliette et Antoine Médéric Cros.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Buridant pour sa lettre du 25 janvier 1901 contenant des renseignements sur la réparation de son landau. Elle l'informe qu'elle va confier les travaux à E. Colin et qu'il n'est pas nécessaire de solliciter monsieur Brognier. Elle lui demande qui pourrait nettoyer la couverture du landau. Elle lui rappelle qu'elle veut conserver les couleurs de la peinture du landau et qu'elle souhaite demander à E. Colin le croquis des chiffres qui doivent être refaits. Elle lui demande de lui retourner le devis d'E. Colin, à qui elle va confier le travail s'il n'a pas d'objection à faire. Elle transmet ses amitiés à mesdames Roger, Louis et Allart ainsi qu'à monsieur Hanquet.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret explique à Guillaumin et Cie qu'elle publie dans Le Devoir, une revue mensuelle non commerciale tirée à 330 exemplaires, des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin », tirés ensuite à part à 100 exemplaires, et qu'elle va être amenée à citer différents ouvrages pour établir « comment les conclusions actuelles de la science appuient les vues philosophiques de Godin » : les rapports du Congrès international de physique, la Synthèse chimique de Berthelot ou les Phénomènes de la vie de Claude Bernard, ouvrages qui portent la mention « tous droits réservés ». Marie Moret demande à Guillaumin et Cie en sa qualité d'éditeur s'il est légal de citer des extraits de ces ouvrages en mentionnant la source, ou s'il est nécessaire de s'entendre auparavant avec les éditeurs.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret explique à Félix Alcan qu'elle publie depuis 1891 dans Le Devoir, une revue mensuelle non commerciale tirée à 330 exemplaires, des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin », et qu'elle va être amenée à citer différents ouvrages pour établir « comment les conclusions de la science appuient les vues philosophiques de Godin » : la Synthèse chimique de Berthelot, la Théorie atomique de Wurtz, et la Critique de la raison pure de Kant traduite par Jules Barni et éditée chez Germer-Baillière en 1869. Marie Moret demande l'autorisation de citer ces ouvrages en mentionnant la source. Elle précise que les « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » sont tirés à part à 100 exemplaires après leur publication dans Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret explique à Baillière et fils qu'elle publie depuis 1891 dans Le Devoir, une revue mensuelle non commerciale tirée à 330 exemplaires, des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin », qu'elle doit établir « comment les conclusions de la science appuient les vues philosophiques de Godin », et qu'elle va être amenée à citer les Leçons sur les phénomènes de la vie de Claude Bernard, ouvrage édité par Baillière et fils. Marie Moret demande l'autorisation de citer l'ouvrage en mentionnant la source. Elle précise que les « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » sont tirés à part à 100 exemplaires après leur publication dans Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret explique à Gauthier-Villars qu'elle publie depuis 1891 dans Le Devoir, une revue mensuelle non commerciale tirée à 330 exemplaires, des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin », qu'elle doit établir « comment les conclusions actuelles de la science appuient les vues philosophiques de Godin », et qu'elle va être amenée à citer les rapports du Congrès international de physique tenu à Paris en août 1900, édités par Gauthier-Villars. Marie Moret demande l'autorisation de citer l'ouvrage en mentionnant la source. Elle précise que les « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » sont tirés à part à 100 exemplaires après leur publication dans Le Devoir. Dans le post-scriptum de la lettre, elle ajoute qu'elle aura également à citer l'Introduction à la théorie de l'énergie par E. Jouffret.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret écrit à des messieurs Bernard, « frères » de Claude Bernard, sur la recommandation de J.-B. Baillière et fils. Elle explique à messieurs Bernard qu'elle publie depuis 1891 dans Le Devoir, une revue mensuelle non commerciale tirée à 330 exemplaires, des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin », fondateur du Familistère de Guise, qu'elle doit établir « comment les conclusions de la science appuient les vues philosophiques de Godin », et qu'elle voudrait reproduire une trentaine de pages [des Phénomènes de la vie de Claude Bernard]. Marie Moret demande l'autorisation de citer l'ouvrage en mentionnant la source. Elle précise que les « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » sont tirés à part à 100 exemplaires après leur publication dans Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret écrit à des messieurs Bernard, « frères » de Claude Bernard, sur la recommandation de J.-B. Baillière et fils. Elle explique à messieurs Bernard qu'elle publie depuis 1891 dans Le Devoir, une revue mensuelle non commerciale tirée à 330 exemplaires, des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin », fondateur du Familistère de Guise, qu'elle doit établir « comment les conclusions de la science appuient les vues philosophiques de Godin », et qu'elle voudrait reproduire une trentaine de pages des Phénomènes de la vie de Claude Bernard. Marie Moret demande l'autorisation de citer l'ouvrage : « il me paraîtrait tout à fait intéressant de signaler au lecteur des paroles mêmes de Claude Bernard, concernant quelques points physiologiques de très haute portée morale quand on les applique aux faits sociaux ». Elle précise que la source des citations serait mentionnée et que les « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » sont tirés à part à 100 exemplaires après leur publication dans Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret explique à Louis Olivier, directeur de la Revue générale des sciences pures et appliquées, que l'éditeur Gauthier-Villars l'a autorisée à citer des passages des volumes du Congrès international de physique de 1900, et elle lui demande l'autorisation de citer dans Le Devoir, une revue mensuelle non commerciale tirée à 330 exemplaires, des passages d'articles parus dans la Revue générale des sciences pures et appliquées. Elle précise que ces citations doivent être employées dans la rédaction des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin », fondateur du Familistère de Guise, et qu'elle doit établir « comment les conclusions actuelles de la science appuient les vues philosophiques de Godin ». Elle précise que les « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » sont tirés à part à 100 exemplaires après leur publication dans Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret écrit à mesdemoiselles Bernard, filles de Claude Bernard, sur la recommandation de J.-B. Baillière et fils. Elle explique à mesdemoiselles Bernard qu'elle publie depuis 1891 dans Le Devoir, une revue mensuelle non commerciale tirée à 330 exemplaires, des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin », fondateur du Familistère de Guise, qu'elle doit établir « comment les conclusions de la science appuient les vues philosophiques de Godin », et qu'elle voudrait reproduire une trentaine de pages des Leçons sur les phénomènes de la vie de Claude Bernard. Marie Moret demande l'autorisation de citer l'ouvrage : « il me paraîtrait tout à fait intéressant de donner des paroles mêmes du grand Claude Bernard, concernant quelques points physiologiques de très haute portée morale quand on les applique aux faits sociaux. » Elle précise que la source des citations serait mentionnée et que les « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » sont tirés à part à 100 exemplaires après leur publication dans Le Devoir. Dans le post-scriptum, elle annonce qu'elle joint à son courrier un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret écrit à monsieur Barni [héritier et neveu de Jules Barni], sur la recommandation de Félix Alcan. Elle explique à monsieur Barni qu'elle publie depuis 1891 dans Le Devoir, une revue mensuelle non commerciale tirée à 330 exemplaires, des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin », fondateur du Familistère de Guise, qu'elle doit établir « comment les conclusions actuelles de la science appuient les vues philosophiques de Godin », et qu'elle voudrait reproduire 20 à 25 pages de la traduction par Jules Barni de la Critique de la raison pure de Kant. Marie Moret demande l'autorisation de citer l'ouvrage : « [N]ul mieux que Kant (par avance) n'a établi les conséquences philosophiques et sociales de la régression dynamique, laquelle est le mot de la science d'aujourd'hui. C'est du moins ce qui ressort pour moi de la belle traduction due à Monsieur Jules Barni. » Elle précise que la source des citations serait mentionnée et que les « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » sont tirés à part à 100 exemplaires après leur publication dans Le Devoir. Dans le post-scriptum, elle annonce qu'elle joint à son courrier un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré.

Auteur·e : Fabre, Auguste (1839-1922)
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Auguste Fabre est chargé par Marie Moret de répondre à la lettre de Louis Bertrand du 4 avril 1901. Il fait référence au numéro d'avril 1898 du journal Le Devoir pour indiquer à Bertrand que Godin loua en 1853 des ateliers à Forest avant d'installer son industrie à Laeken en 1858. Il lui signale que des détails sur l'usine de Laeken se trouvent dans la brochure Le Familistère illustré que Fabre a envoyée à Bertrand le 7 mars 1901. Fabre profite de l'occasion pour rappeler à Bertrand sa demande du 7 mars 1901 de photographies de la Maison du peuple de Bruxelles pour servir à des conférences avec projection. Il lui demande en outre s'il sait si Edward Anseele a reçu à Gand la brochure Le Familistère illustré qu'il lui avait envoyée.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie monsieur Barni pour sa lettre du 10 avril 1901, qui associe le nom de son oncle à celui de Godin ; elle le remercie également d'avoir informé Félix Alcan qui lui donnait l'autorisation qu'elle sollicitait. Elle envoie à monsieur Barni les numéros de janvier, février et mars du journal Le Devoir ; elle lui annonce que le journal lui sera adressé régulièrement et qu'elle lui enverra des numéros plus anciens du journal contenant les « Documents biographiques », quand elle sera de retour à son vrai domicile au Familistère. Elle lui explique que le récit de la biographie de Godin à partir de 1856, comprenant la tentative des phalanstériens au Texas, constitue la matière d'un premier volume des Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin et que le deuxième volume débutera avec l'exposé de la doctrine de Godin avant la construction du Familistère, dans lequel seront utilisées les citations de Kant. Elle précise que les volumes ne pourront paraître qu'après la rédaction de ce qui s'est passé ensuite au Familistère. Dans le post-scriptum elle indique qu'elle joint deux brochures aux numéros du Devoir, Robert Owen par Auguste Fabre et l'Histoire des pionniers de Rochdale.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre de Charles-Édouard Guillaume du 12 avril 1901 et le remercie ainsi que la Commission d'organisation du Congrès international de physique de lui donner l'autorisation de citer les volumes du Congrès dans les « Documents biographiques », « car, en démontrant expérimentalement la synthèse dynamique, la science place, selon le mot de Kant, "l'absolu en tête des phénomènes" ; elle oriente l'humanité vers le plus haut idéal et justifie toute œuvre qui, comme celle de J.-B. André Godin, fait du travail utile à tous le véritable emploi de l'existence. » Marie Moret exprime à Guillaume que l'appréciation de Godin par ce dernier lui donne le sentiment que l'autorisation est accordée à Godin à travers elle. Elle lui offre la brochure Le Familistère illustré.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à son correspondant qu'elle lui envoie deux brochures, la Notice sur la Société du Familistère et un album de photographies. Elle lui confirme qu'elle lui a adressé la brochure Le Familistère illustré le 22 septembre 1901 et qu'elle lui adresse chaque mois le journal Le Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à son correspondant qu'elle envoie une série d'ouvrages en colis postal à monsieur Bitard au 137, rue Notre-Dame à Bordeaux. Elle lui demande de joindre ces ouvrages à ceux que possède déjà la bibliothèque du Cours Portal sur l'œuvre de Godin. Elle lui rappelle que le journal Le Devoir lui est adressé régulièrement chaque mois.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à son correspondant qu'elle lui envoie quatre brochures. Elle lui rappelle que le journal Le Devoir lui est adressé régulièrement chaque mois.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à son correspondant qu'elle lui envoie trois brochures. Elle lui rappelle que le journalLe Devoir lui est adressé régulièrement chaque mois.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à son correspondant qu'elle lui envoie quatre brochures. Elle lui rappelle que le journalLe Devoir lui est adressé régulièrement chaque mois.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à son correspondant qu'elle lui envoie une série d'ouvrages en colis postal. Elle lui rappelle que le journal Le Devoir lui est adressé régulièrement chaque mois.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie monsieur Pagel pour sa lettre du 21 avril 1901 qui l'a touchée. Elle lui fait part de son intérêt à suivre les rares collections complètes du Devoir, et elle lui adresse plusieurs brochures [dont la liste est manuscrite à la fin de la lettre], notamment Le Familistère illustré dans laquelle il pourra consulter la liste des bibliothèques de France et de l'étranger où se trouvent des collections du journal. Elle le remercie pour le soin qu'il a de constituer une collection complète du journal, qui sera d'autant plus recherchée que l'intérêt pour l'œuvre de Godin grandira.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Joséphine Tramaux pour sa lettre du 20 avril 1901 qui l'a touchée. Elle lui retourne la page sur laquelle Virginie Griess-Traut avait écrit quelques mots au sujet de l'abonnement de Joséphine Tramaux au Devoir. Elle envoie plusieurs ouvrages à sa correspondante, dont deux exemplaires de la brochure Le Familistère illustré, l'un pour elle et l'autre pour la doctoresse Aisman-Volper à Saint-Blin dont Joséphine Tramaux parle dans sa lettre du 20 avril 1901. Elle lui explique que sa nièce Marie-Jeanne Dallet est la photographe des vues qui illustrent la brochure, et qu'elle et sa mère Émilie Dallet ont été également touchées par sa lettre et se réjouissent de lui donner à voir l'intérieur du palais qu'elle n'a pu voir lors de sa visite du Familistère. Elle lui signale que Le Familistère illustré comprend une liste des bibliothèques publiques de France et de l'étranger où elle dépose depuis trois ans des collections du journal Le Devoir. Avant de servir les bibliothèques, Marie Moret ne faisait que des services gratuits individuels et c'est sur une indication de Virginie Griess-Traut que le journal a été envoyé à Joséphine Tramaux. Elle explique à celle-ci que c'est dans le souci de savoir l'état de sa collection du journal que Marie Moret lui a écrit, et elle propose de continuer à lui adresser gracieusement les numéros du Devoir dont Joséphine Tramaux fait la propagande des idées.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre qu'il lui a adressée [à Nîmes] le 25 avril 1901 et à celle qu'il lui a adressée à Guise. Elle l'autorise à traduire [en flamand] la brochure sur l'histoire de Ralahine, le remercie d'avoir traduit celle sur l'histoire des pionniers de Rochdale, et évoque la brochure d'Auguste Fabre sur Robert Owen [envoyée à Anseele le 23 avril 1901]. Elle donne des informations biographiques sur Auguste Fabre. Excellent connaisseur du mouvement social en France et à l'étranger, économe du Familistère pendant deux ans, un des principaux auteurs de la brochure Le Familistère illustré, ancien travailleur manuel en qualité de chef d'industrie mécanique à Nîmes, Auguste Fabre est parfaitement qualifié « pour traiter avec vous les divers aspects de la fondation que vous projetez, relativement à l'œuvre même de Godin. » Elle lui envoie gracieusement la première édition de Mutualité sociale, qui comprend les statuts et règlements in extenso de la Société du Familistère. Elle lui indique qu'elle ne dispose pas de la 2e édition qui comprend des modifications de détail opérées sur ces statuts. Elle lui annonce qu'Auguste Fabre traitera avec lui « cette question de pacte social », qu'il lui écrira à propos de l'important document que constitue sa discussion avec monsieur Solvay, et qu'elle enverra le surlendemain en colis postal à la Librairie ouvrière de Gand les ouvrages qu'il demande [plusieurs exemplaires de Solutions sociales, du Gouvernement... et de La politique du travail...].

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Marie Howland pour sa lettre du 8 novembre 1900 qui transmettait des renseignements et des brochures sur les établissements Patterson à Dayton en Ohio. Elle indique à Marie Howland que Jules Pascaly s'est procuré toutes les informations en français et en anglais sur ces établissements dans la section américaine de l'Exposition universelle de Paris, et qu'ainsi il n'est pas nécessaire de la solliciter à nouveau sur le sujet. Elle envoie des brochures d'Auguste Fabre et de Charles Gide pour la bibliothèque dont s'occupe Marie Howland, et précise qu'Auguste Fabre est sans doute le plus ancien ami du Familistère et qu'il comprend l'œuvre de Godin en profondeur : « Comme vous, il pense que la vie de Godin doit être minutieusement étudiée ; et il m'a aidée à découvrir la véritable voie à suivre pour l'exposé des enseignements sociaux ressortant de cette existence si bien remplie. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre du 7 juin 1901 de Charles Drivon. Elle lui explique qu'elle se consacre depuis 1891 à la rédaction des « Documents pour une biographie complète de J.-B. André Godin », qu'elle limite ses relations sociales, qu'elle réduit sa correspondance à l'essentiel, qu'elle vit et travaille en partie dans le Midi : « Mon existence est partout subordonnée à mon travail. » Elle indique à Charles Drivon qu'elle ne peut l'aider ni dans son œuvre morale ni dans son œuvre matérielle, n'ayant pas de temps ou de fonds disponibles. Elle précise que sa fortune n'est pas comparable à celle possédée par Godin et qu'elle a beaucoup perdu dans la débâcle du Panama. Sur le sujet du monopole exposé par Charles Drivon.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre du 17 mai 1901 de l'Alliance coopérative internationale et lui adresse par colis des numéros du Devoir et des ouvrages dont la liste est jointe à la lettre, et par la poste les Solutions sociales de Godin. Elle explique qu'elle souhaite compléter par son envoi la collection du Devoir de l'Alliance coopérative internationale ; elle signale que quelques numéros ont des couvertures défraîchies, défaut qui disparaîtra avec la reliure de la collection ; elle précise qu'elle ne dispose plus des numéros du journal pouvant compléter les années 1893 à 1897, et elle indique qu'à la page 264 de l'année 1898 commence la « Vue générale du mouvement fouriériste aux États-Unis », dont Godin a tiré d'utiles leçons.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre de son correspondant du 20 novembre 1900 qui lui demandait de compléter sa collection du Devoir avec les numéros antérieurs à janvier 1897. Elle envoie à l'Académie des sciences de Prusse les années du Devoir de 1893 à 1896 et deux brochures [non nommées], et signale qu'à la page 262 de l'année 1893 se trouve une conférence de Godin sur son expérience de représentation du travail par le suffrage universel.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 6 mai 1901. Elle lui envoie les années 1889 à 1896 du Devoir, ainsi que les numéros, défraîchis, de janvier, février et mars 1897 du journal, de manière à compléter la collection de la bibliothèque qui remonte à avril 1897 d'après la lettre de la bibliothèque du 5 octobre 1899. Elle lui signale qu'à la page 262 de l'année 1893 se trouve une conférence de Godin sur l'expérience de représentation du travail par le suffrage. Elle se réjouit de penser que la bibliothèque fasse relier la revue et préserve pour l'avenir les enseignements sociaux qu'elle contient. Elle envoie également quelques ouvrages.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 5 novembre 1900. Elle lui envoie les années 1893 à 1898 du Devoir et deux brochures [non nommées]. Elle lui signale qu'à la page 262 de l'année 1893 se trouve une conférence de Godin sur l'expérience de représentation du travail par le suffrage, et qu'à la page 264 de l'année 1898 commence la « Vue générale du mouvement fouriériste aux États-Unis ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie au British Museum les numéros du Devoir parus depuis janvier 1900 ainsi que deux brochures, Le Familistère illustré et Robert Owen, qui met en relation l'œuvre de Robert Owen et celle de Godin. Elle demande si le British Museum souhaite constituer et conserver une collection du journal.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie l'Administration communale de Bruxelles pour sa lettre du 10 juin 1901 et pour l'intérêt qu'elle a porté à son envoi. Elle envoie au bibliothécaire archiviste de la ville l'année 1898 du Devoir, qui comprend, page 264, le début de la « Vue générale du mouvement fouriériste aux États-Unis, 1840 à 1852 », qui relate l'essai des fouriéristes belges, suisses et français au Texas en 1854, et concerne l'œuvre de Jean-Baptiste André Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie le bibliothécaire archiviste de la ville de Bruxelles pour sa lettre du 9 mai 1901 et pour l'intérêt que l'Administration communale de Bruxelles a porté à son envoi. Elle expédie au bibliothécaire archiviste de la ville l'année 1898 du Devoir, qui comprend, page 264, le début de la « Vue générale du mouvement fouriériste aux États-Unis, 1840 à 1852 », qui relate l'essai des fouriéristes belges, suisses et français au Texas en 1854, et concerne l'œuvre de Jean-Baptiste André Godin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric et Juliette Cros pour leur lettre du 20 juin 1901. Elle explique que le retard de sa réponse est dû aux envois qu'elle a faits aux bibliothèques étrangères, à la reprise de son « vrai travail » et aux corrections des épreuves du Devoir. Elle les remercie pour la description de la scène de la réception [par le public de la conférence donnée par Cros] de la photographie de Marie-Jeanne Dallet. Leur mot sur Saint-Gaudens l'a poussé à ouvrir le livret d'ouvrier de son père. Elle nomme les étapes du parcours de son père : Paris, Meaux, Libourne, Bordeaux (où il est rejoint par Godin), Toulouse chez Daussonne jeune pendant deux mois à partir du 23 avril 1836, Montrejeau (toujours avec Godin) chez le serrurier Pierre Pic pendant trois mois à partir du 24 juillet 1836, Montpellier, Nîmes, Marseille (où Moret et Godin se séparent), Lyon, etc. Elle demande qu'Antoine Médéric Cros conserve les articles de journaux qui évoqueraient sa conférence [sur le Familistère] pour les communiquer à Auguste Fabre et à elle-même. Elle lui annonce que Marie-Jeanne Dallet lui écrira à propos des vues photographiques pour les conférences ; elle lui indique que Mutualité sociale se trouve chez Guillaumin et Cie et qu'elle peut lui fournir des exemplaires du Familistère illustré. Elle informe Juliette Cros que leur voyage [de retour à Guise] a été pénible à cause de la chaleur. Elle lui indique qu'Auguste Fabre devait s'occuper des travaux de maçonnerie ; le 16 juin dernier, il a écrit qu'il ne disposait pas encore du maçon. Elle lui fait part de sa satisfaction d'avoir retrouvé son grand cabinet de travail en comparaison de celui de Nîmes, tellement chauffé par la toiture qu'on ne peut plus s'y tenir à partir de 11 h 00. Elle transmet à Juliette et Antoine Médéric Cros les pensées d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet et le souvenir de Flore Moret.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Jean Garin pour sa lettre du 27 juin 1901 et lui répond qu'elle n'a pas de fonds disponibles et que sa fortune n'est pas comparable à celle de Jean-Baptiste André Godin. Elle lui souhaite du succès pour son entreprise.

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