FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 16 résultats dans 19393 notices du site.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Larue, 1er avril 1870
Godin demande à son correspondant s'il connaît le propriétaire des forges de Sougland, situées à Saint-Michel-en-Thiérache (Aisne), dont on dit qu'elles ont été rachetées par Pinard, du Comptoir d'escompte ; lui demande de se renseigner au tribunal de commerce de Vervins (Aisne).

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 14 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin poursuit l'historique du développement de la manufacture Godin-Lemaire commencé dans ses lettres à Groualle des 9, 10 et 11 novembre 1869. Godin insiste sur la vivacité de la concurrence industrielle ; il cite dix entreprises rivalisant avec celle du Familistère, valorise son action après 1863 et signale l'importance des brevets et des modèles postérieurs à cette date. Il mentionne les appareils inodores, le torréfacteur, des poêles, des fourneaux de buanderie. Godin informe Groualle qu'Armand Grebel lui déposera ses brevets à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Pichon, sous-préfet de Vervins, 19 septembre 1871
Godin répond à une demande du sous-préfet sur l'état de l'industrie de la fonte dans l'arrondissement de Vervins. Godin mentionne les Fonderies de Sougland et la manufacture du Familistère, toutes deux fabricantes d'appareils domestiques de chauffage et de cuisson qu'elles vendent en France et à l'étranger. Sougland a eu à souffrir de changements de propriétaires qui ont amoindri ses affaires ; la manufacture du Familistère n'a eu à souffrir que de la guerre. Godin met en avant que la principale difficulté pour le développement de cette industrie à Guise est l'insuffisance des moyens de transport, les chemins de fer en particulier. Godin répond favorablement à la demande de visite du sous-préfet, à l'occasion de laquelle il pourra convier ses collègues de l'administration municipale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 18 décembre 1863
Sur le recrutement de représentants de commerce officiant pour Godin. Il est question du remplacement de Poirier par monsieur Sainturet d'Angoulême, qui souhaite avoir une rémunération fixe. Godin informe Cantagrel des conditions faites aux derniers voyageurs de commerce qu'il a engagés à la commission : 3 % sur les placements jusqu'à 500 F et 1 % sur le surplus. Godin précise que les voyageurs en titre ont en plus des frais de voyage mais ne jouissent pas d'une rémunération fixe. Godin annonce à Cantagrel qu'il a demandé à J. Loeb, voyageur du dépôt de la Maison de Sougland, et à Marius Imbert à Enghien-les-Bains, d'aller le voir. Il souhaiterait que Cantagrel vienne à Guise avec plusieurs voyageurs pour qu'il leur fasse un cours de fumisterie, de poêlerie, de « cuisinier », de chauffage, et de placement de ses produits. Godin demande à Cantagrel d'aller voir monsieur Marie rue du Faubourg-Saint-Denis pour lui demander le prix d'impression d'albums.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Dauphin, vers le 12 août 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin expose la question de la liquidation de la communauté. Le procès en séparation est intervenu au moment d'un important développement industriel et social. La liquidation de la communauté de biens met l'industrie en péril ; il présente le plan de ses adversaires qui défendent une licitation globale de l'établissement industriel pour le contraindre à le racheter et ainsi le priver de capitaux indispensables ; Godin se demande s'il ne devrait pas abandonner l'exploitation de l'usine. Il expose l'intérêt d'un partage des biens immobiliers, comparé au désastre d'une licitation. Il informe Dauphin que le seul arrangement accepté par Esther Lemaire serait d'être payée de la moitié de la valeur des immeubles, plus la moitié du coût d'édification des immeubles, plus la moitié des bénéfices réalisés depuis la séparation jusqu'à la liquidation définitive ; Godin serait alors contraint d'emprunter pour verser ce qu'il lui devrait ; il devrait constituer une société pour apporter les capitaux à l'industrie ; dans la situation de concurrence de cette industrie, il serait obligé bientôt de considérer les usines et le matériel général comme amortis ; il serait dépendant d'actionnaires avides d'intérêts, situation qu'ont malheureusement connue les usines de Sougland. Le partage permet à chacun d'exploiter ce qui lui revient, tandis que la licitation fait passer dans une main les capitaux liquides et dans l'autre des instruments mais sans les moyens pour les exploiter. Godin écrit qu'il n'espère pas dans la justice, qui n'a pu protéger ses brevets. Godin demande conseil à Dauphin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Englar, 14 mai 1868
Godin a appris qu'Englar va quitter les usines de Sougland et se retrouver sans emploi : il lui demande s'il sait composer les couleurs pour peindre sur émail et s'il connaît la peinture sur verre pour lui proposer un emploi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 6 mai 1872
Godin demande à Larue de surseoir aux poursuites contre Sougland jusqu'au jugement du tribunal de Rocroi. Il ajoute qu'il a un nouveau motif de plainte en contrefaçon contre Sougland.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 9 mai 1872
Godin informe Cresson qu'il a demandé à Larue de surseoir au procès en contrefaçon contre les Fonderies de Sougland jusqu'au jugement du tribunal de Rocroi, et de lui adresser directement toutes communications touchant à ses intérêts. Godin précise qu'il en a convenu avec Coulon auparavant. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté. Il invite Cresson à chercher à obtenir rapidement la licitation immédiate et le droit des reprises proportionnelles sur le prix de la licitation. Il lui envoie 1 000 F en plus des 2 000 F qu'il lui a remis le lundi précédent.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 11 mai 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Larue de presser l'expertise et de s'entendre avec Cresson pour parvenir rapidement à la licitation. Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il demande à Grebel à Guise de préparer le dossier de contrefaçon de la maison Pinard [les Fonderies de Sougland].

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 18 novembre 1873
Godin fait des observations sur la note remise par Grebel à Marie Moret : une profusion d'idées qui ont besoin d'expérimentation ; Godin n'est pas convaincu par la proposition de Grebel. Sur les contrefaçons de Huet : Godin demande à Grebel de réunir les éléments nécessaires, d'acheter des spécimens des mêmes objets comme cela a été fait pour les bacs à charbon de Sougland. Sur la fabrication de pompes pour Lecocq-Decroix : Godin regrette de ne pas disposer d'un contremaître capable d'organiser la fabrication de telles pompes et d'en imaginer une plus simple ; il n'est pas partisan d'un traité avec Lecocq-Decroix.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 5 octobre 1873
Godin autorise Eugène André à agir au mieux dans les intérêts de la maison pour le voyage en Allemagne, mais avec prudence. Sur les droits de douane. Sur l'affaire Boucher et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 13 janvier 1875
Godin informe Alphonse Grebel que Guillaume Ernest Cresson est très malade. Il lui demande quel est le principal actionnaire de la maison de Sougland et qui est son directeur, qu'il voudrait voir à Paris. Il suggère à Grebel de demander des informations à ce sujet à Larue, qu'il doit voir le jeudi suivant.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0428.T.415r.jpg
Godin informe Barré qu'il ne peut prendre sur lui des renseignements auprès des Fonderies de Sougland ou de Faure en raison de sa situation à leur égard ; il lui demande l'autorisation de le faire auprès de Le Bachellé et Cie. Il l'avertit qu'il ne peut recruter en ce moment un nouveau voyageur de commerce.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0156.T.152r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant qu'Esther Lemaire est décédée au mois d'août 1881 quand il se trouvait à Lausanne : elle aurait imposé à Émile Godin de se marier dans les six mois sous peine de perdre des droits ; Émile Godin souhaite obtenir son consentement pour se marier, consentement qu’il veut bien lui accorder à la condition d’un règlement à l’amiable d’une affaire de 7 ou 8 hectares de terres de l’association du Familistère qu’il détient indûment comme fermier. Il l’informe également qu’il a réussi à obtenir quittance de l’argent qu’il devait à son fils. Il signale à Tisserant qu’il a réglé son abonnement au journal Le Devoir pour 1880.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0337.T.333r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin confirme à Tisserant que Delpech lui a appris que la cour d'Amiens l'avait condamné à 80 000 F de dommages et intérêts envers Boucher et Cie. Godin considère que la cour est prévenue à l'égard du « républicain socialiste Godin » depuis 30 ans dans ses procès en contrefaçon. Godin est inquiet du silence de Tisserant. Il lui demande conseil sur la possibilité d'un pourvoi en cassation, sur un procès à Nancy et un autre contre Sougland.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur E. Martens, 31 mars 1893
À propos de l'anémie du « matelot Frantz », surnom d'une jeune fille ou d'une femme. Sur le printemps à Nîmes, la floraison des campagnes et les promenades de la famille Moret-Dallet. Martens employé à Sougland, concurrent de la Société du Familistère. Présente son meilleur souvenir à monsieur et madame Vercamen.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2