FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 24 août 1862
Godin explique à Brullé qu'il veut entièrement réformer les moyens d'administration de l'usine de Laeken et qu'il va confier à André la responsabilité de cette transformation. Il demande à Brullé d'établir l'inventaire de l'usine de Laeken pour pouvoir évaluer les effets de la nouvelle direction, et lui indique qu'à partir de l'inventaire, toutes les dépenses seront ordonnées par André. Il précise qu'André sera de fait le seul directeur de l'usine et que Brullé lui apportera son concours en conservant la responsabilité des recettes et des ventes jusqu'à la fin de la convention établie entre eux. Il l'informe que Vigerie ne partira pas de Laeken avant que la situation de l'usine soit arrêtée ; il demande à Brullé de voir Demeure avec Vigerie pour mettre ce dernier au courant des procès. Godin transmet ses salutations à madame Brullé. Dans le post-scriptum rédigé dans la marge de la lettre Godin signale à Brullé qu'il communique une copie de sa lettre à Vigerie.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 3 décembre 1863
Émile Godin donne à son père des informations sur les nouveaux événements survenus à Guise. Madame Vigerie a appris la veille au soir qu'une nouvelle chanson avait été affichée dans la nuit précédente. Fayon a montré à madame Vigerie un exemplaire qui avait été collé sur sa boutique. Madame Vigerie, qui n'a pu en prendre copie, dit qu'il n'est pas question de Godin, mais de toute la famille Moret. Madame Ville a dit à Fayon que 20 personnes chantaient la chanson chez Pierre. Émile Godin estime que la chanson doit avoir 7 couplets. A. Villot a reçu un placard par la poste, qu'il n'a pas voulu confier à Émile par peur d'envenimer les choses. Émile explique qu'il n'a pas voulu laisser emporter par madame Lemaire une glace se trouvant dans l'appartement de sa mère. Il l'informe qu'un vent très fort a causé des dégâts dans l'usine. Il regrette que la population guisarde mette tant d'acharnement à diffuser des insultes. Il ajoute des informations relatives à Laloux, Charles, Esther Lemaire, son grand-père. Dans le post-scriptum, il annonce à son père que madame Vigerie vient de lui donner un exemplaire de la chanson chantée la veille chez Pierre et qu'on dit que c'est madame Carlier qui a reçu la chanson par la poste et l'a diffusée.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 5 décembre 1863
Émile Godin demande à Cantagrel pourquoi il est sans nouvelles de son père, parti de Guise le 1er décembre. Il demande à Cantagrel de dire à Godin qu'un bateau de fonte est arrivé lundi. Il lui donne des nouvelles de son grand-père et lui annonce que Vigerie lui a dit qu'un nouveau placard en forme de décret avait paru. Il décrit l'essai qui a été fait de la fonte, juge qu'elle est de bonne qualité et indique qu'il fait décharger le bateau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 9 mars 1864
Jean-Baptiste André Godin annonce à A. Vigerie que madame Vigerie a bien reçu ses compliments. Il est question de l'établissement des tarifs des produits Godin-Lemaire en Belgique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 10 mars 1864
Sur le tarif de la manufacture. Il est question de l'identification de l'individu suspect venu à Bruxelles enquêter sur la relation entre Marie Moret et Godin : Godin ne croit pas que la personne désignée à Vigerie soit la bonne personne. Godin a appris de Marie Moret que madame Vigerie s'ennuyait beaucoup de l'absence de son mari. Dans le post-scriptum, Godin donne un remède que monsieur André doit appliquer pour soulager ses yeux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 5 juillet 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin suppose que Vigerie n'a pas reçu la lettre qu'il lui a écrite le 25 juin à l'hôtel de l'Étoile d'Amsterdam car il a, dit-il, appris indirectement le commencement de son procès. Il l'informe que Favre et Hébert ont plaidé pour la première fois, mais que le jugement n'est attendu que dans trois semaines. Godin espère que les foyers et la nouvelle cheminée sont arrivés à Laeken et il attend le retour de Vigerie pour qu'il lui dise quelle impression les objets ont fait sur les poêliers de Bruxelles. Il l'informe que madame Vigerie est arrivée la nuit dernière et était déçue de ne pas le trouver à Guise.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 1er mars 1865
Émile Godin annonce à son père qu'il a retrouvé la copie de la lettre de monsieur Joudrain, qu'il a autorisé Nozal à rentrer et l'a envoyé auprès du cousin Moret. Il demande à son père, en séjour à Paris, de bien vouloir aller au siège du journal La Presse afin d'y trouver 16 gravures de la Révolution française ainsi qu'un planisphère Babinet. Il transmet enfin ses bons souvenirs au couple Cantagrel et à leur enfant, ainsi que ses civilités à madame Vigerie, à sa famille et à « Andrée ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 septembre 1865
Godin avertit Émile qu'il a écrit la veille à Auguste Oyon pour le prévenir qu'Émile ira l'inviter lui et sa femme à la distribution des récompenses de l'enfance. Sur le recrutement de l'économe du Familistère. Godin a écrit à Cantagrel pour faire passer une annonce dans les journaux, mais n'a pas eu de réponse à sa lettre. Il demande à Émile d'aller s'informer chez Cantagrel et de lui proposer de faire paraître l'annonce dans L'Association, journal des sociétés coopératives qui a publié un compte rendu de la brochure d'Auguste Oyon sur le Familistère, et aussi de lui demander s'il veut bien réceptionner les lettres de candidature. Godin souhaite qu'Émile se rende à la régie générale des annonces au 8, place de la Bourse pour faire paraître l'annonce dans les grands journaux, et qu'il demande à Auguste Oyon ou à Jean-Baptiste Noirot, rue des Saints-Pères, de l'accompagner à la régie générale et au bureau du journal L'Association au 26, rue des Grands-Augustins ; il souhaite aussi qu'Émile s'entende avec l'un ou l'autre pour lui renvoyer les lettres de candidature. Il signale à Émile qu'il n'a pas encore reçu de réponse du préfet à la demande d'autorisation de l'organisation de la fête de l'Enfance et d'ouverture à cette occasion d'un débit de boissons. Il veut qu'Émile parle de cette question à Noirot, qui pourrait obtenir l'intervention du colonel Favé, et de lui faire la description de cette fête qui fait la joie de la population mais qu'on menace d'interdire parce que le bal n'est pas autorisé et qu'un débit de boissons est ouvert à des personnes qui n'habitent pas au Familistère. Godin incite Émile à se rendre dans les bureaux d'abonnement de la presse au 123, rue Montmartre pour voir les gravures de la Révolution française qu'il désire posséder et qu'il pourrait acheter au prix de 15 F si elles étaient de qualité. Il transmet les compliments de monsieur et madame Vigerie et transmet les siens et ceux de Marie Moret à monsieur et madame Oyon. Une copie de l'annonce de l'offre d'emploi d'économe du Familistère suit la copie de la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 2 mars 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin reproche à Lecoq de Boisbaudran de le laisser sans nouvelles de l'avancement de son travail, alors que ses adversaires sont actifs. Il communique à Lecoq de Boisbaudran la copie du nouveau relevé effectué par le notaire Gauchet dans la comptabilité industrielle du Familistère. Godin évoque les lettres anonymes qu'il reçoit et soupçonne son ancien comptable Vigerie d'en être l'instigateur et la femme de celui-ci d'en être l'autrice.
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