FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 27 juillet 1887
Marie Moret remercie Pagliardini pour sa lettre du 21 juillet 1887. Elle souhaite que sa réponse lui parvienne avant son départ pour la campagne. Elle lui signale que la famille Godin-Dallet se trouve en villégiature à Lesquielles dans la petite villa que Pagliardini et Lucy Latter ont vue en construction et qui est désormais achevée et meublée. Elle remercie Pagliardini pour la lettre du 11 avril 1887 écrite par lui et Lucy Latter, qui contenait un portrait de Verdi ressemblant à Godin. À la suite de sa lettre du 11 mars 1887 à Pagliardini, elle l'informe de l'édition et de la diffusion des œuvres de Godin en Angleterre : John Lovell et Cie a édité à New York la traduction en anglais par Marie Howland de Solutions sociales et en a envoyé des exemplaires chez Trübner et Cie, 57 Ludgate Hill à Londres ; la maison Sonnenschein ne veut pas éditer la traduction anglaise du volume Le gouvernement... mais une simple étude sur le Familistère à sa place ; Godin a refusé l'offre de Sonnenschein, pensant que Trübner et Cie pourrait peut-être éditer Le gouvernement... en anglais. Sur la lettre de Pagliardini du 21 juillet 1887 : elle le remercie pour les détails qu'il donne sur le mouvement des idées ; elle lui signale que Le Devoir a annoncé le livre de Remo. Elle transmet ses compliments à Lucy Latter et aux sœurs de Pagliardini et souhaite un prompt rétablissement à mademoiselle Charlotte de la part de la famille Godin-Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy R. Latter, 24 décembre 1887
Marie Moret accuse réception de 5 images, qualifiées de « poétiques, délicates et tendres » destinées aux membres de la famille Godin-Dallet. Elle regrette de ne pouvoir lui envoyer des images comparables, faute d'habiter une grande ville, mais lui adresse les vœux de bonheur de la part de la famille. Elle lui signale qu'elle va écrire aux Pagliardini.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Lucy R. Latter, 12 juin 1895
Remercie Lucy Latter pour l'envoi du numéro du journal Baby dans lequel est publié un article de Tito Pagliardini.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 23 février 1875
Godin répond à la lettre de Pagliardini du 2 janvier 1875. Il explique que son fils Émile devait se rendre en Angleterre il y a un mois mais que son voyage a été retardé. Sur les Eddas : Godin remercie Pagliardini pour ses recherches mais les Eddas n'ont que 300 ou 400 ans ; il doute qu'ils puissent lui être utiles pour ses études sur la morale des livres sacrés des anciens, mais si Pagliardini en jugeait autrement, il lui demande de donner le livre à son Émile à l'occasion de son prochain voyage. Godin félicite Pagliardini pour ses « Pensées sur la vie, les passions et le bonheur », que Marie Moret lui a traduites en français. Il espère que les sœurs de Pagliardini se portent bien et que mademoiselle Cynthia est rétablie de sa maladie. Il lui transmet les remerciements de Marie Moret pour les 5 journaux pleins de très belles gravures que lui a envoyés mademoiselle Charlotte. Il lui annonce que son quatrième volume ne tardera pas à paraître.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 11 mars 1875
Godin accuse réception du numéro du Daily Telegraph dans lequel il est question d'une trouvaille de George Smith en Assyrie contenant un exposé de la Divinité à l'homme nouvellement créé : Godin exprime son intérêt pour cette trouvaille qui concerne les études « que nous suivons ». Il le remercie de bien vouloir lui indiquer le moyen de se procurer la traduction des documents quand elle sera publiée. Il souhaite que la santé de Tito Pagliardini et celle de ses sœurs soient bonnes et lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Pagliardini qu'il se rendra le lendemain au conseil général de l'Aisne. Il l'informe que son mandat de conseiller général est la seule fonction politique qu'il a conservée : « J'ai réellement quitté la vie politique, dégoûté des compétitions du monde officiel et de la stérilité de son action. » Il lui explique qu'il a installé le moulage mécanique à Guise, une révolution dans l'art de la fonderie, qu'il faut encore perfectionner. Sur l'état de l'Europe et de la France : « il ne faut pas s'y tromper, les républicains d'aujourd'hui seront bientôt les conservateurs d'hier ; le monde de la richesse gouverne et ne gouverne que pour son intérêt. Voilà la plaie de notre temps ; il est difficile de prévoir comment la société s'en guérira. » Il félicite Pagliardini pour son engagement en faveur de l'amélioration du sort des classes laborieuses en Angleterre et de celui des femmes ouvrières en particulier. Il estime que l'œuvre du Familistère est trop avancée pour l'époque. Il indique que l'Angleterre ne semble plus avoir l'attrait d'autrefois pour son fils Émile et qu'il n'a pas reçu de lettre de Kate Stanton. Il accuse réception de l'article de Pagliardini paru dans Le Télégraphe sur la guerre : « J'ai donc vu avec plaisir votre conclusion et je dis avec vous "Guerre à la guerre ! Honneur à la paix !" Car sans la Paix, il n'est pas de salut pour l'humanité. » Godin transmet aux sœurs de Tito Pagliardini ses compliments et ceux de Marie Moret et d'Émile Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Pagliardini du 5 octobre 1879. Il l'informe qu'il n'a pu lire encore ses observations sur le livre de M. Jazon (?) car il est absorbé par l'achèvement des statuts de l'association du Familistère, dont il lui promet l'envoi prochain d'un exemplaire. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret à lui et à ses sœurs.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Pagliardini qu'elle lui écrit de la part de Godin, appelé à Paris pour une question de chemin de fer. Elle l'avertit que l'ouvrage contenant les statuts de l'association du Familistère est mis en page et qu'elle pourra bientôt lui en envoyer un exemplaire. Elle lui explique que le travail consacré à cette étude, en plus des questions de l'usine et de celles du Familistère ont empêché Godin de rédiger l'article sur l'ouvrage de monsieur Jozon. Elle lui demande s'il suit la publication du Dernier-né de Ginx dans le journal Le Devoir, qui est une bonne œuvre mais de peu d'étendue. Elle lui demande s'il connaît une œuvre qui pourrait être publiée en feuilleton à la suite de Ginx's Baby. Elle transmet à Pagliardini et à ses sœurs les compliments de Godin, de sa sœur et d'elle-même.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Pagliardini que le journal Le Devoir fait échange avec The Cooperative News de Manchester. Elle lui demande avec quel autre journal anglais de réformes sociales, Le Devoir pourrait échanger. Elle transmet à Pagliardini et à ses sœurs les compliments de Godin et d'elle-même.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Pascaly, Charles-Jules (1849-1914)
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Godin adresse à Pagliardini son livre Mutualité sociale qui comprend les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il espère que son ouvrage sera bientôt traduit par Edward Vansittart Neale et pense qu'il sera utile pour la coopération en Angleterre. Godin informe Neale que le procès avec son fils Émile s'est achevé par un arbitrage attribuant un million de francs à ce dernier. « Quant à revenir à lui d'esprit et de cœur comme vous en émettez l'espoir, il reste et restera ce qu'il a toujours été, à mon grand regret. » Il transmet à Pagliardini et à ses sœurs les compliments de lui-même et de Marie Moret

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Pagliardini a appris à Godin qu'il a eu un accident. Godin regrette qu'il n'ait pu séjourner cette année au Familistère comme il l'avait fait l'année précédente car il aurait pu assister à la constitution de l'Association coopérative du capital et du travail. Il lui signale qu'il n'a pas encore vu la demoiselle qu'il lui a recommandée. Il transmet les compliments de Marie Moret à lui et à ses sœurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à une lettre de Pagliardini du 29 avril dans laquelle ce dernier s'informe pour Chadwick de l'état sanitaire de la population du Familistère. Godin fait valoir qu'il est difficile de donner des informations à ce sujet car la population du Familistère a été constituée récemment, qu'elle est issue des classes pauvres de la société et qu'elle est donc encore porteuse des formes morbides de la misère ; il fait toutefois observer que le Familistère résiste mieux aux épidémies que le reste de la ville. Sur le journal Le Devoir : Godin indique à Pagliardini qu'il s'attache en ce moment à classer les études sociales sur le gouvernement parues dans le journal pour les publier en un volume. Sur les articles anticléricaux parus dans Le Devoir, sur le journal Thift et le périodique House and Home. Il accuse réception des brochures sur la réforme orthographique, sujet qu'il n'a pas encore eu le temps d'aborder dans Le Devoir. Il transmet ses compliments à Pagliardini et à ses sœurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Pagliardini expédiée de Dor[...] et l'exemplaire de l'un de ses opéras, ainsi que de sa lettre du 16 août qui lui laissait espérer ainsi qu'à Marie Moret sa visite à l'occasion de la fête de l'Enfance. Sur Joseph Manier. Il lui donne raison de blâmer les articles sur le colonel Ramollot insérés dans Le Devoir par le rédacteur du journal. Il précise que Marie Moret ne s'occupe en ce moment que des citations de la sagesse antique. Il lui transmet à lui et à ses sœurs les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin prie Pagliardini de ne pas se tourmenter à propos de la question dont Manier l'a entretenu, en raison de son impossibilité constitutionnelle et parce qu'il n'a aucune ambition de gouvernement : « Je cherche à accomplir tout le bien qui m'est possible dans la limite de mon obscurité, sans courir après des fumées de gloriole que je dédaigne. » Il lui exprime sa reconnaissance et celle de Marie pour son appréciation affectueuse à l'égard de celle-ci. Il lui signale que monsieur et madame Cooper [...]ley sont retournés en Angleterre sans être venus au Familistère. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret aux sœurs de Pagliardini.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur une lettre de mademoiselle Scheuer (?) que Pagliardini a oublié de transmettre à Godin. Godin et Moret espèrent la visite de Pagliardini dans quelques mois. Godin signale à Pagliardini l'importante publication faite par The Cooperative News, le journal du Central Cooperative Board dirigé par Edward Vansittart Neale, qui compte 25 000 lecteurs : le journal publie depuis le 13 septembre 1884 le compte rendu par Edward Owen Greening de la visite de huit coopérateurs anglais en août dernier, comme l'a indiqué le journal Le Devoir. Godin recommande particulièrement le numéro du 1er novembre du Cooperative News, dans lequel Greening « entre à fond dans son sujet ». Godin et Moret adressent leurs vœux de bonheur à Pagliardini et à ses sœurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond aux lettres de Pagliardini des 15 février et 22 mars 1885. Sur une visite de Pagliardini en juillet ou en août. Sur les nouvelles du Familistère transmises à Pagliardini par le moyen du journal Le Devoir. Sur la lettre de Pagliardini du 15 février racontant comme il a enrôlé Neale et Greening dans la défense du Familistère. Il répond à Pagliardini comme à Greening à propos des visites du Familistère que « le Familistère est fait pour être vu et étudié » mais qu'il faut distinguer les personnalités studieuses des simples curieux. Il transmet aux sœurs de Pagliardini les meilleurs sentiments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Pagliardini relative à la maison Sampson Low, qui lui demande le dépôt de son ouvrage Le gouvernement et d'en faire une distribution aux journaux. Godin pense que la distribution à la presse est une perte sèche. Il demande à Pagliardini ce qu'il a fait des exemplaires du livre qu'il a emportés. Il lui signale qu'il a déjà l'article du Harper magazine et qu'il n'a pas encore répondu à sa lettre du 7 octobre 1885. Il transmet ses compliments et ceux de Marie Moret à Pagliardini, à ses sœurs et à Lucy Latter. Dans le post-scriptum, il indique que Marie Moret a écrit à Lucy Latter.
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