FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 30 mars 1893
Remerciements pour la lettre de Piponnier et l'état de son compte au Familistère. À propos d'une imposition de 6 F adressée à Marie Moret pour emploi de domestiques : Marie Moret n'a pas remplacé Roger depuis son départ, les Pré ne sont pas ses domestiques ; demande à Piponnier de faire la réclamation si les délais ne sont pas passés. Transmission d'une lettre d'Abel Pagès à François Dequenne. Demande des nouvelles de la famille de Piponnier. Sur le printemps à Nîmes, la santé des Moret-Dallet et leurs occupations.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 novembre 1896
Sur les deux articles de mauvaise qualité parus dans L'Illustration au sujet du Familistère : permet de comprendre comment la classe dirigeante, à qui le journal est adressé, est informée de la question sociale. Remercie Piponnier pour les informations au sujet des cotisations des ouvriers au fonds de secours mutuels. Sur la création de la caisse de secours en 1852, alimentée jusqu'en 1860 par les amendes et présidée par un comité de 6 délégués (nombre augmentant jusqu'à 18 en 1880). En parallèle, un comité chargé des réclamations fondu avec le comité de la caisse mutuelle de l'usine en un comité unique de 20 membres. À propos du comité des surveillants du travail et de leur élection : ont-elles toujours eu lieu ? Marie Moret en possession des résultats d'élection de 1869 mais les surveillants ont été en fonction dès 1863. Sur les charges et responsabilités matérielles des surveillants du travail qui déterminent leur élection. Élection inscrite dans le pacte statutaire par Godin, qui l'a jugée « pratique et bonne ». Marie Moret désireuse de discuter avec Aimé Quent à Guise ; si Piponnier vient à discuter avec lui, Marie Moret transmet son meilleur souvenir et ses remerciements anticipés à Aimé Quent pour son témoignage sur les surveillants du travail. Elle rédige une série de questions sur l'élection et les responsabilités des surveillants d'atelier. Au sujet de la Sainte-Catherine à Guise : espère que la fête a été belle et demande quel rôle a joué Antonia. Demande des nouvelles de la famille de Piponnier et donne des nouvelles météorologiques à Paris et à Nîmes. Sur les dissentiments municipaux qui divisent la ville et font craindre pour les élections. nouvelles du Familistère : madame Garbe qui doit « cultiver maintenant la faculté de réfléchir avant de parler » et le cas de madame Génot, moins grave que celui de madame Gardet. S'excuse pour la longueur de la lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, les 4 et 6 décembre 1896
Remercie Piponnier de sa lettre du 2 décembre 1896 et de ses renseignements. Sur l'échec des élections des surveillants du travail en raison de l'état défectueux du mental des électeurs : « N'y a-t-il pas là le meilleur plaidoyer en faveur de la plus grande culture possible de tous les membres du corps social. » Signale à Piponnier que le numéro de décembre du Devoir contient les conclusions de Lujo Brentano sur la concurrence industrielle internationale dont elle lui a parlé. Contente que l'Almanach de la coopération française ait fait plaisir à Piponnier et le remercie de l'avoir avertie de la parution du troisième article de L'Illustration. Suite de la lettre écrite le 6 décembre 1896 : Marie Moret accuse réception du règlement de l'usine, envoyé par Buridant de la part de Piponnier. Comparera le lendemain le règlement envoyé avec celui en sa possession. Va demander à Buridant qui est à l'origine de l'envoi des 3 numéros de L'Illustration. Sur la fondation d'une caisse de secours pour les femmes en 1867 mentionnée dans le 3e article sur le Familistère dans L'Illustration : Marie Moret se demande comment l'auteur de l'article s'est renseigné, cela ne correspond pas avec les faits qu'elle a établis. Demande à Piponnier de se renseigner sur la date à laquelle les salaires ont arrêté d'être versés le 25 et le dernier jour du mois, entre 1857 et 1871. Sur les élections à Guise dans 8 jours : « Puisse t'il n'y avoir de vainqueurs que les partisans de la concorde ! » Sur les enfants de Piponnier que Marie Moret félicite : Antonia chargée de deux rôles à la Sainte-Catherine et Robert qui a gagné 11 places pour arriver 3ème sur 24.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 29 décembre 1896
La famille Moret-Dallet et Fabre envoient leurs vœux de bonheur pour la nouvelle année à Piponnier et sa famille : Marie-Jeanne Dallet sensible au mot d'Antonia Piponnier ; Marie, Jeanne et Émilie embrassent madame Piponnier et espèrent qu'elle a reçu les fleurs peintes par Marie-Jeanne. Marie Moret remercie Piponnier pour les renseignements sur la banque Offroy et Cie. Piponnier en voyage à Laeken en janvier 1897. Marie Moret occupée à la correction des épreuves du journal Le Devoir de janvier 1897. Sur les élections municipales à Guise : Fabre du même avis que Piponnier sur les difficultés de la nouvelle municipalité à se soutenir. Analogie faite par Piponnier entre météorologie et politique ; Marie Moret fait référence aux immeubles de 29 étages [de New York].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 19 avril 1897
Marie Moret signale à Piponnier deux articles du numéro d'avril 1897 du Devoir : l'article p. 204-205 sur le but social de la comptabilité selon Godin et « M. de Rochas et la vie future ». Demande à Piponnier si les récompenses exceptionnelles seront nombreuses à la prochaine fête du Travail. Sur une série d'incidents au Familistère, qui doivent y provoquer des discussions nombreuses. Sur les mesures que devraient comporter les statuts pour le classement des membres de l'Association dans les différentes catégories. Remerciements pour la lettre écrite par Piponnier au milieu de lourdes occupations, « si vive, si alerte et si bien documentée qu'elle nous a transportées comme par magie au Familistère même ». L'histoire en cours de l'Association du Familistère méritera d'être rapportée comme ce fut fait pour les essais sociaux aux États-Unis ou comme Marie Moret le fait dans Le Devoir pour les travaux de Godin, « parce que sur ce terrain nouveau, il faut éclairer la marche pour ceux qui suivront ». Sur la famille de Piponnier : études de Marcel, Robert et Antonia, à l'École de ménage.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 octobre 1895
Lettre envoyée avec la précédente, rédigée après la réception de la lettre de Piponnier en date du 24 octobre 1895. Remercie Piponnier pour les renseignements qu'il communique au sujet de l'historique des répartitions de dividendes au Familistère : dès 1872, voire en 1870. Marie Moret prie monsieur Poulain de lui communiquer le chant « Travail ». Sur la famille Piponnier : félicite Marcel pour ses résultats en mathématiques ; souhaite que Robert se rétablisse de la coqueluche ; compliments à Antoine Piponnier et à son épouse de la part de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre. Le post-scriptum mentionne Antonia et évoque le récépissé d'un versement effectué par la Société du Familistère à Émilie Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 8 novembre 1895
Remercie Piponnier pour les renseignements que lui, Dequenne et Alizart ont communiqués à Marie Moret. Sur la famille de Piponnier : amélioration de l'état de santé de Robert et visite de Marcel. Sur la commande d'un foyer économique par Gardet, boulevard Gambetta à Nîmes, destiné à Marie Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 15 novembre 1895
Réponse à la lettre de Piponnier en date du 11 novembre 1895. Remerciements pour l'envoi du chant « Le Travail » remis par Firmin Poulain et pour l'empressement à traiter la commande de monsieur Gardet [un foyer économique destiné à Marie Moret]. « Toujours obligée de me garder contre l'insomnie, je ne puis travailler (à mon vrai travail : Docum. biogr. Godin) que le matin. L'après-midi, il faut que je me contente d'enlever lettres (sic), deux au plus, puis de sortir bien vite, ou gare l'insomnie. C'est là ce qui m'empêche de vous écrire au long comme j'aimerais tant le faire. » Remercie Piponnier pour les nouvelles d'Antonia, de Marcel et de Robert, et donne des nouvelles de la famille Moret-Dallet : le temps est beau et Marie-Jeanne a repris ses leçons de peinture. Sur le « malheureux Anciaux », les ravages causés par l'alcool et le rôle des statuts de l'Association du Familistère pour la prévention ou la répression de l'alcoolisme ; alcoolisme à Nîmes : très peu d'ivrognes selon Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 21 novembre 1895
Sur la commande de monsieur Gardet de Nîmes à la Société du Familistère : il manquait deux foyers hygiéniques dans la livraison qui lui a été faite, dont celui destiné à Marie Moret ; le temps devient humide et Marie Moret en a rapidement besoin. Demande des nouvelles de la santé de la famille de Piponnier. Donne des nouvelles de la famille Moret-Dallet : Marie-Jeanne Dallet cultive la peinture et la musique, aide Marie Moret dans ses travaux de recherche historique, aide aussi sa mère et prend part à la direction du ménage. Marie Moret évoque son travail sur les registres des groupes et unions, qui présentent un grand intérêt à ses yeux : « Il se dégage de là des vues instructives, abstraction faite des individus. Les problèmes du travail deviennent de plus en plus la question des questions » ; sur le lien entre les tentatives françaises de représentation libre du travail et les tentatives dans les pays anglo-saxons ; « Ce que les faits crient partout, c'est qu'il faut cultiver l'être humain le plus possible, et par-dessus tout lui donner le plus haut idéal de la vie ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 16 décembre 1895
Réponse à la lettre d'Antoine Piponnier du 23 novembre 1895. Remerciements pour l'expédition des foyers économiques attendus, pour sa lettre à Émilie Dallet du 9 décembre 1895 et pour les informations relatives aux groupes et unions : « Dans "Le Devoir" de février vous verrez de quel intérêt tout cela est et comme il se dégage de cette tentative le grand enseignement fourni par tant d'autres essais : cultiver l'être humain et lui donner un très haut idéal ». Sur le numéro de décembre 1895 du Devoir>/em> : une conférence de Godin ; une conférence de monsieur Lelièvre qui n'a pas eu lieu. Sur la famille de Piponnier : succès scolaire de Marcel ; Antonia a joué un rôle dans Marie Stuart, opéra comique. Nouvelles du Familistère : départ d'Antoine Pernin et son remplacement ; sur Alizart frère mourant et sur Swedenborg ; sur monsieur Poulet : « va-t-il s'en tenir à la culture de son jardin ? ». Météorologie à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 23 décembre 1895
Sur le soleil spirituel qui rayonne des lettres de Piponnier. Réponse à la lettre de Piponnier du 20 décembre 1895. Réception à Nîmes du foyer économique. Demande s'il y a eu au Familistère des réactions à la publication de la conférence de Godin dans Le Devoir de décembre 1895. Antonia Piponnier a joué le rôle de Marie Stuart dans la pièce éponyme. Sur monsieur Pierquet : renseignements communiqués par Piponnier ; la souscription est écartée pour le moment ; Pierquet bénéficie des allocations des assurances mutuelles du Familistère. Sur les abus dans les assurances mutuelles. Sur la voix chantée de Robert Piponnier. Félicitations à Marcel Piponnier pour ses résultats scolaires. Georges et Julien « sur la voie où Paul était l'an dernier ». Envoi de la brochure d'Auguste Fabre sur Robert Owen : « Robert Owen était animé du même amour humanitaire que Godin. »

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 13 janvier 1896
Réponse à la lettre du 8 janvier 1896 de Piponnier différée en raison de l'achèvement du numéro de février 1896 du journal Le Devoir en compagnie de Jules Pascaly. Vœux de nouvelle année à la famille de Piponnier. Sur les bons résultats scolaires de Marcel Piponnier « qui fait honneur au Familistère ». Marie Moret heureuse des secours apportés à monsieur Pierquet. Sur la nouvelle loi sur les caisses de retraite et son application par François Dequenne : commentaire des dispositions de la loi. À propos du « soleil de l'esprit » auquel Marie Moret faisait référence dans une précédente lettre à Piponnier [23 décembre 1895] : « L'idée est lumière, l'essence de la lumière. Et d'où vient l'Idée, si ce n'est du Foyer de toute sagesse ». Temps froid et ensoleillé à Nîmes. Compliments à la famille de Piponnier. Dans le post-scriptum, Marie Moret demande l'état de son compte au Familistère

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 8 février 1896
Réponse à la lettre d'Antoine Piponnier du 30 janvier 1896. Piponnier et son fils Marcel à Armentières la semaine dernière : Marie Moret a souhaité qu'ils aient beau temps. Sur le modèle n° 2 des titres de participation aux bénéfices pour 1877-1879 délivrés à environ 600 travailleurs, mentionné dans une conférence de Godin : Marie Moret demande à Piponnier de faire des recherches complémentaires dans les archives de l'Association du Familistère. Transmet les amitiés de Jules Pascaly dont elle a reçu des nouvelles. Sur diverses nouvelles communiquées par Piponnier : la question des caisses de retraite ; le bon combat de François Bernardot ; sur la description de Laeken qui a fait frissonner Fabre : « Oui, c'est un triste séjour. Il faut pouvoir s'y oublier dans le travail. » ; sur « ce pauvre » monsieur Dury, ennemi de l'Association ; agression de monsieur Carlier à la chapelle Notre-Dame de la Salette [à Proix, Aisne], dont l'auteur est resté inconnu : que fait la police, se demande Marie Moret. Remercie Piponnier pour l'extrait de son compte au Familistère que Buridant lui a envoyé. Annonce à Piponnier l'envoi d'un exemplaire de l'Almanach de la coopération française.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Demande des nouvelles de la famille Piponnier. Sur les affaires calmes à l'usine, que Marie Moret pense dues à la douceur de l'hiver. Pascaly toujours à Paris, sa femme étant malade.
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