FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Howland, 20 avril 1874
Godin accuse réception des deux lettres écrites par Marie Howland depuis le 5 août 1873 ainsi que les deux écrites par Edward Howland auxquelles il n'a pu répondre en raison de ses travaux à la Chambre et des affaires de son usine. Marie Howland a demandé le 5 août 1873 des vues pour stéréoscope, mais Godin n'a pas le temps de s'en occuper. Edward Howland parlait dans sa lettre du 21 août 1873 d'un jeune homme à faire venir au Familistère pour le dresser au travail : Godin explique que ce n'est pas possible, car les familles du Familistère n'ont pas de quoi loger un pensionnaire et parce qu'un enfant ne peut y être accepté sans famille. Sur Kate Stanton, dont parle la lettre d'Edward Howland de mars 1874 : Godin a répondu à la lettre qu'elle a envoyée ; monsieur Drury de Philadelphie a aussi écrit à son sujet et lui a appris qu'elle ne parlait pas français. Sur la lettre de Marie Howland du 21 mars 1874 : Godin regrette d'avoir peiné Marie Howland par le retard de sa réponse ; il regrette de ne pas connaître complètement l'anglais pour apprécier en connaisseur le livre « qui contiendra sous la forme attrayante du roman une partie de Solutions sociales : il est heureux de savoir qu'Edward Howland se trouve à la tête d'un journal défendant le progrès et l'amélioration sociale ; il recevra avec plaisir les numéros de The Present Age qu'elle lui propose.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à George B. Drury, 22 avril 1874
Godin accuse réception de la lettre de Drury du 10 mars 1874 et de celle qu'il a écrite à son fils le 28 mars 1874. Il informe Drury que Kate Stanton devrait visiter le Familistère cet été. Godin avoue à Drury qu'il a confondu Kate Stanton et une dame anglaise qui, selon ce dernier, doit également visiter le Familistère et ne connaît pas le français : il a écrit il y a deux jours à Marie Howland que Kate Stanton ne connaissait pas le français. Il l'assure que la dame anglaise sera la bienvenue même si elle ne connaît pas la langue. Il l'informe qu'en qualité de député et d'industriel, il n'a pas le temps de s'occuper de « l'Exposition universelle d'Amérique de 1877 (sic) ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 juillet 1874
Godin avertit son fils Émile que des lettres adressées à Kate Stanton, qui est à Paris et sera à Guise dans quelques jours, peuvent arriver « chez M. Godin » [la lettre est de la main de Marie Moret]. Il reproche à Émile de ne pas lui donner des nouvelles de monsieur de Rivière. Il lui demande de conserver un article paru dans le journal Le Courrier de l'Aisne entre le 5 et le 10 juillet sur les écoles du Familistère. Il lui demande pourquoi le père Masse qui devait être congédié est toujours au Familistère. Il l'informe que sa deuxième brochure n'est pas encore publiée et qu'on peut attendre pour distribuer la France électorale. Il ne souhaite pas faire de changement à Laeken alors que l'employé capable en est parti. Sur un échantillon d'émail envoyé par Eugène André. Dans le post-scriptum, Godin signale à son fils qu'il ne s'oppose pas à la demande de congé de Quaintenne mais veut qu'il mette en ordre les dossiers des travaux qu'il a pu faire à Guise et les remettre à Alphonse Grebel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à John Humphrey Noyes, 22 août 1874
Godin veut obtenir des renseignements complémentaires sur la communauté d'Oneida. Il explique à Joseph Noyes qu'en raison du manque de liberté en Europe, il a commencé au Familistère par des améliorations matérielles pour perfectionner les mœurs alors qu'Oneida a « pris le côté moral de la question pour arriver à l'amélioration matérielle ». Il lui envoie un livre sur le Familistère et lui adresse un questionnaire en anglais sur Oneida. Il assure Noyes qu'il est persuadé qu'il est indispensable de réformer les mœurs de l'amour et de la famille pour arriver aux autres réformes sociales nécessaires ». Il lui signale qu'une Américaine, Kate Stanton, est au Familistère et qu'elle compte visiter Oneida à son retour en Amérique. Un questionnaire en français est copié à la suite de la lettre (folios 272r-275v) ; il comprend 28 questions réparties en 7 thèmes : « Administration de la communauté d'Oneida », « Production et travail », « Usage des produits et règles intérieures », « Relations affectives », « Éducation et famille », « Commerce extérieur », « État général de la population ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à John Humphrey Noyes, 22 août 1874
La lettre est la traduction en anglais de la lettre en français de Godin à Joseph Noyes du 21 août 1874. Le questionnaire suivant la lettre (folios 279r-182r) est, de même, la traduction en anglais du questionnaire accompagnant cette dernière.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 août 1874
Godin rappelle à Pagliardini qu'il n'a reçu aucune nouvelle de lui depuis qu'ils se sont vus à Versailles et qu'il n'a obtenu son adresse que depuis l'arrivée de Kate Stanton. Godin espère que Pagliardini pourra séjourner au Familistère avant de retourner en Angleterre. Il lui signale que la fête de l'Enfance aura lieu le 6 septembre prochain, si l'administration ne l'en empêche pas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 juillet 1875
Godin autorise son fils Émile à régler la maison Piat. Sur la pompe à incendie de Laeken : Godin demande qu'on se renseigne sur un achat en Belgique. Il souhaite qu'on prenne d'autres employés que Noirot et Dupont qui ne lui inspirent pas confiance. Sur un livre rouge sur lequel se trouve la répartition des employés. Sur un oubli dans la comptabilité, souhaité par Godin. Godin accuse réception des journaux et imprimés envoyés par Kate Stanton. Il autorise son fils à signaler à Poëtte qu'il doit y avoir plus d'exactitude dans la rentrée des classes. Sur l'envoi de livres par la Librairie Armand Le Chevalier : Godin demande quels livres sont incomplets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 25 août 1875
Godin invite Tito Pagliardini à venir le voir avant de quitter la France. Il lui envoie La politique du travail qu'il lui avait envoyé à Londres il y a quelques jours. Il l'assure que « la France ne restera pas en arrière sous la puissance des jésuites » et que « l'esprit nouveau vaincra l'esprit du passé ». Il lui indique qu'il n'a pas le temps de livrer un article demandé par Pagliardini pour la revue Iron. Il lui signale qu'il a reçu la reproduction des gravures du Familistère servant de prospectus à Kate Stanton en Amérique mais il suppose qu'elle est trop entraînée par ses succès pour prendre le temps de lui écrire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Pagliardini qu'il se rendra le lendemain au conseil général de l'Aisne. Il l'informe que son mandat de conseiller général est la seule fonction politique qu'il a conservée : « J'ai réellement quitté la vie politique, dégoûté des compétitions du monde officiel et de la stérilité de son action. » Il lui explique qu'il a installé le moulage mécanique à Guise, une révolution dans l'art de la fonderie, qu'il faut encore perfectionner. Sur l'état de l'Europe et de la France : « il ne faut pas s'y tromper, les républicains d'aujourd'hui seront bientôt les conservateurs d'hier ; le monde de la richesse gouverne et ne gouverne que pour son intérêt. Voilà la plaie de notre temps ; il est difficile de prévoir comment la société s'en guérira. » Il félicite Pagliardini pour son engagement en faveur de l'amélioration du sort des classes laborieuses en Angleterre et de celui des femmes ouvrières en particulier. Il estime que l'œuvre du Familistère est trop avancée pour l'époque. Il indique que l'Angleterre ne semble plus avoir l'attrait d'autrefois pour son fils Émile et qu'il n'a pas reçu de lettre de Kate Stanton. Il accuse réception de l'article de Pagliardini paru dans Le Télégraphe sur la guerre : « J'ai donc vu avec plaisir votre conclusion et je dis avec vous "Guerre à la guerre ! Honneur à la paix !" Car sans la Paix, il n'est pas de salut pour l'humanité. » Godin transmet aux sœurs de Tito Pagliardini ses compliments et ceux de Marie Moret et d'Émile Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à Marie Howland que l'édition en volume de la traduction de Papa's Own Girl restituera le texte complet du roman sans les coupes qui ont été faites dans les chapitre VII à XIII du feuilleton du journal Le Devoir pour pouvoir offrir le roman en entier aux lecteurs au cours de la première année. Marie Moret indique qu'elle répond en partie aux lettres que Marie Howland a écrites à Godin le 7 avril et le 4 mai avant que ce dernier ne lui dicte une réponse. Marie Howland a lu avec émotion dans Le Devoir la conférence du 4 mai 1878 de Godin aux ouvriers de l'usine : Marie Moret explique que les difficultés qu'il affronte sont le lot des novateurs ; elle loue le génie et la force morale de Godin. Elle livre un portrait de Godin : « Quant aux moyens de distraction et de repos, imaginez-vous qu'il ne s'amuse de rien de ce qui plaît aux autres hommes. Il ne fume pas, n'aime ni les cartes, ni les échecs, ni le billard, ni mille choses dont, en conséquence, j'ignore les noms. Le théâtre le fatigue ; les conversations oiseuses lui pèsent ; la promenade ne lui est bonne qu'en voiture. L'unique distraction qu'il puisse prendre, c'est la conversation entre gens sympathiques et notre cercle est très restreint. » Elle ajoute qu'il joue avec ses deux nièces les plus âgées, de 3 et 6 ans, qui l'appellent oncle André. Sur Albert Brisbane : il n'est pas venu au Familistère ; à la différence de Godin, il ne versa pas un sou des 25 000 $ qu'il avait promis à la Société de colonisation du Texas ; Brisbane se sentirait humilié devant Godin et il ne faut pas compter qu'il vienne au Familistère. Sur le journal Le Devoir : Godin éprouve le besoin d'élargir le cercle de ses auditeurs devant l'insuffisance de son personnel ; il pense que ses articles sur les caisses nationales de prévoyance publiés dans les numéros 16, 17 et 19 du Devoir seraient plus intéressants à traduire en anglais que sa conférence, comme l'ont fait en partie déjà des journaux anglais et américains. Sur l'appréciation de Marie Moret par Marie Howland : Marie Moret compare Marie Howland à Clara Forest [le personnage de Papa's Own Girl], dont le cœur déborde d'amour. Sur la traduction de la lettre d'amour du comte de Frauenstein à Clara Forest : le plus grand soin sera apporté à la traduction. Sur Massoulard : il a appris l'existence du Familistère à New York dans un article réactionnaire de La revue des deux mondes. Marie Moret remercie Marie Howland pour l'envoi du Harper's magazine dont Le Devoir a reproduit l'article sur l'école normale de New York. Sur Kate Stanton : elle a obtenu la dignité de docteur-médecin ; elle est rieuse comme Émile Godin, a un esprit fin mais superficiel. Elle retourne à Marie Howland l'article de monsieur Fields, « Une visite à l'auteur de La Fille de son père » et elle espère que Marie Howland puisse venir en Europe et au Familistère. Elle le prévient que Godin ne supporte pas l'odeur du tabac, qu'elle ne pourrait pas fumer près de lui, et qu'il estime que le tabac affaiblit l'intelligence. Sur la traduction de Papa's Own Girl : Massoulard informe Marie Howland qu'il n'endosse aucune responsabilité dans la traduction en raison des remaniements effectués au texte des chapitres VII à XIII du roman dans le journal Le Devoir ; elle précise que ces chapitres ont été rétablis dans le texte de Massoulard pour l'édition en volume, et qu'elle fait maintenant la révision du texte aidée d'une autre personne ; elle l'assure que Massoulard est resté son ami et celui de Godin. Elle transmet ses compliments à Edward Howland.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à une lettre de son « aimée disciple », qu'il remercie pour la compréhension de sa doctrine. Il fait l'historique de ses relations avec Marie Howland, traductrice de Solutions sociales, qui était en 1872 « imbue des idées de Fourier ». Sur la doctrine de la vie, la religion de la vie et le culte du travail. Sur le bonheur individuel et sur la vie spirituelle. Sur l'édition anglaise de Solutions sociales et de Mutualité sociale. Sur le rôle des femmes dans la propagation des idées de Godin.
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