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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henri Corbin, vers le 1er avril 1849
À propos de l'Exposition des produits de l'industrie agricole et manufacturière de 1849. Godin annonce au préfet de l'Aisne qu'il n'est pas en mesure de faire parvenir au chef-lieu d'arrondissement, à Vervins, les appareils qu'il souhaite exposer, en raison de changements en cours dans le matériel de ses ateliers. Il explique qu'il a élevé l'art de confectionner des fourneaux et ustensiles de cuisine à un état de perfection inconnu jusqu'ici, qu'il produit plus de 50 objets différents et qu'il veut présenter 6 à 8 de ses appareils les plus perfectionnés. Il demande l'autorisation d'envoyer les appareils directement à Laon au jour nécessaire pour l'examen du jury.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Blubil, 9 avril [1845]
Réponse à une lettre de monsieur Blubil en date du 15 février 1845 : sur un contentieux relatif à la fourniture de poids de la manufacture Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre [1845]
Godin a oublié de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange pendant son séjour à Paris ; il adresse 35 F à son correspondant pour ce renouvellement. Il rend compte de ses visites à des sympathisants fouriéristes à Rouen et à Amiens : monsieur Lemaître était absent ; monsieur Spineux craint d'être compromis par le nom de phalanstérien, mais Godin pense l'avoir convaincu d'étudier le théorie de Charles Fourier. Il annonce qu'il doit se rendre à Landrecies, au Quesnoy, à Valenciennes, à Mons, à Charleroi, à Maubeuge, à Avesnes, à Marle, à Laon, à La Fère, à Reims, à Montcornet et à Vervins, et demande à Cantagrel s'il connaît des personnes à visiter dans ces villes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre 1845
Godin a oublié de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange pendant son séjour à Paris ; il adresse 35 F à son correspondant pour ce renouvellement. Il rend compte de ses visites à des sympathisants fouriéristes à Rouen et à Amiens : monsieur Lemaître était absent : monsieur Spineux craint d'être compromis par le nom de phalanstérien, mais Godin pense l'avoir convaincu d'étudier la théorie de Charles Fourier. Il annonce qu'il doit se rendre à Landrecies, au Quesnoy, à Valenciennes, à Mons, à Charleroi, à Maubeuge, à Avesnes, à Marle, à Laon, à La Fère, à Reims, à Montcornet et à Vervins, et demande à Cantagrel s'il connaît des personnes à visiter dans ces villes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le préfet de l'Aisne, 20 novembre [1845]
Fait suite à la lettre de Godin au préfet de l'Aisne en date du 6 novembre 1845, restée sans réponse, sur l'accident de la route survenu la nuit du 2 novembre 1845 sur la route de Guise à Leschelle (Aisne) à un transport d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire, à cause de travaux de construction non signalisés d'un aqueduc ayant entraîné une chute de trois mètres de hauteur de la voiture : Godin fait part au préfet des recherches qu'il a menées à Vervins et à Saint-Quentin pour prendre connaissance du traité passé avec l'entrepreneur qu'on lui a dit être entre les mains du conducteur des travaux monsieur Lecerf à Ribemont ; Godin demande au préfet d'intervenir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pavillet-Lebègue, 5 [janvier 1846]
Envoi d'une facture relative à deux poêles expédiés par le messager de Marle à Vervins, à payer immédiatement dans la mesure où il s'agit d'une première commande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 15 [août 1846]
Sur des poursuites à mener pour contrefaçon de produits brevetés de la manufacture Godin-Lemaire : Godin demande à Oudin-Leclère un rendez-vous à Vervins pour s'entretenir avec lui de l'affaire, capitale pour son industrie, et lui remettre les pièces utiles. Il demande le plus grand secret sur l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 26 [août 1846]
Sur un procès en contrefaçon intenté par Godin. Godin rappelle à Godon qu'il lui a déjà parlé de l'affaire et qu'il a chargé Oudin-Leclère, avoué à Vervins, de s'en occuper. Godin explique que le contrefacteur a été employé dans ses ateliers, qu'il emploie un ancien ouvrier de la manufacture pour reproduire des objets brevetés et qu'il prétend que ces objets ne sont pas couverts par les brevets ou qu'il y a apporté des modifications. Godin juge que cette affaire est capitale pour son industrie ; il fait appel à leur communauté d'idées pour demander conseil à Godin. Godin indique qu'il part en Belgique et sera de retour le mardi suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Moricourt-Viéville, 27 [août 1846]
Envoie une valeur à déposer sur son compte et accuse réception d'un paiement de Moricourt-Viéville.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 9 octobre [1846]
Probablement sur l'affaire de contrefaçon des produits de la manufacture Godin-Lemaire : Godin ne peut se rendre avant la semaine suivante à Vervins en raison de la mise en activité de la nouvelle fonderie de Guise ; il invite Oudin-Leclère à venir à Guise étudier ses produits afin de plaider d'une façon convaincante dans une délicate affaire industrielle pour laquelle les juges n'ont pas assez de connaissance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 9 octobre 1846
Probablement sur une affaire de contrefaçon des produits de la manufacture Godin-Lemaire : Godin ne peut se rendre avant la semaine suivante à Vervins en raison de la mise en activité de la nouvelle fonderie de Guise ; il invite Oudin-Leclère à venir à Guise étudier ses produits afin de plaider d'une façon convaincante dans une délicate affaire industrielle pour laquelle les juges n'ont pas assez de connaissance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 7 décembre 1846
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Godon qu'il a fait saisir plus de 60 poêles et cuisinières chez son contrefacteur, qu'il a transporté les objets au greffe du tribunal, que son contrefacteur y a présenté des objets sur lesquels il avait opéré des modifications, que le tribunal a nommé des experts locaux et qu'ainsi leur ami Barral n'a pas été sollicité. Godin transmet ses salutations à Glatigny.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 16 janvier 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin ne peut retourner à Oudin-Leclère l'original d'un document que Delabarre ne lui a pas remis ; il demande à Oudin-Leclère quelles sont les raisons avancées par Degon pour faire appel du jugement du tribunal de Vervins nommant un expert de Saint-Quentin et s'il a proposé d'autres experts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 19 janvier 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin indique à Godon qu'il voudrait éviter de se rendre à l'audience du tribunal de Laon et il lui communique les renseignements en sa possession sur l'affaire Degon ; Degon a sollicité la nomination d'experts de Paris et a proposé les ingénieurs Chevallier, fabricant de fourneaux rue Saint-Antoine, et Migné ; le procureur du roi n'y était pas favorable ; Godin se méfie des experts car les fabricants d'appareils de chauffage sont ses concurrents ; il fait référence à un article de Jobard sur les brevets paru dans la Démocratie pacifique du 3 janvier 1847 ; Godin a choisi deux anciens élèves de l'École des arts et métiers de Châlons[-en-Champagne], Barbier, agent-voyer à Vervins, et Michon, professeur chez Baudouin, qui ont été nommés par le tribunal ; Godin cherche des renseignements sur le troisième expert désigné par Degon. Godin informe Godon qu'Oudin-Leclère vient d'entrer chez lui et lui dit qu'il devrait se rendre auprès de Godon à Laon le samedi suivant. Godin ajoute qu'au moment où il était question de nommer des experts de Paris et avant qu'il soit décidé à nommer des experts du pays, il avait obtenu l'accord de Barral pour servir d'expert. Il indique qu'Oudin-Leclère lui dit que Degon souhaite écarter un des experts, et il loue la loyauté de Grain aîné.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lecointe, 17 avril 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Lecointe qu'il avait été désigné comme expert par le tribunal de Vervins, mais qu'il n'a pu obtenir son acceptation en raison du départ de Lecointe pour Saint-Omer : Godin demande à Lecointe s'il peut compter sur lui en tant qu'expert dans l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 21 avril 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Godon de voir Deslauriers pour qu'il confirme accepter sa nomination en tant qu'expert par le tribunal de Vervins ; Godin informe Godon que trois nouveaux experts avaient été nommés par le tribunal, mais que deux d'entre eux, désigné par son adversaire [Degon] se sont désistés ; Godin demande à Godon de lui désigner des personnes susceptibles d'être experts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 25 mai 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Oudin-Leclère de lui communiquer une copie des chefs sur lesquels les jugements du tribunal de Vervins appellent l'attention des experts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin rappelle à Cantagrel qu'il avait saisi l'année précédente La Démocratie pacifique de la question d'un procès en contrefaçon. Il explique à Cantagrel qu'un expert a rédigé pour son adversaire un rapport qui est le fruit de l'ignorance et de la mauvaise foi, qu'il a demandé à leur ami commun monsieur Curé de Fargniers de rédiger un rapport démontrant les erreurs de cette expertise, et qu'il compte se rendre à Paris pour soumettre le travail de Curé à une personnalité pouvant faire autorité en la matière auprès du tribunal. Il demande si Cantagrel peut lui présenter quelqu'un, mentionne le nom de Boquillon, bibliothécaire du conservatoire [des arts et métiers], et précise que les appareils qu'il fabrique sont visibles dans son dépôt à Paris. Godin évoque son étude sur la suppression des cheminées d'un phalanstère et son roman, promis l'année précédente mais retardés par le procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur François Cantagrel, 2 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin rappelle à Cantagrel qu'il avait saisi l'année précédente La Démocratie pacifique de la question d'un procès en contrefaçon. Il explique à Cantagrel qu'un expert a rédigé pour son adversaire un rapport qui est le fruit de l'ignorance et de la mauvaise foi, qu'il a demandé à leur ami commun monsieur Curé de Fargniers de rédiger un rapport démontrant les erreurs de cette expertise, et qu'il compte se rendre à Paris pour soumettre le travail de Curé à une personnalité pouvant faire autorité en la matière auprès du tribunal. Il demande si Cantagrel peut lui présenter quelqu'un, mentionne le nom de Bocquillon, bibliothécaire du Conservatoire [des arts et métiers], et précise que les appareils qu'il fabrique sont visibles dans son dépôt à Paris. Godin évoque son étude sur la suppression des cheminées d'un phalanstère et son roman, promis l'année précédente mais retardés par le procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 juillet 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin, annonce qu'il aura prochainement récupéré toutes les pièces [utiles à son procès] et demande à Oudin-Leclère de lui fixer un rendez-vous à Vervins

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 3 octobre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin rappelle à Oudin-Leclère ses lettres des 24 et 26 (sic) septembre 1848, et son désir d'obtenir immédiatement un jugement dans le procès ; il le prie de lui fixer un rendez-vous à Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Houdin, 16 novembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin prend acte que le tribunal de Vervins ne va pas juger l'affaire dans l'immédiat ; il déplore ce nouveau retard et demande à Oudin-Leclère de lui répondre formellement sur le moyen de sortir de cette situation ; il lui demande également si l'ordonnance qu'il a obtenue lui suffit pour faire déposer les modèles Degon dans un lieu public et ainsi arrêter sa fabrication.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gonnet, 17 novembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe l'avoué Gonnet que l'audience de son affaire est reportée du 20 novembre au 9 décembre 1848. Il lui communique les chiffres des affaires qu'il a faites l'année précédente avec les marchands de Péronne chez qui il a fait saisir [des produits contrefaits] : 1 246 F avec Viltard et 3 143 F avec Vermond. Il indique que son action en dommages et intérêts vise plus particulièrement Viltard « en raison de l'abus qu'il a fait de mon nom dans les journaux de Péronne pour accréditer la vente des objets contrefaits », qu'il espère obtenir 1 500 F du tribunal de Péronne, et qu'il n'aspire à obtenir de Vermond que l'équivalent de la marchandise contrefaite, soit 500 F. Il signale enfin qu'il s'est entendu avec les autres marchands de Péronne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 3 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. À propos des dommages et intérêts réclamés par Godin à l'encontre de Degon. Godin indique avoir réalisé un chiffre d'affaires de 108 000 F l'année précédente et qu'il est en mesure de présenter sa comptabilité au tribunal de Vervins. Il affirme qu'il a subi un préjudice d'au moins 20 000 F, bénéfice qu'il aurait fait en cédant une partie de ses brevets pour la fondation d'un établissement dans le Midi de la France. Il mentionne ensuite le détournement de sa clientèle par Degon, qui, en tant qu'ancien ouvrier des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, a pu connaître ses clients dans les départements de l'Aisne, du Nord, de la Somme, de l'Oise, de la Seine et de la Marne, et leur proposer ses marchandises contrefaites. Godin craint que si le procès ne lui donne pas clairement raison, les contrefacteurs de ses produits se multiplieront. Parmi les préjudices que lui cause l'affaire, se trouvent également le temps que Godin n'a pas consacré à ses affaires et l'argent déboursé pour les voyages ou les expertises, au moins 1 200 F. La loi considère principalement comme préjudice la valeur de la marchandise contrefaite, que Godin estime à 22 080 F, correspondant à la valeur de 80 cuisinières et poêles saisis chez Degon, et l'estimation de la marchandise fabriquée par Degon à partir de la quantité de fonte qu'il a acquise en Belgique. Godin informe Oudin-Leclère que le président du tribunal de Vervins lui a donné connaissance de la lettre de l'expert Bouchez qui lui est défavorable.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin souhaite que les termes de l'expertise, incomplète et peu véridique, soient éclaircis. Il estime que le résumé additionnel de l'expertise est entaché de nullité pour diverses raisons, et notamment parce qu'il méconnaît ce qu'est une invention : si les experts pensent que toutes les cuisinières se valent parce qu'elles ont des portes, des fours et des couvercles, alors il faudrait considérer que le palais de justice de Vervins est pareil à la première maison venue car il a des portes et des fenêtres, et qu'une machine à moissonner ne serait pas une invention car elle aurait des roues et des engrenages comme toute machine. Godin croit que le rapport d'expertise fait à Guise peut servir à établir la contrefaçon. Il pense qu'il faut expliquer ce qu'est une invention brevetable et pourquoi la loi protège l'invention, et « qu'on brevète valablement tous les ans plus de 20 genres de fourneaux, qu'on brevète de même des serrures, des couvercles de pipes, des canes de parapluies, des chapeaux, des cols cravates, des allumettes, etc., etc. pourvu qu'il y ait dans leur ensemble ou dans la manière de les faire l'objet d'une conception nouvelle utile à la société. » Il décrit en détail les innovations de ses brevets de 1841, 1844 et 1846 reconnues comme telles par l'expertise et considère que la ressemblance entière des appareils de Degon, que constate l'expertise, vaut contrefaçon. Il ajoute que les cuisinières en tôle de Minich et Nozal présentées par Degon n'ont rien à voir avec les siennes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le Président du tribunal de Vervins, 19 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin presse le président du tribunal de Vervins d'appeler l'affaire du procès en contrefaçon contre Degon de Guise qui dure depuis deux ans et menace de prendre les « mesures ordinaires » contre un déni de justice.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 19 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin exprime à Oudin-Leclère son mécontentement que l'audience du procès soit à nouveau reportée et l'informe qu'il écrit au président du tribunal de Vervins pour le menacer de le poursuivre pour déni de justice ; il reproche à Oudin-Leclère son inaction.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Curé, 8 janvier 1849
Sur une créance impayée par madame Quéhin venue voir Godin à Vervins à la fin des débats du procès contre Degon. Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Curé que le ministère public a conclu contre lui en s'appuyant sur le résumé additionnel à l'expertise, malgré les preuves « accablantes » qu'il a produites contre Degon, et malgré le plaidoyer « absurde et maladroit » de l'avoué de celui-ci. Il salue madame Curé et note dans le post-scriptum qu'il ira le 17 janvier 1849 à Vervins entendre sans doute sa condamnation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-François Glatigny, 8 janvier 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe Glatigny que la fin des débats de son procès en contrefaçon a eu lieu samedi, que les conclusions « incompréhensibles » du ministère public ne lui sont pas favorables et qu'il s'attend à être condamné le 17 janvier 1849. Il demande à Glatigny à quel avocat il devrait confier son affaire à Laon. Il lui explique qu'il ne s'est pas adressé directement à Godon pour obtenir cette information en raison des nouvelles fonctions de ce dernier qui le rendent circonspect, mais il souhaite que Glatigny lui demande quand Godin pourra lui parler de sa « singulière » affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gonnet, 12 février 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin explique à Gonnet que le jugement du tribunal de Vervins a été retardé, qu'il attend encore l'expédition du jugement qui lui a donné gain de cause, mais que rien ne s'oppose à ce qu'il prenne date pour plaider. Il ajoute qu'il a interjeté appel en raison de la mauvaise interprétation des dommages et intérêts qui lui sont dus. Il demande à Gonnet de lui faire connaître la décision prise par le tribunal afin de lui envoyer les pièces nécessaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Langlois, 17 février 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin se plaint des difficultés que lui cause le tribunal de Vervins ; il indique qu'il s'est rendu deux fois à Vervins pour obtenir l'expédition [des pièces du procès] et lui communique une lettre d'Oudin-Leclère qui l'informe que Degon modifie ses conclusions. Il demande à Langlois d'user de son influence pour vaincre les résistances du tribunal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Langlois, 27 février 1849
Godin informe Langlois qu'Oudin-Leclère lui a envoyé le jugement avec les pièces relatives à l'appel interjeté. Il explique à Langlois les raisons de son appel. Des charges graves pèsent sur Degon : il a été employé dans les Fonderies et manufactures de Guise, il a embauché des ouvriers expérimentés de Godin, « mais une puissance occulte a jusqu'ici travaillé à me faire échouer dans cette affaire ». Malgré une expertise indigne, le tribunal a condamné Degon, mais Godin considère que le jugement est une transaction. En août 1846, il a fait constater par un huissier les marchandises qui se trouvaient dans les ateliers de Degon : 1 petit poêle, 32 petites cuisinières, 10 petites cuisinières en construction, 1 grande cuisinière et les 3 modèles servant à la fabrication. Au mois d'octobre 1846, voyant que Degon continuait à construire, il a fait saisir la marchandise dans ses ateliers : 2 poêles, 56 petites cuisinières et 6 grandes cuisinières d'un montant global de 3 748 F. Comme Degon se mit à contrefaire un nouveau brevet, Godin a commandé une nouvelle saisie de marchandises en mars 1847 pour un montant de 3 528 F. Le tribunal a accordé à Godin la somme ridicule de 900 F de dommages et intérêts, sans prononcer la confiscation des marchandises contrefaites et des six modèles ayant servi à les fabriquer. Godin estime que Degon a fait au moins 8 000 F de bénéfices.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Langlois, 15 mars 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin est sans nouvelles de Langlois sur le jour d'audience de son appel. Il informe Langlois qu'Oudin-Leclère lui a appris que Degon fait des démarches auprès du tribunal de Vervins et cherche à obtenir le concours de commerçants et d'industriels. Godin explique à Langlois que Degon essaye de vendre le peu qu'il possède pour laisser tous les frais du procès à sa charge, et qu'il a dû cautionner 1 500 F à la demande de Degon en provision des dommages qui pourraient être causés aux appareils que Godin a fait saisir. Il informe Langlois qu'il a expédié deux poêles à Trotier et lui demande de les examiner. Godin avertit Langlois que ses brevets de 1846 et 1847 sont indépendants des deux précédents, que la contrefaçon est surtout complète pour ses brevets de 1844, 1846 et 1847, mais ne concerne que quelques dispositions du brevet de 1840. Godin souhaite voir Langlois avant les débats et lui demande de lui fixer un rendez-vous à Laon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Nicolas Authier, 30 mai 1849
Godin annonce à Nicolas Authier qu'il peut lui céder de la fonte de moulage au prix de 16,50 F les 100 kg, enlevée à Guise et payée comptant. Il ajoute qu'il ne peut lui vendre la fonte entreposée à Vervins et que la fonte qui se trouve à Guise est de meilleure qualité.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 mai 1849
Godin sollicite un rendez-vous d'une heure avec Oudin-Leclère pour évoquer une affaire commerciale pressante.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 juin 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin demande à Oudin-Leclère de ne pas nuire à ses intérêts par la réponse qu'il fera au syndic de la faillite de Degon, Lépine, qui souhaite tirer parti de la fonte des marchandises saisies à Vervins. Godin l'informe qu'il doit présenter les mémoires des frais du procès qui sont à la charge de Degon, notamment des experts ; dans la mesure où Godin pense qu'il devra finalement payer les frais d'expertise à la place de Degon, il souhaite qu'ils soient établis d'après le tarif de leurs vacations et demande à Oudin-Leclère, qui détient le rapport d'expertise, de lui communiquer les informations. Il demande à Oudin-Leclère de lui communiquer sa note et mentionne des frais imputés à son compte par Delabarre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Langlois, 3 [juillet 1849]
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin annonce à Langlois que les juges de Vervins ont accordé un sauf-conduit à Degon, qui a pu enlever ses modèles et une partie de son mobilier, que Degon irait s'établir à La Haye et qu'il n'a laissé d'autre actif que ce que Godin a fait saisir. Godin demande à Langlois s'il faut dénoncer les fraudes de Degon. Il signale que la vente du mobilier de Degon aura lieu dimanche et que la vérification des créances aura lieu le 15 juillet prochain.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 18 juillet [1849]
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin découvre que l'extrait du jugement qu'il a remis à son correspondant ne contient pas la spécification de la nature de la contrefaçon. Il lui demande de le compléter comme suit : « Contrefaçon de poêles, cuisinières et objets de poêlerie en fonte de fer de la fabrique de Godin-Lemaire. Extrait du jugement rendu pour ce motif à Laon le 12 mai 1849 en appel d'un jugement rendu par le tribunal de Vervins le 17 janvier précédent. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lefert, 23 [septembre 1849]
Godin accuse réception d'un effet de 169,20 F à échéance du 30 septembre 148949 sur Hénin-Liétard : il lui retourne un effet protesté sur Vervins de 107,90 F et lui annonce qu'il lui envoie les objets demandés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 20 [octobre 1849]
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe Oudin-Leclère que Lemaire va lui remettre avec la présente lettre le jugement de Laon. Il évoque des difficultés faites par le receveur et demande à Oudin-Leclère de lui indiquer ce qu'il lui doit.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 5 novembre [1849]
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin envoie à Oudin-Leclère la quittance de sa consignation [pour garantir les appareils Degon saisis] et lui demande de conserver l'argent jusqu'au prochain voyage de Godin à Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Geoffroy, 22 janvier [1850]
Godin demande à Geoffroy de recouvrer pour lui la créance de Losset d'un montant de 321,90 F et de l'assigner s'il est n'est pas insolvable. Il lui demande de communiquer les pièces du dossier à Oudin-Leclère à Vervins où il pourra les consulter.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon ou Ferdinand Guillon, 4 mai 1853
Réponse à une lettre de Guillon du 25 avril 1853 demandant des renseignements sur des travaux d'irrigation et de drainage dans l'Aisne. Godin communique à Guillon les informations obtenues auprès de la préfecture de l'Aisne : le conseil général s'est peu occupé de la question ; les ingénieurs à Laon et à Vervins n'ont fait que commencer des études hydrauliques ; rien n'a été entrepris par aucune compagnie ; quelques propriétaires privés sont disposés à s'occuper de l'amélioration de leurs terres par leur assèchement ; certains s'occupent d'assèchement de marais près de Laon, dans la Somme ou à Saint-Quentin. Godin est prêt à fournir d'autres renseignements à Guillon : « J'ai désiré et désire encore que les phalanstériens soient un peu moins civilisés dans leurs échanges de services. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 24 février 1861
Godin informe le préfet qu'il lui a adressé la veille une pétition en faveur du tracé par Guise et la Vallée de l'Oise du chemin de fer de Soissons à la frontière belge via Charleville-Mézières, pour être jointe au dossier de l'enquête. Il ajoute qu'il lui adresse dans le même but le mémoire imprimé correspondant.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 29 mars 1861
Godin adresse à Émile Collin un exemplaire du mémoire sur le tracé du chemin de fer qui a été déposé à Vervins. Sur la nomination de membres de la commission qui doit se réunir à Cambrai.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 15 octobre 1861
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin communique à Oudin-Leclère l'assignation qu'il a reçue de Pinart et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 octobre 1861
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. À propos du procès en appel intenté par Pinart et Cie : Godin informe Delpech qu'Oudin-Leclère lui a envoyé les pièces du procès de Vervins.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delgrange, 23 mars 1862
Godin demande à Delgrange de remettre l'original de l'assignation faite au nom de Godin à Dubrulle-Chevalier à l'avocat Talon, s'il ne l'a pas envoyé à Oudin-Leclère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 8 août 1862
Godin remet à Oudin-Leclère une assignation au tribunal par un employé des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique qu'il s'était mis d'accord avec lui pour qu'il trouve un emploi ailleurs, mais qu'il va soutenir qu'il a été renvoyé sans motif et que par ce chantage il va tenter d'obtenir une somme. Il demande à Oudin-Leclère si l'affaire va se plaider le 12 août et s'il est nécessaire qu'il se rende à Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pelserf, 20 novembre 1862
Godin explique à Pelserf que le jeune homme envoyé par lui pour être instituteur à l'école du Familistère a reçu une lettre de Gricourt, inspecteur de l'enseignement primaire à Laon, qui l'invite à se rendre à Villers-Cotterêts pour contracter un engagement d'instituteur-adjoint afin de le dispenser du service militaire. Godin rappelle à Perlserf que ce dernier lui avait promis de lui fournir dans le même but un modèle d'engagement pour l'école du Familistère, où il désire rester.

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