FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Albert Pétilleau, 21 novembre 1872
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur le rôle d'Émile Godin, d'Alphonse Grebel, de Lesne et de Pétilleau dans la préparation de l'expertise de la valeur de l'usine, sur la susceptibilité de Pétilleau et sur ses difficultés à répartir le travail. Sur l'affaire Pagès. Sur l'affaire Thiébault.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 2 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin remercie Alexandre Chaseray pour sa lettre qu'il communique à Odilon Barrot. Il l'informe des progrès de la candidature d'Odilon Barrot dans les cantons de Wassigny et de Guise et lui demande s'il peut utiliser sa lettre auprès des électeurs et s'il s'est entendu avec Matton de Vervins. Il lui fait part des démarches de lui-même à Sains et de monsieur Lefèvre à La Capelle. Il lui demande de lui communiquer les noms des personnes qui peuvent aider le comité électoral et lui indique qu'il a écrit à Cardot du Fay à Tenailles et à Loth d'Hirson. Il incite Chaseray à écrire à Odilon Barrot, dont la candidature devrait être annoncée publiquement dans quelques jours.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur le procès en séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur le partage de frais du procès avec Esther Lemaire. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin annonce à Tisserant que la Cour de cassation a rejeté son pourvoi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur un conflit avec les Rouchy. Godin explique à Tisserant que la situation se complique avec Émile et les Rouchy : les clefs des appartements n'ont pas été rendues ; le père et la mère sont partis, mais la fille est restée, occupant son logement, celui de son père et celui d'Émile au deuxième étage dans ses appartements ; une conciliation a lieu ; Baligant a dit qu'Émile avait changé les serrures et que celui-ci prendra fait et cause pour les Rouchy ; le juge de paix a dit à Massoulard de faire citer les Rouchy ; Richer a dit à Godin qu'un avoué de Vervins lui avait rapporté qu'Émile allait lui envoyer une signification stipulant qu'il est en possession du logement et qu'il y restera.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie 100 F à Tisserant et lui renvoie 4 lettres arrivées en son absence. Sur le procès avec Émile Godin : sur l'établissement du compte d'Émile et la question du taux des intérêts et des amortissements ; Godin veut que la cour décide qu'il n'est pas tenu de fournir à son fils Émile le logement et qu'aussitôt le compte réglé, celui-ci devra libérer les appartements qu'il occupe au Familistère.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Tisserant qu'il a fait opposition à la demande de maître Diet sur les frais de notaire d'Esther Lemaire et que l'audience a été remise au 1er mars. Sur une transaction avec Esther Lemaire : Godin estime qu'un montant de 1 million, intérêts compris, est trop élevé ; il informe Tisserant qu'il a envoyé à Delpech un calcul précis des intérêts et des loyers. Il lui annonce que le tribunal de Vervins a rendu son jugement dans l'affaire de la Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise : Godin a eu gain de cause et la Compagnie est condamnée à lui verser 50 F d'amende par jour de retard pour effectuer le transport de ses marchandises. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin prévoit de terminer le jour même l'impression des conclusions. Godin demande à Tisserant quand il viendra à Guise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Tisserant du 28 décembre 1882. Tisserant est de retour à Nancy mais devra se remettre en voyage sous peu. Godin accuse réception du Progrès de l'Est contenant le travail de Tisserant, à qui il fera adresser le journal Devoir à Nancy pendant quelques semaines. Il lui indique que le prochain numéro du Devoir annonce sa nomination à la qualité d'officier d'Académie et d'officier de la Légion d'honneur. Sur le procès avec le duc de Padoue. Sur l'augmentation des salaires du personnel de la Société du Familistère et la constitution de l'assurance des retraites en 1871. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 3 juillet 1873
Sur la tournée de Crevon, qui pense, à tort selon Godin, que plusieurs villes dont Toury-Joinville, Orléans ou Blois ont été retirées de son itinéraire. Godin demande à Denisart d'étendre la circonscription attribuée à Crevon dans la mesure où Darras n'a pas l'ambition de dépasser Reims, Épernay, Neufchâtel et Vervins. Il l'informe que Gripon ne reprendra pas les voyages car il n'a pu vendre l'établissement de son père et qu'en conséquence il a proposé à Tisseron d'agrandir sa circonscription dans la direction d'Évreux à Cherbourg, mais qu'il va falloir trouver un autre voyageur pour les autres départements de la tournée de Gripon outre les alentours de Paris que va prendre Amédée Moret. Il ajoute qu'on peut attribuer à Crevon tout l'Est au-delà des limites fixées pour Darras. Sur la remise [à accorder aux clients des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Desmasures, 1er mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin communique à Desmasures des exemplaires du manifeste électoral [en faveur de la candidature de Jules Favre], et lui en vante le succès. Sur la diffusion du manifeste : 5 000 exemplaires sont en circulation ; deux hommes sont employés à écrire les adresses d'expédition ; importance de dresser des listes de destinataires du manifeste. À propos d'une lettre de Chaseray au Journal de l'Aisne.

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Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Piponnier, Antoine (1844-1902)
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Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe de Sobirats que l'avocat Moret souhaite obtenir le jugement du tribunal de Vervins du 16 mars 1877.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire du duc de Padoue. Godin informe Falaize que l'avocat Lecomte est partisan de plaider le plus tôt possible devant le tribunal de Vervins. Dans le post-scriptum, Godin demande des nouvelles de l'arrangement conclu avec Émile Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire de la restitution par Émile Godin d'un terrain de la Société du Familistère sur lequel sont entreposées des briques. Godin ne souhaite pas faire de transaction avec son fils Émile.

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Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Piponnier, Antoine (1844-1902)
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Sur l'affaire du duc de Padoue. Piponnier accuse réception de la lettre de Falaize du 21 juillet 1884. Il communique à Falaize une liste de pièces du dossier manquantes. Il lui envoie un mandat de 89,15 sur Duflot frères à Vervins en paiement de ses frais.

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Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; André, Eugène (1836-)
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Sur l'affaire du duc de Padoue. Eugène André accuse réception de la lettre de Falaize du 22 décembre 1883, qui l'informe que le tribunal de Vervins est revenu sur son jugement provisoire et a donné gain de cause à la Société du Familistère. Sur la possibilité pour ses adversaires de se pourvoir en cassation. Il souhaite transmettre une copie du jugement à l'avocat Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 2 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin évoque la procédure concernant le référé, la date de référence de la liquidation et l'apposition des scellés. Il fait valoir que cette dernière mesure est absurde. Il lui signale que Lecoq de Boisbaudran est avec lui à Guise et que jules Favre a écrit pour lui dire qu'il craignait que la nomination qu'un second notaire pouvait jeter Gauchet entièrement dans le camp d'Esther Lemaire. Godin fait remarquer que Gauchet s'attendait à faire le travail avec un second notaire et a affirmé qu'il s'entendrait facilement avec Flamant, et que Dauphin pourrait présenter les choses ainsi sans blesser Gauchet. Il ajoute qu'il est de notoriété publique que l'agent d'affaires Cottenest donne ses directives à Gauchet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 3 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin informe Delpech qu'il a fait verser 4 000 F à Jules Favre. Il discute des motifs de l'appel fait par sa femme du jugement du tribunal. Il estime que la convoitise de sa fortune est le motif qui a poussé sa femme et ses conseillers à provoquer la séparation. Sur une lettre de Demeur et d'une certaine Zoé qui est la femme de son ancien comptable principal. Godin explique que celui-ci fut l'amant d'Esther Lemaire et que par jeu Godin écrivit alors des bouts-rimés à sa femme Zoé. Godin pense qu'il pourrait les voir à Saint-Quentin, sans certitude. Godin s'étonne que sa femme ne fasse pas usage contre lui d'un roman qu'il a commencé il y a 18 ans et dont elle a saisi le manuscrit.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin avertit Delpech que Godin partira demain pour lui porter les réponses à ses questions. Il l'informe qu'il ne se rendra pas à Amiens le mardi suivant car il est convoqué par le substitut du procureur de Vervins pour le procès en contrefaçon Boucher et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la séparation des époux Godin et sur la liquidation de la communauté de biens. Godin annonce à Delpech qu'il a reçu les conclusions de Larue et qu'il va rectifier les erreurs commises dans les chiffres avant de les lui adresser. Il l'informe que l'affaire est appelée devant le tribunal de Vervins le 10 août et il souhaite que Goblet écrive au président du tribunal pour demander le report.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 7 octobre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin demande conseil à Delpech sur le versement à Esther Lemaire de la part qu'il lui revient de la fortune de la communauté Godin-Lemaire. Il a versé 762 475, 53 F moins une provision de 80 000 F versée antérieurement, mais Ether Lemaire lui réclame l'équivalent de cette provision en se référant à la jurisprudence. Godin informe Delpech qu'il a choisi Larue pour avoué à Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 8 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin communique à Delpech ses observations sur l'expertise faite à Reims de ses émaux. Il ne nie pas qu'il y ait du plomb dans les émaux expertisés, mais pense qu'une main malintentionnée a pu y mettre de l'acide avant l'expertise pour que le plomb se détache aussi facilement de l'émail. Il lui explique qu'il ne pouvait pas refuser à Jacquet l'emploi de ses émaux brevetés dont il avait fait une condition du traité conclu entre eux. Il pense que les avocats de Jacquet vont utiliser l'argument - ridicule - de l'action du gaz sur les émaux. Il propose d'ajouter aux conclusions la proposition de supprimer le plomb des émaux. Il indique qu'écrit à Blanquinque de Vervins à ce sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 9 juin 1876
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin envoie le dossier de l'affaire et lui demande le jour de sa venue à Guise pour en parler avec lui. Sur le procès intenté par Boucher à Vervins pour contrefaçon de boutons de porte et d'objets de fonte creuse, en parallèle au procès en appel à Amiens : Godin espère obtenir une indemnité équivalente à celle que le tribunal de Nancy avait accordée à Boucher et Cie ; il expose à Delpech une stratégie pour confondre Boucher et Cie. Sur l'affaire du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise relative à la responsabilité de dommages subis par des marchandises, en appel à Amiens : Godin propose une stratégie à Delpech.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 12 août 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin remet à Delpech une lettre contenant les réflexions faites par Godin à Dauphin sur le jugement du tribunal de Vervins qui s'est prononcé pour la licitation des biens de la communauté Godin-Lemaire : « En présence de la haine [, cette décision] se prête à tous les excès dont elle est susceptible. » Il demande à Delpech de lui communiquer ses impressions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 16 novembre 1872
Sur l'affaire Moine. Godin signale à Delpech qu'il a dû recevoir de Larue les pièces d'une affaire opposant Godin à un de ses anciens employés, jugée au tribunal de Vervins et qu'il désire renvoyer devant le conseil des prudhommes de Guise. Godin explique à Delpech que le tribunal a cru que Moine était un employé comptable alors qu'il dirigeait la fabrication de la fonderie et distribuait le travail à 200 ou 300 ouvriers jusqu'à ce qu'il le remplace à ce poste et lui confie la fonction de suivre toutes les commandes urgentes jusqu'à leur expédition. Il ajoute qu'il préférerait se désister plutôt que perdre son procès en appel à Amiens et il demande à Delpech l'état de la jurisprudence de la cour sur le sujet. Il lui demande de lui répondre au 28, rue des Réservoirs à Versailles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 17 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin annonce à Delpech qu'il refuse de prendre le parti du renvoi de la famille Moret, qui serait à ses yeux un manque de dignité : « Je n'ai défendu cette famille contre la calomnie que par respect pour son honneur. Je ne peux au dernier moment la sacrifier sans bassesse. » Il joint à son courrier la copie d'une lettre au président du tribunal. Il espère que Jules Favre enverra à Delpech une lettre de Vilcocq, ancien sous-préfet de Vervins, qui connaît l'antipathie de Besson pour Godin ; il lui signale que Chamblin donnerait des renseignements favorables sur Godin si la cour lui en demandait.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 18 juin 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin explique à Delpech qu'il a fait venir Blanquinque à Guise pour faire des expériences sur les appareils Jacquet afin de connaître l'action du gaz sur les émaux, dans la mesure où le gaz n'est pas distribué dans la ville de Vervins. Il lui communique le résultat des expériences et précise qu'il avait auparavant informé Blanquinque du rapport du comité d'hygiène de Reims qui avait relevé que le morceau de mouton rôti contenait une quantité sensible de plomb. Blanquinque n'a pas trouvé trace de plomb dans le poulet cuit dans la rôtissoire Jacquet ni dans la sauce ni sur la rôtissoire. Godin demande à Delpech s'il ne connaît pas à Amiens un chimiste qui pourrait faire cuire un gigot dans la rôtissoire et examiner si du plomb se trouve dans la sauce.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur le projet d'une transaction avec Esther Lemaire : Godin évalue les sommes dues à sa femme et il évoque ce qui pourrait revenir à son fils. Il demande à Delpech de lui répondre sur la possibilité qu'Esther Lemaire lui fasse des offres pour la reprise des usines qu'il pourrait abandonner si les conditions qui lui étaient faites pour poursuivre l'activité industrielle étaient trop difficiles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 23 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Après que la séparation ait été prononcée, Jean-Baptiste André Godin demande à Delpech ce que le tribunal a décidé sur la provision à verser à sa femme en attendant la liquidation, qui pourrait durer de deux à dix ans. Il demande à Delpech de l'assister dans la procédure de liquidation de la communauté de biens, qui sera selon lui l'objet d'une lutte désespérée et fatigante, et souhaite connaître les frais entraînés par la liquidation. Il souhaite que Delpech obtienne la remise de cahiers utilisés pendant le procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 24 février 1870
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur le paiement de sommes à Esther Lemaire. Sur la nomination d'un expert doué de capacité industrielle et manufacturière. Il demande à Alphonse Delpech de lui communiquer sa note de frais et d'honoraires. Dans le post-scriptum, il indique à Delpech qu'il ne sait rien de la conférence qui a eu lieu à Paris sur le Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 janvier 1873
Godin informe Delpech qu'il ne demande pas à Cresson de plaider dans l'affaire Schneider et il lui demande de choisir un avocat d'Amiens. Il le prie de lui communiquer ses observations sur la note qu'il a rédigée sur cette affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 mars 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin transmet à Delpech les pièces relatives à un procès qu'il veut intenter à Jacquet auprès de la cour d'Amiens. Godin résume l'affaire : Godin a conclu une convention avec Jacquet en janvier 1865 pour exploiter ses brevets ; Jacquet est venu à l'usine de Guise de février à août 1865 pour faire fabriquer ses appareils ; il s'installa à Paris pour vendre lui-même ses produits ; il choisit des émaux décoratifs qui n'offrent pas de garanties hygiéniques ; il fit analyser ces émaux par Salvetat, qui les jugea dangereux pour la santé, et il lui intenta un procès en lui réclamant 800 000 F ; il obtint un arrêté du maire de Reims interdisant la vente d'appareils Jacquet ; le tribunal de Vervins a ordonné une expertise ; Godin n'accepte pas l'expertise et fait appel car Jacquet a choisi lui-même l'émail dont il ne s'est jamais plaint. Godin voit dans l'affaire Jacquet la main des agents d'Esther Lemaire par l'entremise de Vigerie, son ancien comptable. Jacquet a demandé à Godin des marchandises d'une valeur de 10 000 F et refuse de les payer, bien qu'un seul des sept appareils fabriqués soit concerné par le procès ; Godin a fabriqué 20 000 F de marchandises qu'il n'est pas nécessaire d'émailler ; si les marchandises ne convenaient pas à Jacquet, il aurait pu lui en faire part. Godin juge que le concours de monsieur Dauphin va lui être nécessaire dans cette affaire dans laquelle Jacquet se présente comme le défenseur de l'intérêt public sacrifiant ses propres intérêts et fait passer Godin pour un empoisonneur public. Godin juge que l'arrêté de Reims, qui interdit la vente de tous ses ustensiles de cuisine, dépasse le but qu'il s'est fixé et lui cause un préjudice ; il veut restreindre l'interdiction aux seuls appareils Jacquet. Il demande son avis à Delpech. Dans le post-scriptum, Godin informe Delpech qu'il ajoute à son envoi des lettres de messieurs Didier et Houlon de Reims.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 26 octobre 1861
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. À propos du procès en appel intenté par Pinart et Cie : Godin informe Delpech qu'Oudin-Leclère lui a envoyé les pièces du procès de Vervins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 27 mai 1868
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur un arrêt de la cour que Godin juge équilibré. À propos d'une expertise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 29 novembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Delpech qu'il ne s'est pas occupé de l'affaire depuis que sa femme a interjeté appel du jugement du tribunal de Vervins, sinon en écrivant à Jules Favre à qui il a indiqué que la corruption était impuissante à fournir des témoins à ses adversaires. Godin estime que l'affaire sera plus simple qu'en première instance car sa femme a reconnu que les originaux des copies des lettres qu'elle avait produites contre lui n'avaient été vues par personne, et qu'ainsi, il ne reste à ses adversaires que des calomnies ou des attaques sur son adhésion au fouriérisme, au spiritisme, au magnétisme, à la polygamie ou à la polyandrie. Il indique à Delpech que le tribunal a envoyé les œuvres de Fourier en 6 volumes in-8 et les œuvres de Michel de Figanières au ministère public. Godin explique que les conseillers de sa femme ont conçu avec elle le projet de séparation après que Godin ait entrepris la construction du Familistère, dans l'espoir de partager avec elle ce qui lui reviendrait, et que dans cet objectif sa femme lui a rendu la vie difficile, au point qu'il s'est mis à habiter au Familistère à partir de la fin de 1861. Il regrette d'être ainsi tombé dans un piège car son appartement communiquait avec celui de Marie Moret, motif pour sa femme de fomenter un complot visant également son fils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 30 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Il communique à Delpech des renseignements sur le référé contre l'apposition des scellés qu'il n'a fournis qu'à Jules Favre : sa femme « a opté pour la communauté » le 24 avril et le même jour, elle a demandé que des scellés soient apposés dans l'usine sur les papiers, l'argent, les marchandises, les modèles, les matières premières, etc., demande à laquelle Godin s'est opposé par un référé. À la suite de cela, Esther Lemaire a élevé la prétention que ses droits partaient du jour de l'arrêt du tribunal sur la séparation et non du jour de la demande. Le président a renvoyé la question à l'audience du tribunal de Vervins et a laissé entendre qu'elle relèverait peut-être du tribunal qui a rendu l'arrêt. Aussi, explique Godin, ce n'est pas seulement un référé mais un nouveau procès qui commence, auquel pourrait plaider Hébert. Il lui signale qu'il écrit à Oudin-Leclère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 31 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin remercie Delpech de lui avoir transmis les conclusions d'Esther Lemaire. Il évoque ses incertitudes sur la nature de la liquidation. Il annonce à Monsieur Delpech qu'il lui enverra une copie des notes qu'il a envoyées à Jules Favre. Il évoque une visite qu'il devrait faire à l'ancien président du tribunal de Vervins, désormais à la cour d'Amiens.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 12 décembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Grebel s'il a les conclusions d'Esther Lemaire dans le procès du tribunal de Vervins car il ne se rappelle pas de la critique qu'elle a faite de ses écritures. Il lui demande s'il poursuit les expériences sur les formatrices.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 18 juin 1875
Sur des brevets de cuisinières. Godin se plaint que Larue ne s'occupe pas de ses affaires à Vervins : il n'a pas sollicité Cresson dans l'affaire de licitation, Esther Lemaire se fait toujours attendre et il ne répond pas à ses lettres. Sur l'affaire de la haie mitoyenne avec la propriété de Lefèvre père. Sur des taquineries de la mairie de Guise. Sur l'éducation des jeunes travailleurs de l'usine. Sur les caisses du Familistère : Godin ne veut pas qu'elles tournent au profit des invalides et des vieillards du dehors.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon ou Ferdinand Guillon, 4 mai 1853
Réponse à une lettre de Guillon du 25 avril 1853 demandant des renseignements sur des travaux d'irrigation et de drainage dans l'Aisne. Godin communique à Guillon les informations obtenues auprès de la préfecture de l'Aisne : le conseil général s'est peu occupé de la question ; les ingénieurs à Laon et à Vervins n'ont fait que commencer des études hydrauliques ; rien n'a été entrepris par aucune compagnie ; quelques propriétaires privés sont disposés à s'occuper de l'amélioration de leurs terres par leur assèchement ; certains s'occupent d'assèchement de marais près de Laon, dans la Somme ou à Saint-Quentin. Godin est prêt à fournir d'autres renseignements à Guillon : « J'ai désiré et désire encore que les phalanstériens soient un peu moins civilisés dans leurs échanges de services. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Anatole de Laforge, 26 avril 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin sollicite d'Anatole de La Forge la communication de la liste des abonnés du journal Le Siècle dans l'arrondissement de Vervins et les cantons de Rozoy et de Marle, dans le but de soutenir la candidature de Jules Favre au Corps législatif.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 5 novembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin informe Lecoq de Boisbaudran qu'il n'a pu lui remettre le dossier de l'affaire Jacquet qu'il veut que ce dernier suive et pour laquelle il veut qu'il plaide à Vervins. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Il lui signale également qu'il doit reprendre l'examen de l'affaire de la liquidation de la communauté de biens Godin-Lemaire. Il l'avertit que le notaire Borgnon s'en entretiendra avec lui à Paris.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 11 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Sur la liquidation de la communauté de biens. Godin avance des propositions de conciliation avec Esther Lemaire : lui verser 600 000 F en contractant un emprunt si elle ne veut pas accorder de délais, ou lui verser 800 000 F dont 100 000 F comptant et le reste payable en annuités de 50 000 F avec intérêt de 3 %. Godin émet l'hypothèse que ses ennemis préféreront spéculer sur un enrichissement à long terme, ou au contraire que son homme de confiance veuille tirer profit immédiatement d'un capital important. Godin signale que la cour d'Amiens a renvoyé toute l'affaire au tribunal de Vervins. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran s'Il doit prier Oudin-Leclère de venir à Guise le jour de l'audience de conciliation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 12 avril 1867
Sur l'affaire Jacquet : à propos de la venue à Vervins de Lecoq de Boisbaudran avec Jules Favre et de la visite qu'ils pourraient faire au Familistère. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : leur visite au Familistère serait l'occasion de parler des suites de la liquidation. Sur une affaire de déchéance de brevet à porter devant le tribunal de Metz et d'un futur procès en contrefaçon à intenter.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 12 juillet 1866
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran s'il doit faire appel du jugement du tribunal de Vervins rendu le 11 mai 1866.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 19 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin communique à Lecoq de Boisbaudran le jugement du tribunal de Vervins sur la question des fruits de la communauté, qui exclut les brevets des biens de la communauté et qui lui semble rendu avec équité. Godin pense que son intérêt est de faire « éterniser » l'affaire et considère que la licitation en masse serait une affaire périlleuse, car il serait contraint de racheter l'usine pour exploiter ses brevets. Il veut provoquer des lenteurs dans la procédure pour continuer à développer l'usine et le Familistère malgré les avis contraires de Jules Favre et de Lecoq de Boisbaudran. Godin évalue ce qui reviendrait à Esther Lemaire du Familistère si la licitation intervenait dans 10 ans : 200 000 F sur 1 200 000 F. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran si le tribunal peut se prononcer sur la possibilité de développer l'usine et le Familistère et il le prie d'attirer l'attention de Jules Favre sur le sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 20 janvier 1868
À propos de la séparation des époux Godin-Lemaire et de l'évaluation des biens de la communauté des époux. Godin a remis au notaire Gauchet 64 livres de comptabilité de la manufacture Godin-Lemaire, mais ne souhaite pas effectuer des travaux de comptabilité demandés par les conseillers d'Esther Lemaire. Il indique ne pas détenir un inventaire détaillé du matériel des usines de Guise et de Laeken et se demande pourquoi il devrait communiquer l'état de ses affaires en 1868 alors que la liquidation de la communauté est arrêtée à 1863. Godin demande quelles sont les instructions de Jules Favre à ce sujet et joint des documents à son courrier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 20 juin 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Lecoq de Boisbaudran qu'Esther Lemaire veut que ses prétentions sur les profits des biens de la communauté soient l'objet des plaidoiries au tribunal de Vervins le 6 juillet 1865. Godin indique qu'il hésite encore sur le choix d'un notaire après avoir appris qu'Aimé Flamant est homme de sacristie et marguillier de la paroisse ; il raconte qu'un autre notaire est venu le visiter, mais que celui-ci trouve que le Familistère est une folie. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran son avis sur la nomination d'un second notaire en plus de celui nommé par sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 21 mars 1867
Sur l'affaire Jacquet. Godin se plaint que le rapport des experts ne soit pas en sa faveur. Il se demande si un procès en déchéance du brevet de rôtissoire de Jacquet serait suspensif du jugement du tribunal de commerce de Vervins. Il lui demande de s'entendre avec Oudin-Leclère pour la suite à donner à l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 24 juillet 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin pense qu'à la réflexion, le jugement du tribunal de Vervins ne lui paraît pas équitable. Sur la licitation en masse des immeubles demandée par ses adversaires : ceux-ci comptent que Godin n'a pas d'autre choix que de racheter l'usine ; la licitation a été présentée comme la seule voie de la liquidation de la communauté et le partage a été rejeté. Godin explique à Lecoq de Boisbaudran les avantages qu'il voit dans la solution du partage : l'usine peut se diviser en deux parties exploitables ; Esther Lemaire ayant sa part de biens immobilier, il ne serait pas contraint de lui céder toute la partie liquide de sa fortune et conserverait ainsi des capitaux ; l'exploitation par Esther Lemaire de la partie de l'usine lui revenant serait ruineuse ; le Familistère pourrait aussi être divisé en deux lots ; seule l'usine de Belgique devrait être licitée. Godin pense que son exemple montre l'absurdité des lois sur la séparation des biens industriels. Godin demande à Lecoq de Boisbaudran s'il doit demander au tribunal la division par lots en vue du partage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 28 avril 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin indique à Lecoq de Boibaudran que son capital s'est accru de 250 000 à 300 000 F depuis la demande en séparation et qu'il n'a pas, depuis la demande, dépensé en construction une somme égale au montant des bénéfices. Il presse Lecoq de Boisbaudran de venir à Guise. Il lui demande le montant de la provision à lui verser. Il lui communique l'état de son capital et lui indique qu'il doit absolument entreprendre pour 100 à 150 000 F de constructions nouvelles dans l'usine et au Familistère. Le folio 475v présente un état détaillé du capital au 20 novembre 1863 et au 31 janvier 1865.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Lecoq de Boisbaudran, 28 mars 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin informe Lecoq de Boisbaudran qu'Esther Lemaire se trouve à Paris avec ses amis et lui demande s'il a eu communication du mémoire de son avocat. Il communique à Lecoq de Boisbaudran, qu'il a vu à Paris, une nouvelle sommation de la part d'Esther Lemaire pour qu'il lui fasse part de ses objections.
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