FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 39 résultats dans 15568 notices du site.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jacques Pannier, 16 janvier 1892
Sur la réception d'un Bulletin et la proposition d'envoi du roman La Fille de son père à des membres de la Ligue de la Croix Blanche.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 3 avril 1873
Godin demande à Amédée Moret d'acquérir auprès d'Allez frères un fourneau émaillé fabriqué par Rogeat, de Lyon, pour l'expédier à Alexandre Tisserant à Nancy dans le but de montrer que le procédé d'émaillage est différent de celui appliqué en 1852 par la manufacture de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à une inconnue, 2 novembre 1848
Godin répond à la lettre de sa correspondante du 19 octobre en l'informant qu'il pourra lui expédier la cuisinière qu'elle demande après paiement à Guise de la somme de 110 F comprenant le port jusque Nancy.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Contet-Muiron et Delarsille père et fils, 30 septembre 1849
Godin demande à ses correspondants quel serait le prix du transport de fourneaux en fonte de fer à destination de Châlons, Épernay, Vouziers, Sainte-Menehould, Bar-le-Duc, Verdun, Metz, Strasbourg et Troyes, et dans quel délai se ferait la livraison.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 31 mars 1894
Attente de la réception de L'Initiation et de numéros d'octobre 1893 du Devoir. Sur l'envoi par Alexandre Tisserant d'un dessin ou d'une peinture pour Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 10 décembre 1894
S'excuse pour son retard dans sa correspondance. Sur sa « crampe d'écrivain » à la main droite qui la peine pour écrire. Remercie Isanie Ducruet de sa lettre du 20 octobre 1894 et l'informe que la famille Moret-Dallet et Fabre se portent bien. Sur le décès de Tisserant, « grand ami de M. Godin et du Familistère » et de madame Seret au Familistère.

Mots-clés : , ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augusta Cooper Bristol, 11 décembre 1886
Augusta Cooper Bristol ayant interrogé Marie Moret sur la pensée de Godin concernant les rapports entre l'intempérance et les intérêts du capital et du travail, elle la renvoie vers les pages 319 à 321 de Solutions Sociales. Marie Moret l'informe que c'est Alexandre Tisserant qui les a aidés à rédiger les statuts de la Société du Familistère. Elle donne des nouvelles de plusieurs de leurs amis communs : Fabre qui est à Nîmes, Pascaly, qui est à Paris avec femme et enfant, Barbary toujours vif et alerte, Marie Howland qui se prépare à quitter la Casa Tonti pour Sinaloa.

Mots-clés : , ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 15 février 1888
Marie Moret indique à Tisserant lui avoir retourné, la veille, 3 lettres à Nancy. Elle l'informe du décès brutal de monsieur Ringuier, dans la nuit de son retour à Paris, d'une congestion cérébrale. Elle en informe Ganault. Elle évoque la publicité légale à la ratification de la nomination de M. Dequenne en qualité de gérant désigné, prononcée dans la dernière assemblée générale. Elle interroge son correspondant sur la manière de procéder à cette publicité ; faut-il la faire immédiatement ou bien attendre que le gérant-désigné devienne gérant, comme le pense Aimé Flamant. Elle transmet ses sentiments à Tisserant et à sa fille Marguerite qu'elle remercie pour sa lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 23 mai 1872
Sur le robinet Boutin. Godin précise ce qu'il attend de l'expérience sur le robinet préalable au dépôt d'un brevet. Il est ensuite question d'un procès à Nancy : Godin ne veut plus utiliser les services de Noizet et demande à Grebel de trouver un autre avoué.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 22 novembre 1872
Godin demande à Denisart de préparer la rédaction d'une instruction générale destinée aux voyageurs de commerce pour faciliter la connaissance des produits par les nouveaux voyageurs. Godin observe que de telles instructions ont déjà été rédigées dans le passé mais qu'elles n'ont pas été retrouvées et que le travail doit être recommencé. Sur les foyers de Sauvaire. Sur l'affaire Maréchal. Sur les contremaîtres à inscrire sur la liste des prudhommes. Dans le post-scriptum, Godin demande à Denisart la liste de leurs correspondants de Nancy et des notes sur la ligne de Lyon à Marseille, deux villes dans lesquelles Godin pense qu'il serait bon d'avoir des représentants.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 26 novembre 1872
Godin avertit Grebel que son procès en contrefaçon va revenir devant la cour de Nancy et qu'il faut, comme pour le procès de Rocroy, préparer les objets émaillés nécessaires à la plaidoirie de l'avocat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 29 novembre 1872
Sur un brevet d'invention pour une poêle bien plate. Sur le procès de Nancy : Godin incite Grebel à tenir prêt le matériel nécessaire aux plaidoiries, qui a servi au procès de Rocroy. Sur l'analyse de relevés de durée des opérations du moulage mécanique. Sur la presse mécanique, hydraulique ou à vapeur à utiliser dans le moulage mécanique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 11 décembre 1872
Godin indique à Tisserant qu'il a vu Guillaume Ernest Cresson et il l'informe que des produits de son usine seront transportés à Nancy quand il le jugera utile pour les présenter à la cour.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 17 février 1873
Sur un procès industriel en appel à venir à Nancy.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 4 avril 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin prévient Tisserant que, pour faire suite à son entrevue avec Alphonse Grebel, il lui envoie un fourneau de Rogeat dont l'enveloppe est émaillée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 4 juillet 1873
Sur la question de la tournée en Alsace-Lorraine. Godin indique à Denisart qu'il aurait dû accepter la proposition d'un monsieur Rhein de visiter les villes de Nancy, Remiremont, Mirecourt, Neufchâteau, Bar-le-Duc, Verdun et toute l'Alsace-Lorraine, y compris Pont-à-Mousson, Lunéville, Vitry, Toul, et toutes les Ardennes. Godin estime que les discussions avec Crevon sont trop engagées pour qu'il puisse écrire à Rhein.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 9 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin accuse réception de la lettre de Tisserant du 9 juillet 1873 et il lui fait part de ses réflexions sur les opérations d'expertise à la lecture de l'arrêt de la cour de Nancy. Godin expose le raisonnement à tenir sur la question de la validité de son brevet de 1862 pour l'application par voie sèche d'émaux opaques tamisés sur la fonte rougie ; il présente les arguments en faveur de son brevet et ceux qui pourraient lui être opposés et les questions que devra résoudre l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 16 janvier 1874
Sur l'inventaire des magasins de la manufacture. Sur les impôts payés par Godin en 1873. Sur la distribution des produits de la manufacture : Godin demande à Delaruelle s'il passera à Nancy à la suite de Crevon et l'invite à y revoir la clientèle. Sur les cuisinières n° 64 à 67 et les poêles à chaudière : Godin demande à Delaruelle de s'entendre avec monsieur Poulet pour changer les chaudières de ces appareils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Augustin Barral, 6 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin avertit Barral qu'il pense qu'il est important qu'il assiste aux débats devant la cour de Nancy. Il souhaite discuter avec lui de cela et des frais d'impression des pièces du procès et notamment de son contre-rapport. Il lui remet 500 F et il l'informe qu'il a écrit à Cresson pour lui annoncer qu'il l'attend à Guise avec lui le jeudi suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Ernest Guignet, 6 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin indique à Guignet qu'il a été surpris des conclusions du rapport d'expertise ordonné par la cour de Nancy dans l'affaire de contrefaçon entre Boucher et lui. Il l'invite à assister aux expériences que Barral, de Luynes et Pélogot réaliseront le vendredi suivant dans l'usine de Guise pour démontrer qu'il n'y a aucun secret dans l'émaillage qu'il pratique. Il l'assure qu'il a été induit en erreur par des essais mal dirigés. Godin lui explique qu'il est indispensable qu'il fasse appel à des hommes de science ne cherchant que le vrai, dans la mesure où il est accusé d'avoir caché la vérité dans ses brevets.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 13 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Cresson qu'il va passer la semaine à Laon mais qu'il a expliqué à Grebel comment il comprend sa défense dans les débats de la cour de Nancy et entend tirer parti des articles 16 et 17 de la loi sur les brevets d'invention sur les changements apportés par un inventeur à son invention primitive brevetée. Il explique à Cresson l'évolution de sa méthode d'émaillage entre son brevet de 1852 et celui de 1862, que personne avant lui n'avait accompli le perfectionnement d'émailler avec des émaux opaques de toutes couleurs, et que le brevet de 1862 est en accord avec l'article 17 de la loi sur les brevets d'invention.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Augustin Barral, 20 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin annonce à Barral que tout est prêt pour le recevoir le vendredi suivant. Sur des expériences à faire avec de l'émail noir : il lui explique que c'est en 1863 et 1864 qu'il a appliqué l'émail opacifié par les oxydes de fer, de manganèse, de cuivre et de cobalt, et qu'à cette époque-là l'émail noir n'avait jamais été appliqué sur la fonte et qu'il était surtout connu dans la bijouterie pour imiter le jais. Il lui indique qu'en réduisant en poudre cette imitation de jais et en la saupoudrant sur la fonte froide, comme indiqué dans le Dictionnaire des arts et manufactures, on n'obtient rien de bon, mais qu'on peut s'en servir à émailler la fonte rougie en y ajoutant un peu de litharge ou de borax. Il l'invite à acheter du noir de jais pour faire des expériences qui conforteraient son brevet. Godin signale à Barral que Boucher presse la cour de Nancy et il lui demande d'être prêt pour le 7 mai.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume-Ernest Cresson, 28 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Cresson que de Luynes a renouvelé les expériences faites par Barral et Péligot, et que les trois quittent Guise avec la certitude de son bon droit et espèrent lui donner le jeudi suivant les épreuves de leur rapport. Il signale à Cresson que les experts souhaitent qu'il aille rendre visite au président de la cour de Nancy, mais Godin indique qu'il est terriblement fatigué et qu'il doit être à Laon le 10 mai pour une session extraordinaire du conseil général de l'Aisne sur une grave question de chemin de fer. Il demande à Cresson si une lettre au président de la cour pourrait suffire et si un voyage à Nancy ne l'obligerait pas à rendre une visite de politesse à M. Godelle [alors procureur général à Nancy]. La copie d'une note (folio 98r) est jointe à la lettre : Godin rend compte de ses échanges avec de Luynes sur la nouveauté du procédé d'émaillage breveté en 1862.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 4 juin 1874
Godin accuse réception des lettres de Grebel des 1er et 3 juin 1874. Il lui indique qu'il n'a pas de conseil à lui donner sur son séjour à Nancy. Sur des carnets relatifs aux émaux enlevés par un nommé Laval. Sur un prétendu brevet pour la fabrication de boutons.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 4 juin 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Barral qu'il n'a pas eu le temps d'aller le voir, que Cresson lui demandera par télégramme s'il a besoin de lui à Nancy et que les plaidoiries commencent le jour même.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 22 juin 1874
Alphonse Grebel a demandé à Godin un conseil sur la conduite que doit tenir le conseil municipal à l'égard des vexations dont celui-ci est l'objet. Godin recommande à Grebel de résister au maire de Guise avec patience et calme et de ne lui donner aucun motif d'esclandre : « Mais ce qu'il faut pour vous, c'est de laisser s'accumuler les uns sur les autres les actes d'arbitraire du maire sans entrer en lutte avec lui. » Il lui paraît nécessaire d'établir des procès-verbaux objectifs des délibérations du conseil municipal. Godin souhaite connaître les principaux griefs faits au maire, avoir l'assurance que le conseil ne rentrera pas en lutte avec lui au nom de la légalité et du droit, et il ne veut pas être mêlé aux débats. Dans le post-scriptum, il annonce qu'il a perdu son procès dans l'affaire Boucher et Cie à Nancy.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 14 août 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin indique à Tisserant qu'il ne croit pas que le jugement de la cour d'appel de Nancy puisse donner matière à cassation ; il l'informe que Boucher commence à lui faire un procès pour des boutons. Godin ajoute qu'au moment où il prend des vacances de député l'administration lui fait procès sur procès au sujet du Familistère et qu'il en est malade.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 17 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin informe Cresson qu'il ira lui-même à Vervins le 26 août 1874 pour défendre la cause de ses écoles, mais qu'une classe est déjà fermée par arrêté préfectoral ; il lui adresse un article de journal à ce sujet. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin informe Cresson que Boucher a fait une saisie descriptive à l'usine de Guise pour son brevet de boutons, alors qu'il ne lui a pas encore envoyé l'arrêt de la cour de Nancy.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Bozérian, 1er septembre 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin exprime à Bozérian sa satisfaction pour sa lettre du 27 août 1874 et il l'informe que son contrefacteur lui intente un procès en contrefaçon pour l'application (brevetée à son profit de 1867 à 1869) des émaux qu'il a fait breveter en 1862. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la lettre annoncée de Cresson et il lui transmet les notes de son ancien avoué à Nancy. Il sollicite son concours et il lui demande quelle somme il doit lui envoyer pour prendre soin de ses intérêts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 31 janvier 1875
Godin confirme à André la réponse qui lui a été faite la veille. Sur l'affaire Seret : Godin explique à André qu'il n'a pas voulu créer un conflit entre Seret, Darras et lui, même si Darras avait contrevenu à ses instructions ; il accepte l'affaire, mais avec une réserve sur la commission de Darras. Sur un abonnement à faire avec la ville pour l'octroi. Sur une cheminée à souffleur. Il lui demande si les annuités des brevets ont été payées en France et en Belgique. Il l'avertit que Grebel va lui demander de solder des frais dus à l'affaire de Nancy. Sur la caisse de secours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 9 juin 1876
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin envoie le dossier de l'affaire et lui demande le jour de sa venue à Guise pour en parler avec lui. Sur le procès intenté par Boucher à Vervins pour contrefaçon de boutons de porte et d'objets de fonte creuse, en parallèle au procès en appel à Amiens : Godin espère obtenir une indemnité équivalente à celle que le tribunal de Nancy avait accordée à Boucher et Cie ; il expose à Delpech une stratégie pour confondre Boucher et Cie. Sur l'affaire du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise relative à la responsabilité de dommages subis par des marchandises, en appel à Amiens : Godin propose une stratégie à Delpech.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0010.T.6r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. À l'invitation d'Édouard Larue, Godin prévient Cresson que l'affaire Boucher sera plaidée à Vervins dans trois semaines. Sur les indemnités à obtenir de Boucher et Cie : Godin cite une lettre d'Alphonse Delpech, son avoué à Amiens.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0015.T.11r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin demande à Bozérian son avis sur l'arrêt de la Cour de cassation. Il cite un passage de la lettre d'Alphonse Delpech à ce sujet. Il cite un passage d'une lettre de Guillaume Ernest Cresson sur le même sujet, qui expose une interprétation contraire à celle de Delpech.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0025.T.21r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin annonce à Delpech qu'il a demandé à Jules Bozérian son avis sur la portée du renvoi de l'affaire Boucher et Cie devant la cour d'Amiens, étant donnée la différence d'interprétation entre lui et Cresson. Godin cite une lettre de Cresson lui demandant de consulter son avocat à la Cour de cassation, et il cite la réponse de Bozérian lui demandant le jugement du tribunal de Rocroy, l'arrêt de la cour de Nancy et l'arrêt de la Cour de cassation pour pouvoir émettre un avis. Godin juge que les arrêts de la cour d'Amiens et de la Cour de cassation sont obscurs et il demande à Delpech s'il revient à la cour d'Amiens ou à celle de Nancy de les interpréter.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0116.T.111r.jpg
Godin donne de ses nouvelles à Tisserant : « Je puis vous dire qu'ayant renoncé à perdre mon temps à Versailles, je reste ici et répare le désordre que l'ordre moral a cherché à y introduire. Mais nous sommes loin encore de jouir de la liberté nécessaire, car il n'y a de liberté réelle en ce moment que pour le cléricalisme. J'attends donc avec impatience le jour où l'influence de cette caste malheureuse aura perdu sa prépondérance sur la France. ». Il lui indique qu'il est entouré de procès qui le paralysent, mais que les tracasseries ont cessé à l'égard des écoles. Godin demande des nouvelles de Tisserant, en particulier de ses projets en Algérie. Sur une liasse de papiers déclarée disparue par Grebel et finalement retrouvée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0140.T.135r.jpg
Godin est heureux que Tisserant ait recouvré la santé. Tisserant lui propose de se charger de ses procès : Godin ne voit pas comme cela pourrait se passer en pratique car Tisserant réside à Nancy, ce qui nécessiterait d'entretenir avec lui une correspondance chronophage, mais il est prêt à en discuter avec Tisserant ; il lui demande quel rôle il pourrait jouer à côté de ses avoués locaux et quels honoraires il demanderait. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin explique à Tisserant que Grebel lui a appris que Senart, l'avocat de Boucher, se refuse à plaider le 14 décembre 1876 dans le procès en contrefaçon que celui-ci lui a intenté il y a deux ans ; Godin pense que son avocat Cresson ne pourra refuser le report ; il demande son avis à Tisserant sur la question. Il l'informe qu'il a transmis son souvenir à monsieur Tenant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0151.T.146r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin pense qu'il faudrait demander à la Cour de cassation d'interpréter son arrêt dans l'affaire Boucher pour savoir si c'est la cour d'Amiens ou celle de Nancy qui doit apprécier la question des dommages et intérêts et si le brevet pris en 1864 pour une cheminée et ses organes accessoires peut être entaché de nullité par cet arrêt.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0156.T.152r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant qu'Esther Lemaire est décédée au mois d'août 1881 quand il se trouvait à Lausanne : elle aurait imposé à Émile Godin de se marier dans les six mois sous peine de perdre des droits ; Émile Godin souhaite obtenir son consentement pour se marier, consentement qu’il veut bien lui accorder à la condition d’un règlement à l’amiable d’une affaire de 7 ou 8 hectares de terres de l’association du Familistère qu’il détient indûment comme fermier. Il l’informe également qu’il a réussi à obtenir quittance de l’argent qu’il devait à son fils. Il signale à Tisserant qu’il a réglé son abonnement au journal Le Devoir pour 1880.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
0337.T.333r.jpg
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin confirme à Tisserant que Delpech lui a appris que la cour d'Amiens l'avait condamné à 80 000 F de dommages et intérêts envers Boucher et Cie. Godin considère que la cour est prévenue à l'égard du « républicain socialiste Godin » depuis 30 ans dans ses procès en contrefaçon. Godin est inquiet du silence de Tisserant. Il lui demande conseil sur la possibilité d'un pourvoi en cassation, sur un procès à Nancy et un autre contre Sougland.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2