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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur en chef de La Phalange, 17 avril 1843
Godin demande l'envoi, à lui-même ou à monsieur Lhermitte avec qui il partage un abonnement à La Phalange, d'un appel et de deux brochures que mentionne le numéro du 12 avril 1843 du journal à propos de la transformation de La Phalange.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Phalange, 30 avril 1843
Souscription au capital de la société formée pour la transformation de La Phalange en journal quotidien. Sur le titre du journal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 3 juillet 1843
Souscription d'une valeur de 250 F au capital de la société formée pour la transformation de La Phalange en journal quotidien, au nom de Godin et à celui de Lhermitte. Sur la diffusion du journal ; Godin suggère l'envoi d'un numéro de La Phalange à monsieur Michaud de Prisches, dont l'abonnement au Siècle pourrait ne pas être renouvelé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 13 octobre 1843
Sur la doctrine phalanstérienne : Godin encourage son cousin à étudier l'œuvre de Charles Fourier et évoque la transformation de La Phalange en journal quotidien, La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants et directeurs de La Démocratie pacifique, [29 novembre 1843]
Sur la souscription de 250 F au capital de la société formée pour la transformation de La Phalange, envoyée le 3 juillet 1843 et dont Godin n'a pas reçu l'avis de réception. Sur les abonnements de Lhermitte, « mon collaborateur », et de Michaud de Prisches à La Phalange et à La Démocratie pacifique.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 27 août 1844
Sur le renouvellement d'un abonnement au journal [La Démocratie pacifique], l'abonnement de Lhermitte à La Phalange, et la souscription d'un second abonnement à La Phalange.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 13 janvier 1845
Godin rappelle à ses correspondants qu'il a souscrit un abonnement à La Phalange au nom de Lhermitte et que le 27 août 1844, il a souscrit un second abonnement à ce journal. Il envoie 60 F pour le paiement des abonnements de Lhermitte à La Phalange et à La Démocratie pacifique et de monsieur Gosse à Prisches (Nord) à La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à l'École sociétaire, 11 août 1845
Réponse de Godin à une lettre de l'École sociétaire qui lui fait « triste impression ». Historique de la participation de Godin au financement de l'École sociétaire. Godin constate que l'École peine à réunir des fonds ; il promet une nouvelle contribution de 500 F : « comptez-y d'autant mieux que je n'ai guère l'espoir de voir l'École échapper au naufrage qui la menace ». Dans le post-scriptum, il annonce une contribution de 150 F de la part de Lhermitte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre 1845
Godin a oublié de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange pendant son séjour à Paris ; il adresse 35 F à son correspondant pour ce renouvellement. Il rend compte de ses visites à des sympathisants fouriéristes à Rouen et à Amiens : monsieur Lemaître était absent : monsieur Spineux craint d'être compromis par le nom de phalanstérien, mais Godin pense l'avoir convaincu d'étudier la théorie de Charles Fourier. Il annonce qu'il doit se rendre à Landrecies, au Quesnoy, à Valenciennes, à Mons, à Charleroi, à Maubeuge, à Avesnes, à Marle, à Laon, à La Fère, à Reims, à Montcornet et à Vervins, et demande à Cantagrel s'il connaît des personnes à visiter dans ces villes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 21 février 1846
Godin confie à Lhermitte, qui se rend à Paris, sa lettre et ses notes sur les conditions d'existence des ouvriers de la région, comme demandé dans la « Petite correspondance » de La Démocratie pacifique. Il envoie 33 F pour le renouvellement de l'abonnement à La Démocratie pacifique et de La Phalange.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 29 avril 1846
Envoi d'un mandat de 61 F pour l'abonnement de Lhermitte d'Esquéhéries à La Démocratie pacifique et à La Phalange, l'abonnement de Caron fils d'Esquéhéries au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique et la contribution de lui-même et de Lhermitte à la rente de l'École sociétaire. Godin indique qu'il compte bientôt aller à Paris. Il fait remarquer que certains abonnés au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique en jugent la lecture trop sérieuse, pas assez amusante et ne renouvelleront pas leur abonnement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 1er novembre 1846
L'état de santé de Godin ne lui permet pas de se rendre à Paris. Il envoie 108 F pour des abonnements à La Démocratie pacifique et au numéro de huitaine de la Démocratie pacifique pour lui-même à Guise et pour messieurs Drucbert à l'hôtel Saint-Nicolas à Saint-Quentin et Lécolier, et pour le versement à la rente de l'École sociétaire à son nom et à celui de Lhermitte. Godin commande une douzaine d'almanachs et fait des observations sur la vente de livres par l'École sociétaire : les libraires bénéficient d'une remise de 25 %, il leur achète les livres publiés par l'École avec une réduction de 15 %, alors que lui-même ne bénéficie pas d'avantage lorsqu'il achète directement à la Libraire sociétaire 50 ou 100 F de livres qu'il distribue en partie gratuitement ; Godin envisage de fonder une librairie à Guise. Godin demande des nouvelles de l'École car il ne peut plus lire La Démocratie pacifique depuis deux mois. Observation sur le versement de la rente de l'École sociétaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 28 février 1847
Godin propose à ses correspondants de publier en feuilleton dans La Démocratie pacifique une nouvelle qu'il a écrite. Godin envoie 6 F pour le renouvellement de son abonnement à La Phalange, à adresser à Guise désormais et non plus à Lhermitte à Esquéhéries, et pour le versement de Godin père à la rente de l'École sociétaire. Il leur signale les numéros de La Démocratie pacifique qui ne lui sont pas parvenus.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 24 juillet 1847
Godin envoie 147,50 F pour les abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange et les versements à la rente de l'École sociétaire de lui-même, de Gosse à Prisches (Nord) et de Lhermitte à Esquéhéries. Il signale que Gosse, qui bénéficiait d'un abonnement annuel à La Démocratie pacifique n'a reçu le journal que pendant trois mois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 23 décembre 1847
Godin envoie 103 F, auxquels s'ajoutent 14 F versés par Véran Sabran à La Démocratie pacifique ; il renouvelle plusieurs abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange et réalise des versements à la rente de l'École sociétaire en son nom et aux noms de Gosse, dont la nouvelle adresse est au Petit-Fayt près d'Avesnes dans le Nord, et de Véran Sabran. Godin communique l'adresse de son dépositaire à Paris à l'intention de Véran Sabran.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 22 juin 1848
Godin explique à Allyre Bureau qu'à l'occasion de son dernier voyage à Paris en février 1848, il avait confié à Jean-Augustin Barral le rapport d'une contre-expertise à examiner avec monsieur Minich, caminologue, dans le cadre d'un procès en contrefaçon intenté deux ans plus tôt, qu'il a écrit à Barral le 3 juin 1848, que sa lettre est restée sans réponse, et qu'il doit récupérer les pièces confiées à Barral car il est maintenant pressé par les experts de payer les frais d'expertise. Godin demande à Bureau de demander à Barral de lui renvoyer rapidement ces pièces. Godin demande à Bureau de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange qu'il payera « à la prochaine réunion du congrès ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 26 décembre 1848
Godin a reçu des numéros de la Démocratie pacifique par la poste mais il signale qu'il lui en manque encore. Il informe ses correspondants qu'il a bien reçu le paquet d'entretiens socialistes, qu'il en a fait usage, mais fait remarquer qu'il faut les donner plutôt que les vendre car le salaire des travailleurs ne leur permet pas d'acheter des livres. Il leur explique que l'ignorance des masses est profonde et que les brochures peuvent être utiles, mais pas à court terme dans les campagnes, où l'on ne peut gagner rapidement l'opinion. Godin envoie un billet de 100 F à ses correspondants en paiement de son abonnement à la Démocratie pacifique et à La Phalange, de livres et d'estampes (vue du phalanstère et portrait de Fourier) à lui faire passer rapidement par Véran Sabran.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 10 janvier 1849
Sur le financement de l'École sociétaire : Godin regrette que les ressources manquent à l'École : «[Je] ne conçois pour limites au dévouement que doivent inspirer les convictions phalanstériennes que l'épuisement absolu de ressources et je suis encore loin de là. » ; il juge que le sort de la rente de l'École est lié à « la proposition de réalisation que notre ami Considérant (sic) doit faire à l'assemblée nationale constituante » ; il pense que le phalanstère est encore éloigné du domaine politique, que l'étude de la théorie de Fourier est nécessaire pour forger des convictions et que seuls les livres peuvent le permettre. Il les enjoint de faire connaître la situation de l'École par la « Petite correspondance » [de la Démocratie pacifique] et par des circulaires, et de lui écrire en cas d'urgence. Godin envoie 200 F qui portent ses apports à 340 F depuis le 16 novembre 1848, à utiliser pour la rente de l'École, pour les abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange et pour l'achat de livres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 24 janvier 1849
Godin demande qu'on lui envoie les ouvrages qu'il a commandés par sa lettre du 10 janvier 1849. Il souhaite qu'on lui communique la liste des phalanstériens de Charleroi, ainsi que les statuts de la colonie du Sig, sur laquelle des renseignements lui sont demandés. Il voudrait des informations sur la situation financière de l'École.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 20 septembre 1849
Godin accuse réception du numéro 11 du Bulletin phalanstérien contenant un appel de Victor Considerant ; il promet de verser 1 000 F au bénéfice des sociétés créées en 1840 et 1843 [pour la propagation et la réalisation de la théorie de Fourier et la publication de la Démocratie pacifique], comprenant les 500 F prêtés en 1848 à La Démocratie pacifique ; il envoie 100 F à titre d'avance. Godin explique qu'il croit à un découragement général parmi les phalanstériens. Il constate que les circulaires et les appels du Bulletin sont devenus une habitude et n'éveillent plus l'attention des destinataires. Il livre un conseil aux dirigeants de l'École pour exciter l'intérêt des phalanstériens et les presser à la générosité envers l'École : « Élevez les cœurs au diapason de l'unitéisme. Pour cela, faites lithographier immédiatement une nouvelle circulaire dans laquelle vous ferez ressortir les chances probables de l'appel européen, les avantages qui en résulteront, l'espoir d'une réalisation prochaine dont dépendent notre salut et le salut de l'humanité. Demandez formellement l'accusé de réception de l'appel de Considérant (sic) et la détermination de chacun. » Godin joint à sa lettre une note relative à son compte de librairie et aux abonnements, par laquelle il renouvelle son abonnement à La Démocratie pacifique et à La Phalange et celui de Poupart de Lesquielles-Saint-Germain à La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, après le 8 novembre 1849
Godin exprime le souhait qu'il avait d'entrer en relation avec Alexandre Chaseray après avoir lu les articles qu'il avait publiés dans La Démocratie pacifique et La Phalange. Il lui confie qu'il doutait de pouvoir le compter parmi les partisans de l'association intégrale de Fourier, qu'il a reconnu en lui au moment de la Révolution de Février un ami du prolétaire et un partisan des réformes sociales mais que sa ligne politique ne lui permettait pas alors de le considérer comme un phalanstérien. Godin explique à Chaseray qu'il a vu son nom dans le tableau général des actionnaires, donateurs et abonnés de la Démocratie pacifique en qualité d'actionnaire ayant souscrit 1 000 F sans pour autant y figurer en tant que donateur ou abonné du journal. Godin pense que si Chaseray a contribué ainsi à la propagation des idées fouriéristes tout en se tenant à l'écart des fouriéristes, c'est en raison d'un malentendu qu'il voudrait dissiper. Godin fait part à Chaseray de la volonté de l'École sociétaire et de Victor Considerant, qui vient de lui écrire depuis son exil, de rallier les amis de la cause phalanstérienne pour réaliser « l'expérience décisive ». Godin lui propose de lui écrire à nouveau ou de lui rendre visite.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 21 décembre 1849
Suivant la demande faite dans le Bulletin phalanstérien n° 11, Godin informe les gérants de La Démocratie pacifique que le montant des cotisations à la rente de l'École sociétaire qu'il a collectées en 1849 est de 286,80 F. Il indique qu'il espère collecter le même chiffre en 1850. Il remet la somme de 67 F à ses correspondants, qui correspond à des cotisations à la rente et aux abonnements de Godin à La Démocratie pacifique et à La Phalange.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 28 février 1847
Godin propose à ses correspondants de publier en feuilleton dans La Démocratie pacifique une nouvelle qu'il a écrite. Godin envoie 6 F pour le renouvellement de son abonnement à La Phalange, à adresser à Guise désormais et non plus à Lhermitte à Esquéhéries, et pour le versement de Godin père à la rente de l'École sociétaire. Il leur signale les numéros de La Démocratie pacifique qui ne lui sont pas parvenus.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 23 décembre 1847
Godin envoie 103 F, auxquels s'ajoutent 14 F versés par Véran Sabran, à La Démocratie pacifique ; il renouvelle plusieurs abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange et réalise des versements à la rente de l'École sociétaire en son nom et aux noms de Gosse, dont la nouvelle adresse est au Petit-Fayt près d'Avesnes dans le Nord, et de Véran Sabran. Godin communique l'adresse de son dépositaire à Paris à l'intention de Véran Sabran.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 22 juin 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin explique à Allyre Bureau qu'à l'occasion de son dernier voyage à Paris en février 1848, il avait confié à Jean-Augustin Barral le rapport d'une contre-expertise à examiner avec monsieur Minich, caminologue, dans le cadre d'un procès en contrefaçon intenté deux ans plus tôt, qu'il a écrit à Barral le 3 juin 1848, que sa lettre est restée sans réponse, et qu'il doit récupérer les pièces confiées à Barral car il est maintenant pressé par les experts de payer les frais d'expertise. Godin demande à Bureau de demander à Barral de lui renvoyer rapidement ces pièces. Godin demande à Bureau de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange qu'il paiera « à la prochaine réunion du congrès ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 26 décembre 1848
Godin signale aux gérants de La Démocratie pacifique que certains numéros du journal ne lui sont pas parvenus. Il accuse réception d'exemplaires des Entretiens socialistes qu'il a choisi de donner plutôt que vendre : « L'ouvrier qui depuis longtemps est privé du salaire qui le faisait vivre ne peut acheter de livres et l'ignorance des masses est encore trop profonde pour que la vérité écrite triomphe aussi facilement du charlatanisme et de l'erreur. » Il ajoute que le sol est aride et qu'il ne faut pas être pressé de recueillir les fruits de la propagande. Il renouvelle ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange, commande des livres et des estampes à lui expédier par Véran Sabran, et envoie un billet de 100 F. Godin indique que la Librairie sociétaire doit commettre des erreurs dans la vente des lithographies : il a payé 5 F la vue coloriée d'un phalanstère de 90 par 63 cm, qu'il ne trouve pas à ce prix au catalogue ; il demande une vue identique à la sienne et un portrait de Fourier (à 12 F) qu'il destine à quelqu'un.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 24 janvier 1849
Godin demande qu'on lui envoie les ouvrages qu'il a commandés par sa lettre du 10 janvier 1849. Il souhaite qu'on lui communique la liste des phalanstériens de Charleroi, ainsi que les statuts de la colonie du Sig, sur laquelle des renseignements lui sont demandés. Il voudrait des informations sur la situation financière de l'École.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lhermitte, 16 avril 1849
Godin explique à Lhermitte qu'il accepte la somme qu'il conviendra à ce dernier de lui offrir car il pourra ainsi payer comptant les achats considérables de fonte qu'il vient de faire en Belgique. Il indique qu'il conservera l'argent de Lhermitte en attendant que ce dernier ait l'occasion d'un bon placement. Godin l'informe qu'il fait peu de choses pour les élections mais qu'un comité électoral « quasi démocratique » est en cours de formation à Guise. Il ajoute qu'il lui enverra le journal Le Phalange.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 18 mai 1849
Godin renouvelle un abonnement à La Démocratie pacifique au nom de Poupart à Lesquielles-Saint-Germain et souscrit un abonnement au numéro de huitaine du journal au nom de Romarisse, ouvrier fondeur à Guise, dont le prix est à porter sur son compte de librairie.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie Pacifique et à l'École sociétaire, 20 [septembre 1849]
Godin accuse réception du numéro 11 du Bulletin phalanstérien contenant un appel de Victor Considerant ; il promet de verser 1 000 F au bénéfice des sociétés créées en 1840 et 1843 [pour la propagation et la réalisation de la théorie de Fourier et la publication de la Démocratie pacifique], comprenant les 500 F prêtés en 1848 à La Démocratie pacifique ; il envoie 100 F à titre d'avance. Godin explique qu'il croit à un découragement général parmi les phalanstériens. Il constate que les circulaires et les appels du Bulletin sont devenus une habitude et n'éveillent plus l'attention des destinataires. Il livre un conseil aux dirigeants de l'École pour exciter l'intérêt des phalanstériens et les presser à la générosité envers l'École : « Élevez les cœurs au diapason de l'unitéisme. Pour cela, faites lithographier immédiatement une nouvelle circulaire dans laquelle vous ferez ressortir les chances probables de l'appel européen, les avantages qui en résulteront, l'espoir d'une réalisation prochaine dont dépendent notre salut et le salut de l'humanité. Demandez formellement l'accusé de réception de l'appel de Considérant (sic) et la détermination de chacun. » Godin joint à sa lettre une note relative à son compte de librairie et aux abonnements, par laquelle il renouvelle son abonnement à La Démocratie pacifique et à La Phalange et celui de Poupart de Lesquielles-Saint-Germain à La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur en chef de La Phalange, 17 avril [1843]
Godin demande l'envoi, à lui-même ou à monsieur Lhermitte avec qui il partage un abonnement à La Phalange, d'un appel et de deux brochures que mentionne le numéro du 12 avril 1843 du journal à propos de la transformation de La Phalange.

Mots-clés : ,

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants du journal La Phalange, 30 avril [1843]
Souscription au capital de la société formée pour la transformation de La Phalange en journal quotidien. Sur le titre du journal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 3 juillet [1843]
Souscription d'une valeur de 250 F au capital de la société formée pour la transformation de La Phalange en journal quotidien, au nom de Godin et à celui de Lhermitte. Sur la diffusion du journal ; Godin suggère l'envoi de numéros de La Phalange à monsieur Michaud de Prisches, dont l'abonnement au Siècle pourrait ne pas être renouvelé. La lettre est signée « du phalanstérien Godin-Lemaire ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 13 octobre 1843
Annonce l'expédition de poêles et donne des indications sur le fonctionnement de ceux-ci. Sur le fouriérisme : Godin encourage son cousin à étudier l'œuvre de Charles Fourier et évoque la transformation de La Phalange en journal quotidien, La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants et directeurs de La Démocratie pacifique, 29 novembre 1843
Sur la souscription de 250 F au capital de la société formée pour la transformation de La Phalange, envoyée le 3 juillet 1843 et dont Godin n'a pas reçu l'avis de réception. Sur les abonnements de Lhermitte, « mon collaborateur », et de Michaud de Prisches à La Phalange et à La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs les membres du conseil de direction de l'École sociétaire, 11 août [1845]
Réponse de Godin à une lettre de l'École sociétaire qui lui fait « triste impression ». Historique de la participation de Godin au financement de l'École sociétaire. Godin constate que l'École peine à réunir des fonds ; il promet une nouvelle contribution de 500 F : « comptez-y d'autant mieux que je n'ai guère l'espoir de voir l'École échapper au naufrage qui la menace ». Dans le post-scriptum, il annonce une contribution de 150 F de la part de Lhermitte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre [1845]
Godin a oublié de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange pendant son séjour à Paris ; il adresse 35 F à son correspondant pour ce renouvellement. Il rend compte de ses visites à des sympathisants fouriéristes à Rouen et à Amiens : monsieur Lemaître était absent ; monsieur Spineux craint d'être compromis par le nom de phalanstérien, mais Godin pense l'avoir convaincu d'étudier le théorie de Charles Fourier. Il annonce qu'il doit se rendre à Landrecies, au Quesnoy, à Valenciennes, à Mons, à Charleroi, à Maubeuge, à Avesnes, à Marle, à Laon, à La Fère, à Reims, à Montcornet et à Vervins, et demande à Cantagrel s'il connaît des personnes à visiter dans ces villes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 21 [février 1846]
Godin confie à Lhermitte, qui se rend à Paris, sa lettre et ses notes sur les conditions d'existence des ouvriers de la région, comme demandé dans la « Petite correspondance » de La Démocratie pacifique. Il envoie 33 F pour le renouvellement de son abonnement à La Démocratie pacifique et de La Phalange.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 23 [août 1846]
Envoi d'un mandat de 61 F pour l'abonnement de Lhermitte d'Esquéhéries à La Démocratie pacifique et à La Phalange, pour l'abonnement de Caron fils d'Esquéhéries au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique, et pour la contribution de lui-même et de Lhermitte à la rente de l'École sociétaire. Godin indique qu'il compte bientôt aller à Paris. Il fait remarquer que certains abonnés au numéro de huitaine de La Démocratie pacifique en jugent la lecture trop sérieuse, pas assez amusante et ne renouvelleront pas leur abonnement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 22 février 1862
Godin indique à Cantagrel qu'il possède la collection complète de La Phalange, mais qu'il ferait volontiers l'acquisition des œuvres de Voltaire, de la Comédie humaine, de Mirabeau (?). Sur Godin auteur : « Vous ne vous en douteriez guère sans doute mon cher ami, que votre serviteur est travaillé par une idée qui le conduira à se faire auteur. Cette idée est une théorie nouvelle des lois de Dieu ou de la vie universelle. Je partirai au départ du principe des choses de la cause première pour déterminer la loi de la vie terrestre, de la vie sociale, de la vie humaine, enfin la tâche et le devoir moral et matériel de l'homme sur la terre. Pour un des plus fervents disciples de Fourier, cela pourra paraître bien singulier. J'ai donc surtout besoin de répondre à tous les systèmes philosophiques qui se sont produits depuis que l'homme a laissé les traces de sa pensée, ou plutôt de les connaître et de les comparer avec les progrès que la sienne a fait faire dans le domaine des idées. » Il lui fait part du besoin où il se trouve d'obtenir les ouvrages scientifiques qu'il lui a demandés. Il l'informe qu'il possède les ouvrages de Jules Simon, de Villermé, de Louis Reybaud, d'Audiganne et d'Eugène Buret sur la condition des classes ouvrières, « qui m'ont appris fort peu de choses ou rien appris du tout ». Il lui demande d'ajouter les livres suivants à ceux qu'il lui a déjà demandés : Histoire du merveilleux dans les temps modernes de Louis Figuier, La magie et l'astrologie dans l'Antiquité et au Moyen-âge par Alfred Maury. Godin fait le compte des sommes remises à Cantagrel pour l'achat de livres, qui s'élève à 805 F, et il demande à ce dernier l'état des frais d'annonces dans les journaux.
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