FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, vers le 29 novembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin donne son accord pour la convocation des experts au jour fixé par Oudin-Leclère, mais suggère que l'heure du rendez-vous soit moins avancée pour leur donner davantage de temps.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Sauzet, vers le 17 mai 1848
Godin envoie à Sauzet le texte modifié d'une chanson qu'il a composée et lui demande de presser messieurs Bureau et Barral pour l'envoi des pièces d'un procès que Godin leur a confiées.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, vers le 20 février 1888
Marie Moret informe Tisserant que le nécessaire se fait pour la publication de la nomination du gérant désigné, conformément à ses indications. Elle explique à Tisserant qu'elle a retrouvé un peu de sommeil en prenant définitivement le parti de transmettre la gérance, et que c'est pour elle une nécessité afin d'avoir le temps de publier les manuscrits de Godin. Elle donne l'exemple de Ringuier pour évoquer l'incertitude du lendemain. Elle explique ensuite qu'André, Dequenne et Pernin sont d'accord pour prendre ensemble la gérance de la Société et qu'une modification des statuts est nécessaire. Elle prend pour exemple le magasin Le Bon Marché, Veuve Boucicaut et Cie, qui vient de passer d'une commandite simple à une commandite par actions. Elle informe Tisserant qu'André, Dequenne et Pernin pensent consulter Vavasseur sur cette question, projet dont elle informe également Ganault. Elle lui transmet les compliments d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 26 décembre 1846
Godin demande à Godon de répondre à sa lettre du 13 décembre relative au jugement [du tribunal de Vervins nommant des experts dans l'affaire de contrefaçon Degon].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 16 janvier 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin ne peut retourner à Oudin-Leclère l'original d'un document que Delabarre ne lui a pas remis ; il demande à Oudin-Leclère quelles sont les raisons avancées par Degon pour faire appel du jugement du tribunal de Vervins nommant un expert de Saint-Quentin et s'il a proposé d'autres experts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Oudin-Leclère, 18 janvier 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin retourne à Oudin-Leclère un document transmis par Delabarre ; sur des renseignements communiqués par Godon ; Godon et Oudin-Leclère pensent que Godin doit être présent [à l'audience du tribunal de Laon], mais celui voudrait éviter de se déplacer ; sur les intentions de Degon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 19 janvier 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin indique à Godon qu'il voudrait éviter de se rendre à l'audience du tribunal de Laon et il lui communique les renseignements en sa possession sur l'affaire Degon ; Degon a sollicité la nomination d'experts de Paris et a proposé les ingénieurs Chevallier, fabricant de fourneaux rue Saint-Antoine, et Migné ; le procureur du roi n'y était pas favorable ; Godin se méfie des experts car les fabricants d'appareils de chauffage sont ses concurrents ; il fait référence à un article de Jobard sur les brevets paru dans la Démocratie pacifique du 3 janvier 1847 ; Godin a choisi deux anciens élèves de l'École des arts et métiers de Châlons[-en-Champagne], Barbier, agent-voyer à Vervins, et Michon, professeur chez Baudouin, qui ont été nommés par le tribunal ; Godin cherche des renseignements sur le troisième expert désigné par Degon. Godin informe Godon qu'Oudin-Leclère vient d'entrer chez lui et lui dit qu'il devrait se rendre auprès de Godon à Laon le samedi suivant. Godin ajoute qu'au moment où il était question de nommer des experts de Paris et avant qu'il soit décidé à nommer des experts du pays, il avait obtenu l'accord de Barral pour servir d'expert. Il indique qu'Oudin-Leclère lui dit que Degon souhaite écarter un des experts, et il loue la loyauté de Grain aîné.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 20 mars 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère que Lecointe, pressenti expert dans l'affaire, est actuellement à Saint-Omer et n'a pu donner de réponse ; il transmet la réponse de Mariolle-Agisson qui, d'après Godin, suffit à démontrer la mauvaise foi de son adversaire Degon ; sur le choix des experts par Degon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 26 mars 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin se plaint de la longueur de la procédure contre Degon, soupçonne Larue de vouloir la faire traîner, fait grief à Oudin-Leclère de ne pas s'être opposé à la nomination de nouveaux experts à la place de Barbier et Michon, et lui signale qu'il doit se trouver à Paris le 7 avril prochain [pour le banquet commémorant la naissance de Charles Fourier].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 24 juin 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Godon que Larue a prévenu Oudin-Leclère que les experts doivent se rendre à Guise le 30 juin ; il demande à Godon d'aller voir Deslauriers pour savoir s'il peut venir à Guise le même jour. Godin adresse ses remerciements à Glatigny à propos d'une réunion phalanstérienne à laquelle il n'a pas pu assister.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 6 juillet 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il a reçu de Deslauriers le jour même de l'expertise une lettre lui indiquant que Lecointe ne pouvait être présent, et que Bouchez n'en ayant pas été informé est venu à Guise, qu'il a dit avoir prêté serment et qu'il ne pourrait être disponible avant le 15 juillet 1847 ; Godin ajoute qu'il doit se rendre à Laon et verra Deslauriers à cette occasion.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 27 juillet 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère qu'il a vu récemment Deslauriers et Lecointe, et que ce dernier n'a pu encore fixer le jour de sa venue à Guise ; il demande à Oudin-Leclère s'il faudra faire une nouvelle sommation aux experts et ce qu'il conviendrait de faire si Lecointe tarde encore à se rendre disponible.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 21 août 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : par l'intermédiaire de Deslauriers, Godin adresse à Godon deux mémoires qu'il a rédigés et adressés aux experts et lui demande s'ils peuvent être présentés aux juges. Dans le post-scriptum, il semble demander à Godon ses honoraires dans « l'affaire des ponts-et-chaussées ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 30 août 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin écrit à nouveau à Godon après sa lettre du 21 août 1847 restée sans réponse ; il explique que sa prévention à l'égard d'un des experts [Bouchez] était fondée, qu'il se fait accompagner à Guise par un homme d'affaires du Cateau qui est favorable à Degon ; Godin demande à Godon d'examiner les mémoires que lui a transmis Deslauriers ; dans le post-scriptum, Godin demande s'il est possible que Deslauriers et Lecointe interrogent l'expert en question sur la raison de la présence avec lui de cet homme d'affaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Desnos-Gardissal, 3 septembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin envoie 4 F à Gardissal pour un abonnement au journal Le brevet d'invention dont il souhaite obtenir tous les numéros ; il explique à Gardissal qu'il a intenté un procès en contrefaçon et que l'expertise ordonnée ne lui paraît pas favorable dans la mesure où l'un des experts est un concurrent potentiel ; Godin demande à Gardissal s'il peut lui offrir son concours dans cette affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 4 septembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère que l'expertise a eu lieu le 16 août et que l'examen des produits de la manufacture Godin-Lemaire et de Degon a duré trois heures ; il explique que l'expert Bouchez a amené avec lui un homme d'affaires du Cateau favorable à Degon et que Bouchez, d'après un renseignement fourni par une personne descendue au même hôtel, désire l'échec de Godin ; Godin exprime sa crainte que les deux autres experts aient des préventions sur la part d'invention dans sa fabrication ; Godin indique que les experts sont repartis le jour même avec les pièces du procès et les mémoires qu'il avait rédigés ; il ajoute qu'il a rédigé un nouveau mémoire rejetant la proposition d'arrangement faite par Grain ; Godin demande à Godon s'il peut lui communiquer deux commentaires sur les lois des brevets ; il relève que Godon est venu à Guise sans le voir et lui confirme que l'affaire Degon réclame tous ses soins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 9 septembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin répond à une lettre de Godon qui lui signale une équivoque dans le mémoire rédigé pour l'expertise ; Godin assure que les experts ne sont pas des spéculateurs [sans doute l'objet de l'équivoque] et que les spéculateurs sont ceux qui soutiennent Degon ou les concurrents de la manufacture Godin-Lemaire ; Godin ne veut pas croire que Deslauriers a pu prendre comme une insulte le passage concerné de son mémoire, et il demande à Godon de connaître la pensée de Deslauriers à ce sujet ; à la suite d'une remarque de Godon, Godin expose la question de la propriété industrielle contre laquelle il existe beaucoup de préventions ; il défend vigoureusement le caractère novateur de sa production ; il reprend l'exemple de l'étrier utilisé par Charles Fourier [dans le Nouveau monde industriel et sociétaire], un objet si simple qu'on s'étonne qu'on ait mis si longtemps à l'inventer ; Godin montre de l'assurance : « J'ai fait quelque chose dans l'industrie et pour lequel je ne désire rien sinon le bénéfice qu'il doit m'en revenir, car de l'or, il en faut par le temps qui court, même aux hommes qui travaillent à l'instauration du règne de la vérité sur la terre. » ; Godin commente la proposition de Godon de rédiger un nouveau mémoire et lui demande s'il doit l'adresser à Deslauriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 24 septembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin adresse à Godon un nouveau mémoire « fait avec dégoût » sur ses prétentions de propriété industrielle ; il demande son avis à Godon et prie celui-ci d'en transmettre un exemplaire à Deslauriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Oudin-Leclère, 4 octobre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin remercie Oudin-Leclère pour les deux ouvrages qu'il lui a prêtés ; il propose de lui envoyer une copie de ses mémoires qu'il n'a pu encore faire imprimer ; il signale à Oudin-Leclère qu'à l'occasion de l'expertise, Degon a montré aux experts des factures de Godin de 1843 sur lesquelles apparaissent des objets brevetés en 1844.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jules-Charles Godon, 2 novembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin répond à la lettre de Godon du 23 octobre 1847 et lui fait part de son incompréhension quant à la réserve de Godon à son égard. Sur l'expertise des produits de Godin et de Degon : Godin est persuadé qu'elle est de mauvaise foi ; un des experts aurait déclaré qu'il serait satisfait de voir Godin, qui fait 50 à 60 000 F de bénéfices par an, échouer dans ce procès, qu'il fera alors des poêles, que 20 000 F de dommages et intérêts seront alloués à Degon, et que le procès-verbal d'expertise sera rédigé pour empêcher Godin de faire appel ; Godin demande à Godon comment empêcher les conclusions de l'expertise et en obtenir une nouvelle. Le post-scriptum indique que Godin va communiquer à Godon les bulletins des souscripteurs de Laon à la rente de l'École sociétaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 8 novembre 1847
Godin répond à une lettre d'Oudin-Leclère. Il l'informe que Delabarre lui a appris qu'il reste 39 poêles sur les 70 saisis chez Degon : « Je vois avec la plus vive répugnance la tournure que prend cette affaire. ». Sur l'expertise des produits de Godin et de Degon : Godin pense que les experts sont de mauvaise foi et ont des préventions à l'égard des brevets d'invention ; il rapporte à Oudin-Leclère que l'expert du Cateau a déclaré récemment à Guise que Godin fait des bénéfices énormes de 50 000 F par an, qu'il voulait le voir échouer dans le procès et ensuite fabriquer des poêles comme lui, que 20 000 F de dommages et intérêts seront attribués à Degon, et que le procès-verbal de l'expertise sera rédigé pour l'empêcher de faire appel ; Godin considère que Lecointe et Deslauriers ne valent pas mieux que l'expert du Cateau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 26 novembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : après lui avoir fait grief de lui avoir consacré trop peu de temps lors de sa dernière visite, Godin communique à Oudin-Leclère le procès-verbal [de l'expertise des produits de Godin et Degon] : il demande à Oudin-Leclère s'il est possible d'enlever les modèles de Degon et de supprimer un gardien qui n'a servi à rien.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 21 décembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Godon que les experts sont venus à Guise le samedi précédent, qu'il pensait qu'il serait donné lecture du procès-verbal de l'expertise le dimanche à deux heures à l'hôtel de la Couronne, mais qu'ils étaient déjà partis quand il est arrivé ; Godin craint que l'expertise soit conduite dans la précipitation ; Godin demande à Godon de transmettre à Deslauriers un brevet retiré de la préfecture pour le joindre au dossier que celui-ci lui renverra. Godin salue Glatigny « auquel je vois que le courage ne manque pas pour conduire la ville de Laon dans la voie du garantisme ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 26 décembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère que les experts sont venus à Guise le samedi 18 décembre, qu'ils ont travaillé toute la nuit et le dimanche matin à rédiger leur rapport, qu'il est allé les voir le dimanche à deux heures de l'après-midi, mais qu'ils étaient déjà repartis avec toutes les pièces du dossier ; Godin indique à Oudin-Leclère qu'il a écrit à Godon ; il pense qu'après le rapport des experts, la contrefaçon de Degon sera établie et qu'il ne restera à ce dernier qu'à faire valoir la nullité ou la déchéance du brevet ; Godin remet à Oudin-Leclère une copie des déclarations de Degon aux experts et une note qu'il a rédigée à ce sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Deslauriers, 29 décembre 1847
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Deslauriers qu'il a demandé à Godon de lui transmettre son dernier brevet pour le joindre au dossier qu'il détient ; Godin évoque l'expertise du 18 décembre à Guise ; il communique à Deslauriers le relevé des déclarations de Degon en lui indiquant que ses mémoires précédents suffisent à y faire réponse ; il demande à Deslauriers si le tribunal recevra bientôt le rapport d'expertise dont il aurait aimé avoir communication à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Jules-Charles Godon, 8 janvier 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Godon qu'il a écrit à Deslauriers pour savoir si le rapport d'expertise serait bientôt envoyé et qu'il n'a pas reçu de réponse ; il se plaint de la lenteur des experts et demande à Godon comment faire avancer l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 23 janvier 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin annonce à Oudin-Leclère qu'il a appris que la rédaction du rapport de l'expertise qui a eu lieu à Guise a été confiée à Deslauriers, que ce dernier l'a achevé le 1er janvier 1848 et qu'il a été envoyé aux autres experts pour signature ; Godin demande pourquoi ce rapport n'est pas évoqué et regrette que la garde des appareils, devenue inutile, se poursuive.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin accuse réception des pièces envoyées par Oudin-Leclère et lui signale qu'il manque le premier mémoire qu'il avait rédigé à l'intention des experts. Il annonce qu'il part le lendemain pour Paris à la recherche d'un Chevalier, poêlier à Paris désigné par les experts ; il indique que le Michel Chevalier nommé par les experts n'existe pas, qu'il existe six Chevalier à Paris exerçant le métier de poêlier et qu'il devrait demander à chacun d'eux un certificat. Il lui communique son adresse à Paris : hôtel de Nantes et de Vendôme, 78, rue Neuve-des-Petits-Champs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 21 mars 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Oudin-Leclère qu'il était à Paris pendant les événements de février 1848, qu'il y est resté 15 jours mais n'a pu terminer son affaire ; les pièces [relatives à son procès] « étant entre les mains d'hommes qui ont pris une part active à la révolution », il ne croit pas pouvoir les récupérer prochainement ; Godin demande à Oudin-Leclère de gagner du temps et lui indique qu'il refuse de céder à la demande de Deslauriers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Sauzet, 5 mai 1848
Godin envoie à Sauzet le texte modifié d'une chanson qu'il a composée. Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Sauzet de presser messieurs Bureau et Barral pour l'envoi des pièces d'un procès que Godin leur a confiées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Minich, 22 juin 1848
Godin regrette de ne pas avoir reçu de réponse à sa lettre du 5 juin 1848 car les experts le pressent de payer les frais d'expertise. Godin annonce à Minich qu'il écrit à Barral pour que celui-ci lui retourne les pièces, et lui demande de lui envoyer sa déclaration.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 22 juin 1848
Godin explique à Allyre Bureau qu'à l'occasion de son dernier voyage à Paris en février 1848, il avait confié à Jean-Augustin Barral le rapport d'une contre-expertise à examiner avec monsieur Minich, caminologue, dans le cadre d'un procès en contrefaçon intenté deux ans plus tôt, qu'il a écrit à Barral le 3 juin 1848, que sa lettre est restée sans réponse, et qu'il doit récupérer les pièces confiées à Barral car il est maintenant pressé par les experts de payer les frais d'expertise. Godin demande à Bureau de demander à Barral de lui renvoyer rapidement ces pièces. Godin demande à Bureau de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange qu'il payera « à la prochaine réunion du congrès ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Minich, 2 juillet 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à monsieur Minich qu'il réponde à la lettre qu'il lui a écrite le 22 juin 1848.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Augustin Barral, 4 juillet 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Jean-Augustin Barral qu'il réponde à la lettre qu'il lui a écrite le 3 juin 1848 et qu'Allyre Bureau a dû lui rappeler ; Godin lui précise qu'il ne peut se passer des pièces qu'il lui a confiées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise du procès en contrefaçon Degon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise d'un procès en contrefaçon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 24 septembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe Oudin-Leclère qu'il a le mémoire de Barral et Minich sur l'expertise des produits de Godin et de Degon. Godin pense que le mémoire éclaire toute la question et demande à Oudin-Leclère d'agir pour trouver une solution prochaine au procès. Il exprime sa crainte que Degon soit mis en faillite et demande à Oudin-Leclère que faire dans ce cas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 25 septembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin se réfère à sa lettre du 24 septembre 1848 à Oudin-Leclère ; il lui explique qu'il craint que Degon soit mis en faillite, mais qu'en attendant il emploie de nombreux ouvriers pour produire des marchandises vendues au rabais. Godin veut prendre des mesures pour parer à cette dépréciation de ses propres produits : une nouvelle saisie n'offre pas de garantie de succès ; Godin propose de faire constater chez les marchands la présence d'objets contrefaits afin d'obtenir des dommages et intérêts. Il demande à Oudin-Leclère quels moyens employer pour cela. Il souhaite mettre rapidement un terme au procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Houdin, 16 novembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin prend acte que le tribunal de Vervins ne va pas juger l'affaire dans l'immédiat ; il déplore ce nouveau retard et demande à Oudin-Leclère de lui répondre formellement sur le moyen de sortir de cette situation ; il lui demande également si l'ordonnance qu'il a obtenue lui suffit pour faire déposer les modèles Degon dans un lieu public et ainsi arrêter sa fabrication.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gonnet, 17 novembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe l'avoué Gonnet que l'audience de son affaire est reportée du 20 novembre au 9 décembre 1848. Il lui communique les chiffres des affaires qu'il a faites l'année précédente avec les marchands de Péronne chez qui il a fait saisir [des produits contrefaits] : 1 246 F avec Viltard et 3 143 F avec Vermond. Il indique que son action en dommages et intérêts vise plus particulièrement Viltard « en raison de l'abus qu'il a fait de mon nom dans les journaux de Péronne pour accréditer la vente des objets contrefaits », qu'il espère obtenir 1 500 F du tribunal de Péronne, et qu'il n'aspire à obtenir de Vermond que l'équivalent de la marchandise contrefaite, soit 500 F. Il signale enfin qu'il s'est entendu avec les autres marchands de Péronne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin souhaite que les termes de l'expertise, incomplète et peu véridique, soient éclaircis. Il estime que le résumé additionnel de l'expertise est entaché de nullité pour diverses raisons, et notamment parce qu'il méconnaît ce qu'est une invention : si les experts pensent que toutes les cuisinières se valent parce qu'elles ont des portes, des fours et des couvercles, alors il faudrait considérer que le palais de justice de Vervins est pareil à la première maison venue car il a des portes et des fenêtres, et qu'une machine à moissonner ne serait pas une invention car elle aurait des roues et des engrenages comme toute machine. Godin croit que le rapport d'expertise fait à Guise peut servir à établir la contrefaçon. Il pense qu'il faut expliquer ce qu'est une invention brevetable et pourquoi la loi protège l'invention, et « qu'on brevète valablement tous les ans plus de 20 genres de fourneaux, qu'on brevète de même des serrures, des couvercles de pipes, des canes de parapluies, des chapeaux, des cols cravates, des allumettes, etc., etc. pourvu qu'il y ait dans leur ensemble ou dans la manière de les faire l'objet d'une conception nouvelle utile à la société. » Il décrit en détail les innovations de ses brevets de 1841, 1844 et 1846 reconnues comme telles par l'expertise et considère que la ressemblance entière des appareils de Degon, que constate l'expertise, vaut contrefaçon. Il ajoute que les cuisinières en tôle de Minich et Nozal présentées par Degon n'ont rien à voir avec les siennes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 19 janvier 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin demande à Oudin-Leclère si le jugement du tribunal de Vervins lui permet d'agir contre Degon. Godin explique que Degon pourrait vendre 4 000 F à 5 000 F de marchandises, qu'il a déjà envoyé une voiture à monsieur Camet, qu'il a encore à recouvrer 4 000 F pour des marchandises contrefaites vendues pendant l'hiver, que Degon doit 1 500 F au banquier Hennequière et qu'il va devoir faire des rentrées d'argent. Godin pense que Degon fera appel du jugement du tribunal de Vervins pour essayer de se sortir d'affaire. Godin demande à Oudin-Leclère s'il doit se désister de l'appel qu'il a fait du jugement « illusoire qui a été rendu à mon profit » ou s'il peut faire quelque chose de ce dernier, si les ordonnances du président sont annulées par le jugement et s'il peut faire saisir des objets sans de nouvelles formalités. Il lui demande enfin dans quelle mesure, si les frais du procès sont à sa charge, il pourra faire participer les marchands qui ont vendu des marchandises contrefaites.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 20 janvier 1849
Godin répond à une lettre d'Oudin-Leclère qui l'informe qu'il ne peut se désister de son appel : Godin en prend note mais lui demande quelles mesures il peut prendre à l'égard des marchands de produits contrefaits. Godin évoque la saisie qu'il a fait faire chez le gendre du greffier du tribunal et demande si ce n'est pas le moment de donner une suite à cette affaire. « Est-ce que Degon peut impunément entamer plusieurs procès sans présenter des garanties ? Car il est certain que c'est un homme de paille dont on se sert pour couvrir une indigne spéculation. » Godin demande à Oudin-Leclère de lui envoyer la note générale de ses honoraires. Il l'interroge enfin sur la présence de témoins convoqués par Degon à une audience prochaine du tribunal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 30 mai 1849
Godin sollicite un rendez-vous d'une heure avec Oudin-Leclère pour évoquer une affaire commerciale pressante.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 18 juin 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe Oudin-Leclère qu'il avait fait saisir tous les poêles contrefaits se trouvant chez Degon quand Oudin-Leclère lui apprit sa faillite, mais que le syndic de faillite élève des prétentions sur les poêles qui n'étaient pas encore achevés. Le syndic, explique Godin, juge que ceux-ci ne peuvent être considérés comme contrefaits et qu'ils auraient dû être brisés et vendus comme ferraille au profit de la faillite. Godin demande à Oudin-Leclère de lui envoyer le tarif de Degon pour faire l'estimation de la valeur de ces poêles. Dans le post-scriptum Godin ajoute que Degon a fait disparaître les modèles qui lui restaient et enlevé les pièces essentielles de ses poêles pour qu'ils perdent une grande partie de leur valeur ; il demande à Oudin-Leclère s'il ne faudrait pas faire arrêter Degon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Langlois, 3 [juillet 1849]
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin annonce à Langlois que les juges de Vervins ont accordé un sauf-conduit à Degon, qui a pu enlever ses modèles et une partie de son mobilier, que Degon irait s'établir à La Haye et qu'il n'a laissé d'autre actif que ce que Godin a fait saisir. Godin demande à Langlois s'il faut dénoncer les fraudes de Degon. Il signale que la vente du mobilier de Degon aura lieu dimanche et que la vérification des créances aura lieu le 15 juillet prochain.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 26 janvier 1856
Godin constate le délai d'acheminement du courrier entre Guise et Bruxelles. Sur la comptabilité de l'usine de Forest. Godin propose de vérifier si monsieur Poirier peut aider Brullé à mettre à place la comptabilité. Sur une transaction possible dans l'affaire Cador. Sur le paiement du loyer de l'usine de Forest.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Heizel, 17 mars 1861
Au sujet d'une créance de monsieur Deuliez à recouvrir par monsieur Heizel, probablement un huissier. Duclos propose de verser la moitié de la somme après qu'il ait loué une partie de son établissement et d'apporter une garantie pour l'ensemble de la somme sur les biens de sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Demeure, 29 avril 1861
Sur le procès Story. Godin fait à l'avocat Demeure qui lui a soumis ses conclusions des observations, en particulier sur la consommation d'eau des machines à vapeur à moyenne ou à haute pression. Il lui signale à ce sujet l'Aide-mémoire de Morin à l'usage des ingénieurs et des écoles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 15 octobre 1861
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin communique à Oudin-Leclère l'assignation qu'il a reçue de Pinart et Cie.
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