La mort de Charles‑Louis Philippe, qu'aime et admire Gide, met en relation ce dernier avec la romancière. Il avait entendu parler d'elle pour la première fois en janvier 1902 par Michel Yell. Celui‑ci lui, en effet, lui relate alors sa rencontre avec Yvonne, puis avec la tante (Marguerite Audoux), ce dont Gide tirera Le Récit de Michel (publié tardivement, grâce à Claude Martin, à Ides et Calendes en 1972). Gide entretient d'abord de bonnes relations avec la romancière (tout en regrettant amèrement de ne pas avoir pris son premier roman à la NRF) ; il la défend, notamment, à l'heure où l'on insinue que c'est Charles‑Louis Philippe qui a écrit Marie‑Claire. « L'affaire Bachelin » marquera un début de fraîcheur dans ces relations, Gide n'appréciant guère la polémique lancée par le Groupe de Carnetin au moment de la réédition de La Mère et l'Enfant. Il continuera cependant à entretenir d'affectueuses relations avec Michel Yell, connu avant Marguerite Audoux (en 1898), et que celle‑ci n'eut de cesse de lui demander de protéger et d'aider.
Lettres échangées
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