[Plougasnou, 23 juillet 1910]
Marguerite Audoux
[2] cette est rayé ; la et prochaine sont rajoutés de part et d'autre de semaine. La romancière rentrera donc le 30 juillet, puisque le 23, jour de la rédaction de cette lettre, est un samedi. Voir la lettre 52.
[3] La seule mention que nous ayons d'une relation postérieure entre les deux hommes est le début de la lettre 64, où Delaw écrit à Marguerite Audoux qu'il va renvoyer des photos à Yell.
[4] En tant que directeur littéraire de Paris‑Journal, mais peut‑être aussi en tant que conseiller pour des récits brefs déjà écrits ou projetés, tant la production du jeune homme torturé est lente et difficile. Rappelons que Morice, en 1910 et 1911, a fait publier des contes de Marguerite Audoux dans Paris‑Journal (« Valserine », « Les Poulains », « Au feu ! », « Mère et fille », « Le Fantôme » et « L'Oiseau rare ») et qu'il avait également sollicité, fin 1909, ceux de Charles‑Louis Philippe, quelques jours avant que ce dernier ne mourût.
George Delaw (pseudonyme de Georges Deleau), dont il est question dans le deuxième paragraphe de la lettre, naît le 4 septembre 1871 à Sedan et meurt le 8 décembre 1929. Dessinateur humoriste et sympathisant libertaire, il entretient une correspondance avec Jean Grave et donne plusieurs dessins aux Temps nouveaux.
Il est possible que le premier contact entre Delaw et le groupe de Carnetin soit assuré par Francis Jourdain, qui ressemble un peu à son confrère par ses idées et sa production.
Lettres échangées
Collection Correspondants |
Cette lettre a comme destinataire : |
GIDE, André
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