Lettre de Marguerite Audoux à André Gide
Auteur(s) : Audoux, Marguerite
Marguerite Audoux
[2] La lettre doit dater du 7 ou du 8 puisque Gide, le 9, l'envoie à Eugène Rouart, assortie de ce commentaire : « Si Iehl en a le désir je crois qu'il faut faire le possible et l'impossible pour lui faciliter ce voyage, afin d'empêcher que ne s'accrédite une légende que je sens en train de se former parmi certain groupe de Parisiens, sur la captivité de Iehl à Fronton. Et plutôt que de le voir retenu là‑bas par manque d'argent je préférerais lui payer ce billet (Toulouse‑Paris), comme je fis déjà pour un précédent voyage, avant qu'il ne fût juge. » (HRHRC, même source, sans cotes, que la présente lettre). Le 5 juillet (voir la lettre 44), le problème du retour, pour la partie Paris‑Toulouse, n'est de nouveau pas réglé (ce qui laisserait entendre que le reste du voyage l'a été), Michel étant alors à Plougasnou avec Marguerite. Sur l'attitude de Rouart par rapport à cette relation finissante, voir à la partie "notes".
[3] Pour un voyage Toulouse‑Morlaix qui ne passerait pas par Paris.
[4] un peu est barré entre se retrouve et avec nous.
[5] La fameuse publication du livre sur Charles‑Louis Philippe, où se trouverait la correspondance entre lui et Emma Mc Kenty
[6] Allusion à Charles‑Louis Philippe, comme dans l'antépénultième paragraphe de la lettre 40
[7] L'orthographe de ce nom (parfois écrit en un seul mot) varie selon les éditeurs et les critiques. Rappelons qu'Henri Vandeputte est un écrivain belge ami de Charles‑Louis Philippe et que leur correspondance (1896‑1907) a été éditée à la NRF en 1911.
[8] Voir la note 16 de la lettre 34.