FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 1030 résultats dans 19525 notices du site.
Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (2) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société anonyme des hauts-fourneaux, usines et charbonnages de Marcinelle et Couillet, 13 décembre 1848
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin annonce qu'il vient de recevoir l'expédition des Usines de Couillet, à laquelle il manque 500 kg de charbon ; il se plaint que la fonte réceptionnée n'est pas de la qualité de celle qu'il avait choisie pour en obtenir 25 tonnes. Godin attend 50 tonnes de fonte de première qualité et déclare qu'il tient en réserve la fonte qui lui a été livrée pour la montrer au voyageur des Usines de Couillet à son prochain passage à Guise. Il autorise les Usines de Couillet à mettre un mandat en circulation à la condition que la fonte expédiée soit de première qualité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Villette-Berlancourt, 14 décembre 1848
Sur une créance à payer par Villette-Berlancourt.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Carpentier, 14 décembre 1848
Sur le paiement d'une créance par Susse : Godin retourne à Carpentier un effet protesté des remises de Susse s'élevant à 154,98 F, et demande à Carpentier de régler rapidement l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le directeur des postes de Bouchain, 14 décembre 1848
Godin informe le directeur des postes de Bouchain qu'il est prêt à lui céder un poêle au prix de 55 F au lieu de 45 F à la condition qu'il soit enlevé à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pottier-André, 15 décembre 1848
Pottier-André a signalé à Godin que l'appareil qui lui a été livré manque de tirage, sans doute à cause de joints laissant passer l'air. Godin lui indique que ces jours sont rapidement bouchés par la suie et que l'inconvénient disparaît rapidement ; il fait l'hypothèse que la cuisinière est mal montée et lui demande de vérifier l'installation.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 15 décembre 1848
Godin demande l'envoi des modèles que Barbet doit avoir achevé et lui communique les dessins du modèle d'un pied et d'un angle d'appareil qu'il est également pressé d'obtenir. Il promet de faire appel à Barbet pour les modèles d'ornement de tous ses meubles s'il est satisfait de son travail.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin souhaite que les termes de l'expertise, incomplète et peu véridique, soient éclaircis. Il estime que le résumé additionnel de l'expertise est entaché de nullité pour diverses raisons, et notamment parce qu'il méconnaît ce qu'est une invention : si les experts pensent que toutes les cuisinières se valent parce qu'elles ont des portes, des fours et des couvercles, alors il faudrait considérer que le palais de justice de Vervins est pareil à la première maison venue car il a des portes et des fenêtres, et qu'une machine à moissonner ne serait pas une invention car elle aurait des roues et des engrenages comme toute machine. Godin croit que le rapport d'expertise fait à Guise peut servir à établir la contrefaçon. Il pense qu'il faut expliquer ce qu'est une invention brevetable et pourquoi la loi protège l'invention, et « qu'on brevète valablement tous les ans plus de 20 genres de fourneaux, qu'on brevète de même des serrures, des couvercles de pipes, des canes de parapluies, des chapeaux, des cols cravates, des allumettes, etc., etc. pourvu qu'il y ait dans leur ensemble ou dans la manière de les faire l'objet d'une conception nouvelle utile à la société. » Il décrit en détail les innovations de ses brevets de 1841, 1844 et 1846 reconnues comme telles par l'expertise et considère que la ressemblance entière des appareils de Degon, que constate l'expertise, vaut contrefaçon. Il ajoute que les cuisinières en tôle de Minich et Nozal présentées par Degon n'ont rien à voir avec les siennes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le Président du tribunal de Vervins, 19 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin presse le président du tribunal de Vervins d'appeler l'affaire du procès en contrefaçon contre Degon de Guise qui dure depuis deux ans et menace de prendre les « mesures ordinaires » contre un déni de justice.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bladier, 19 décembre 1848
Godin accuse réception de la lettre de Bladier du 10 décembre 1848. Il l'avertit qu'il émet un mandat à vue de 524,80 F pour solder le compte de Bladier, et l'informe qu'il n'a droit qu'à une remise de 3 % et que Bladier lui doit 2,55 F pour port d'argent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Tricqnaux, 19 décembre 1848
Godin adresse à Tricqnaux un tarif des marchandises des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, lui indique que le coût du transport jusqu'à Saint-Quentin est de 1,50 F pour 100 kg, et l'informe qu'il lui accordera une remise de 5 % sur le prix des cuisinières de 69 cm.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 19 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin exprime à Oudin-Leclère son mécontentement que l'audience du procès soit à nouveau reportée et l'informe qu'il écrit au président du tribunal de Vervins pour le menacer de le poursuivre pour déni de justice ; il reproche à Oudin-Leclère son inaction.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 19 décembre 1848
Godin retourne à Barbet des croquis que celui-ci lui a envoyés ; il fait des observations sur le dessin des pieds des meubles et donne des recommandations, accompagnées d'un dessin, sur l'exécution d'un modèle en tôle de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chevalier, 21 décembre 1848
Godin communique à Chevalier ses réflexions sur un chauffe-bain que ce dernier lui a proposé de réaliser. Godin pense qu'en raison de la quantité d'acide carbonique que le chauffe-bain dégagerait dans la salle de bain, il faudrait chauffer l'eau ailleurs et qu'ainsi l'appareil perdrait son utilité ; il n'a pas souhaité exécuter un modèle du chauffe-bain, mais il a réfléchi à la forme de celui-ci et soumet à Chevalier un dessin en coupe de l'appareil.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 21 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin répond à une lettre d'Oudin Leclerc qui lui reproche de l'avoir blessé et d'avoir commis une maladresse en écrivant au président du tribunal de Vervins. Godin assure Oudin-Leclère de sa confiance, et lui explique qu'il se plaint que des circonstances fortuites favorisent Degon et que celui-ci utilise les services d'un avoué qui a un parent intéressé dans l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 26 décembre 1848
Godin signale aux gérants de La Démocratie pacifique que certains numéros du journal ne lui sont pas parvenus. Il accuse réception d'exemplaires des Entretiens socialistes qu'il a choisi de donner plutôt que vendre : « L'ouvrier qui depuis longtemps est privé du salaire qui le faisait vivre ne peut acheter de livres et l'ignorance des masses est encore trop profonde pour que la vérité écrite triomphe aussi facilement du charlatanisme et de l'erreur. » Il ajoute que le sol est aride et qu'il ne faut pas être pressé de recueillir les fruits de la propagande. Il renouvelle ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange, commande des livres et des estampes à lui expédier par Véran Sabran, et envoie un billet de 100 F. Godin indique que la Librairie sociétaire doit commettre des erreurs dans la vente des lithographies : il a payé 5 F la vue coloriée d'un phalanstère de 90 par 63 cm, qu'il ne trouve pas à ce prix au catalogue ; il demande une vue identique à la sienne et un portrait de Fourier (à 12 F) qu'il destine à quelqu'un.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ad. Binet, 29 décembre 1848
Godin répond à une lettre d'Ad. Binet qui lui apprend qu'il est victime d'une escroquerie de la part d'un sieur Point. Godin relate que Point est parti de Guise il y a 15 jours après avoir reçu une lettre de sa femme lui disant qu'elle était très malade, qu'il a laissé son livre d'ouvrier à Godin, et qu'il lui doit 117 F dont Godin lui a fait l'avance en marchandises. Godin demande à Binet de l'aider à recouvrir cette somme. Point a écrit à Binet une lettre relative aux inventions de Godin et à ses brevets : Godin explique à Binet qu'il est en procès avec un contrefacteur, que ce dernier, qui est un de ses anciens ouvriers, fait croire à beaucoup, dont probablement Point, qu'il va gagner le procès. Godin exprime à Binet le désir qu'il a de faire des affaires dans la région de Roubaix, bien qu'à Lille on fasse en grande quantité des cuisinières bon marché en tôle de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Foy, 29 décembre 1848
Godin accuse réception de la somme de 346 F qui solde une facture du 23 novembre 1848.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 29 décembre 1848
Godin presse Barbet de lui envoyer le travail demandé. Il l'interroge pour savoir s'il est en mesure de faire des modèles semblables à ceux qu'il a déjà faits, mais pour un poêle d'une taille plus petite d'un dixième.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 3 janvier 1849
Godin indique à Barbet qu'il n'a besoin que de la réduction d'un pied à figure et des deux autres modèles qui s'y rattachent, confectionnés en tôle. Godin envoie à Barbet le patron d'une modification à faire sur un angle du petit poêle pour lequel est faite la réduction. Il accepte en outre de confier à Barbet la réduction d'un petit pied.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Point, 4 janvier 1849
Godin explique à Point que son effectif de mouleurs n'est jamais au complet et lui écrit qu'il espère son retour prochain à Guise pour travailler au moulage de nouveaux modèles. Il lui fait savoir que Gilbert lui avait annoncé son retour il y a dix jours, mais l'avait prévenu que la femme de Point, à laquelle il souhaite bon rétablissement, était toujours malade. Godin demande à Point ce qu'on pense à Roubaix de la cuisinière qu'il a emportée. Il lui propose un bénéfice de 10 à 15 F s'il arrive à la placer au prix de 100 F malgré la concurrence des cuisinières en tôle de fer bon marché qu'on fabrique à Lille.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société anonyme des hauts-fourneaux, usines et charbonnages de Marcinelle et Couillet, 4 janvier 1849
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire Godin reproche aux Usines de Couillet le retard d'expédition des 50 tonnes de fonte qui devaient lui être livrées en septembre 1848 ; il se plaint de ne pas avoir encore reçu la visite du régisseur de Couillet, bien qu'il ait acquitté un mandat de 1 800 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gauchet, 4 janvier 1849
Godin envoie à Gauchet la facture de 287 F d'une expédition de cuisinière commandée le 29 décembre 1848. Il l'avertit qu'il lui accorde une remise de 4 % et qu'il émet un mandat de 275,50 F à échéance du 6 janvier 1849.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pourrier, 4 janvier 1849
Godin demande à Pourrier d'exiger le paiement par Delleaux de Cartigny de la somme de 439,50 F due pour des marchandises livrées le 24 octobre 1848, ou de poursuivre celui-ci s'il ne s'exécute pas dans un court délai.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-François Glatigny, 8 janvier 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe Glatigny que la fin des débats de son procès en contrefaçon a eu lieu samedi, que les conclusions « incompréhensibles » du ministère public ne lui sont pas favorables et qu'il s'attend à être condamné le 17 janvier 1849. Il demande à Glatigny à quel avocat il devrait confier son affaire à Laon. Il lui explique qu'il ne s'est pas adressé directement à Godon pour obtenir cette information en raison des nouvelles fonctions de ce dernier qui le rendent circonspect, mais il souhaite que Glatigny lui demande quand Godin pourra lui parler de sa « singulière » affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Laplace-Borgnet, 8 janvier 1849
Sur le paiement d'une créance par Laplace-Borgnet.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Curé, 8 janvier 1849
Sur une créance impayée par madame Quéhin venue voir Godin à Vervins à la fin des débats du procès contre Degon. Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique à Curé que le ministère public a conclu contre lui en s'appuyant sur le résumé additionnel à l'expertise, malgré les preuves « accablantes » qu'il a produites contre Degon, et malgré le plaidoyer « absurde et maladroit » de l'avoué de celui-ci. Il salue madame Curé et note dans le post-scriptum qu'il ira le 17 janvier 1849 à Vervins entendre sans doute sa condamnation.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 10 janvier 1849
Godin reçoit une circulaire des gérants de La Démocratie pacifique au moment où il s'apprêtait à leur envoyer des cotisations [à la rente de l'École sociétaire]. Godin déplore le dénuement de l'École sociétaire. Il avance l'idée que 300 phalanstériens versent chacun 100 F en cinq jours. « Est-ce là la stricte mesure de ce que je puis ? Non, je ne conçois pour limites au dévouement que l'épuisement absolu des ressources et je suis encore loin de là. » Godin pense que la rente pourra connaître un nouveau développement après la proposition de réalisation que Considerant doit faire à l'Assemblée nationale, mais croit aussi que le phalanstère est trop éloigné du domaine politique et qu'on ne peut attendre un soutien à sa réalisation que par des personnes qui ont sérieusement étudié la théorie de Fourier : « Il faut des convictions. Les livres seuls peuvent les former. Vous savez combien cela est long, mais quand l'idée phalanstérienne sera posée officiellement devant le monde, il se peut que la tâche de vos amis devienne plus facile. » Sur la collecte des cotisations à la rente. Godin remet 200 F à ses correspondants, somme qui porte ses versements à 340 F depuis le 16 novembre 1848, dont 182 F pour la rente, 72,35 F pour des abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange, 4,90 F pour la souscription à Robert Blum et le reste à porter sur son compte de librairie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 10 janvier 1849
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rappelle aux Hauts-fourneaux du Nord que sa demande il y a quatre mois d'un échantillon de fonte de première qualité est restée sans réponse ; il leur demande s'ils ont de la fonte de première qualité en magasin et s'il peut en recevoir 15 tonnes après qu'ils lui en aient communiqué le prix ; dans le post-scriptum Godin exprime le souhait d'obtenir une voiture de cette fonte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Daverdoing, 15 janvier 1849
Godin informe Daverdoing qu'il vient de lui expédier une cuisinière à la demande de Manesse de Frasnoy. Il précise qu'il s'agit d'une cuisinière perfectionnée qu'il cède au prix des anciennes étant donné le coût du transport. Il l'avertit qu'il émet un mandat de 110 F à régler avant le 2 février 1849.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Demarlies, 15 janvier 1849
Godin informe Demarlies qu'il a émis un mandat de 554,25 F à échéance du 21 février 1849 et un mandat de 339,65 F à échéance du 28 février 1849 afin de solder ses factures des 21 et 28 octobre 1848.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pottier-André, 15 janvier 1849
Godin indique à Pottier-André qu'il a bien reçu la cuisinière que celui-ci a confiée au « Père Roussel », qu'il l'a examiné et qu'il a constaté qu'elle est parfaitement confectionnée, sauf un coup de lime qu'il a fallu donner à une pièce du foyer. Il a fait plusieurs expériences de mise à feu après la réception de la lettre de Pottier-André du 10 janvier 1849. Il en tire la conclusion que la mauvaise qualité du charbon est la cause du mauvais tirage des appareils ; il n'envisage pas dans l'immédiat de fabriquer des foyers plus grands pour le mauvais combustible et recommande d'augmenter la longueur des tuyaux des cuisinières. Il informe Pottier-André qu'il soustrait 303 F et 92 F de ses factures, montants qui correspondent aux quatre cuisinières retournées à Godin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Vraye, 15 janvier 1849
Godin informe Vraye qu'il vient de lui expédier une cuisinière dont le prix, transport compris, et avec remise de 5 F compte tenu du coût de celui-ci, est de 120 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Cousin, 15 janvier 1849
Godin envoie à Émile Cousin un tarif des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Carpentier, 15 janvier 1849
Godin reproche à Carpentier de ne pas s'occuper de l'affaire de la créance due par Susse ; il exige que Carpentier, qui n'a pas répondu à sa lettre du 14 décembre 1848, la mène à bien ; Godin menace de s'adresser à un confrère de Carpentier pour s'en occuper.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 19 janvier 1849
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin demande à Oudin-Leclère si le jugement du tribunal de Vervins lui permet d'agir contre Degon. Godin explique que Degon pourrait vendre 4 000 F à 5 000 F de marchandises, qu'il a déjà envoyé une voiture à monsieur Camet, qu'il a encore à recouvrer 4 000 F pour des marchandises contrefaites vendues pendant l'hiver, que Degon doit 1 500 F au banquier Hennequière et qu'il va devoir faire des rentrées d'argent. Godin pense que Degon fera appel du jugement du tribunal de Vervins pour essayer de se sortir d'affaire. Godin demande à Oudin-Leclère s'il doit se désister de l'appel qu'il a fait du jugement « illusoire qui a été rendu à mon profit » ou s'il peut faire quelque chose de ce dernier, si les ordonnances du président sont annulées par le jugement et s'il peut faire saisir des objets sans de nouvelles formalités. Il lui demande enfin dans quelle mesure, si les frais du procès sont à sa charge, il pourra faire participer les marchands qui ont vendu des marchandises contrefaites.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Carpentier, 19 janvier 1849
Sur le recouvrement d'une créance impayée par Susse : Carpentier se plaint que Godin le juge mal, mais Godin confirme qu'il est embarrassé par le retard mis à la résolution de l'affaire. Il indique à Carpentier qu'il lui revient de vérifier les garanties de l'effet présenté en paiement de la créance.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à trois sociétés exploitant des hauts-fourneaux en Belgique, 19 janvier 1849
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin demande aux hauts-fourneaux s'ils ont de la fonte de moulage n° 1 bien grise et de grande ténacité, et à quel prix ils la vendent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delacourt, 19 janvier 1849
Godin demande au sous-préfet de Vervins un dégrèvement de la taxe pour laquelle il est imposé au rôle des prestations de la ville de Guise : il emploie une domestique dans sa maison et non deux hommes ; des trois chevaux utilisés comme force motrice dans l'usine, un seul peut être attelé à un petit tombereau et emprunter les rues de Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pottier-André, 19 janvier 1849
Godin répond à Pottier-André qui se plaint que Godin ne veuille pas faire de nouveaux foyers pour les cuisinières. Godin lui explique qu'il doit produire des pièces destinées à un grand nombre de personnes ; il accepte de fabriquer les foyers mais indique ce travail prend quinze jours. Pottier-André a envoyé à Godin une lettre de l'utilisateur d'un poêle : Godin répond que celui-ci ne sait pas en faire usage, et propose, moyennant 30 F, de se rendre à La Fère pour faire la démonstration que la chaudière de la cuisinière fonctionne ; il observe en outre que d'après cette lettre, il doit manquer une pièce au-dessus du foyer, qui permet à la flamme de circuler autour de la chaudière.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lecoyer fils, 20 janvier 1849
Godin adresse à Lecoyer fils le reçu de sa cotisation à la rente de l'École sociétaire pour l'année 1847. Il l'informe qu'il est le percepteur des cotisations pour le groupe de Guise et qu'il recevrait avec plaisir la cotisation de Lécoyer fils pour 1848 et 1849. Il lui signale que les phalanstériens « ont l'espoir d'entrer prochainement en réalisation », et fait valoir qu'il est utile de soutenir la propagande en attendant de recevoir bientôt un concours de l'État pour « l'expérimentation du premier Phalanstère ».

Mots-clés : ,

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 20 janvier 1849
Godin répond à une lettre d'Oudin-Leclère qui l'informe qu'il ne peut se désister de son appel : Godin en prend note mais lui demande quelles mesures il peut prendre à l'égard des marchands de produits contrefaits. Godin évoque la saisie qu'il a fait faire chez le gendre du greffier du tribunal et demande si ce n'est pas le moment de donner une suite à cette affaire. « Est-ce que Degon peut impunément entamer plusieurs procès sans présenter des garanties ? Car il est certain que c'est un homme de paille dont on se sert pour couvrir une indigne spéculation. » Godin demande à Oudin-Leclère de lui envoyer la note générale de ses honoraires. Il l'interroge enfin sur la présence de témoins convoqués par Degon à une audience prochaine du tribunal.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Decroix, 20 janvier 1849
Godin accuse réception d'un règlement de facture par Decroix, remis le 9 janvier 1849.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Herbecq et Malherbe, 23 janvier 1849
Godin demande à Herbecq et Malherbe s'ils peuvent lui fournir des tôles de fer de différentes dimensions dont il donne le détail, et également 300 kg de fer de bonne qualité pour forger de petits objets à plier à froid.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 23 janvier 1849
Godin demande à Barbet de hâter l'envoi par roulage ou diligence des modèles promis pour le 14 janvier 1849.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gauchet, 24 janvier 1849
Godin informe Gauchet que la cuisinière dont le dessus est brisé sera facile à réparer avec le dessus qu'il lui envoie ; il lui indique comment démonter et remplacer le dessus endommagé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lucq, 24 janvier 1849
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin annonce à Lucq qu'il se rendra samedi prochain à Maubeuge pour savoir s'il peut faire charger 50 tonnes de fonte en Belgique.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 24 janvier 1849
Godin demande qu'on lui envoie les ouvrages qu'il a commandés par sa lettre du 10 janvier 1849. Il souhaite qu'on lui communique la liste des phalanstériens de Charleroi, ainsi que les statuts de la colonie du Sig, sur laquelle des renseignements lui sont demandés. Il voudrait des informations sur la situation financière de l'École.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lefébure, 24 janvier 1849
Godin remet à Lefébure la somme de 158,50 F à valoir sur sa facture du 17 novembre 1848 et commande 600 manches semblables aux précédents et 300 boules en cuivre de 40 mm.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ardillon, 26 janvier 1849
Godin annonce qu'il a appris par les phalanstériens de Paris qu'Ardillon fabrique des grils à côtelettes ; il voudrait savoir si Ardillon peut en fabriquer 300 à 400 de 30 cm par 18 cm pour remplacer ceux qu'il fabrique pour ses cuisinières.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 26 janvier 1849
Godin demande à Véran Sabran s'il peut compléter l'adresse de la lettre destinée à un phalanstérien de Paris [Ardillon] et la mettre dans la boîte à lettres.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2