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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (2) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société anonyme des hauts-fourneaux, usines et charbonnages de Marcinelle et Couillet, 13 décembre 1848
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin annonce qu'il vient de recevoir l'expédition des Usines de Couillet, à laquelle il manque 500 kg de charbon ; il se plaint que la fonte réceptionnée n'est pas de la qualité de celle qu'il avait choisie pour en obtenir 25 tonnes. Godin attend 50 tonnes de fonte de première qualité et déclare qu'il tient en réserve la fonte qui lui a été livrée pour la montrer au voyageur des Usines de Couillet à son prochain passage à Guise. Il autorise les Usines de Couillet à mettre un mandat en circulation à la condition que la fonte expédiée soit de première qualité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société anonyme des hauts-fourneaux, usines et charbonnages de Marcinelle et Couillet, 20 mars 1849
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin répond à la lettre du directeur-gérant des fourneaux en date du 7 mars 1849 sur la manière de conclure l'abandon d'une livraison de fonte sans versement de dommages et intérêts.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société anonyme des hauts-fourneaux, usines et charbonnages de Marcinelle et Couillet, 23 octobre 1848
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin accuse réception de la lettre du 17 octobre 1848 des Usines du Couillet qui lui annonce l'expédition prochaine de fonte. Godin se souvient que les Usines de Couillet avaient évoqué de la fonte produite dans un nouveau fourneau : Godin rappelle qu'il a choisi la fonte d'après un échantillon de fonte à air froid et qu'il attend un matériau de même nature.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société anonyme des hauts-fourneaux, usines et charbonnages de Marcinelle et Couillet, 27 septembre 1848
Approvisionnement en fonte et en coke des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rappelle que le voyageur de commerce des Usines de Couillet s'est engagé à li fournir 50 tonnes de fonte et 30 tonnes de gros coke ; il demande pourquoi il n'a toujours pas reçu d'avis d'expédition.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 2 juillet 1847
Sur le paiement d'une facture des Hauts-fourneaux du Nord s'élevant à 13 500 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 2 octobre [1849]
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin répond aux Hauts-fourneaux du Nord qui lui indiquent qu'ils ont une qualité de fonte à sa convenance dans leurs magasins. Godin juge que cela ne lui donne pas de certitude et qu'il préfère attendre pour aller à Maubeuge qu'ils l'assurent qu'ils disposent de fonte de grande ténacité. Il annonce qu'il pourrait acheter 30 à 50 tonnes de bonne fonte, il demande l'expédition d'un échantillon au rivage de Macaigne à Bohéries.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 3 décembre 1847
Godin remet plusieurs effets d'un montant total de 1 968,66 F aux régisseurs des Hauts-fourneaux du Nord. Il les avise qu'il envoie un voiturier charger une voiture de fonte le lundi suivant.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 3 février 1847
Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : en réponse à la lettre des Hauts-fourneaux du Nord, Godin leur demande de livrer 25 tonnes de fonte n° 1 au rivage de Macaigne, marchand de charbon à Bohéries.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 4 septembre 1848
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : à la suite du renvoi par les Hauts-fourneaux du Nord d'effets impayés, Godin solde son compte en leur adressant un mandat de 687,90 F à percevoir à Reims au 15 septembre 1848 ; il commande un bateau de fonte de première qualité qu'il propose de payer comptant.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 8 [novembre 1849]
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin reproche aux Hauts-fourneaux du Nord de ne pas lui avoir encore livré l'échantillon de fonte qu'il a demandé ; il annonce qu'il s'adressera ailleurs faute de réponse dans 8 jours. « Il est remarquable que vous me faites toujours offrir de la fonte quand j'en ai de fortes provisions. »

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 10 janvier 1849
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rappelle aux Hauts-fourneaux du Nord que sa demande il y a quatre mois d'un échantillon de fonte de première qualité est restée sans réponse ; il leur demande s'ils ont de la fonte de première qualité en magasin et s'il peut en recevoir 15 tonnes après qu'ils lui en aient communiqué le prix ; dans le post-scriptum Godin exprime le souhait d'obtenir une voiture de cette fonte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 10 novembre 1847
Godin adresse aux régisseurs des Hauts-fourneaux du Nord une série de paiements d'une valeur totale de 2 776,50 F. Godin demande si la fonte promise par les Hauts-fourneaux du Nord est de la même médiocre qualité que celle de la fonte qui lui est actuellement livrée. Godin signale que la fonte de Belgique lui coûterait 15 F en ce moment et espère une réduction sur le prix de la fonte fournie par les Hauts-fourneaux du Nord.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 11 octobre 1848
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin annonce qu'il ne peut rendre visite aux Hauts-fourneaux du Nord pour juger la qualité de leur fonte et discuter de son prix. Il demande qu'on lui envoie un échantillon de 5 tonnes au rivage de Macaigne à Longchamps.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 13 octobre 1847
Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin n'a pas reçu l'avis d'expédition de la fonte qu'il voulait recevoir avant le 10 octobre 1847 ; il demande aux Hauts-fourneaux du Nord de lui envoyer une voiture de fonte immédiatement et promet de leur adresser prochainement un règlement.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 14 avril 1847
Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : de retour de voyage, Godin accuse réception d'une facture pour 1 600 kg de fonte ; Godin demande si les Hauts-fourneaux peuvent lui fournir au mois de juin suivant 60 tonnes de fonte ; il signale qu'il ne s'est pas encore entendu avec Lucq pour le transport des 9 tonnes restant à livrer mais que les Hauts-fourneaux peuvent s'en charger au prix de 5 F la tonne livrée au rivage de Macaigne à Bohéries.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 14 septembre 1847
Godin remet aux Hauts-fourneaux du Nord la somme de 2 011,80 F payable à Saint-Quentin au 25 septembre 1847. Godin conteste que la fonte qui lui a été livrée soit entièrement de première qualité, et il souhaite que les 50 tonnes de fonte dont il confirme la commande soient d'une qualité plus régulière.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 16 novembre [1849]
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin accuse réception de trois lingots de fonte envoyés par les Hauts-fourneaux du Nord, alors qu'il s'attendait à recevoir un échantillon d'au moins 2 000 kg. Il juge toutefois que la fonte présente un beau grain et en commande 50 tonnes de la même qualité. Trop occupé à Guise, Godin ne peut aller à Maubeuge choisir la fonte, et engage les Hauts-fourneaux du Nord à s'entendre avec Lucq pour charger un bateau. Il ajoute qu'il paiera la livraison au comptant si la fonte le satisfait. Il demande encore aux Hauts-fourneaux du Nord pourquoi les lingots qu'il a reçus ne portent pas leur marque, ainsi qu'ils le font habituellement sur la fonte de la meilleure qualité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 17 novembre 1847
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin répond à la lettre du 13 novembre 1847 des Hauts-fourneaux du Nord en leur confirmant que la fonte qui lui a été livrée est de médiocre qualité et ne permet pas d'obtenir des pièces solides. Sur une somme de 70,90 F dont le compte de Godin doit être crédité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 18 [octobre 1849]
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin rappelle aux régisseurs des Hauts-fourneaux du Nord sa lettre du 2 octobre 1849 par laquelle Godin doutait du fait que les Hauts-fourneaux du Nord disposent de fonte très grise d'une grande ténacité et demandait l'envoi d'un échantillon.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 19 janvier 1850
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique aux Hauts-fourneaux du Nord que le mauvais temps l'a empêché de se rendre à Maubeuge afin de leur payer une expédition de fonte et de leur demander de lui fournir 50 tonnes de fonte d'une qualité supérieure à celle qui a été livrée, dont la qualité est insuffisante. Il leur remet 12 effets d'un montant total de 7 234,69 F

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 20 mai 1847
Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin est dans l'attente de fonte ; il demande aux Hauts-fourneaux du Nord de s'entendre avec Lucq pour faire transporter tout ou partie des 70 tonnes de fonte qu'il leur reste à lui livrer et, si le transport devait tarder, de charger une certaine quantité sur le premier bateau.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 21 avril 1848
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin accuse réception d'un effet de 438,50 F impayés dont il reste débiteur ; il informe les Hauts-fourneaux du Nord qu'après avoir attendu longtemps leur fonte, il a dû s'approvisionner ailleurs et que les « événements récents » ne lui permettent pas de leur faire une nouvelle commande ; il les informe également qu'il a été avisé que plusieurs remises qu'il leur a faites n'ont pas été payées et qu'il les réglera rapidement avec de bonnes valeurs de portefeuille. Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il remet des fonds à monsieur Lécuyer de Saint-Quentin venu exiger le paiement de deux traites [au bénéfice des Hauts-fourneaux du Nord].

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 21 janvier 1848
Godin annonce aux Hauts-fourneaux du Nord qu'il ne consent pas à prendre livraison de la fonte mise à sa disposition en raison de son prix. Godin explique qu'il souhaitait obtenir la fonte dès la reprise de la navigation au début d'octobre 1847, alors que Lucq avait un bateau disponible, et qu'il doit payer d'importants frais de transport par voiture pour 26 tonnes de fonte ; il juge qu'il ne doit prendre en charge que deux tiers de ces frais de transport, soit 208 F, il établit en conséquence l'état de son compte et remet 6 119,08 F pour solder les factures de 1847 des Hauts-fourneaux du Nord.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 21 octobre 1846
Jean-Baptiste André Godin demande si un billet qu'il leur a remis en paiement est domicilié à Guise ou à Esquéhéries.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 21 octobre 1847
Godin remet aux Hauts-fourneaux du Nord la somme de 5 582 F ; il leur reproche de ne pas répondre à ses lettres et les informe qu'il est contraint de leur envoyer une voiture à charger de fonte, transport coûtant 40 F et qu'il aurait pu économiser s'ils avaient chargé un des bateaux qui partent de Maubeuge. Il demande aux Hauts-fourneaux du Nord si son paiement tardif est la cause de ces difficultés, leur promet des règlements rapides des expéditions à venir et souhaite savoir s'il peut compter sur une livraison prochaine de 60 tonnes de fonte et une livraison comparable au mois de février 1848.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 23 octobre 1848
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. De retour de voyage, Godin répond à la lettre des Hauts-fourneaux du Nord, qui l'informent qu'ils ne peuvent lui expédier 5 tonnes de fonte de qualité n° 1, qu'il ne peut accepter le prix de la fonte qu'ils lui indiquent. Godin fait valoir que leur voyageur de commerce lui avait annoncé le prix de 17 F les 100 kg, soit pas davantage que 17,50 F les 100 kg transportés à Longchamps ; il leur signale que le prix annoncé par les Hauts-fourneaux du Nord est supérieur au prix de la fonte belge.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 24 août 1847
Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin remet aux Hauts-fourneaux du Nord 4274,36 F payables à Paris ; il leur demande s'ils peuvent lui livrer de la fonte à la reprise de la navigation et s'ils peuvent lui fournir 50 tonnes de fonte avant l'hiver ; il signale que la fonte livrée récemment est de moindre qualité que celle livrée en avril.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 24 mai 1848
Godin accuse réception d'un effet impayé de 849,40 F retourné par les Hauts-fourneaux du Nord le 13 mai 1848 et leur remet un effet de 600 F sur Le Quesnoy.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 25 mai 1847
Godin annonce aux Hauts-fourneaux du Nord qu'il lui reste de la fonte uniquement pour une semaine de travail ; il demande l'envoi d'une voiture.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 26 janvier 1847
Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin n'a pas de nouvelles de la promesse des Hauts-fourneaux du Nord du 28 octobre 1846 de lui fournir prochainement de la fonte n° 1. Il informe les Hauts fourneaux du Nord qu'il aura besoin de 100 tonnes de fonte l'été prochain et leur demande s'ils peuvent les lui fournir et à quel prix. Il demande qu'on lui livre de la fonte par bateau dès que la navigation sera possible grâce au dégel.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 26 [novembre 1849]
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin s'inquiète du retard du chargement du bateau de fonte qui se trouve encore à Charleroi selon Lucq à cause des gelées qui vont commenceLucq lui a appris que son bateau pouvait charger plus de 50 tonneaux, mais Godin n'a pas la certitude que la fonte a la ténacité nécessaire et ne veut pas en prendre davantage, sauf à juger de sa qualité en allant à Maubeuge ou en en recevant quelques tonneaux par un autre bateau passant près de Maubeuge.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 27 octobre 1847
Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin se plaint d'être laissé dans l'incertitude sur la livraison de fonte à la reprise de la navigation ; il fait part de sa crainte de devoir mettre au chômage la trentaine d'ouvriers de sa manufacture, précise qu'il consomme 12 tonnes de fonte par mois et que l'expédition récente d'une voiture est insuffisante ; il demande qu'une réponse lui soit donnée sur son approvisionnement en fonte et ajoute que la voiture envoyée le 23 octobre contenait 4 950 kg au lieu de 5 000 kg, différence que Godin attribue à la quantité importante de sable attaché aux lingots de fonte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 28 septembre 1847
Approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin répond à la lettre des Hauts-fourneaux du Nord du 23 septembre 1847 en leur indiquant qu'il écrit à Lucq pour le transport de la fonte et leur demande de livrer la totalité ou une partie de la commande à l'écluse n° 20 de Bohéries avant le 10 octobre 1847.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 30 [novembre 1849]
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. « Je ne peux accepter le bateau que vous m'offrez qu'autant que cela ferait plaisir à M. R. Lucq. Je vous autorise à le lui demander. » Il indique aux Hauts-fourneaux du Nord que la fonte doit être adressée à Vadencourt au rivage de Savart.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Lefébure, 24 septembre 1847
Godin confirme sa demande d'espagnolettes en date du 14 septembre 1847 ; il demande également à Lefébure de presser l'envoi de boules [en cuivre].

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, 3 mai 1849
Godin demande à Magnier de supprimer son nom de la liste d'envoi du supplément littéraire de son journal. Il lui demande ce qu'il pense du banquet socialiste qui doit avoir lieu le dimanche suivant à Saint-Quentin. Godin indique qu'il compte s'y rendre si cela est utile « au progrès de l'idée » et demande si des toasts seront prononcés, si les journaux en rendront compte et qui sera présent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, 5 mai 1848
Godin adresse à Léon Magnier le compte-rendu d'une fête qui s'est tenue à Guise le 4 mai 1848 afin qu'il soit publié dans le journal de celui-ci [Le Courrier]. Il lui signale qu'il en a envoyé une copie à Calixte Souplet ; il lui demande si l'article dépasse les limites d'une insertion gratuite et se dit prêt à payer dans le cas contraire « car les scandales que l'on a versés sur les phalanstériens ont besoin d'une réhabilitation ». Il prie Magnier de demander au Guetteur s'il devra quelque chose pour l'insertion.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Léon, Magnier, 11 mai 1848
Godin demande à Léon Magnier de faire imprimer ou lithographier 300 exemplaires de la copie retouchée d'un chant qu'il lui avait déjà adressé, et lui demande de lui faire part de ses remarques sur le chant lui-même.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, 20 juin 1849
Au sujet d'un article sur Victor Considerant et La Démocratie pacifique paru dans le numéro de la veille du Courrier de Saint-Quentin. Godin reproche à Magnier de jeter le discrédit sur l'École sociétaire : « Le moment est très mal choisi pour faire de la critique et il est pénible au moment du martyre de se voir jeter la pierre par ceux que l'on croyait ses amis. » L'article du journal lui fait penser à la fable de l'enfant et du maître d'école de Jean de La Fontaine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, vers le 4 juillet 1848
Godin demande à Léon Magnier de faire insérer une lettre dans les journaux de la ville, Le Courrier et Le Guetteur : « Au train où marche la réaction, les phalanstériens de notre contrée manqueront bientôt de sûreté. Je forme des vœux pour vous voir échapper à cette réprobation générale des socialistes. » Godin remercie Magnier pour les judicieuses observations contenues dans sa dernière lettre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Adolphe Moureau, 9 octobre 1847
Godin envoie 17 F à Moureau pour solde de son compte. Il lui envoie également un modèle de livre de comptes et lui demande s'il peut le reproduire.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Adolphe Moureau, 16 mai 1849
Godin demande à Moureau d'imprimer une circulaire à 500 exemplaires qu'il désire recevoir dans la semaine par la petite voiture de Louis. Il lui demande s'il peut imprimer des prospectus avec dessins.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Adolphe Moureau, 29 août 1848
Godin demande à Moureau d'imprimer ou lithographier à 150 exemplaires une circulaire sur papier timbré.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 3 décembre 1848
Godin répond à une lettre de Bernus le questionnant sur le socialisme. Il commence par lui indiquer qu'il faudrait un livre pour y répondre et le renvoie à la lecture d'ouvrages des disciples de Fourier. Godin évoque en préambule son engagement phalanstérien et son admission au Congrès phalanstérien. Godin explique ensuite que les réformes politiques – le changement des lois à la suite de révolution – n'empêchent pas la misère, aussi les fouriéristes ont-ils conclu que la forme des gouvernements comptait moins que les réformes sociales qui touchent aux intérêts réels des membres de la société. Il expose que certains socialistes, affligés des abus de la propriété individuelle, ont choisi la voie du communisme, qui n'est cependant pas fondé sur des règles scientifiques. Godin affirme que les fouriéristes sont éloignés du communisme mais n'en sont pas moins socialistes et qu'à la différence des communistes, ils sont tous d'accord entre eux quant à l'organisation future des sociétés. Il indique que Fourier a jeté les bases de la science sociale dans l'ouvrage Unité universelle. « Les socialistes phalanstériens sont les hommes qui ayant étudié la théorie de Fourrier (sic) se dévouent à la réalisation de cette Théorie. Leur nom leur vient de ce que pour traduire en fait la théorie de Fourier, il faut élever un phalanstère : nom qu'ils donnent à l'édifice et aux constructions destinées à servir d'habitations à la population d'environ 2 000 âmes qui composerait ce village nouveau. Le domaine de chaque Phalanstère ne devrait pas avoir moins d'une lieue carrée. » [texte avec corrections] Il explique que les membres du phalanstère sont associés en capital, en travail et en talent, et décrit les avantages du système d'association, l'abolition de la misère et la prospérité générale. Godin joint à sa lettre une liste d'ouvrages phalanstériens [qui n'est pas copiée].

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 11 [novembre 1849]
Godin rappelle à Bernus qu'il lui avait demandé conseil sur l'introduction en Belgique de son industrie. Il explique qu'il vient d'apprendre que des hauts-fourneaux de Belgique veulent s'emparer de ses modèles. Dans la mesure où Bernus n'a pas écarté l'idée de s'intéresser à l'introduction de son industrie en Belgique, Godin lui demande s'il veut bien faire le voyage jusqu'à Guise. Il évoque les bénéfices importants qu'il pourrait faire en fabriquant les articles Godin-Lemaire, mais alerte sur les difficultés que la concurrence pourrait causer si des mesures ne sont pas prises pour l'en empêcher.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 29 décembre 1847
Godin rappelle à Bernus que ce dernier lui avait montré des produits de fonte émaillée de sa fabrication. Il lui explique qu'après avoir constaté que des établissements établis récemment à Charleville et à Valenciennes livraient au commerce des poteries en fonte émaillée, il voudrait appliquer ce procédé à sa production. Godin demande à Bernus quel serait le coût d'une première installation pour fabriquer 6 000 marmites émaillées de 10 à 15 litres, et si le procédé permet d'émailler en différentes couleurs, en noir en particulier. Godin annonce à Bernus qu'il pourrait se rendre à Charleroi pour prendre connaissance des procédés employés par Bernus.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 29 juin 1849
Godin explique à Bernus qu'il a apporté de nombreux perfectionnements à la poêlerie en France, protégés par des brevets ; il lui donne l'exemple d'un fourneau avec four, chaudière, porte à rôtir et réchaud, pesant 120 kg, tout en fonte de fer, pour la fabrication duquel la main d'œuvre coûte 20 F. Godin évoque l'installation de son industrie en Belgique ; il indique que ses appareils ont l'avantage d'être économes en combustible mais se demande si cela représente un avantage en Belgique où le combustible est peu cher. Godin précise qu'il y a un an, il était à la recherche d'un associé en Belgique, mais que les « événements »  ont retardé son projet. Il demande à Bernus dans quelle partie de la Belgique il serait préférable de s'installer ; dans le cas où la facilité des transports donnait peu d'importance au choix du lieu, Godin demande à Bernus s'il peut être intéressé par l'affaire ; il lui précise qu'il fait à Guise un bénéfice net de 30 à 40 %. Il lui demande enfin si la Belgique est toujours sous la loi des brevets de 1791 et si des modifications ont été apportées à cette loi.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 1er décembre 1846
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin informe Oudin-Leclère que Georges Barral, « physicien et chimiste répétiteur à l'École polytechnique, professeur au collège François Ier et au collège Sainte-Barbe, possédant à un haut degré la connaissance des questions industrielles », a accepté de servir d'expert dans l'affaire ; il est prêt à intervenir auprès du tribunal au cas où celui-ci « ne voudrait pas se contenter des lumières du pays » ; Godin ajoute qu'il ne comprend pas que Chevalier, qui ne s'occupe que d'instruments de mathématique, puisse être accepté comme expert.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 3 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. À propos des dommages et intérêts réclamés par Godin à l'encontre de Degon. Godin indique avoir réalisé un chiffre d'affaires de 108 000 F l'année précédente et qu'il est en mesure de présenter sa comptabilité au tribunal de Vervins. Il affirme qu'il a subi un préjudice d'au moins 20 000 F, bénéfice qu'il aurait fait en cédant une partie de ses brevets pour la fondation d'un établissement dans le Midi de la France. Il mentionne ensuite le détournement de sa clientèle par Degon, qui, en tant qu'ancien ouvrier des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, a pu connaître ses clients dans les départements de l'Aisne, du Nord, de la Somme, de l'Oise, de la Seine et de la Marne, et leur proposer ses marchandises contrefaites. Godin craint que si le procès ne lui donne pas clairement raison, les contrefacteurs de ses produits se multiplieront. Parmi les préjudices que lui cause l'affaire, se trouvent également le temps que Godin n'a pas consacré à ses affaires et l'argent déboursé pour les voyages ou les expertises, au moins 1 200 F. La loi considère principalement comme préjudice la valeur de la marchandise contrefaite, que Godin estime à 22 080 F, correspondant à la valeur de 80 cuisinières et poêles saisis chez Degon, et l'estimation de la marchandise fabriquée par Degon à partir de la quantité de fonte qu'il a acquise en Belgique. Godin informe Oudin-Leclère que le président du tribunal de Vervins lui a donné connaissance de la lettre de l'expert Bouchez qui lui est défavorable.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 3 juillet [1849]
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin rappelle à Oudin-Leclère que la vérification des créances aura lieu le 15 juillet et qu'il ne lui a pas répondu sur la taxe des experts. Il lui demande s'il peut établir le mémoire des frais du procès ou lui communiquer les informations utiles.
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