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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (5) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 3 décembre 1863
Émile Godin donne à son père des informations sur les nouveaux événements survenus à Guise. Madame Vigerie a appris la veille au soir qu'une nouvelle chanson avait été affichée dans la nuit précédente. Fayon a montré à madame Vigerie un exemplaire qui avait été collé sur sa boutique. Madame Vigerie, qui n'a pu en prendre copie, dit qu'il n'est pas question de Godin, mais de toute la famille Moret. Madame Ville a dit à Fayon que 20 personnes chantaient la chanson chez Pierre. Émile Godin estime que la chanson doit avoir 7 couplets. A. Villot a reçu un placard par la poste, qu'il n'a pas voulu confier à Émile par peur d'envenimer les choses. Émile explique qu'il n'a pas voulu laisser emporter par madame Lemaire une glace se trouvant dans l'appartement de sa mère. Il l'informe qu'un vent très fort a causé des dégâts dans l'usine. Il regrette que la population guisarde mette tant d'acharnement à diffuser des insultes. Il ajoute des informations relatives à Laloux, Charles, Esther Lemaire, son grand-père. Dans le post-scriptum, il annonce à son père que madame Vigerie vient de lui donner un exemplaire de la chanson chantée la veille chez Pierre et qu'on dit que c'est madame Carlier qui a reçu la chanson par la poste et l'a diffusée.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 5 décembre 1863
Émile Godin demande à Cantagrel pourquoi il est sans nouvelles de son père, parti de Guise le 1er décembre. Il demande à Cantagrel de dire à Godin qu'un bateau de fonte est arrivé lundi. Il lui donne des nouvelles de son grand-père et lui annonce que Vigerie lui a dit qu'un nouveau placard en forme de décret avait paru. Il décrit l'essai qui a été fait de la fonte, juge qu'elle est de bonne qualité et indique qu'il fait décharger le bateau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 6 mars 1856
Sur un traitement homéopathique administré à Godin par Arthur de Bonnard. Godin décrit à Arthur de Bonnard les effets du médicament que celui-ci lui a envoyé et qu'il a ingéré le samedi 1er mars 1856 : depuis le 2 mars, Godin ressent de fortes douleurs dans les jambes puis à la tête, ainsi qu'au dos et aux reins. Il précise que dans la nuit du 4 mars, il n'a trouvé le sommeil que grâce au magnétisme exercé par sa femme sur lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 10 mars 1856
Sur un traitement homéopathique administré à Godin par Arthur de Bonnard. Godin répond à Arthur de Bonnard, qui lui a adressé le 9 mars un nouveau médicament en remplacement du précédent, qu'il y a méprise, car il a déjà pris les 8 doses du premier médicament. Godin explique à de Bonnard qu'il souffre moins depuis le jour même et pense que ses douleurs proviennent d'une affection du système nerveux « qui me constitue presque tout le corps à l'état de crampe permanente ». Il demande à Bonnard de lui préciser la nature physique et chimique des remèdes homéopathiques dont les faibles doses ont produit de si grands effets ; et de lui faire part des effets qu'il attend du nouveau médicament. Godin ajoute que la santé de sa femme est bonne et demande enfin s'il n'y a pas d'inconvénient à suivre le traitement par correspondance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 19 mars 1856
Sur un traitement homéopathique administré à Godin par Arthur de Bonnard. Godin rend compte à Arthur Bonnard de l'évolution de son état de santé : il a ressenti des douleurs dans la poitrine qui étaient cause d'une toux ; les douleurs dans les jambes et dans la poitrine s'estompent, mais l'irritation se porte sur les bronches. Il demande à de Bonnard de le prévenir des effets des médicaments qu'il prescrit. Dans le post-scriptum, Godin confirme à de Bonnard que celui-ci lui a prescrit un régime alimentaire, mais il demande si l'homéopathie juge inutile de prendre d'autres précautions hygiéniques que celles concernant l'alimentation. Dans le texte copié sur le folio 8r, Godin explique que le travail de rédaction [du courrier] a la propriété d'exciter son affection de poitrine, mais n'en est pas la cause ; il ajoute que le brouillard semble le faire souffrir et qu'il est dans un état de plénitude après ses repas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 19 mars 1856
À propos d'une maison d'habitation à Guise pour Jacques-Nicolas Moret. Godin annonce à son cousin qu'il vient de visiter une maison convenable près de son établissement de Guise, dont le loyer est de 300 F, qui comprend 5 pièces habitables, un grenier, une cave, une pompe, un beau petit jardin donnant sur la rivière. Il lui demande de lui faire savoir quand sa liquidation se réalisera pour pouvoir réserver la maison si c'est encore possible. Il informe Jacques-Nicolas Moret qu'en raison de son mauvais état de santé, il n'a pas répondu à Jules et Charles qui lui demandaient un emploi, qu'il ne peut leur offrir, et il le prie de l'excuser auprès d'eux. Il ajoute qu'il est encore d'une santé fragile et attend le retour du printemps pour se rétablir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon, 21 mars 1856
À propos des modèles de la fonderie de Barthélémy Godin. Amédée Guillon a écrit à Godin que monsieur Colas souhaite acquérir des modèles ou des appareils de la fonderie de Barthélémy Godin, et il lui a demandé si des difficultés pouvaient apparaître sur le plan de la propriété intellectuelle des modèles : « Il n'est pas vrai qu'aucune contestation judiciaire eut jamais existé entre mon frère et moi sur la propriété de ses modèles. Il y a longtemps que j'ai pris la résolution de ne me défendre contre le pillage que par mes ressources industrielles. Ce n'est donc pas par mon frère que je recommencerais. Le plus grand nombre de ses modèles est de sa création. Quelques-uns sont la reproduction des miens. » Il indique à Guillon qu'il ne fera pas de difficulté à Colas, mais suggère que celui-ci n'acquiert pas des modèles qui ne seraient que la reproduction des siens. Godin exprime son désir de faire la connaissance de Colas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lequin, 28 mars 1856
À propos d'une candidature à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin répond à Lequin qui pose des conditions à son recrutement : le mode de paiement du traitement n'est pas un obstacle ; Godin n'est pas opposé à un traité entre eux, mais avec la possibilité pour l'un et l'autre de mettre fin à leur convention ; Godin juge qu'il est nécessaire qu'une période de mise à l'essai précède la conclusion de leur traité ; il lui indique que l'emploi n'est pas entièrement subordonné à sa direction qui peut temporairement faire défaut. Il demande à Lequin de lui confirmer son intérêt pour le poste.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 28 mars 1856
Godin répond à une lettre de Jacques-Nicolas Moret qui semble exprimer des regrets de s'être engagé à venir travailler avec lui à Guise. Godin examine les raisons de ces regrets : la cession de son fonds de commerce et de son atelier, et la vente de sa maison. Il conclue ainsi : « Cela revient à dire : examinez quelle indemnité il vous faudrait pour quitter votre établissement et attendre l'occasion de vous en défaire. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 31 mars 1856
Godin informe Arthur de Bonnard sur l'évolution de son état de santé après avoir pris les médicaments envoyés par ce dernier : les douleurs nerveuses aux jambes et aux bras ont diminué, mais sont toujours présentes ; les hémorroïdes le font toujours souffrir ; sa poitrine est toujours irritée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Augustine Brullé, 2 avril 1856
Godin annonce à madame Brullé qu'il sera heureux de recevoir sa visite sur son chemin de retour à Bruxelles. Il lui communique les horaires de train de Paris à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 12 avril 1856
Godin informe Arthur de Bonnard de l'évolution de son état de santé : les douleurs de ses membres ont disparu, mais n'ont pas retrouvé toute leur agilité ; avec le retour du brouillard, la toux sèche, la fatigue de poitrine et les douleurs sous les omoplates ont réapparu. Il demande à Arthur de Bonnard si la meilleure médication ne serait pas « un séjour prolongé dans un pays dont l'état atmosphérique serait différent ». Il ajoute sous sa signature que les sécrétions de la bouche ont une saveur saline depuis quelques jours et que les hémorroïdes sont toujours sensibles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 12 avril 1856
Sur le déménagement de Jacques-Nicolas Moret à Guise. Godin informe Jacques-Nicolas Moret qu'à la suite de sa dernière lettre, il a réservé la maison qu'il occupera à Guise. Il lui demande de lui communiquer la quantité et le poids des meubles qu'il va expédier à Saint-Quentin pour les faire prendre à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 16 avril 1856
Sur le déménagement de Jacques-Nicolas Moret à Guise. Godin décrit à Jacques-Nicolas Moret la possibilité de faire transporter ses meubles par un voiturier de Brie-Comte-Robert jusqu'à Guise, en particulier un voiturier nommé Delavierre qui se trouvera le samedi suivant à l'hôtel Saint-Magloire au 166, rue Saint-Denis à Paris.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lequin, 15 avril 1856
Godin répond à une lettre de Lequin du 31 mars 1856 lui annonçant son intention de venir à Guise du 20 au 25 avril. Godin lui communique les horaires des trains de Paris à Saint-Quentin et il lui indique à Guise l'hôtel de Pierre, hôtel de voyageurs, et l'hôtel de la Couronne, hôtel des riches du pays. Il lui signale qu'il doit se rendre à Paris à la fin du mois d'avril et demande à Lequin de l'avertir s'il devait différer sa venue.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 28 avril 1856
Sur le déménagement de Jacques-Nicolas Moret à Guise. Godin avertit Jacques-Nicolas Moret qu'il serait onéreux de transporter 1 000 à 1 200 kg de meubles à partir de Brie et qu'il vaut mieux qu'il les expédie à Paris. Il précise que son voiturier Delavierre sera à Paris le 5 ou le 6 mai et que lui-même s'y trouvera le 30 avril et qu'il descendra à l'hôtel Voltaire, sur le quai Voltaire, où Moret pourra le retrouver.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 29 avril 1856
Godin annonce à Prosper Goubaux qu'il part à Paris et qu'il craint que son fils soit en retenue pour son indiscipline, mais il demande à ce qu'il soit autorisé à le rejoindre le 30 avril au soir à l'hôtel Voltaire, de manière à ce qu'il lui prodigue des conseils.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Boureau, 4 mai 1896
Godin répond à un candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin demande à Alfred Boureau d'éclaircir un point de sa candidature : Boureau a quitté Varigny, car il y était accablé de travail ; cependant Godin prévient que l'emploi à pourvoir nécessite « des soins attentifs et soutenus joints à une participation active en tout ce qui touche les rapports commerciaux, la comptabilité et à ce que la fabrication a de commun avec eux pour l'achat des matières premières, le soin des débouchés et de la vente, toutes choses dans lesquelles viennent prendre place la correspondance, la direction des voyages, les renseignements sur les produits similaires qui peuvent surgir au dehors, l'envoi en temps opportun des circulaires et des tarifs annuels, enfin les vue d'ordre et d'économie générale ». Godin précise que le travail dans les bureaux se fait de 7 à 8 heures du matin jusqu'à 7 heures du soir, voire davantage au moment de presse des expéditions. Godin mentionne la présence de 200 ouvriers à Guise. Il demande à Boureau ce que la description du poste lui inspire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jérôme Patret, 5 mai 1856
Godin demande des renseignements sur Alfred Boureau, ancien employé des usines de Patret et candidat à un poste de direction dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ferdinand Guillon et Allyre Bureau, 14 mai 1856
Godin renvoie à son correspondant des lettres de Victor Considerant et de Simonin des 29 et 30 mars 1856. Il donne des nouvelles de sa santé, toujours fragile.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Léonce Wateau, 14 mai 1856
Sur l'acquisition du Clos Dauphin à Guise. Godin discute de la proposition que Guérin a faite à Borgnon pour l'acquisition du Clos Dauphin, d'une superficie proche de 5 hectares : le prix de 42 000 F lui semble élevé compte tenu des travaux d'un montant de 300 000 à 400 000 F qu'il faudrait faire pour protéger le terrain des crues de la rivière, et en comparaison avec le prix des terrains contigus sur la route de Bohain qui se vendent moins de 5 000 F l'hectare. Godin indique à Wateau qu'il ne fera pas d'offre supérieure à 42 000 F, qu'il souhaite faire rapidement l'acquisition, qu'il paiera la somme entière après régularisation du contrat, qu'il veut jouir immédiatement de la propriété sans réserve, et qu'il tient à rester inconnu dans cette affaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Houlon, 26 mai 1856
Godin demande à Houlon des renseignements sur un monsieur Fournier résidant place du Parvis [à Reims] chez monsieur Cretelle, candidat à l'emploi de directeur commercial des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. de France, 26 mai 1856
Godin informe A. de France, qui séjourne à Caen, qu'il ne pourra se rendre à Paris que le 2 juin 1856 et qu'il pourrait alors le rencontrer à l'hôtel Voltaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Lefert-Pannet (veuve) et A. Duchange, 26 mai 1856
Godin demande à son correspondant des renseignements sur un monsieur Fournier, habitant Parvis Notre-Dame à Reims chez monsieur Cretelle, qui est candidat à l'emploi d'agent comptable supérieur et de responsable commercial dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Julienne, 26 mai [1856]
Godin informe Julienne qu'il ne pense pas le recruter, car il n'a pas l'expérience d'un emploi comparable à celui qu'il offre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Boureau, 26 mai 1856
Godin informe Alfred Boureau qu'il va lui être difficile de le rencontrer à Guise, mais qu'il pourrait venir le voir à Sens au début du mois prochain à l'occasion d'un voyage à Paris. Godin décrit l'emploi d'agent comptable supérieur chargé de la direction de la comptabilité et de la direction commerciale, et les aptitudes requises pour occuper l'emploi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 7 juin 1856
Godin précise à Dolot ce qu'il attend du comptable qu'il s'apprête à recruter : la direction de la comptabilité, mais aussi la direction commerciale et aussi l'achat des matières premières. Godin veut savoir si Dolot a des aptitudes à la direction commerciale et s'il peut prétendre à gagner 3 600 F comme il l'a demandé lors de leur entretien. Godin l'encourage à faire un essai.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Julienne, Adnet et alii, 16 mai 1856
Godin accuse réception des courriers écrits par ses correspondants à A. Dupont en réponse à l'offre d'emploi d'agent comptable et commercial parue dans les journaux, et leur propose d'examiner prochainement leur candidature avec eux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Marot, 9 juin 1856
Godin accuse réception d'un billet de 94,20 F envoyé par Marot. Il lui demande des renseignements sur A. De France, employé chez monsieur Demoury à Niort, et candidat à l'emploi d'agent comptable et commercial des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Commissaire de police de la Ville de Niort, 9 juin 1856
Godin demande des renseignements sur A. de France, employé chez monsieur Demoury à Niort, candidat à l'emploi d'agent comptable et commercial des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 16 juin 1856
Godin fixe les conditions du recrutement de Dolot dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : appointements de 300 F par mois dès son entrée qui pourront être modifiées par des émoluments fixes de 170 F par mois auxquels s'ajoutera une participation aux bénéfices qui portera la rémunération à au moins 3 600 F pour la première année. Godin demande à Dolot si ces conditions lui conviennent et le cas échéant la date de son arrivée à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 5 juillet 1856
Godin informe Dolot sur le coût du transport de son mobilier, et lui demande d'arriver rapidement à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Fournier, 16 juin 1856
Godin annonce à Fournier qu'il ne retient pas sa candidature à l'emploi d'agent comptable et commercial des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, car ses aptitudes dans les affaires commerciales ne sont pas avérées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bouleau, 17 juin 1856
Sur le travail de Bouleau. Godin a espéré que Bouleau remplirait parfaitement la fonction de direction administrative des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, mais il a dû constater une insuffisance d'organisation dans les bureaux. Godin souhaite apporter des améliorations au fonctionnement de l'usine grâce au recrutement prochain d'un employé supérieur dans le travail des bureaux et des relations commerciales. Godin demande à Bouleau de lui fournir une réponse sur ses intentions à cet égard. Godin indique à Bouleau qu'il ne souhaite pas que celui-ci quitte la maison Godin-Lemaire, mais qu'il veut organiser rationnellement son usine et rémunérer les fonctions en fonction des services rendus. Il propose à Bouleau de lui maintenir ses appointements de 150 F par mois, mais de moduler son boni en fonction de son engagement dans la réorganisation du travail des bureaux dont la direction reviendra à une autre personne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 18 juin 1856
Godin exprime son accord avec la lettre de Dolot du 17 juin 1856 excepté sur un point : il aura la direction des employés de bureau, mais n'aura que des observations et des conseils à donner au personnel de la fabrication. Godin lui annonce qu'il doit partir dans deux jours pour Dunkerque pour y recevoir de la fonte venue d'Angleterre ; il propose de lui écrire de Dunkerque la date de son retour à Guise afin que Dolot puisse venir à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bouleau, 27 juin 1856
Sur la démission de Bouleau de son emploi aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin accepte la démission de monsieur Bouleau, qui avait cessé son travail à la comptabilité depuis près d'un mois pour raison de santé. Il établit le solde du compte de Bouleau. Le post-scriptum porte sur la question du loyer et de la récolte du jardin cultivé par monsieur Bouleau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bouleau, 28 juin 1856
Godin ironise sur la demande faite par Bouleau qu'on vienne lui verser le solde de son compte dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : « Vous trouverez sans doute qu'après avoir été mon comptable, je doive être votre serviteur [...] ». Godin feint de penser que Bouleau devrait lui envoyer un huissier, et il lui demande quelle est la raison de ce brusque changement d'attitude.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 2 juillet 1856
Godin communique à Dolot des informations sur la maison qu'il doit louer à Guise. Monsieur Willot est toujours disposé à lui louer une maison pour 150 F. Godin a reçu la proposition de louer la partie d'une maison louée par Bouleau dont il décrit la disposition et les conditions financières de location. Le loyer de la maison de Bouleau est de 325 F. Godin juge qu'elle est préférable à celle de Willot et il précise qu'elle se trouve en face de celle de Moret, donc assez proche de la manufacture. Il ajoute que Bouleau n'est pas encore parti, mais que le propriétaire mettrait deux autres pièces à sa disposition.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Boureau, 9 juillet 1856
Godin annonce à Boureau qu'il a recruté une personne pour la direction administrative. Il souhaite toujours pouvoir s'entretenir avec Boureau d'un emploi dans la manufacture en rapport avec ses goûts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dolot, 10 juillet 1856
Sur une maison à louer à Guise par Dolot. Godin communique à Dolot une lettre de madame Tordeux relative à une maison à louer. Il conseiller à Dolot de venir un peu avant l'arrivée de ses malles pour obtenir réponse à toutes ses questions. Il l'avertit qu'il se trouvera le lendemain et le surlendemain au n° 6 rue de Beaune à Paris, où il pourra venir le voir. Il précise qu'il ne l'invite pas à le rencontrer à l'hôtel Voltaire, car il pourrait descendre au Grand hôtel du Louvre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Prosper Goubaux, 20 juillet 1856
Godin adresse à Goubeau un effet à vue de 105,60 F pour le paiement du mois de juillet de la pension de son fils Émile.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au commandant de la Garde nationale à Guise, 10 août 1856
Godin informe le commandant de la Garde nationale de Guise qu'il s'est rendu le dimanche précédent à la première réunion de la Garde nationale malgré son mauvais état de santé pour montrer sa bonne volonté. Il demande à être dispensé du service motivé par son absence prochaine et par le mauvais état de sa santé.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Diguit, 1er septembre 1856
Godin informe Diguit qu'à la suite de sa consultation avec madame Diguit le 16 août 1856, sa santé s'est améliorée, mais une glande est apparue sous l'aisselle gauche, douloureuse, qu'il ne parvient pas à dissiper par des cataplasmes. Il demande à Diguit si madame Diguit consentirait à correspondre avec lui en attendant la prochaine consultation à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gosse, 3 novembre 1856
Sur l'achat d'un cheval par Godin. Godin demande à Gosse si le cheval dont il lui a parlé est digne d'être acheté avant de se déplacer pour le voir.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Édel, 17 novembre 1856
Godin rappelle à Edel la visite de ses ateliers de construction de navire à Nantes qu'il a faite l'année précédente, et lui demande des renseignements sur une machine à percer les tôles de fer qu'il a vues à cette occasion. Il voudrait faire construire une machine analogue et demande pour cela un croquis de la machine ; il propose de couvrir les frais d'un dessinateur par un bon sur Blachier, dépositaire de ses produits à Nantes. La fin de la lettre est relative à la colonie de Réunion au Texas : « Je ne viens pas à mon grand regret vous entretenir de nos affaires de l'autre monde. Elles sont tombées dans le calme le plus complet, et si nous faisons des affaires fructueuses au Texas, nous ne pouvons maintenant y faire que des affaires. L'avenir de l'idée phalanstérienne n'est plus là plus qu'ailleurs. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Parpette-Braconnier, 26 novembre 1856
Godin répond à une lettre de Parpette-Braconnier du 14 novembre 1856 relative à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à son correspondant que depuis leurs échanges épistolaires il a recruté les employés qu'il lui fallait, mais que des agrandissements projetés pourraient l'amener à offrir de nouveaux emplois. Godin interroge Parpette-Braconnier sur ses aptitudes. Godin se demande s'il n'y a pas une différence notable entre les travaux de construction auxquels s'est livré Parpette-Braconnier et le travail manufacturier. Il lui demande quels seraient les appointements auxquels il prétendrait et lui propose un entretien.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste François Ragot, 26 novembre 1856
Godin demande à Ragot des renseignements sur madame veuve [nom indéchiffrable] qui demeurait autrefois chez son gendre monsieur Gant à Reims. Godin souhaite savoir si la dame est vivante, si elle se porte bien et si elle a quitté Reims. Godin précise que ces renseignements lui sont demandés par un de leurs amis en Amérique.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Venet, 7 décembre 1856
Godin informe Venet qu'il souhaite garder son fils Émile chez lui à Guise pour poursuivre ses études. Godin établit qu'il doit une somme de 38,20 F au collège. Il demande à Venet de confier à la personne qui lui remettra la somme les objets d'Émile qui sont encore sur place.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dugast, 9 décembre 1856
Godin rappelle à Dugast sa visite à Indret, à l'occasion de laquelle il l'avait empêché de partir pour le Texas « lorsque j'ai reconnu l'impuissance de notre direction là-bas à utiliser des capacités comme les vôtres qui auraient été s'y perdre sans profit pour la cause ». Godin souhaite obtenir un croquis du système des machines à vapeur destinées à percer et à étamper les boulons et à découper les tôles, qu'il a vues à Indret, qui lui serait utile pour construire une machine à découper et percer de petits écrous.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ferdinand Guillon, 19 décembre 1856
Godin informe Ferdinand Guillon qu'il a décidé de garder son fils avec lui à Guise et lui demande de lui rendre le service d'aller au collège Chaptal pour régler le solde de son compte et retirer les effets d'Émile.
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