FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (5) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 5 décembre 1863
Émile Godin demande à Cantagrel pourquoi il est sans nouvelles de son père, parti de Guise le 1er décembre. Il demande à Cantagrel de dire à Godin qu'un bateau de fonte est arrivé lundi. Il lui donne des nouvelles de son grand-père et lui annonce que Vigerie lui a dit qu'un nouveau placard en forme de décret avait paru. Il décrit l'essai qui a été fait de la fonte, juge qu'elle est de bonne qualité et indique qu'il fait décharger le bateau.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à Jean-Baptiste André Godin, 3 décembre 1863
Émile Godin donne à son père des informations sur les nouveaux événements survenus à Guise. Madame Vigerie a appris la veille au soir qu'une nouvelle chanson avait été affichée dans la nuit précédente. Fayon a montré à madame Vigerie un exemplaire qui avait été collé sur sa boutique. Madame Vigerie, qui n'a pu en prendre copie, dit qu'il n'est pas question de Godin, mais de toute la famille Moret. Madame Ville a dit à Fayon que 20 personnes chantaient la chanson chez Pierre. Émile Godin estime que la chanson doit avoir 7 couplets. A. Villot a reçu un placard par la poste, qu'il n'a pas voulu confier à Émile par peur d'envenimer les choses. Émile explique qu'il n'a pas voulu laisser emporter par madame Lemaire une glace se trouvant dans l'appartement de sa mère. Il l'informe qu'un vent très fort a causé des dégâts dans l'usine. Il regrette que la population guisarde mette tant d'acharnement à diffuser des insultes. Il ajoute des informations relatives à Laloux, Charles, Esther Lemaire, son grand-père. Dans le post-scriptum, il annonce à son père que madame Vigerie vient de lui donner un exemplaire de la chanson chantée la veille chez Pierre et qu'on dit que c'est madame Carlier qui a reçu la chanson par la poste et l'a diffusée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à L. Hachette et Cie, 17 novembre 1862
Godin explique à Hachette et Cie qu'il a ouvert un asile pour les enfants des ouvriers de son usine, dont ils ont fourni le mobilier, et qu'il va ouvrir une école pour laquelle il veut acquérir un échantillon de matériel dont le détail figure sur deux pages. Il demande que sa commande soit expédiée à Marie Moret, qui veille sur l'asile et l'école, au Familistère, n° 22.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur C. Delachevardière, 28 décembre 1860
Godin répond à la lettre de C. de Lachevardière du 25 décembre 1860. Il lui demande des précisions sur sa situation personnelle et sur son expérience dans des maisons d'industrie ou de commerce tout en l'assurant de sa discrétion à leur égard. Il lui rappelle que sa lettre du 22 décembre à son frère demandait à ce que le candidat fixe le montant des émoluments auxquels il pouvait prétendre et qu'il n'a pas eu l'idée de subordonner celui-ci à des preuves ou des épreuves. Il lui demande de lui faire connaître ses conditions pour venir à Guise et de lui indiquer le moment où il serait disponible. Il l'informe qu'aucun employé n'est logé aux frais de l'usine, que chacun est libre de se loger en ville, mais qu'il a fait construire une vaste habitation où les employés peuvent louer un appartement au prix de 4 à 5 F par chambre et par mois, « de sorte que chacun se loge suivant ses moyens ou ses habitudes d'économie ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur D. Gain, 30 septembre 1863
Godin répond à la lettre de D. Gain du 28 septembre 1863 en l'assurant de son cours à tout projet de ligne de chemin de fer passant par Guise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Boileau, 22 juillet 1861
Godin explique à Boileau qu'il ne l'a pas retenu pour le poste de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, mais il lui propose un emploi de chef des expéditions aux appointements de 2 000 F. Il lui décrit sommairement le travail à accomplir. Il ajoute que sa proposition ne sera définitive qu'après en avoir parlé avec lui et avoir fait usage des références fournies par Pernet-Vallier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Maria, 11 octobre 1861
Godin demande à Maria les références des emplois qu'il a occupés précédemment.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Maria, 28 octobre 1861
Godin annonce à L. Maria que son choix s'est porté sur un autre candidat, bien qu'il n'ait recueilli que de bons renseignements sur lui, et lui retourne un certificat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Pradel, 8 décembre 1858
Godin informe L. Pradel qu'il reçoit sa lettre au moment de partir pour son usine de Laeken près de Bruxelles. Godin exprime sa surprise après une récente visite rue du Hasard à Paris, car il pensait qu'il existait une solidarité plus complète entre Pradel et ses collaborateurs. Il remet à Pradel la somme de 100 F qui, l'espère-t-il, pourra justifier la confiance qu'il a mise en lui et soulager l'amertume de ses espérances déçues. La fin du texte est difficilement déchiffrable sur la copie : il est question d'un livre de Louis Michel édité par Charles Sardou.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 4 août 1859
Godin répond aux lettres d'Alexandre Brullé du 28 juillet et du 1er août 1859 et exprime sa surprise de recevoir une lettre recommandée de sa part alors que leurs relations jusqu'ici étaient de confiance. Godin se dit prêt à examiner avec Brullé les conditions de son emploi selon ce que celui-ci désire, et il lui demander de lui préciser le montant des appointements qu'il désire obtenir. Godin ajoute dans la marge droite qu'il joint à sa lettre une facture pour des creusets expédiés à Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 octobre 1857
Godin remercie Brullé pour son avis relatif au départ des pannes [tuiles] ; il l'informe qu'il envoie 3 109,56 F (?) à la Société de Hourpes. Sur les conditions de l'emploi de Brullé à la direction de l'usine de Bruxelles : rémunération fixe de 2 100 F (?) par an, plus le logement, le chauffage et l'éclairage, et un quart des bénéfices réalisés. Godin propose qu'ils établissent entre eux un compromis valable 10 ans avec possibilité de résiliation 6 mois avant l'inventaire de l'usine ou contre le versement d'une indemnité décrite pour l'un et l'autre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 16 décembre 1861
Godin annonce à Brullé qu'il arrivera à Bruxelles jeudi prochain par le train de 3 heures 45 et qu'il sera accompagné d'A. Vigerie, administrateur comptable de ses établissements et de Marie Moret. Il avertit Brullé que son intention de rendre l'usine de Laeken plus prospère requiert de mettre en œuvre l'article relatif à leur liberté commune de leur convention du 29 novembre 1859. Il salue madame Brullé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 21 août 1859
Godin communique à Brullé les nouvelles conditions de l'emploi de ce dernier après qu'elles aient été arrêtées entre eux de vive voix à Laeken : jusqu'au 31 janvier 1860, gratification annuelle de 400 F en plus des appointements annuels de 2 600 F ; à partir du 31 janvier 1860, les époux Brullé percevront 5 000 F d'appointements annuels (3 200 F pour Alexandre et 1 800 F pour madame Brullé pour la tenue des livres et la surveillance de la comptabilité) outre le logement, le chauffage et l'éclairage, et 10 % des bénéfices nets de l'usine. Godin précise que si madame Brullé cessait de participer aux travaux de l'usine, ses appointements seraient supprimés. Godin ajoute qu'un préavis d'un an est nécessaire à la résiliation de la convention qui interviendra après vérification de l'inventaire de l'usine, qu'en cas de rupture de la convention une indemnité de 5 000 F devra être versée par l'auteur de la rupture, et que Brullé travaillera exclusivement pour l'établissement de Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 11 mai 1863
Godin remercie Chaseray de lui avoir envoyé son projet de profession de foi aux électeurs de la 3e circonscription [de l'Aisne] et le félicite de présenter sa candidature tout en regrettant qu'il le fasse tardivement. Godin se défend d'avoir une influence électorale, mais explique à Chaseray qu'il a dû apporter son soutien au candidat aux intentions honorables avant de connaître sa candidature. Il assure Chaseray de son estime.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Vincent, 8 juillet 1861
Godin explique à Vincent qu'il est forcé de retardé soin voyage à Paris pour arrêter le choix d'un candidat à l'emploi de comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il demande à Vincent des renseignements sur sa situation personnelle et lui précise les conditions de l'emploi : il est basé à Guise ; le candidat devra s'occuper surtout au début de l'organisation de la cité ouvrière qu'il a érigée sur un plan très complexe. Il lui demande comment il conçoit son installation à Guise et ce que pourrait être son action sur l'organisation des services de la cité ouvrière. Il ajoute que le candidat devra s'initier à la comptabilité des usines et qu'il devra effectuer des voyages à Bruxelles pour s'occuper des écritures, mais que cette partie du travail n'est pas la plus urgente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Barye, 1er décembre 1862
Godin répond à la lettre d'Alfred Barye fils, candidat à l'emploi de sculpteur dans l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui explique que la fonction est l'exécution et la direction de la sculpture des modèles et que le travail dure 11 à 12 heures par jour dans l'atelier de sculpture comme dans les autres ateliers. Il ajoute qu'il a besoin d'un artiste pour tirer parti du nouveau procédé d'émaillage de la fonte à l'imitation du marbre ou de la porcelaine, comme il peut le voir sur les produits exposés chez Allez frères. Il demande à Alfred Barye les appointements auxquels il prétend et des références.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Barye fils, 5 juin 1863
Godin informe Alfred Barye que sa spécialité ne convient pas aux travaux de sculpture pour les meubles et appareils de chauffage qu'il fabrique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Boureau, 4 mai 1896
Godin répond à un candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin demande à Alfred Boureau d'éclaircir un point de sa candidature : Boureau a quitté Varigny, car il y était accablé de travail ; cependant Godin prévient que l'emploi à pourvoir nécessite « des soins attentifs et soutenus joints à une participation active en tout ce qui touche les rapports commerciaux, la comptabilité et à ce que la fabrication a de commun avec eux pour l'achat des matières premières, le soin des débouchés et de la vente, toutes choses dans lesquelles viennent prendre place la correspondance, la direction des voyages, les renseignements sur les produits similaires qui peuvent surgir au dehors, l'envoi en temps opportun des circulaires et des tarifs annuels, enfin les vue d'ordre et d'économie générale ». Godin précise que le travail dans les bureaux se fait de 7 à 8 heures du matin jusqu'à 7 heures du soir, voire davantage au moment de presse des expéditions. Godin mentionne la présence de 200 ouvriers à Guise. Il demande à Boureau ce que la description du poste lui inspire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Boureau, 9 juillet 1856
Godin annonce à Boureau qu'il a recruté une personne pour la direction administrative. Il souhaite toujours pouvoir s'entretenir avec Boureau d'un emploi dans la manufacture en rapport avec ses goûts.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Boureau, 26 mai 1856
Godin informe Alfred Boureau qu'il va lui être difficile de le rencontrer à Guise, mais qu'il pourrait venir le voir à Sens au début du mois prochain à l'occasion d'un voyage à Paris. Godin décrit l'emploi d'agent comptable supérieur chargé de la direction de la comptabilité et de la direction commerciale, et les aptitudes requises pour occuper l'emploi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon, 2 février 1858
Godin demande à Amédée Guillon de faire paraître dans les journaux une offre d'emploi de responsable des modèles des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, dont le texte est copié à la suite de la lettre. Il informe Guillon qu'il n'a pas de nouvelles observations à faire sur le Bulletin de la Société de colonisation européo-américaine au Texas après celles qu'il avait communiquées à Bourdon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon, 8 janvier 1858
Godin demande à Amédée Guillon des renseignements pour le placement en actions industrielles et bons du trésor de 300 000 F, ou le mettre en relation avec un agent de change. Godin précise que cette question n'a rien à voir avec les affaires de la Société de colonisation européo-américaine du Texas et qu'il s'agit d'un service personnel qu'il lui demande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon, 21 janvier 1858
Godin remercie Amédée Guillon pour les renseignements financiers qu'il lui a communiqués. Godin lui explique qu'il a examiné les cours de la bourse, qu'il en conclut que ce n'est pas le moment d'acheter des valeurs boursières, qu'il ne veut pas faire de spéculation et qu'il veut tout placer en bons du trésor et en obligations de chemins de fer. Il lui demande des renseignements sur ces dernières, car il est sans expérience en la matière. Godin lui fait part de la proposition de ses banquiers pour le placement de ses fonds et demande à Guillon s'il vaut la peine de prendre à sa charge les embarras et la responsabilité d'un transport d'argent dans Paris.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Guillon, 21 mars 1856
À propos des modèles de la fonderie de Barthélémy Godin. Amédée Guillon a écrit à Godin que monsieur Colas souhaite acquérir des modèles ou des appareils de la fonderie de Barthélémy Godin, et il lui a demandé si des difficultés pouvaient apparaître sur le plan de la propriété intellectuelle des modèles : « Il n'est pas vrai qu'aucune contestation judiciaire eut jamais existé entre mon frère et moi sur la propriété de ses modèles. Il y a longtemps que j'ai pris la résolution de ne me défendre contre le pillage que par mes ressources industrielles. Ce n'est donc pas par mon frère que je recommencerais. Le plus grand nombre de ses modèles est de sa création. Quelques-uns sont la reproduction des miens. » Il indique à Guillon qu'il ne fera pas de difficulté à Colas, mais suggère que celui-ci n'acquiert pas des modèles qui ne seraient que la reproduction des siens. Godin exprime son désir de faire la connaissance de Colas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 6 mars 1856
Sur un traitement homéopathique administré à Godin par Arthur de Bonnard. Godin décrit à Arthur de Bonnard les effets du médicament que celui-ci lui a envoyé et qu'il a ingéré le samedi 1er mars 1856 : depuis le 2 mars, Godin ressent de fortes douleurs dans les jambes puis à la tête, ainsi qu'au dos et aux reins. Il précise que dans la nuit du 4 mars, il n'a trouvé le sommeil que grâce au magnétisme exercé par sa femme sur lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 10 mars 1856
Sur un traitement homéopathique administré à Godin par Arthur de Bonnard. Godin répond à Arthur de Bonnard, qui lui a adressé le 9 mars un nouveau médicament en remplacement du précédent, qu'il y a méprise, car il a déjà pris les 8 doses du premier médicament. Godin explique à de Bonnard qu'il souffre moins depuis le jour même et pense que ses douleurs proviennent d'une affection du système nerveux « qui me constitue presque tout le corps à l'état de crampe permanente ». Il demande à Bonnard de lui préciser la nature physique et chimique des remèdes homéopathiques dont les faibles doses ont produit de si grands effets ; et de lui faire part des effets qu'il attend du nouveau médicament. Godin ajoute que la santé de sa femme est bonne et demande enfin s'il n'y a pas d'inconvénient à suivre le traitement par correspondance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 12 avril 1856
Godin informe Arthur de Bonnard de l'évolution de son état de santé : les douleurs de ses membres ont disparu, mais n'ont pas retrouvé toute leur agilité ; avec le retour du brouillard, la toux sèche, la fatigue de poitrine et les douleurs sous les omoplates ont réapparu. Il demande à Arthur de Bonnard si la meilleure médication ne serait pas « un séjour prolongé dans un pays dont l'état atmosphérique serait différent ». Il ajoute sous sa signature que les sécrétions de la bouche ont une saveur saline depuis quelques jours et que les hémorroïdes sont toujours sensibles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 19 mars 1856
Sur un traitement homéopathique administré à Godin par Arthur de Bonnard. Godin rend compte à Arthur Bonnard de l'évolution de son état de santé : il a ressenti des douleurs dans la poitrine qui étaient cause d'une toux ; les douleurs dans les jambes et dans la poitrine s'estompent, mais l'irritation se porte sur les bronches. Il demande à de Bonnard de le prévenir des effets des médicaments qu'il prescrit. Dans le post-scriptum, Godin confirme à de Bonnard que celui-ci lui a prescrit un régime alimentaire, mais il demande si l'homéopathie juge inutile de prendre d'autres précautions hygiéniques que celles concernant l'alimentation. Dans le texte copié sur le folio 8r, Godin explique que le travail de rédaction [du courrier] a la propriété d'exciter son affection de poitrine, mais n'en est pas la cause ; il ajoute que le brouillard semble le faire souffrir et qu'il est dans un état de plénitude après ses repas.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 31 mars 1856
Godin informe Arthur de Bonnard sur l'évolution de son état de santé après avoir pris les médicaments envoyés par ce dernier : les douleurs nerveuses aux jambes et aux bras ont diminué, mais sont toujours présentes ; les hémorroïdes le font toujours souffrir ; sa poitrine est toujours irritée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur Latard, 5 octobre 1861
Godin précise à son correspondant que l'emploi à pourvoir dans son usine diffère de celui qu'il occupe actuellement. Il lui demande s'il a des connaissances en fonderie de fer et s'il a une expérience de la direction d'un personnel ouvrier nombreux. Il lui demande des renseignements sur sa situation personnelle et le montant des appointements qu'il prétend obtenir

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Beaudeloche, 2 décembre 1861
Godin accepte que Beaudeloche vienne faire un essai à Guise. Il lui précise qu'il voudrait que Beaudeloche ait la capacité de former des apprentis mouleurs avec tous les hommes valides sans profession que l'usine recrute chaque jour.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Beaudeloche, 10 décembre 1861
Godin confirme à Beaudeloche qu'il peut venir faire un essai à Guise. Il lui explique que malgré ses connaissances dans la fonderie ordinaire, son absence de pratique ne le place pas a priori au-dessus des employés chargés de la surveillance des apprentis et du travail, qui perçoivent 1 500 F par an. Sa capacité, pense Godin, doit s'apprécier en situation. Il signale à Beaudeloche qu'il doit s'absenter pendant 8 jours à partir du 18 décembre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Beaudeloche, 14 novembre 1861
Godin explique à Beaudeloche, qui propose de prendre la direction du moulage de l'usine de Guise des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, que les pièces à mouler sont de petite taille, moins de 20 kg et plus souvent de 2 à 5 kg. Il lui demande s'il est lui-même bon mouleur, quelle est sa situation de famille et quels sont les appointements auxquels il prétend.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 11 juillet 1863
Godin expose au maire la situation de madame Bondeux dont le mari s'est vu refuser l'entrée à l'hospice et il lui demande d'intervenir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 13 mai 1859
Sur l'amélioration du chemin de la prairie à Guise. Godin remercie le maire de Guise de lui avoir confié un plan du quartier du chemin de la prairie, dit des vaches pour y indiquer les alignements qu'il compte faire. Il expose son programme de travaux : poursuivre l'aqueduc de la route impériale sous toute la largeur de la voie qu'il réalise sur sa propriété ; faire les remblais nécessaires pour régulariser la pente du chemin de la prairie à 5 centimètres maximum par mètre dans la partie qui débouche sur la route impériale n° 43 ; donner au chemin de la prairie une largeur régulière de 10 mètres sur toute sa longueur à partir de la voie nouvelle. Il indique que le fossé qui recueille les eaux de l'aqueduc sera comblé. Il espère obtenir l'assentiment du maire dans la mesure où les travaux sont d'intérêt public et ne coûteront rien à la ville. Godin consent en échange de laisser circuler de 6 heures du matin à 6 heures du soir les voitures suspendues et les piétons sur la voie et le pont traversant sa propriété dans le cas où la circulation sur le pont de la ville serait interrompue.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 19 février 1859
Godin demande au maire de Guise de lui communiquer le projet de convention dont il a été question pendant la séance de la commission à laquelle il a assisté. Godin désire savoir si sa proposition en faveur de la ville de Guise va être abandonnée ou quelles conditions celle-ci veut y mettre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 24 avril 1859
Sur l'amélioration du chemin de la prairie à Guise. Godin explique que le chemin de la prairie présente une pente qui le rend presque inaccessible aux voitures, et que le fossé qui la borde est rempli d'immondices. Il demande l'autorisation de faire à ses frais les travaux de terrassement nécessaires pour adoucir la pente et de poursuivre l'aqueduc commencé par la ville pour combler le fossé et assainir le quartier, travaux d'amélioration de la voie publique qu'il entend soumettre au contrôle de l'administration municipale.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 25 février 1859
Godin informe le maire de Guise qu'il renonce à s'entendre avec la commission et qu'il abandonne sa proposition relative à un embellissement de la ville. Il assure le maire qu'il respectera scrupuleusement les droits de la ville sur sa voirie.

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Jean-Baptiste André Godin à Auguste Désiré Besson, 31 janvier 1859
Godin rappelle au maire de Guise que celui-ci lui avait promis de lui faire part de ses observations sur la proposition d'offrande qu'il lui avait faite. Godin désire savoir si cette proposition peut être prise en considération, car cela est important pour la direction à donner à son projet.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Augustine Brullé, 2 avril 1856
Godin annonce à madame Brullé qu'il sera heureux de recevoir sa visite sur son chemin de retour à Bruxelles. Il lui communique les horaires de train de Paris à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 1er mai 1863
Godin répond à la lettre du 24 avril 1863 de Souplet qui lui demande des renseignements sur le Familistère pour servir à Jules Simon dans une nouvelle édition de L'ouvrière. Godin pense que Jules Simon a une manière de voir éloignée de la sienne et qu'il appréciera peu ce qu'il fait à Guise. Il lui rappelle qu'il cherche à éviter la publicité : « Je la crains surtout incomplète et faite sous l'emprise des préventions de l'habitude et de la tradition, deux souveraines qui mènent le monde. » Il lui annonce qu'il se chargera lui-même de la publicité du Familistère le moment venu en publiant un ouvrage. Il souhaite que Jules Simon précise les points sur lesquels il voudrait être renseigné.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles-Désiré Mariolle-Pinguet, 3 septembre 1862
Godin répond à Mariolle-Pinguet qui lui a demandé une note sur les appareils de chauffage et de cuisson présentés à l'Exposition universelle de Londres. Godin fait valoir l'importance que les Anglais ont donnée, contrairement aux Français, à leur exposition d'appareils de chauffage et de cuisson. Il explique que la manufacture de Guise a exposé 16 des 17 appareils présentés dans la section des constructions civiles. Il indique que les appareils anglais présentaient des surfaces métalliques polies et sont vendus à un prix accessible seulement aux grandes fortunes, tandis que la manufacture de Guise a exposé des appareils accessibles à toutes les fortunes, étudiés pour économiser le combustible, et pour certains d'entre eux recouverts d'émaux vitrifiés à l'imitation de la porcelaine ou du marbre avec des reflets métalliques d'or, d'argent et d'acier polis. Il juge que les appareils de Prusse et de Norvège ont exposé des appareils similaires qui se sont inspirés de ceux de la manufacture de Guise par l'emploi de la fonte de fer en remplacement de la tôle de fer. Godin souhaite, non par vaine gloriole, mais pour la réputation du département de l'Aisne, qu'il fasse en sorte que la commission internationale n'oublie pas la manufacture de Guise qui est la première du monde en son genre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 8 février 1862
Godin autorise Armengaud à faire les modifications entendues avec Vigerie pour la régularisation d'un brevet. Il lui demande quand il sera en règle en Angleterre et s'il est nécessaire d'être patenté pour éviter que ses produits ne tombent dans le domaine public du fait de leur présentation à l'Exposition universelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 15 décembre 1862
Godin accuse réception du grand sceau de sa patente anglaise. Il lui demande sur quoi repose le brevet de Joly et Cie au 18 rue Drouot pour un petit calorifère brûlant plusieurs heures sans avoir à être rechargé, et un brevet de Corneau frères à Charleville pour un appareil comparable en fonte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 30 mai 1862
Godin répond à une lettre d'Armengaud du 22 mai 1862, qui lui demande de verser 150 F pour faire avancer la délivrance de sa patente en Angleterre. Godin lui demande de différer la formalité dans la mesure où il cherche à faire cession de ses procédés en Angleterre. Il lui demande de retirer le titre du brevet déposé pour lui par Armengaud afin de préparer des additions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, 2 juillet 1858
Sur le livre Clef de la vie. Godin répond à une lettre de Charles Sardou [du 27 juin 1858]. Godin se défend d'avoir voulu se faire le critique du contenu du livre Clef de la vie et déclare qu'il voulait seulement obtenir des éclaircissements de la part de Sardou. Godin souhaite poursuivre sa correspondance avec Sardou. Dans le post-scriptum, il demande à Sardou si les nouvelles éditions de la Clef de la vie et de la Petite clef de la vie ont paru.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, 9 mai 1858
Sur le livre Clef de la vie. Godin écrit à Charles Sardou après avoir achevé une deuxième lecture du livre la Clef de la vie. Il remercie Sardou pour sa lettre et lui fait part que des contradictions apparentes lui sont apparues et que certains points lui ont paru obscurs. Il demande à Sardou s'il est possible de s'entretenir de ces questions avec lui par correspondance ou de vive voix. Godin demande à Sardou de transmettre ses sentiments distingués à monsieur Pradel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, 14 mai 1858
Sur le livre Clef de la vie. Godin fait part à Sardou de ses réflexions sur l'ouvrage Clef de la vie, dont il s'est auparavant entretenu de vive voix avec lui. En préambule, Godin estime que le livre, dont l'auteur n'est pas l'esprit humain, ne doit pas contenir de contradictions.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, 18 septembre 1858
Godin explique à Charles Sardou qu'il répond tardivement à sa lettre du 8 septembre 1858 en raison de son départ de Guise et de son absence depuis lors. Il demande à Sardou quelle est la personne de Guise qui connaît la Clef de la vie. Il lui demande d'adresser sa correspondance à Guise où il va rentrer prochainement, et il lui transmet les sympathies de mademoiselle Marie [Moret].

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, 20 octobre 1858
Godin explique à Charles Sardou que sa lettre du 10 octobre 1858 lui a été transmise [à Laeken], où il a prolongé son séjour. Godin exprime son désir de mettre à profit l'offre que Sardou lui fait de la part de Louis Michel. Il indique qu'il est retenu encore quelques jours pour l'installation industrielle de sa nouvelle usine et demande à Sardou de lui indiquer le jour où il pourra se rendre à Paris pour rencontrer Louis Michel, quitte à y aller directement de Bruxelles.

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