FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (15) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 11 décembre 1874
Godin rappelle à Levasseur qu'après l'avoir vu à Laon, il lui avait envoyé son livre La souveraineté et les droits du peuple pour que Le Courrier de l'Aisne en rende compte.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 13 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin adresse à Levasseur une copie de la protestation des ouvriers du Familistère [contre l'arrêté préfectoral de fermetures des écoles pour une irrégularité des déclaration d'une institutrice] envoyée par eux aux journaux de Saint-Quentin pour qu'il la publie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 14 août 1874
Godin donne à Levasseur des éclaircissements sur le procès-verbal, mal rédigé, d'une séance du conseil municipal de Guise du 26 juin 1874 relative au budget communal. Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère : Godin signale à Levasseur que la lettre des ouvriers du Familistère dont il lui a envoyé une copie la veille n'a pas été acceptée sans modification par les journaux de Saint-Quentin, et il lui annonce qu'il lui fait envoyer l'épreuve de la composition modifiée. Il l'avertit que le maire de Guise prend connaissance de tous les télégrammes au bureau de Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 14 février 1874
Sur la révocation de Godin maire de Guise. Godin revient sur son engagement à la mairie de Guise depuis 1870. Il proteste contre les conditions de sa révocation et reproduit le texte de sa lettre au préfet de l'Aisne du 10 février 1874. Godin indique à Levasseur qu'en l'absence de réponse de l'administration, il souhaite la publication de sa lettre dans le journal [Le Courrier de l'Aisne].

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 21 août 1874
Godin envoie à Levasseur une lettre sous le pseudonyme d'un conseiller municipal qui, lui confie-t-il, est Alphonse Grebel. Il lui demande d'insérer la lettre dans le journal Le Courrier de l'Aisne ou d'en faire le sujet d'un article.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 28 août 1874
Godin adresse à Levasseur une lettre signée par 165 des employés et ouvriers des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire répondant à un communiqué du préfet de l'Aisne. Il lui annonce qu'il recevra le lendemain une lettre d'un conseiller municipal suspendu.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques Philippe Delorme, 10 février 1874
Sur la révocation de Godin maire de Guise. Godin demande à Delorme de ne rien changer à la formule administrative de signature « Pour le maire » ; il estime que « Pour le premier conseiller municipal » serait illégal. Il l'avertit qu'il va écrire au préfet.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Ravet-Anceau, 24 novembre 1874
Sur des garanties au prêt de 1 600 F fait à Quaintenne. Godin envoie à Ravet-Anceau La souveraineté et les droits du peuple.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Ravet-Anceau, 27 août 1874
Godin a envoyé son ouvrage La richesse au service du peuple à Ravet-Anceau et accuse réception de l'ouvrage de ce dernier sur l'émancipation des femmes. Il explique à Ravet-Anceau que Quaintenne, architecte habitant autrefois au 9 rue Durnerin à Lille et habitant aujourd'hui à Guise, lui demande de lui avancer des fonds qu'il prétend lui rembourser sur une créance à Lille pour des constructions qu'il y a faites ; il lui demande s'il peut obtenir des renseignements sur cette créance. Godin mentionne le nom de personnes liées à la question : Paul de Renty, avoué au 19 rue d'Angleterre à Lille, Sauvage, expert, et Duthilleul, architecte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean Le Coz, 28 janvier 1875
Godin remet à Jean Le Coz un bon pour retirer un exemplaire de l'ouvrage Solutions sociales chez Le Chevalier au 61, rue Richelieu à Paris et il lui envoie deux petits volumes, dont Les socialistes et les droits du travail dans lequel se trouvent des notes biographiques.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à John Humphrey Noyes, 22 août 1874
Godin veut obtenir des renseignements complémentaires sur la communauté d'Oneida. Il explique à Joseph Noyes qu'en raison du manque de liberté en Europe, il a commencé au Familistère par des améliorations matérielles pour perfectionner les mœurs alors qu'Oneida a « pris le côté moral de la question pour arriver à l'amélioration matérielle ». Il lui envoie un livre sur le Familistère et lui adresse un questionnaire en anglais sur Oneida. Il assure Noyes qu'il est persuadé qu'il est indispensable de réformer les mœurs de l'amour et de la famille pour arriver aux autres réformes sociales nécessaires ». Il lui signale qu'une Américaine, Kate Stanton, est au Familistère et qu'elle compte visiter Oneida à son retour en Amérique. Un questionnaire en français est copié à la suite de la lettre (folios 272r-275v) ; il comprend 28 questions réparties en 7 thèmes : « Administration de la communauté d'Oneida », « Production et travail », « Usage des produits et règles intérieures », « Relations affectives », « Éducation et famille », « Commerce extérieur », « État général de la population ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à John Humphrey Noyes, 22 août 1874
La lettre est la traduction en anglais de la lettre en français de Godin à Joseph Noyes du 21 août 1874. Le questionnaire suivant la lettre (folios 279r-182r) est, de même, la traduction en anglais du questionnaire accompagnant cette dernière.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Alfred Maillet, 21 mai 1874
Sur la proposition de Godin de faire chaque semaine une distribution de pain aux familles nécessiteuses : Godin explique au maire qu'il désire arrêter avec le bureau de bienfaisance une première liste pour une distribution de 150 kg par distribution ; la rumeur annonce que le maire aurait refusé cette proposition, ce qu'il ne comprendrait pas ; Godin attend une réponse du maire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Bigorry, 7 décembre 1874
Sur le malthusianisme. Godin se souvient d'une brochure anglaise dans laquelle l'idée de Malthus était perfectionnée par la théorie d'une éponge recommandée contre la propagation de l'espèce et comme moyen d'éteindre la misère : « Le mépris et la violation des lois qui président à la vie humaine ne pourront jamais être un moyen d'augmenter les salaires, ni de faire naître la justice dans les rapports sociaux. ». Godin ne croit pas que le remède à la misère tienne à un petit morceau d'éponge mais à une juste répartition du travail et de ses fruits. Il considère que les idées de Malthus sont une révolte contre les lois de la nature et que leur succès en Angleterre causerait la ruine de celle-ci : « Le jour où l'Angleterre se dépeuplerait, sa puissance industrielle disparaîtrait et sa richesse s'anéantirait. ». Il adresse à Bigorry un petit livre qu'il vient de publier. Il indique qu'il connaissait les appréciations de Rosebery [Archibald Primrose, comte de Rosebery] sur le Familistère, mais qu'il ignorait l'association de la Grange en Amérique, qui ne lui semble pas faite pour les prolétaires. Il lui communique son adresse à Versailles au 28, rue des Réservoirs.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Soye, 27 décembre 1874
Godin demande à Soye des renseignements sur les travaux de forage de puits artésiens ou de sondages du sol à de grandes profondeurs à Hirson ou à Aubenton : les terrains traversés, la profondeur des forages…

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Bozérian, 1er septembre 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin exprime à Bozérian sa satisfaction pour sa lettre du 27 août 1874 et il l'informe que son contrefacteur lui intente un procès en contrefaçon pour l'application (brevetée à son profit de 1867 à 1869) des émaux qu'il a fait breveter en 1862. Il lui signale qu'il n'a pas reçu la lettre annoncée de Cresson et il lui transmet les notes de son ancien avoué à Nancy. Il sollicite son concours et il lui demande quelle somme il doit lui envoyer pour prendre soin de ses intérêts.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Bozérian, 26 septembre 1874
Godin informe Bozérian qu'il n'a pas reçu la lettre annoncée de Cresson. Il lui remet 2 000 F. Il fait référence à la modification d'un arrêt du 19 septembre 1874.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Deregnaucourt, Camille Margaine et Achille Testelin, 13 août 1873
Godin signale à ses destinataires un article du journal Le Bien public relatif aux prérogatives que les lois confèrent aux conseils généraux de concéder des lignes de chemins de fer d'intérêt local et à l'abus d'interprétation par le Conseil d'État des lois du 12 juillet 1865 et du 10 août 1871. Il leur adresse une carte de la ligne de chemin de fer entre Reims et Lille et attire leur intention sur l'intérêt d'un accord entre les conseils généraux de l'Aisne, du Nord et de la Marne pour demander au gouvernement l'exécution des concessions. Godin leur demande si leur département peut se prononcer en faveur de la ligne. Il leur signale qu'il se trouvera à Guise jusqu'au dimanche suivant, puis à Laon pour la session du conseil général de l'Aisne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Simon, 18 août 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin annonce à Jules Simon qu'il n'a pas eu le temps de rédiger la note sur les écoles du Familistère mais qu'il lui envoie son ouvrage La richesse au service du peuple dans lequel sont décrites les classes d'enseignement des écoles du Familistère. Il lui adresse le numéro du Glaneur de Saint-Quentin du 18 août qui porte sur les difficultés que rencontrent les écoles du Familistère. Il lui explique qu'il a toujours eu conscience que la loi donnait à l'administration le moyen de lui créer des embarras comme ceux que le préfet de l'Aisne lui cause actuellement. Il attire l'attention de Jules Simon sur le Familistère et espère collaborer avec lui « à l'émancipation de l'instruction publique en France, par l'édification d'une bonne loi, si nous pouvons être appelés à la faire ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Kate Stanton, 24 juin 1874
Godin invite Kate Stanton à venir à Versailles à l'hôtel Vatel au 28, rue des Réservoirs pour le voir ou pour y discuter du Familistère avec madame Marie « mon premier disciple, directrice de l'éducation au Familistère ».

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à l'inspecteur d'Académie, 11 mars 1874
Godin a reçu la lettre que Brétignère, inspecteur d'Académie, a envoyée à monsieur Poëtte. Il proteste contre les calomnies dont les écoles du Familistère sont victimes : « Les enfants des écoles que j'ai fondées ont toujours reçu avec soin l'instruction morale et religieuse, de manière à satisfaire suivant moi aux obligations de la loi et au respect de la liberté de conscience. » Godin pensait qu'il ne devait faire qu'un enseignement religieux préparatoire qui serait complété à l'église par le curé, mais puisque l'autorité en décide autrement, il demande à l'inspecteur de lui indiquer comment le curé doit faire l'enseignement religieux dans ses écoles. Il souhaite que ces instructions lui soient adressées plutôt qu'à monsieur Poëtte. Il précise qu'il a dépensé 100 000 F à la fondation des écoles et qu'il dépense chaque année 20 000 F pour l'éducation et l'instruction des enfants

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à l'inspecteur d'académie, 27 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. L'inspecteur d'académie a écrit à madame Paquerot, institutrice, pour lui annoncer qu'il pourrait demander au conseil départemental [de l'instruction publique] l'autorisation de maintenir deux classes mixtes d'enfants de 6 à 8 ans au Familistère. Godin explique qu'une classe mixte n'est possible que si elle est considérée comme une annexe des classes supérieures dirigée par une maîtresse adjointe. Il l'informe que le préfet lui a laissé entendre que le conseil départemental pourrait autoriser la mixité dans les écoles du Familistère. Godin affirme que la mixité permettrait de résoudre les difficultés actuelles. Il demande à l'inspecteur la procédure à suivre pour faire la demande d'autorisation de mixité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la librairie Armand Le Chevalier, 11 décembre 1874
Godin demande à la librairie Armand Le Chevalier l'état de son compte dans la librairie.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Paquerot, 30 juin 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin répond à la lettre de madame Paquerot du 27 juin 1874. Il lui indique que le ministre de l'Instruction publique l'a assuré qu'aucune mesure ne serait prise sans qu'il en soit informé. Il lui recommande de se rendre à la convocation du juge de paix et de lui dire qu'elle n'a pas ouvert une école mais qu'elle est sous-maîtresse dans une école existante, qu'elle n'a pas autorité pour demander l'ouverture d'une école libre dans les classes du Familistère, et qu'elle est prête à cesser ses fonctions. Il lui annonce qu'il verra quel parti prendre quand le ministre aura statué sur l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Damas Louis Toffin, 10 novembre 1874
Godin transmet à Toffin une lettre de Pinart qui les informe qu'ils doivent trouver par eux-mêmes un nouvel expert.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Damas Louis Toffin, 14 janvier 1875
Godin envoie à Toffin un pouvoir pour la réunion de la société du Glaneur et lui demande de le représenter. Sur le versement de la souscription et sur des avances versées à Hourdequin [l'imprimeur et le rédacteur du Glaneur].

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Baude, 23 janvier 1875
Baude a contacté Amédée Moret pour proposer ses services à la direction de l'émaillage de l'usine de Guise. Godin l'informe que l'usine l'a averti que l'atelier avait été organisé sans nécessité d'un nouvel employé, mais qu'il souhaiterait toutefois avoir un entretien avec lui.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Besnard, 8 décembre 1874
Godin remercie Besnard de lui avoir envoyé des adresses. Il l'assure qu'il tient compte de ses observations et qu'il songe à faire lui-même une brochure plus appropriée à l'esprit des campagnes. Il lui signale qu'il n'est pas étranger aux travaux d'Auguste Comte.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Binart, 3 novembre 1874
Godin accuse réception de la lettre de Binart du 1er octobre adressée à Laon. Il lui explique qu'il lui est difficile d'aider ses amis quand l'administration fait tous ses efforts pour le destituer et le révoquer des fonctions qu'il a occupées. Il souhaite attendre des temps meilleurs et préparer l'opinion publique. Il lui demande de lui envoyer une liste des personnes intelligentes de la classe ouvrière du canton de La Fère pouvant faire de la propagande républicaine. Godin souhaiterait avoir dans chaque village un ou deux lecteurs de la classe ouvrière à qui envoyer des brochures républicaines. Godin envoie à Binart un des ouvrages qu'il a publiés en 1874.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bonnaud, 1er février 1875
Godin informe Bonnaud qu'il ne donne pas suite à sa candidature à l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Carel, 18 novembre 1874
Sur l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin retourne à Carel les pièces réclamées dans sa lettre de la veille. Godin lui avoue qu'il n'a jusqu'ici pas cherché à se renseigner sur lui en raison des difficultés à obtenir des informations d'Alger. Il l'invite à venir le voir à Guise avant le 25 novembre, et lui demande de réaliser une étude de la comptabilité des services décrits dans deux circulaires jointes à la lettre qu'il lui envoie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Carred, 9 septembre 1874
Sur la diffusion des idées de Godin et l'imitation du modèle du Familistère. Carred a écrit le 20 août dernier à Godin pour lui parler de ses livres et de la doctrine de la vie, et a supposé qu'il prêtait aux hommes des sentiments élevés que peu d'entre eux développent. Godin lui répond qu'il ne s'abuse pas sur le mérite des hommes, au contraire. « Remarquez donc que j'ai dû créer, fonder et ensuite écrire », ajoute Godin qui indique qu'il ne peut faire part au public de vérités nouvelles car il ne peut même pas trouver un secrétaire pour l'aider à le faire. Godin est d'accord que le Familistère devrait être imité mais il ne peut s'y consacrer lui-même autrement que par la parole.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charpentier, 12 août 1874
Godin demande à Charpentier, avec qui il a été en relation, s'il a aujourd'hui une position qui le satisfait. Si ce n'était pas le cas, il lui propose d'occuper une fonction de secrétaire pour l'aider dans ses études politiques, philosophiques et sociales.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charpentier, 17 août 1874
Godin demande à Charpentier, qui accepte l'emploi de secrétaire de Godin, quels appointements il demande pour entrer en fonction. Il souhaite que Charpentier vienne le voir à Guise pour savoir si leurs idées s'accordent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chatelais, 1er décembre 1874
Godin demande à Chatelais d'envoyer son volume La souveraineté et les droits du peuple aux députés figurant sur les deux listes jointes, copiées à la suite de la lettre (folios 355r-358v). La première liste comprend 74 noms et la deuxième 37 noms.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chevrolat, 31 mai 1874
Chevrolat a demandé 2 000 F d'appointements par an pour venir à Guise avec sa femme. Godin juge le montant élevé mais pourrait lui accorder tout de même. Il précise qu'il ne paierait pas ses frais de déplacement, mais seulement un voyage à Guise pour faire un essai de 8 jours ; il lui demande aussi de faire une répartition des 2 000 F d'appointements entre lui et sa femme.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dantheny, 23 avril 1874
Godin envoie à Danthémy le rapport sur les chemins de fer qu'il a présenté en 1873 au conseil général de l'Aisne. Il lui précise que les concessions ont été accordées à la Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes dont le siège est à Paris au 51, rue de la Chaussée-d'Antin. Il lui indique qu'en 1871, il a publié Solutions sociales en vente chez Le Chevalier au 61, rue de Richelieu, et chez Guillaumin au 104, rue Richelieu à Paris.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Darras, 8 juin 1874
Godin demande à Darras s'il peut prendre à l'usine de Montataire des renseignements sur Léon Gillot, jeune ingénieur, qui y était employé il y a trois ans. Godin explique qu'il veut savoir si Gillot a la capacité de diriger une usine.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Darras, 13 janvier 1875
Sur monsieur Seret et sur la question des livraisons d'été. Sur les remises à accorder à la clientèle.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Darras, 17 janvier 1875
Godin désapprouve les modalités de placement des marchandises auprès de Seret adoptées par Darras. Godin souhaite que les marchandises soient livrées au plus tard en septembre 1875. Godin donne des directives pour les affaires traitées par Darras.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Darras, 22 mai 1874
Godin demande à Darras de lui communiquer le nom de son protégé et le montant des appointements qu'il faudrait lui donner. Godin constate que Darras a fait un chiffre d'affaire intéressant malgré la crise : il demande à Darras ce qu'il pense des efforts faits par la concurrence.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 3 juillet 1874
Godin demande à Delaruelle de dater ses lettres en tête de la feuille de papier. Il souhaite qu'il insiste auprès de Guitard pour que celui-ci visite toutes les villes dans lesquelles se trouvent des clients de la manufacture et de lui faire observer que ses engagements avec la maison Jeunehomme n'est pas un motif pour l'empêcher d'étendre sa tournée. Godin autorise Delaruelle à faire ce qu'il juge bon pour l'Algérie en veillant à obtenir des garanties de paiement. Sur la baisse des prix du tarif des marchandises de la manufactures Godin-Lemaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 4 août 1873
À la suite de la sollicitation de Georges Coulon, Godin annonce à Delaruelle qu'il est prêt à lui offrir un emploi adapté à ses connaissances et à ses aptitudes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 14 juin 1874
Godin explique à Delaruelle qu'il ne peut, comme le souhaite Obrador, faire des modèles nouveaux sans que ceux qui les demandent en paient les frais, surtout s'il s'agit de modèles qui ne sont pas de vente courante ou qu'on ne peut écouler en France. Godin indique qu'on peut faire des affaires à Naples si la marchandise est payée avant son expédition et qu'il ne faut servir en Algérie que les clients dont on s'est assuré de la solvabilité. Le post-scriptum porte sur le prix et la distribution des buanderies.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 16 janvier 1875
Sur les itinéraires des voyageurs de commerce des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin explique à Delaruelle qu'Eugène André lui a soumis les modifications faites aux itinéraires des voyageurs, qu'il a souhaité « arrondir » l'itinéraire d'Amédée Moret en fonction des compensations que l'on pourrait donner à Darras, mais qu'on n'a pas tenu compte de son avis. Godin demande des explications.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 17 juillet 1874
Godin demande à Delaruelle de soumettre les questions qu'il lui pose à Eugène André. À propos des prix de revient : Godin demande à Delaruelle de s'exprimer plus clairement ; « Je comprends que l'on apporte dans l'accomplissement de sa tâche toute la déférence possible pour les autres, mais cela doit être subordonné à l'accomplissement du devoir que l'on a à remplir. » Il l'engage à être le premier auxiliaire d'Eugène André qui va prendre la direction générale de l'usine et il lui demande quels sont les principaux désagréments qu'il a encourus jusqu'ici. Il l'informe qu'il a reçu la visite de David Tisseron, qui n'a pu conforter sa confiance en lui : Tisseron affirme qu'il n'a vendu aucun appareil de chauffage pour la maison Lapasque qu'il représente seulement pour la poterie ; il demande à Delaruelle d'enquêter pour savoir si des poêles à bavette et des cuisinières comtoises de la maison Lapasque ne se trouvent pas chez les clients de Godin qu'il visite, comme l'a signalé Lassérée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 20 juin 1874
Godin demande à Delaruelle de soumettre à Eugène André la question de la vente à Obrador de produits fabriqués d'après un modèle fait à sa demande. Godin fait des recommandations sur le prix de vente des modèles faits à la demande de clients. Godin accepte d'accorder 4 % au lieu de 3 % de commission au voyageur Guitard s'il prospecte les localités secondaires qu'il néglige ; il observe qu'à cette condition, les placements de Guitard coûteront moins cher que ceux des voyageurs de Bordeaux. Godin prévient Delaruelle qu'il faut s'assurer de la réalité des faits reprochés à Tisseron et qu'il ne faut pas révoquer un voyageur sans avoir le moyen de le remplacer. Il lui demande pourquoi Barbet a abandonné les dessins qu'il est urgent de réaliser.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 25 juillet 1874
Godin demande à Delaruelle de vérifier l'exactitude d'informations sur Tisseron en allant visiter les maisons où il place des marchandises pour vérifier si ne s'y trouvent pas des poêles Lapasque.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 29 juin 1874
Godin demande à Delaruelle d'arranger l'affaire Obrador de la manière convenue avec Eugène André. Dans le post-scriptum, Godin demande à Delaruelle l'adresse de David Tisseron et il le prie de faire connaître à la maison Gustave Leroy et Cie son accord pour la caution de Quesnel du Havre pour garantir le paiement de leurs factures.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 31 mai 1874
Delaruelle a envoyé à Godin des documents sur la fabrication de ses concurrents. Godin voudrait connaître le nombre de mouleurs et de monteurs que les établissements concernés emploient. Sur la disposition des buses sur le dessus ou à l'arrière des appareils : Godin explique qu'il sait être soigneux dans les opérations du magasin pour que les expéditions se fassent sans erreur. Sur l'atelier de montage des boutons : Godin demande à Delaruelle de parler à son fils Émile de la possibilité de confier à Chamolle une part de direction de cet atelier tandis que Rouchy se consacrerait à la réception des produits. Godin dissuade Delaruelle d'aller à Hirson où il se ferait mettre à la porte. Il l'avertit qu'il ne peut s'occuper à Versailles de faire la correspondance commerciale de l'usine ; il peut seulement donner son avis sur les solutions proposées par Delaruelle. Il lui explique que lorsque des voyageurs de commerce proposent leurs services, il est nécessaire d'obtenir des renseignements sur leur compte. Il l'informe qu'il n'a pas fait usage des renseignements fournis sur les affaires locales de Guise.
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