FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (15) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 28 juillet 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur l'expertise. Godin est désappointé : après que Tisserant lui ait assuré à Versailles que les experts recevraient ses pièces avant le 21 juillet, il a appris d'eux vendredi qu'ils n'avaient reçu que les pièces de Boucher. Le notaire Mercier lui a appris que les experts n'avaient rien reçu : l'un d'entre eux n'avait pas prêté serment car il se trouvait encore à Vienne. Sur la présentation des produits de la manufacture à Guise ou à Paris.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 31 juillet 1873
Godin explique à Amédée Moret qu'il est allé à Paris à la Librairie Jung-Treuttel au 19, rue de Lille pour y acheter des ouvrages qu'il voulait voir pour éviter d'avoir des volumes dépareillés, mais la librairie n'en n'avait aucun. Il prie Amédée de demander à la librairie de faire venir les ouvrages et de les voir avant qu'ils soient envoyés. Il lui demande de trouver un manuel ou un traité d'administration et de comptabilité municipales à la Librairie administrative de Paul Dupont, rue de Grenelle-Saint-Honoré, ou chez Gabriel Roux au 24 rue des Grands-Augustins. Il précise qu'il a un Manuel du maire de 1852 qui, juge-t-il, n'est pas un bon ouvrage.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Renaux, 31 juillet 1873
Godin répond positivement à la demande d'emploi de Renaux du 18 juillet 1873 « car je vais prendre quelques employés aux écritures ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 4 août 1873
À la suite de la sollicitation de Georges Coulon, Godin annonce à Delaruelle qu'il est prêt à lui offrir un emploi adapté à ses connaissances et à ses aptitudes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Renaux, 3 août 1873
Godin rappelle à Renaux que sa lettre du 18 juillet 1873 demandait un emploi, et qu'il lui avait répondu positivement en lui offrant 1 500 F d'appointements par an. Il lui rappelle également qu'il avait déjà sollicité un emploi qu'il n'avait pu occuper. Godin demande à Renaux quand il pourra entrer en fonction.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 4 août 1873
Godin demande à Amédée Moret de faire l'essai d'émaux à prendre chez différents marchands parisiens : Gauthier au 17 rue du Faubourg-du-Temple, Boudet au 4 rue des Enfants-Rouges, Appert au 66 rue Notre-Dame-de-Nazareth et Veuve Nocus au 1 rue du Rendez-Vous à Saint-Mandé et Tihy au 252 rue Saint-Martin. Il lui demande de ne pas s'occuper de Guilbert et Martin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 4 août 1873
Sur les Fonderies et manufacture Godin-Lemaire : sur une proposition de siphons par Faure ; sur la vente de boutons et sur une remise de fin d'année. À propos de livres : Godin souhaite obtenir de bons ouvrages concernant la mairie et exprime qu'il est satisfait du livre envoyé par Amédée Moret édité en 1866 ; il recommande que les volumes de l'ouvrage de 16 volumes et de celui de 7 volumes soient de même format et que tous les volumes soient imprimés sur un même papier. Sur l'affaire Boucher et Cie : dans le post-scriptum, Godin demande à Amédée Moret de trouver un magasin d'une dizaine de mètres de longueur pour y exposer des produits émaillés dans le cadre de l'expertise de la contrefaçon Boucher.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Renaux, 7 août 1873
Godin recommande à Renaux de venir à Guise trouver un logement et il lui accorde le délai de trois semaines qu'il demande pour prendre ses fonctions.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Élisa Ragot-David, 9 août 1873
Godin informe Élisa Ragot-David qu'elle peut venir visiter le Familistère et que les écoles fonctionnent tous les jours sauf le jeudi après-midi et le dimanche. Il lui indique qu'il se trouvera encore à Guise toute la semaine prochaine mais qu'il partira le 18 août assister à la séance du conseil général de l'Aisne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Pernin, 7 août 1873
Godin annonce à Antoine Pernin qu'il l'attend au Familistère et qu'il souhaite lui parler de sa fonction avant que celui-ci quitte Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Élisa Ragot-David, 9 août 1873
Godin informe Élisa Ragot-David qu'en raison de la fête du 15 août, les écoles du Familistère seront fermées le vendredi et le samedi prochains.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 11 août 1873
Godin demande à Amédée Moret d'acquérir plusieurs ouvrages mentionnés dans sa lettre du 2 août 1873 : le Dictionnaire municipal ou nouveau manuel du Maire ; le Code municipal par Le Berquier ; les deux séries des Plans modèles pour la construction de maisons d'écoles et de mairies par César Pompée ; les Devis pour la construction des salles d'asile avec atlas de plans modèles. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin indique que l'expertise devrait avoir lieu au mois d'octobre prochain et qu'une possibilité pour exposer les produits serait de trouver un magasin permanent avec un logement attenant qu'Amédée Moret pourrait occuper.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Deregnaucourt, Camille Margaine et Achille Testelin, 13 août 1873
Godin signale à ses destinataires un article du journal Le Bien public relatif aux prérogatives que les lois confèrent aux conseils généraux de concéder des lignes de chemins de fer d'intérêt local et à l'abus d'interprétation par le Conseil d'État des lois du 12 juillet 1865 et du 10 août 1871. Il leur adresse une carte de la ligne de chemin de fer entre Reims et Lille et attire leur intention sur l'intérêt d'un accord entre les conseils généraux de l'Aisne, du Nord et de la Marne pour demander au gouvernement l'exécution des concessions. Godin leur demande si leur département peut se prononcer en faveur de la ligne. Il leur signale qu'il se trouvera à Guise jusqu'au dimanche suivant, puis à Laon pour la session du conseil général de l'Aisne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 7 Août 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur une citation de monsieur Perpigna relative aux brevets d'invention, reproduite par Tisserant dans un document. Sur la fusibilité de l'émail et son application [à la fonte]. Sur la différence des brevets Durand-Morimbau et Boucher avec ses procédés. Sur les appareils à présenter à Paris. « La question de description suffisante est le seul point de débat. ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 10 septembre 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin pense que le principal argument de Boucher et Cie est celui de la description incomplète des émaux servant à l'application des émaux opaques. Godin justifie la nature de son brevet, examine l'argumentaire que pourrait développer Boucher et Cie et lui oppose le sien qui fait valoir que la question de l'émail relève de l'émailleur et qu'on peut utiliser son procédé avec n'importe quel émail qui soit suffisamment fusible.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 18 septembre 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin accuse réception de l'épreuve de la note rédigée par Tisserant et lui communique ses observations sur l'émail de Durand-Morimbau.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 18 septembre 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant que les objets à soumettre aux experts sont en cours d'installation à Paris dans une salle des Magasins réunis. Il espère que Tisserant a fait à Boucher et Cie les sommations pour qu'il y expose les produits dont il prétend l'antériorité. Il demande à Tisserant s'il a envoyé ses notes aux experts et lui annonce qu'il joint 1 000 F à sa lettre. Sur des réponses à faire aux questions posées par la cour aux experts. Il lui demande s'il pourra le rencontrer avant la réunion des experts prévue le lundi suivant.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 27 septembre 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin annonce à Tisserant qu'il lui envoie des notes rédigées en voyage et qu'il lui enverra le lendemain ses notes sur la visite à Fumay.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 28 septembre 1873
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin annonce à Tisserant qu'il lui envoie ses notes sur la visite des experts à Fumay après celle qu'ils ont faite à Guise. Il l'informe qu'il lui renvoie deux lettres qui lui sont destinées, dont l'une porte sur des pommes de terre.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Despret, 3 octobre 1873
Sur les concessions de chemins de fer de Despret dans le Nord et dans l'Aisne.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gobert, 1er octobre 1873
Godin demande à Gobert s'il est possible qu'une demoiselle de 53 ans habitant près de Guise, ayant vécu de son travail et souffrant d'une maladie de nerfs et d'un anévrisme, entre dans l'établissement qu'il dirige. Godin explique que son désir serait qu'elle abandonne ce qui lui reste d'économies à un établissement charitable qui voudrait la recevoir.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 3 octobre 1873
Godin remercie Raoux pour l'envoi de documents sur l'instruction primaire en Suisse. Il lui signale qu'il a envoyé à Zenk la somme qu'il lui devait.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini,3 octobre 1873
Godin remercie Pagliardini pour l'envoi de documents sur l'instruction primaire. Il lui demande des nouvelles des 30 volumes de Solutions sociales qu'il lui a envoyés pour être déposés dans une librairie de Londres. Il présente ses compliments et ceux de Marie Moret à lui-même et à madame Pagliardini.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 5 octobre 1873
Godin demande au préfet de l'Aisne si le dossier relatif à la concession de chemins de fer faite à la Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes et Nord central a été transmis au ministre. Godin estime que le retard mis à régulariser cette concession va être la source d'une difficulté pour l'implantation de la gare de Guise qui ne pourra être faite d'un commun accord entre la Compagnie du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin et la Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes, alors que les travaux de la voie de Saint-Quentin à Guise vont bientôt arriver à Guise. Il demande au préfet si la commission désignée par le conseil général de l'Aisne peut aller voir le ministre des Travaux publics.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gillon, 3 octobre 1873
Godin remercie Gillon pour l'envoi de documents sur l'instruction primaire en Belgique.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 5 octobre 1873
Godin autorise Eugène André à agir au mieux dans les intérêts de la maison pour le voyage en Allemagne, mais avec prudence. Sur les droits de douane. Sur l'affaire Boucher et Cie.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Nicolas, 9 octobre 1873
Godin accepte que Nicolas vienne faire un essai à l'usine de Guise à condition qu'il soit muni de bons certificats et de références.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Pernin, 26 novembre 1873
Sur un traité à établir avec Pernin. Godin a été averti par son fils que Pernin attendait une réponse rapide à son télégramme. Godin juge que sa précédente lettre à Pernin méritait une réponse par courrier, que le télégramme n'est pas le bon moyen pour parvenir à une entente et qu'il souhaite que les garanties soient réciproques. Il fait l'hypothèse que Pernin désire quitter son établissement : il lui demande de bien vouloir dans ce cas communiquer à son fils Émile en présence de monsieur Chamolle les explications nécessaires sur les dossiers en cours.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Pernin, 23 novembre 1873
Sur un traité à établir avec Pernin. Godin ne veut pas allouer une prime obligatoire de fin d'année mais souhaite que celle-ci soit confiée « à l'arbitrage de l'organisation que je voudrais instituer au profit du personnel de mon usine » et qu'en attendant elle soit laissée à sa propre appréciation des services rendus. Godin refuse de payer les appointements de Pernin en cas de maladie ou d'absence pour raisons personnelles ; il explique que les garanties assurant contre le malheur doivent être offertes par des institutions particulières. Sur un dédit de 20 000 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Onésime, 4 décembre 1873
Sur le rapport journalier de l'enseignement dispensé dans les écoles du Familistère : Godin veut que le rapport, établi par les élèves les plus capables ou par lui-même, soit détaillé ; il s'oppose à des rapports hebdomadaires identiques les uns aux autres. Godin estime que Poëtte met de la mauvaise volonté à suivre ses indications. Il le prévient que cela ne saurait durer.

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Auteur·e : Conseil général de l'Aisne ; Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
La commission des chemins de fer du conseil général de l'Aisne au ministre des Travaux publics, 20 décembre 1873
Sur la concession par le conseil général de l'Aisne de la ligne de chemin de fer du Cateau à Saint-Erme, qui relie la ligne de Paris à Erquelinnes et la ligne de Laon à Reims, avec deux embranchements de Guise vers Hirson et de Guise vers Avesnes. La commission informe le ministre que les études ont été faites en 1872 et 1873, qu'elle a été nommée par le conseil général de l'Aisne en août 1873 pour presser la déclaration d'utilité publique auprès du gouvernement, et qu'elle s'est entretenue avec le prédécesseur du ministre, Deseilligny. Elle lui explique que la commission prévoit de le solliciter et qu'un de ses membres, monsieur Godin, est allé voir hier M. de Franqueville qui lui a appris que le décret d'utilité publique était retardé car le ministre de la Guerre étudie un chemin de fer dans le département du Nord qui aboutit à la concession faite par le département de l'Aisne. La commission fait observer au ministre que la concession du département de l'Aisne est indépendante de celle du département du Nord et qu'elle désire obtenir le décret d'utilité publique pour la partie comprise entre Le Cateau et Saint-Erme. La commission ajoute que ce décret serait d'autant le bienvenu que des milliers d'ouvriers du pays sont sur le point d'être sans travail.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 10 janvier 1874
Godin annonce au préfet de l'Aisne qu'il invite la commission des chemins vicinaux du canton de Guise, qu'il préside, à lui adresser le travail qu'elle a fait depuis octobre 1873. Sur le vannage de l'Oise : de Franqueville a informé Godin qu'il n'était pas en possession du dossier que le préfet est censé avoir envoyé au ministre des Travaux publics.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 10 février 1874
Sur la révocation de Godin maire de Guise. Godin annonce au préfet de l'Aisne que Delorme, son premier adjoint de la municipalité de Guise l'a averti qu'il avait reçu une lettre du sous-préfet de Vervins du 6 février 1874 , qu'il cite intégralement : en l'absence de maire ou d'adjoint nommé par le gouvernement, le premier conseiller municipal, c'est-à-dire Godin, se trouve à la tête de la municipalité en vertu de l'article 4 de la loi municipale de 1855 ; il faut substituer la signature « Le conseiller faisant fonction de maire » à celle-ci : « Le maire » ; Delorme doit désormais signer « Pour le premier conseiller municipal absent (ou empêché), le conseiller municipal faisant fonction d'adjoint » ; le sous-préfet demande à Delorme d'en avertir Godin. Godin juge que la demande du sous-préfet est maladroite et illégale et considère qu'il ne doit pas s'y conformer : il estime qu'il restera maire de Guise tant que le gouvernement ne l'aura pas remplacé.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques Philippe Delorme, 10 février 1874
Sur la révocation de Godin maire de Guise. Godin demande à Delorme de ne rien changer à la formule administrative de signature « Pour le maire » ; il estime que « Pour le premier conseiller municipal » serait illégal. Il l'avertit qu'il va écrire au préfet.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gustave Leroy et Cie, 13 février 1874
Sur la commande de Gustave Leroy et Cie. Godin informe Gustave Leroy et Cie qu'à réception de leur lettre du 10 janvier, il a envoyé son représentant chez Jouin et Cie pour savoir s'ils s'engageaient au paiement de la facture avant le départ de la marchandise : ceux-ci ont refusé de prendre cet engagement bien qu'ils aient obtenu en novembre une remise suffisante pour solder la facture, mais qu'ils ne pouvaient plus utiliser en raison de la mort de Gustave Leroy. Godin prévient Gustave Leroy et Cie qu'il ne pourra faire l'expédition sans le paiement de 35 000 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 14 février 1874
Sur la révocation de Godin maire de Guise. Godin revient sur son engagement à la mairie de Guise depuis 1870. Il proteste contre les conditions de sa révocation et reproduit le texte de sa lettre au préfet de l'Aisne du 10 février 1874. Godin indique à Levasseur qu'en l'absence de réponse de l'administration, il souhaite la publication de sa lettre dans le journal [Le Courrier de l'Aisne].

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du journal Le Siècle, 18 février 1874
Sur les chemins de fer. Godin souhaite rectifier des erreurs économiques contenues dans l'article du journal Le Siècle du 10 février 1874, qui considère que le développement en France des chemins de fer d'intérêt local est nuisible aux intérêts publics. Godin explique que les grandes compagnies cherchent à constituer un monopole au détriment de la prospérité nationale, que les lois des 12 juillet 1865 et du 10 août 1871 avaient donné aux conseils généraux la faculté de concéder des chemins de fer départementaux, mais leurs initiatives sont combattues par les grandes compagnies avec la complicité du gouvernement qui refuse de délivrer les décrets nécessaires à l'exécution des projets. Godin estime que la création de lignes de chemins de fer serait un remède à la crise industrielle actuelle et au chômage qu'elle entraîne. Il juge qu'il faut laisser se développer librement l'industrie des transports qui pâtit de la tutelle de l'État et que si l'on empêche les capitaux français de faire prospérer les chemins de fer en France, ceux-ci iront enrichir les pays voisins, « à peu près comme quand nous payons cinq milliards de rançon de guerre ». Godin propose d'offrir au Siècle de nouveaux développements sur cette question à son retour à Versailles.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 18 février 1874
Godin demande à Amédée Moret de retirer au bureau du Journal officiel au 31 quai Voltaire à Paris un paquet de 200 brochures des discours de Louis Blanc, Pascal Duprat et Christofle, de prendre un autre paquet de brochures chez Wladimir Gagneur au 11 rue Gaillon à Paris, et de lui envoyer le tout. Dans le post-scriptum, Godin ajoute qu'Ernest Leroux, éditeur au 28 rue Bonaparte à Paris, peut lui remettre un paquet de brochures qu'il avait promises à son fils Émile.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à l'inspecteur d'Académie, 11 mars 1874
Godin a reçu la lettre que Brétignère, inspecteur d'Académie, a envoyée à monsieur Poëtte. Il proteste contre les calomnies dont les écoles du Familistère sont victimes : « Les enfants des écoles que j'ai fondées ont toujours reçu avec soin l'instruction morale et religieuse, de manière à satisfaire suivant moi aux obligations de la loi et au respect de la liberté de conscience. » Godin pensait qu'il ne devait faire qu'un enseignement religieux préparatoire qui serait complété à l'église par le curé, mais puisque l'autorité en décide autrement, il demande à l'inspecteur de lui indiquer comment le curé doit faire l'enseignement religieux dans ses écoles. Il souhaite que ces instructions lui soient adressées plutôt qu'à monsieur Poëtte. Il précise qu'il a dépensé 100 000 F à la fondation des écoles et qu'il dépense chaque année 20 000 F pour l'éducation et l'instruction des enfants

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Létienne, 17 mars 1874
Liste de livres à relier. Dans le post-scriptum, Godin demande à Létienne de ne pas effacer les traits au crayon qui signalent des passages du texte de certains ouvrages.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Novelli, 31 mars 1874
Godin demande à Novelli de faire paraître dans les journaux de Lille une offre d'emploi pour la direction de magasins de boucherie et de denrées alimentaires. Il souhaite que les candidatures soient envoyées poste restante à Lille. Le texte de l'offre d'emploi est copié sur le folio 79r.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 13 avril 1874
Sur l'édition des ouvrages de Godin dans la Bibliothèque démocratique. Godin discute des conditions de la publication. Poupin affirme qu'en tirant à 15 000 exemplaires l'auteur qui publie à son compte rentre dans ses débours, mais Godin n'a pas eu encore communication du montant de ces débours et voudrait les connaître à l'avance pour la première édition et pour les éditions suivantes. Il veut aussi avoir l'assurance de pouvoir acheter autant d'exemplaires qu'il le souhaite au prix de 0,15 F et de pouvoir avoir un regard sur les frais d'annonces. Il suggère que la limite de trois ouvrages par auteur dans la Bibliothèque démocratique ne doit pas être une règle absolue. Il indique qu'il est préférable que le titre du premier de ses ouvrages édités soit La richesse au service du peuple plutôt que celui proposé par Poupin. Sur la notice biographique de Godin : Godin indique que l'article publié dans Le Rappel par M. Quentin manque d'exactitude et que la biographie publiée par Ernest Leroux (28, rue Bonaparte) est meilleure mais ne conviendra pas davantage à la Bibliothèque démocratique. Godin promet de lui envoyer une biographie.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur l'inspecteur d'académie, 20 avril 1874
Godin informe l'inspecteur qu'il n'a pu lui rendre visite tellement il a été occupé pendant la session [du conseil général de l'Aisne]. Il lui adresse la liste des livres servant à l'enseignement des garçons et des filles des écoles du Familistère. La liste est copiée sur le folio 85r.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Poupin, 21 avril 1874
Godin adresse à Victor Poupin des notes biographiques (« Notices biographiques sur M. Godin » copiées sur les folios 87r et 88v) pour ses ouvrages La richesse au service du peuple ou Les socialistes et les droits du travail. Il lui signale qu'il a des corrections à faire dans Les socialistes et les droits du travail.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Athanase Cucheval-Clarigny, 22 avril 1874
Sur l'implantation de la gare de chemin de fer de Guise. Godin avertit Cucheval-Clarigny que le conseil général ne considère pas s'être engagé pour implanter la gare dans le quartier des Coutures car rien n'est écrit à ce sujet dans les conventions passées avec sa compagnie. Godin lui conseille plutôt de démontrer que la traversée de Guise par le chemin de fer ainsi qu'une gare près du Moulin Neuf, projet soutenu par la compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise, n'est pas souhaitable. Il lui adresse le compte-rendu de la séance du conseil général en ce qui concerne la gare de Guise.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à George B. Drury, 22 avril 1874
Godin accuse réception de la lettre de Drury du 10 mars 1874 et de celle qu'il a écrite à son fils le 28 mars 1874. Il informe Drury que Kate Stanton devrait visiter le Familistère cet été. Godin avoue à Drury qu'il a confondu Kate Stanton et une dame anglaise qui, selon ce dernier, doit également visiter le Familistère et ne connaît pas le français : il a écrit il y a deux jours à Marie Howland que Kate Stanton ne connaissait pas le français. Il l'assure que la dame anglaise sera la bienvenue même si elle ne connaît pas la langue. Il l'informe qu'en qualité de député et d'industriel, il n'a pas le temps de s'occuper de « l'Exposition universelle d'Amérique de 1877 (sic) ».

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dantheny, 23 avril 1874
Godin envoie à Danthémy le rapport sur les chemins de fer qu'il a présenté en 1873 au conseil général de l'Aisne. Il lui précise que les concessions ont été accordées à la Compagnie du chemin de fer de Lille à Valenciennes dont le siège est à Paris au 51, rue de la Chaussée-d'Antin. Il lui indique qu'en 1871, il a publié Solutions sociales en vente chez Le Chevalier au 61, rue de Richelieu, et chez Guillaumin au 104, rue Richelieu à Paris.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 25 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin avertit Barral que sa voiture sera à sa disposition et à celle des experts le lendemain à la gare de Saint-Quentin. Il l'informe que Boucher et Cie lui ont signifié que les plaidoiries auront lieu le 7 mai 1874. Godin demande à Barral s'il ne veut pas profiter de sa venue à Guise pour faire des expériences sur des émaux noirs. Il lui signale qu'il a fait venir de Paris du verre noir à l'imitation du jais pour bijoux taillés qui donne de parfaits résultats dans l'émaillage si on le rend suffisamment fusible.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Tisserant, 28 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant que la contre-expertise est terminée et que Barral, chimiste et ancien répétiteur à l'École polytechnique, Henri Péligot, ingénieur civil, et de Luynes, professeur à l'École des arts et métiers, ont réussi toutes leurs opérations et ont acquis la certitude de son bon droit. Il ajoute qu'ils vont envoyer leur rapport à la cour. Les experts suggèrent qu'il devrait rendre visite au président de la cour, mais Godin indique qu'il est fatigué et qu'il doit être à Laon le 10 mai prochain pour une session extraordinaire du conseil général sur une grave question de chemin de fer. Le voyage à Nancy l'obligerait, pense-t-il, à rendre une visite de politesse à M. Godelle [alors procureur général à Nancy]. Godin demande à Tisserant si une lettre au président de la cour pourrait suffire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume-Ernest Cresson, 28 avril 1874
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Cresson que de Luynes a renouvelé les expériences faites par Barral et Péligot, et que les trois quittent Guise avec la certitude de son bon droit et espèrent lui donner le jeudi suivant les épreuves de leur rapport. Il signale à Cresson que les experts souhaitent qu'il aille rendre visite au président de la cour de Nancy, mais Godin indique qu'il est terriblement fatigué et qu'il doit être à Laon le 10 mai pour une session extraordinaire du conseil général de l'Aisne sur une grave question de chemin de fer. Il demande à Cresson si une lettre au président de la cour pourrait suffire et si un voyage à Nancy ne l'obligerait pas à rendre une visite de politesse à M. Godelle [alors procureur général à Nancy]. La copie d'une note (folio 98r) est jointe à la lettre : Godin rend compte de ses échanges avec de Luynes sur la nouveauté du procédé d'émaillage breveté en 1862.
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