FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Godin_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 15 (17) (Correspondance active de Jean-Baptiste André Godin)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 29 novembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur différents aspects de la procédure. Sur la communication de livres comptables à la demande d'Esther Lemaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 30 mars 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Larue que Gauchet demande le versement de 79 000 F à Esther Lemaire qui lui seraient dus. Il lui soumet le projet de réponse qu'il compte faire à Gauchet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à E. Liebbe et Cie, 20 décembre 1875
Sur l'acquisition d'une propriété près de Paris : Godin demande à Liebbe et Cie où se situent les propriétés à vendre avec château de 17 hectares sur la ligne de Lyon et de 53 hectares près de Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à E. Liebbe et Cie, 20 mars 1876
Sur l'acquisition d'une propriété près de Paris ou dans le centre de la France. Godin informe Liebbe et Cie qu'il ne peut examiner leur offre à Nogent-sur-Seine car il concentre ses recherches sur la ligne de Clamecy.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Élise Juliette Victorine Pourpe, 8 novembre 1875
Godin met fin aux pourparlers avec madame Pourpe qui lui proposait de prendre la direction d'une des classes des écoles du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 2 décembre 1875
Godin explique à Émile qu'il peut peut-être trouver les cartes qui lui manquent dans sa bibliothèque ; il dessine le profil d'une clef pouvant ouvrir une des armoires du bas de la bibliothèque. Sur les élections : Godin redoute que le Gouvernement de l'ordre moral, dans le souci de « protéger » les électeurs, détourne les brochures mises à la poste et recommande de s'assurer qu'elles arrivent à leur adresse.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 décembre 1875
Godin retourne à Émile une lettre en trois langues avec la traduction d'une partie et l'invite à donner suite au recrutement d'un employé. Il lui retourne aussi une lettre de Wagnier : il préconise de ne pas tenir compte des commérages de la femme de Wagnier et d'attendre qu'il demande lui-même à rentrer. Il accuse réception d'un envoi sur les chemins de fer : il demande les numéros de L'Officiel contenant les déclarations des ministres Deseilligny et de Larcy. Sur l'achat de fonte hématite. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur les calculs de répartition des biens de la communauté d'après les arrêts de la cour d'Amiens ; il renvoie Émile à sa lettre du 30 novembre 1875. Sur du calcaire contenant du manganèse.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 5 décembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : Godin accuse réception de la lettre d'Émile du 3 décembre ; il le félicite pour le travail qu'elle contient et lui demande s'il voudra se charger de la question le moment venu. Sur un projet de demande de réduction de prix à la Compagnie de chemin de fer de Saint-Quentin à Guise : Godin conseille à son fils d'en parler au directeur de la compagnie plutôt qu'écrire une lettre. Il l'informe qu'il a renvoyé à Laeken une lettre de crédit. Sur la propriété d'une cave.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 décembre 1875
Godin informe son fils Émile qu'il vient d'embaucher un comptable nommé Graillot aux appointements de 334 F par mois. Il demande à son fils et à Eugène André de le mettre au courant de la comptabilité de l'usine, dans la perspective d'en faire un sous-chef de comptabilité sous les ordres d'André s'il fait ses preuves. Sur une expropriation de terrains à Laeken pour la mise en valeur du quartier. Sur un retard de paiement de Dehan. Sur le retour de Wagnier : Godin transmet à Émile une lettre de Wagnier au retour duquel il ne s'oppose pas, avec ses anciens appointements à l'usine ou au Familistère, sans l'obligation de le loger au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 10 décembre 1875
Godin renvoie son fils Émile à la lecture des journaux sur les questions politiques qui l'inquiètent. Sur une défaite possible de la droite à l'Assemblée le soir même. Sur un modèle fait par Alphonse Grebel autorisé par Godin et les rivalités qui paralysent l'action utile. Il lui annonce que Graillot, le nouveau comptable, ne pourra aller à l'usine qu'au début de janvier. Godin informe son fils que tous les députés du Nord et la commission semblent résolus à combattre le projet du gouvernement sur le chemin de fer de Valenciennes à Saint-Erme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 décembre 1875
Godin informe son fils Émile qu'une institutrice viendra prochainement au Familistère pour tenir la classe des filles. Il lui demande de lui réserver les chambres occupées auparavant par Chatelais et de s'entendre avec le comité d'administration du Familistère pour y faire la propreté nécessaire et pourvoir à son ameublement. Sur un succès de la gauche et la division des partis de droite à l'Assemblée. Le premier point du post-scriptum porte sur le calcul par Émile du prix de revient des marchandises produites dans un nouvel établissement : un établissement aux portes de Paris serait celui qui produirait aux conditions les moins économiques, compte non tenu de l'économie de transport ; « Mais avec l'établissement de Guise dans le nord de la France, il est de plus en plus apparent pour moi que pour s'assurer le marché du Midi, il conviendrait de porter un établissement nouveau au moins sur les confins du départ de la Nièvre, ce qui peut permettre de desservir la ligne de Marseille et la Suisse avec économie. » Le deuxième point du post-scriptum porte sur la visite par Pernin d'un haut-fourneau de construction nouvelle. Le troisième point du post-scriptum est relatif à l'envoi par François de La richesse au service du peuple à monsieur Cacheux avec la mention « Envoi de M. Godin, député de l'Aisne ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 14 novembre 1875
Sur l'achat d'une propriété à Guise proposée par monsieur Lefèvre : « Quant à moi, je ne veux plus acheter pour un sou à Guise ». Godin se demande si ce n'est pas une manœuvre des agents d'Esther Lemaire pour savoir s'il est prêt à acheter l'usine aux conditions du récent jugement. Il ne s'oppose pas à ce que son fils Émile en fasse l'achat pour son compte à bon prix. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : « Je ne puis accepter ce jugement, mais ce que nous avons de mieux à faire c'est de ne pas parler. Mais à partir de ce jour, je vais recommencer les études de l'an dernier sur les avantages qu'il y aurait à fonder une établissement d'industrie du chauffage ailleurs en France [...] » Godin pense qu'il n'hésiterait pas à créer un nouvel établissement s'il pouvait utiliser directement les minerais de la Nièvre dans la production de la fonte moulée. Il pense que l'approvisionnement en charbon de Sarrebruck pourrait se faire à Clamecy comme à Guise. Sur la production de fonte douce. Il propose à son fils de l'aider à faire l'étude comparée de l'influence des transports sur le prix de revient des marchandises à Guise et à Clamecy.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 décembre 1875
Émile Godin a écrit à son père qu'il avait des griefs à l'encontre de Grebel et à Eugène André. Godin explique à son fils qu'il avait autorisé Grebel à faire le modèle en bois d'un produit nouveau, qu'il en avait informé Pernin mais personne d'autre. « Il me semble que je suis un petit peu directeur et que si l'on avait tant d'amour pour la vraie direction, on tiendrait un peu plus compte de mes avis qu'on le fait, et l'on n'adresserait pas aux autres des reproches que devraient m'être faits à moi-même s'il y avait lieu. » Godin reproche à Émile de se laisser emporter par la passion et de ne pas rechercher la concorde et la paix qui ramènent les choses à leurs vraies proportions. Godin explique également à son fils qu'il avait autorisé Eugène André à changer Edmond Louis et que si Pernin s'en est trouvé indisposé, c'est seulement parce qu'André a manqué de tact. Sur un litige de 20 F avec l'octroi : Godin reproche également à Émile de ne pas régler à l'amiable des affaires de minime importance. « Je veux bien que des demandes ne soient pas toujours fondées en tout point, mais nous avons de notre côté la fortune qui nous permet bien de faire des concessions à d'autres et il n'y a pas à toujours à être à cheval sur le dernier sou qui vous appartient. Ce qui est à soigner, ce sont les grands intérêts, mais il faut éviter de s'arrêter à des bagatelles dans lesquelles on perd son temps pour ne gagner qu'une fâcheuse réputation de mesquinerie. » Dans le post-scriptum, Godin évoque une lettre de Marle et lui demande si Picot a installé dans son futur cabinet de travail au Familistère la bibliothèque qu'il lui avait commandée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 novembre 1875
Godin explique à son fils qu'il a déjà rectifié auprès de L'Événement et du Figaro l'information selon laquelle il se serait abstenu dans le vote sur le scrutin de liste, et qu'il va le faire auprès du Petit Moniteur. Il lui demande de le prévenir si des journaux de province publiaient la fausse nouvelle et lui indique qu'il n'a encore rien lu de tel dans L'Impartial de l'Aisne. Il l'informe que les circonscriptions électorales ne sont pas définitives et qu'il ne faut pas encore envoyer des brochures. Il lui annonce que Lecloux, architecte à Paris, demande à visiter le Familistère et il lui demande de l'accueillir. Il joint une lettre destinée à Eugène André.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 novembre 1875
Godin demande à Émile d'envoyer la brochure Au suffrage universel dans les cantons de Wassigny, du Nouvion-en-Thiérache, de Guise et de Sains-Richaumont. Il indique que la circonscription n'est pas changée, mais que le ministère s'efforcera d'empêcher une élection. « Il serait donc bon de voir dès maintenant si je puis avoir à Wassigny et au Nouvion des groupes amis qui se chargeraient d'appuyer ma candidature. » Il voudrait également savoir si les conseillers généraux Maréchal et Parmentier le soutiendront ou au moins resteront neutres, comme l'espère la préfecture. Il recommande de ne pas choisir des partisans parmi les opposant à Parmentier au Nouvion.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 novembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à son fils Émile d'envoyer un poêle à Chamolle. Il l'informe que Chamolle s'apprête à faire les opérations finales pour extraire le trépan du trou de sondage. Il lui précise qu'il faut calculer le prix de revient des matières premières arrivées à Clamecy et non à Corbigny. Le post-scriptum porte sur Édouard Larue, Alphonse Grebel et les brevets d'invention.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 novembre 1875
Godin prie son fils Émile de demander à François de vérifier la complétude de la collection des 37 volumes des Annales de l'Assemblée nationale qui se trouve dans ses papiers au 3e étage du Familistère ; il recommande à François de chercher le volume manquant dans le placard de la pièce où Chatelais avait rangé le dossier des chemins de fer. Sur un raccordement de voies de chemins de fer.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 novembre 1875
Sur les élections sénatoriales. Godin explique à son fils Émile que Ganault et lui ne voient pas d'un bon œil que Waddington veuille introduire dans la liste le royaliste de Saint-Vallier à côté d'Henri Martin, plutôt que deux candidats moins conservateurs comme Joseph Soye ou François Malézieux. Il indique que la plupart des députés sont favorables à la liste Waddington, de Saint-Vallier et Henri Martin. Sur les élections législatives. Godin pense qu'avec le scrutin uninominal, les efforts de l'administration tourneront contre lui, aussi veut-il s'assurer s'il a des groupes sympathiques à sa candidature dans les quatre cantons. En ce qui concerne le canton de Sains-Richaumont, Godin veut attendre pour savoir si Turquet se présente contre lui. Il recommande de s'occuper avant tout des grandes communes. Sur l'envoi des brochures : Godin observe qu'elles n'ont pas été envoyées proportionnellement au nombre d'habitants des communes ; il recommande d'envoyer les 7 000 exemplaires restants de Au suffrage universel dans toute la circonscription, y compris le canton de Sains, proportionnellement à la population des communes. Sur une visite à faire à Maréchal : Godin laisse chacun faire ce qu'il pense devoir faire ; il précise que Waddington a été hostile à la candidature de Maréchal et que les articles de L'Argus contre celui-ci ont été inspirés par Waddington ; il conseille à Émile de dire à Maréchal qu'il ne doit pas compter sur l'appui de Waddington. Godin annonce que le plus important dans l'immédiat est de savoir si les électeurs de Guise et de Wassigny sont bien disposés à son égard.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 novembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin rappelle à son fils Émile que depuis deux ans il cherche à fonder un second établissement dans la Nièvre, où il pense pouvoir trouver les minerais et matériaux nécessaires et où il espère trouver du charbon. Il constate que les usines produisant du fer et de la fonte dans la région ont disparu avant le traité de commerce, peut-être en raison de la pauvreté des minerais, mais aussi que la Nièvre est desservie par le chemin de fer de Paris à Lyon et à Marseille. Il explique qu'il conserve l'idée de trouver du charbon dans la Nièvre et se demande s'il ne serait alors pas possible d'établir un haut-fourneau avec ce minerai pour fabriquer de la fonte de moulage. Il questionne son fils sur la fusion des matériaux dans les hauts-fourneaux. Il demande à Émile si monsieur François a envoyé quelques exemplaires de La politique du travail à monsieur Petit, 4 quai de France à Grenoble dans l'Isère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 novembre 1875
Godin remet à son fils Émile un billet pour que monsieur François puisse faire l'envoi de brochures. Il lui annonce que le trépan du sondage [de la Nièvre] est débloqué. Sur les élections législatives. Les renseignements fournis par Émile et par Alphonse Grebel sur l'état de l'opinion incitent à la prudence. « Il ne faut pas chercher à faire croire que je sois excessivement désireux d'être député ; il ne faut pas faire croire davantage que je ne veux pas l'être, mais il faut éviter de faire de la correspondance à ce sujet. » Il lui rappelle qu'il a besoin d'obtenir des adresses supplémentaires des républicains ou des hommes intelligents dans les grandes communes, mais ne souhaite pas qu'on écrive au Courrier pour avoir communication de la liste des électeurs car « je ne me sens pas assez de penchant à la lutte électorale pour considérer que cette liste me soit nécessaire ». Il lui annonce que va commencer le jour même le débat définitif sur la forme du scrutin et que les conséquences de la loi électorale pourront ainsi être jugées. « Il me semble qu'il existe un grand état d'atonie dans l'esprit public. Je ne serais pas surpris que les petits livres que j'ai publiés au lieu de favoriser ma candidature pourraient être une cause d'exclusion pour moi. Le monde s'assimile la vérité petit à petit, mais il n'est pas toujours content de ceux qui la lui disent. À côté des quelques rares esprits qui comprennent, la grande masse est flottante et incertaine, elle se laisse entraîner par les faiseurs sans conviction. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 30 novembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin annonce à son fils Émile qu'il lui communique une lettre adressée à Alphonse Grebel au sujet de difficultés signalées par Édouard Larue. Il souhaite que son fils rassemble en toute discrétion des éléments lui permettant d'apprécier sa situation d'un point de vue nouveau. Il lui explique que le jugement de la cour d'Amiens a reconnu que Godin travaillait pour son propre compte depuis le 1er janvier 1864, que les bénéfices depuis ce jour lui appartenaient et qu'il devait payer à Esther Lemaire la moitié des loyers des choses de la communauté et 6 % des valeurs industrielles qui ne produisent pas de loyer. Il demande à Émile de lui communiquer les bénéfices de l'usine de Guise, du Familistère et de l'usine de Laeken de 1864 à 1875 pour qu'il puisse calculer ce qui lui revient et ce qui revient à Esther Lemaire. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : sur le calcul du prix de revient des marchandises produites dans un deuxième établissement en France selon la présence ou non de charbon dans le sous-sol ; dans le cas de la présence de charbon, il est persuadé qu'il aurait un avantage pour une grande partie du marché, en France, en Suisse et en Italie ; dans le cas où il ne trouverait pas de charbon, Godin explique à son fils qu'il devrait se contenter de faire de la seconde fusion et qu'il devrait s'installer plus près de Paris dans la région de Montereau ou de Montargis, où il ferait arriver avantageusement, grâce à la concurrence des canaux et des chemins de fer, la fonte et le charbon d'Angleterre et de Belgique. Le post-scriptum porte sur les intentions d'Esther Lemaire à l'égard du jugement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Emmanuel Épaulard, 29 mai 1876
Sur l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Épaulard qu'il pense, d'après la note qu'il lui a donnée, qu'il n'a pas les aptitudes pour occuper l'emploi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 7 février 1876
Godin remercie Leroux des renseignements sur la traduction des œuvres complètes de Shakespeare par François Victor Hugo éditée par Pagnerre. Il lui demande de lui envoyer l'édition dont les volumes se sont vendus 3,50 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 10 février 1876
Leroux a informé que le prix des volumes de la traduction des œuvres de Shakespeare par François Victor Hugo est désormais de 5 F par volume. Godin lui demande d'en faire l'achat et de lui adresser à Guise.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 18 janvier 1876
Godin demande à Ernest Leroux si François Victor Hugo a traduit les œuvres de Shakespeare, si cette traduction est estimée, s'il existe plusieurs éditions de la traduction complète et à quel prix.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 21 février 1876
Godin accuse réception des 18 volumes de Shakespeare et veut s'assurer qu'Amédée Moret en a soldé la facture. Il voudrait savoir quelle est la meilleure traduction des œuvres de Channing, le nombre de volumes de cette traduction et son prix, s'il en existe une édition populaire. Il signale qu'il possède le livre de Ch. de Rémusat sur le sujet et qu'il existe une traduction par Laboulaye en 5 volumes et une autre toute récente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 6 décembre 1875
Godin informe André que le poêle envoyé à Sardy est arrivé mais qu'il est incomplet. Le post-scriptum traite de numéros de L'Officiel relatifs aux chemins de fer dont il avait parlé à Alphonse Grebel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 10 décembre 1875
Godin demande à Eugène André s'il a reçu deux petits poêles du genre des poêles comtois, qui pourraient servir de modèles. Il lui explique qu'il s'agit d'appareils bon marché dont on vendrait plus de 10 000 exemplaires chaque année à Paris. Il souhaite qu'André étudie la fabrication de tels poêles au moulage mécanique au plus bas prix possible, sans qu'y figure le nom de la manufacture « car dans cet article, c'est au bon marché qu'il faut viser et non à la qualité ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 10 novembre 1875
Godin informe Eugène André qu'il a signé et adressé à Laeken une lettre de crédit de 4 226,42 F. Il lui remet une lettre. Il lui demande de presser l'envoi à Chamolle du trépan fabriqué par Antoine Pernin. Il accuse réception de sa lettre accompagnant celle de monsieur Le Moine, qu'il verra le vendredi suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 15 novembre 1875
Godin explique à Eugène André que Letème a quitté l'atelier de fonte malléable parce qu'il avait des exigences salariales trop élevées et qu'il a installé à son compte un atelier de fonte malléable à Fourmies. Godin estime que c'est un homme de peu de consistance mais n'empêche pas Eugène André de l'employer à une direction d'atelier. Il l'informe qu'il a demandé à Alphonse Grebel de cuivrer des petits objets pour faire des expériences. Sur le travail sur des chandeliers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 18 décembre 1875
Godin est satisfait par la bonne marche de l'usine et des affaires et l'avertit qu'ils s'entretiendront à son retour des questions de personne et d'administration. Sur le litige de 20 F avec l'octroi : Godin explique à Eugène André que son fils Émile est trop à cheval sur ces questions de peu d'importance ; il souhaite que la somme soit payée. Il demande à André de dire à Darras qu'il ne peut satisfaire sa demande. Sur une maison Honoré à Guise : l'administration voudrait l'obliger à des frais d'entretien ou de réparation ; Godin demande à André de vérifier que l'administration ne puisse lui imposer des obligations de propriétaire ; il lui demande de déclarer au maire que c'est par charité pour ceux qui y habitent que la maison est entretenue par la manufacture. Il lui renvoie l'avertissement du commissaire à ce propos.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Brulot, 7 juin 1876
Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin pense que Gaucher a informé Brulot que les appointements du chef de comptabilité sont de 450 F par mois au minimum. Il lui indique qu'il est en principe nécessaire de venir à Guise examiner l'organisation de la comptabilité afin de faire un rapport sur la tenue des écritures, mais compte tenu que ce voyage pourrait être difficile pour Brulot, il lui adresse un programme pour l'établissement d'un mémoire. Le programme joint à sa lettre par Godin est copié sur le folio 424v et 425r : considérant une usine occupant 1 000 ouvriers, transformant 30 tonnes de matières premières par jour, comprenant différents ateliers, fabriquant chaque jour 10 000 kg de marchandises, recevant chaque jour des commandes pour cent personnes, devant établir les factures et passer les écritures, quels sont les livres nécessaires à conduire l'entreprise sur le plan comptable ?

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Brulot, 30 juin 1876
Sur l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin informe Eugène Brulot qu'il doit ajourner leurs pourparlers car il a trouvé le comptable dont il avait besoin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ficquenet et Cie, 24 novembre 1875
Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France. Godin sollicite des renseignements sur une propriété à vendre dans l'Yonne, en particulier à quelle distance du chemin de fer elle se trouve.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Marcheix, 18 janvier 1876
Sur l'acquisition d'une propriété près de Paris. Godin rappelle à Marcheix qu'il lui a écrit le 29 décembre 1875. Il lui communique une copie de sa lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Marcheix, 29 décembre 1875
Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France ou près de Paris. Godin indique à Marcheix qu'il désire acheter une propriété située sur l'une des lignes de Lyon à proximité de voies navigables et qu'il désire comparer les prix des terrains des environs de Villeneuve-Saint-Georges avec d'autres situés plus loin. Il lui pose une série de questions sur les terrains de la vallée de la Seine compris entre Villeneuve-Saint-Georges et Juvisy et il lui demande s'il y a une propriété à vendre aux environs de Draveil. Dans le post-scriptum, il lui demande d'adresser sa réponse à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frank Wayland Smith, 10 juin 1876
Godin rappelle à Wayland Smith qu'il avait répondu au mois d'août 1874 à la lettre qu'il avait écrite à John Humphrey Noyes. Il lui explique qu'il n'a pas poursuivi cette correspondance en raison de son mandat de député à l'Assemblée nationale. Il l'avertit qu'il va le questionner sur le mariage, les rapports des sexes et la famille. Il expose au préalable le principe selon lequel les théories sociales doivent suivre les lois divines. Il développe ses interrogations sur le mariage oneidien et sur la reproduction des êtres humains. Godin se montre défavorable au contrôle des naissances ; il observe que la natalité est insuffisante à Oneida et satisfaisante au Familistère ; il en conclut que de ce point de vue, Oneida dépend de l'extérieur et que la communauté ne considère pas la propagation de l'espèce comme son devoir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 3 janvier 1876
Godin explique à Ganault qu'il n'a pas souhaité se rendre à Saint-Quentin, « n'ayant pas le sentiment que ma présence y fut bonne à quelque chose en ce moment d'affaissement politique de la part de vos journaux et de ceux qui les dirigent. » Il lui annonce qu'il aura le plaisir de le voir à l'occasion de la session du conseil général convoqué le mercredi suivant sur la question des chemins de fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 4 mars 1876
Godin propose à Ganault de venir deux ou trois jours chez lui à Guise pour examiner s'il peut se charger de ses procès. Il indique que ses affaires principales sont actuellement la liquidation de la communauté Godin-Lemaire et un procès en contrefaçon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 6 juin 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur une demande d'argent par Esther Lemaire. Godin demande à Ganault de venir passer quelques jours à Guise. Sur l'affaire Boucher et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 8 avril 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Ganault que sa lettre à Gauchet a déterminé Esther Lemaire à lui faire signifier le jugement de Vervins. Il souhaite voir Ganault à Guise pour parler de cette affaire et de l'affaire Boucher et Cie.

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Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 11 avril 1876
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin renouvelle son désir de parler avec Ganault à Guise sans attendre la session du conseil général de l'Aisne. Il lui transmet des pièces du procès. Il voudrait savoir comment tirer partir du procès en contrefaçon que lui a intenté Boucher et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 12 janvier 1876
Godin demande à Ganault de faire copier pour lui à la préfecture de Laon la liste des conseillers municipaux des cantons de sa circonscription, ceux de Guise, de Sains, de Wassigny et du Nouvion.

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Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 13 juin 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin fait à Gaston Ganault un compte rendu de la réunion provoquée le samedi précédent par Gauchet, représentant Esther Lemaire avec maître [?], le nouveau notaire, Diet et Asseline, son avocat de Paris, en présence de maître Borgnon.

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Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 17 juillet 1876
Godin informe Gaston Ganault qu'il se rendra à Amiens mercredi matin il lui propose de le retrouver à Tergnier pour voyager ensemble.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 20 juin 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Gaston Ganault de venir à Guise pour préparer la réunion qui aura lieu samedi sur le compte présenté par Gauchet.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 22 janvier 1876
Sur l'admission d'Audoy, candidat aux élections, à une réunion électorale à Guise le lendemain : Godin explique à Ganault qu'il ne pourra pas y accéder pour une raison légale et qu'Audoy devra provoquer lui-même des réunions pour se faire entendre. Godin a l'espoir que Ganault sera réélu député à Laon. Il lui confie que lui ne se représentera pas : « Pour ce qui me concerne, quoi que je n'en dise, mon parti est pris de ne pas poser ma candidature ».

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 25 juin 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin regrette que Gaston Ganault n'ait pas été présent à la réunion du jour. Sur les comptes de Godin et d'Esther Lemaire. Sur le choix de Goblet en tant qu'avocat : Godin avoue qu'il ne s'est pas entendu avec lui pendant « notre long séjour à Versailles » et que sa « réputation de socialiste et de spiritualiste » devait impressionner Goblet.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 27 juin 1876
Sur le choix d'un avocat : Godin indique à Ganault qu'il préférerait Goblet à Dauphin pour avocat, mais qu'il a encore plusieurs affaires en cours avec Cresson. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin voudrait parler de son mémoire sur la question des boutons avec Ganault. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin espère voir Ganault prochainement, à propos notamment d'un incident qui a eu lieu chez les notaires qui ont décidé de renvoyer les parties devant le tribunal.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 28 février 1876
Godin demande des nouvelles à Gaston Ganault : « La déconfiture Buffet est bien capable de ne pas vous laisser au calme de la vie privée. En vérité, le mouvement de l'opinion publique peut faire regretter un peu de ne pas être membre actif dans la lessive politique qui se prépare. » Il assure que la France est désormais républicaine. Il l'informe qu'il a repris ses doubles travaux d'industriel et de philosophe réformateur, qu'il achève la mise au point du moulage mécanique, qu'il met en ordre ses manuscrits et qu'il rêve de découvrir des mines de charbon dans le bassin de la Seine, mais qu'il doit aussi faire face aux « embarras inextricables dont ma vie est entourée depuis que j'ai voulu faire plus ou [moins] autrement que les autres ». Godin demande à Ganault s'il consent à être son avocat.
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