Commande 200 kg de bûchettes en sacs, à livrer dans la matinée au 14, rue Bourdaloue à Nîmes.

Marie Moret souffre de la main droite mais ne veut davantage différer sa réponse à la lettre de madame Louis du 30 janvier 1896. Envoie à madame Louis et son mari les numéros de janvier et février 1896 du Devoir ainsi que la brochure d'Henri Roehrich La mission de la femme et les questions sociales qu'elle envoie aussi à madame Roger.

Marie Moret n'a pas reçu les numéros de novembre et de décembre 1896 des Annales des sciences psychiques avec lesquelles Le Devoir pratique pourtant l'échange depuis juillet 1895 : demande des explications.

Demande le prix pour la commande de plusieurs friandises et gâteaux : boîtes de chocolats, nonnettes de Remiremont, pain d'épices, pavé aux fruits, biscuits. Demande l'envoi du plus récent catalogue de Félix Potin.

Marie Moret empêchée dans sa correspondance avec Flore Moret à cause de la douleur à sa main droite. Envoie à Flore Moret la brochure d'Henri Roehrich La mission de la femme et les questions sociales et espère qu'elle reçoit toujours Le Devoir. Sur la santé de Jules Pascaly, affecté par le décès de son frère, et celle du mari d'Élise Pré. Informe Flore Moret qu'Émilie Dallet lui écrira bientôt.

Sur la réorganisation du service de la maison de Marie Moret dont il faudra qu'elle s'occupe à son retour. Sur l'intérêt d'Élise Pré à trouver du travail à l'usine ou au Familistère, maintenant que son mari est décédé. La loterie du Familistère tirée le 26 avril 1896 rappelle à Marie Moret l'invitation de monsieur Leblon, maire de Flavigny (Aisne), à participer à la tombola pour les soldats de Madagascar. Ayant confié l'affaire à Piponnier et étant occupée de son côté, Marie Moret a oublié la tombola mais se réjouit de savoir qu'elle s'est bien déroulée. Fabre touché par les paroles de Flore Moret.

Malgré son envie, Marie Moret ne peut plus écrire aussi souvent qu'avant à Flore Moret. Remercie Flore pour les lettres envoyées, auxquelles Jeanne et Émilie Dallet ont déjà répondu. Sur les occupations de la famille Moret-Dallet à Nîmes : Jeanne se perfectionne dans ses études, Émilie prépare une deuxième édition de La méthode et Marie prépare le nouveau numéro du Devoir. Sur les rêves de Marie Moret dans lesquels elle voit parfois Godin : « Je crois que dans le profond du sommeil, bien souvent nous sommes avec nos aimés disparus d'ici, sans que nous en ayons le souvenir en nous réveillant. » Marie Moret et Fabre présentent leurs vœux à Flore Moret pour la nouvelle année.

Prévient Flore Moret qu'elle enverra le lendemain, en recommandé, 50 F pour le Bureau de bienfaisance de Guise qui fait face à des charges exceptionnelles à cause de la Maison Chenest. Demande à Flore Moret de remettre l'argent à monsieur Catrin pour le Bureau. Donne des nouvelles : Fabre revenu de chez Juliette Cros, le beau temps et la bonne santé de tous.

Envoie 50 F pour le Bureau de bienfaisance de la ville de Guise que Flore Moret doit remettre à Catrin ou Devillers. Remercie Flore pour son entremise. Tout va bien à Nîmes : la famille Moret-Dallet l'embrasse et Fabre lui présente ses hommages sympathiques et respectueux. En post-scriptum, rassure Flore Moret : si elle ne peut remettre l'argent à quelqu'un, Marie Moret s'arrangera. Informe qu'elle reçoit une lettre de Roger à ce même sujet.

Envoie à Fortin et Cie le bon-à-tirer pour le papier à lettre demandé en 500 exemplaires ainsi qu'un chèque de 10,18 F pour solder la facture de la commande, à expédier au Familistère de Guise.

Envoie 2 F en timbres postaux pour la commande d'un flacon d'essai d'encre copiant sans presse ni mouillage.

Demande à Fortin et Cie de régulariser le paiement de la facture reçue le 19 mai 1896 pour laquelle elle leur a envoyé un chèque le 6 mai 1896.

Marie Moret n'est pas satisfaite des cartes envoyées par Fortin et Cie en février 1896. Commande de 500 feuilles de papier à lettre similaires à celle de la lettre envoyée et « dans des conditions irréprochables ».

Marie Moret félicite Bernardot de la réussite des études de ses enfants et des premiers succès de Kiriquette. Envoie à Angéline Bernardot la brochure d'Henri Roehrich La mission de la femme et les questions sociales. Sur l'appréciation de la portée sociale de « Robert Owen » par Bernadot et les enseignements qui peuvent en être tirés : « L'homme a besoin d'une grande culture intellectuelle et morale pour être en état de se gouverner lui-même. » Marie Moret regrette qu'il ne s'agisse que d'une lapalissade. Pense reproduire en 1897 dans Le Devoir des descriptions d'entreprises sociales bien faites aux États-Unis pour « convaincre les lecteurs ».

Demande le texte du discours prononcé par Dequenne [lors de la fête de l'Enfance] du dimanche précédent (6 septembre 1896) pour qu'il soit reproduit dans Le Devoir.

Marie Moret rappelle son travail concernant les enseignements contenus dans la tentative de représentation libre du travail par les groupes, unions de groupes et conseils d'unions. Sur les conseils d'unions du Familistère et de l'usine et la nomination des administrateurs du Familistère le 5 janvier 1878. Première séance du comité d'administration du Familistère le 14 janvier 1878 avec les nommés : Dequenne, Briquet, Adolphe Godin pour le travail, et Épaulard et J.-B. A. Godin pour le capital. Marie Moret se tourne vers François Dequenne pour connaitre les noms des administrateurs élus au nom du travail par le conseil des unions de l'usine en janvier 1878. Explique que l'intérêt de cette recherche est résumé page 96 de la brochure « Robert Owen » que Marie Moret envoie à Dequenne, offerte par Fabre.

Accuse réception de son relevé de compte à la Société du Familistère : crédit de 19 116,30 F. Demande 1 000 F en or et en billets.

Confirme qu'elle a pris connaissance de la nouvelle adresse de madame Ronzier-Joly. La famille Moret-Dallet la félicite du rétablissement de sa santé.

Marie Moret demande des conseils à Fumouze frères sur la manière de se protéger du bruit. Elle demande s'il existe « un moyen de se procurer à volonté une surdité temporaire parfaite ». « L'état de santé et certaines natures de travaux rendent souvent insupportables les bruits du voisinage : instrument de cuivre de musique, marteau du tonnelier, etc., etc. » Le tampon d'ouate imbibé de glycérine est efficace mais peu pratique car souille les doigts et ne confère « qu'une demi-surdité ».

Envoie un chèque de 24,80 F pour la commande plusieurs produits d'hygiène : vaseline, brillantine, poudre savon Raspail, savons antiseptiques.

Envoie un chèque de 27,95 F pour la commande de plusieurs produits d'hygiène à envoyer au 14, rue Bourdaloue à Nîmes : brillantine, savons antiseptiques, brosses à dents, poudre savon, le vrai coricide, vaseline. Commande également deux brosses à tête avec manche d'une seule pièce et en demande le prix.

Envoie un chèque de 52,18 F pour solder la facture de la commande de brillantine du 28 avril 1896 et une nouvelle commande de plusieurs produits de soin et d'hygiène.

Envoie un chèque de 25,15 F pour une commande de plusieurs produits d'hygiène.

Confirme la commande passée dans sa lettre du 28 avril 1896 et l'envoi du chèque de 52,20 F pour en solder la facture.

Accuse réception de la commande passée le 10 novembre 1896 et envoie un chèque de 7,50 F pour solder la facture.

Accuse réception d'une partie de la commande du 20 mai 1896 : inversion des destinataires – Marie Moret et Émilie Dallet – et produits manquants (brillantine, pommade Barral).

Sur la pommade Barral : Marie Moret se fournissait à la pharmacie Baumé Barral jusqu'au décès, en février 1895, de monsieur G. Ducrot ; la composition de la pommade et ses bienfaits ; sur l'ajout d'un produit de substitution à la commande de Fumouze frères.

Envoie un chèque de 31 F pour solder la commande de plusieurs produits d'hygiène.

Prévient Fumouze frères qu'elle passera prochainement une commande, dès son retour à Guise. En attendant, commande 3 flacons de brillantine à expédier à Nîmes.

Propose à Fumouze frères de leur envoyer un demi pot de pommade Barral pour qu'ils en analysent la composition. Informe qu'elle a pu échanger les produits avec madame Dallet.

Envoie un chèque de 18,95 F pour la commande de plusieurs produits d'hygiène : élixir ozoné, pommade au goudron de Norvège, vaseline boriquée, Le vrai coricide, camphre.

Remercie Fumouze frères de lui avoir indiqué que la pommade Barral contient du mercure : les 9 F de crédit chez eux seront utilisés pour autre chose dans une prochaine commande.

Réponse à la lettre du 6 avril 1896 de Glady Cavelier : sur les spectacles proposés par les enfants lors de la dernière fête de l'Enfance du Familistère de Guise et les recueils d'où sont tirés les chants et pièces jouées. Marie Moret conseille à Glady Cavelier de se référer au numéro d'octobre 1895 du Devoir.

Accuse réception des ouvrages commandés le 17 novembre 1896. Passe commande du numéro de L'Illustration du 28 novembre 1896 et du livre La mort et l’au-delà d'Annie Besant. Demande l'état de son compte chez Guillaumin et Cie.

Remercie Guillaumin et Cie pour l'envoi à Pascaly et commande l'ouvrage de Marie de Manacéïne, Le Sommeil.

Accuse réception de l'ouvrage commandé en décembre 1895. Commande deux ouvrages et deux numéros de périodiques et demande l'état de son compte chez Guillaumin et Cie.

En plus des ouvrages commandés par sa lettre du 6 mars 1896, Marie Moret passe commande de La grève des femmes de Georges Vautier.

Demande à Guillaumin et Cie d'envoyer à Pascaly le numéro de février 1896 des Annales des sciences psychiques, à facturer sur le compte de Marie Moret.

Accuse réception des différents documents envoyés par Guillaumin et Cie. Observations sur l'état du compte de Marie Moret chez Guillaumin et Cie : il manque deux ouvrages de monsieur Rochas commandés et un ouvrage non commandé est mentionné. En demande la rectification.

Accuse réception des ouvrages commandés le 30 juillet 1896. Commande le numéro du Journal des économistes où parait une étude d'Henri de Varigny. Demande l'adresse de J. Novicow.

Passe commande du numéro du journal L'Illustration daté du 14 novembre 1896 et du livre La Société américaine de Marie Dugard.

Passe la commande de plusieurs ouvrages à envoyer au 14, rue Bourdaloue à Nîmes.

Demande l'envoi de La grève des femmes, commandé en mars 1896, au Familistère ; commande de 4 ouvrages.

Demande l'envoi de l'ouvrage Les Sélections sociales de Vacher de Lapouge, à ajouter à sa commande du 21 décembre 1896

Demande l'envoi de tous les numéros du Journal des économistes qui contiendront l'étude « Le communisme en action : étude des communistic-societies aux États-Unis », à partir du numéro de mars 1896.

Accuse réception de l'extrait de son compte chez Guillaumin et Cie au 31 décembre 1896 : crédit de 310,45 F.

Demande l'envoi de deux exemplaires de la Revue d’économie politique dans laquelle se trouve l'article de Lujo Brentano « Les rapports entre les salaires, la durée du travail et sa productivité » ou la brochure de l'article si celle-ci existe.

Confirme sa commande passée par la lettre du 21 mai 1896 et commande l'ouvrage Le Musée social à expédier chez Jules Pascaly, à Paris.

Demande l'adresse de Lujo Brentano, professeur à l'université de Munich, auteur de l'article « Les rapports entre les salaires, la durée du travail et sa productivité » [paru dans la Revue d'économie politique].

Commande de trois ouvrages : Rapports et mémoires sur le sauvage de l'Aveyron, Animisme et spiritisme et Le secret de l'absolu.