Envoie un mandat postal de 3,50 F pour la commande de l'ouvrage L'École de la pureté d'E. Pieczynska.

Remercie Buridant pour sa lettre du 7 mai 1897. Divers sujets touchant au Devoir : grâce aux informations de Buridant, Marie Moret va rédiger un mot sur la fête du Travail dans Le Devoir ; réception par Buridant d'une somme de 10,15 F adressée à madame veuve Godin par Paul de Brorlet ou Brovlet de Nivelles : Marie Moret ne connaît pas ce nom ; nouvelle adresse du Progrès spirite : 1, rue Oberkampf à Paris ; indiquer à monsieur de Faquet qu'il peut réclamer à l'administration postale les numéros du Devoir envoyés à l'ancienne adresse ; poursuivre l'échange du Devoir avec La Revue des femmes russes et cesser l'échange avec La Revue féministe qui ne parvient plus au Familistère ; refuser l'échange avec La Voix des travailleurs et avec Le Solidariste. Remercie Buridant pour l'information sur le nettoyage des appartements Moret et Dallet. Prolongation des souffrances de monsieur Rousselle. Transmet son souvenir à monsieur Rousselle et à mesdames Roger, Louis et Allart. En post-scriptum, remercie Buridant pour l'envoi de la communication en assemblée extraordinaire car « toutes ces choses sont d'un intérêt primordial pour l'historique de l'œuvre. »

Envoie un chèque de 58 F pour son réabonnement au journal Le Temps, la différence avec la valeur réelle de l'abonnement, 68 F, étant couverte par le service gratuit du Devoir au Temps.

Annonce l'envoi d'un chèque de 58 F au journal Le Temps.

Annonce l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly.

Accuse réception de la carte postale de Guillaumin et Cie du 6 avril 1897. Passe commande de trois exemplaires du numéro 54 du 9 mai 1897 du Journal de Vervins (Flem directeur à Vervins) et du livre Histoire des corporations de métiers d'Étienne Martin [Saint-Léon], édité chez Guillaumin et Cie.

Remercie Piponnier pour ses lettres et sa dépêche. Sur l'assemblée générale extraordinaire des associés de l'Association coopérative du capital et du travail du 13 mai 1897 : Marie Moret regrette de ne pouvoir demander à Antoine Piponnier de la représenter ; elle adresse à Piponnier son pouvoir au nom de madame Denis Proix ; elle indique qu'elle joint à sa lettre le pouvoir d'Émilie Dallet. Sur un conflit au sein du Familistère [l'exclusion d'Albert Louis soumise à l'assemblée générale] : Marie Moret fait référence à l'article 74 des statuts de l'Association relatif à l'exclusion d'un associé ; demande à Piponnier de l'informer du vote de l'assemblée. La copie de la lettre est suivie de la copie de la délégation de Marie Moret à madame Denis Proix pour la représenter à l'assemblée générale extraordinaire des associés de l'Association du 13 mai 1897.

Remercie le chef de l'agence de Nice de la compagnie des wagons-lits pour sa lettre du 13 mai 1897. Obligée de retarder son voyage, Marie Moret demande si les horaires du train de luxe Méditerranée-Express de Vintimille à Paris Nord resteront valables jusqu'à la fin du mois de mai : les lundis et jeudis, départ de Vintimille à midi et arrivée à Paris Nord à 8 h 04 du matin.

Marie Moret indique à Buridant que son départ de Nîmes est retardé, mais souhaite qu'il dise à madame Louis que son appartement au Familistère et celui d'Émilie Dallet doivent être prêts à les accueillir. Remercie Buridant pour l'envoi du Journal de Vervins du 9 mai 1897 ; elle a pu lire aussi Le Réveil de Guise, où se trouvait un compte-rendu de la fête du Travail. Assemblée générale extraordinaire des associés de l'Association coopérative du capital et du travail [du 13 mai 1897] : demande à Buridant de lui télégraphier le résultat du vote (ratification ou rejet [de l'exclusion d'Albert Louis]) ; demande à Buridant de lui procurer des exemplaires des journaux qui traiteraient la question.

Remercie Buridant pour sa lettre du 14 mai 1897. Au sujet de l'assemblée générale extraordinaire des associés du 13 mai 1897. Remercie Buridant de lui avoir communiquer des documents relatifs à l'affaire Albert Louis et lui demande de recueillir d'autres pièces, comme le numéro du 13 mai de L'Écho de Guise. Marie Moret prévoit de partir de Nîmes vendredi prochain [21 mai 1897] pour arriver à Guise le samedi suivant dans l'après-midi ; demande à Buridant de prévenir madame Louis ; indique qu'elle paiera à son retour monsieur Pourrier pour le démontage et remontage des rideaux de son appartement au Familistère. A pris note des encaissements réalisés sur le compte du Devoir.

Remercie Piponnier pour sa lettre du 12 mai 1897. Marie Moret discute les articles 99 des statuts et 53 du règlement de l'Association coopérative du capital et du travail, relatifs à l'expulsion d'un associé ; se réfère à l'exemple de Barbary, congédié sans approbation de l'assemblée générale des associés ; l'article 53 du règlement s'applique sans restriction à tous les travailleurs, employés ou fonctionnaires de l'Association. Incertitude sur la solution de l'affaire Albert Louis : un tribunal pourrait condamner l'Association à verser plusieurs milliers de francs à Albert Louis et créer un précédent que d'autres pourraient imiter ; Marie Moret pressée de connaître le résultat du vote. Sur les nouvelles de Guise : décès de monsieur Flamant ; Marie Moret plaint « la famille Charade et le cocher ». Marie Moret informe Buridant que le jour de son départ de Nîmes n'est pas encore fixé. Marie Moret termine sa lettre après la réception d'une dépêche de Piponnier donnant le résultat du vote de l'assemblée générale des associés : 157 voix contre l'exclusion d'Albert Louis et 111 voix en faveur de son exclusion ; demande à Piponnier de la tenir informée.

Accuse réception de la lettre du 16 mai 1897 de l'agence de Nice de la compagnie des wagons-lits l'informant que seuls des trains rapides circulent encore de Paris à Vintimille. Suite à la lettre de l'agence du 6 mai 1897 confirmant le prix de 130,30 F pour trois places dans un wagon-lits pour dames seules d'Avignon à Paris Nord, Marie Moret réserve trois places sur le train du vendredi 21 mai 1897 partant d'Avignon à 9 h 46 du soir. En post-scriptum, Marie Moret demande si le train comporte un fourgon spécial pour les bagages à destination de Paris Nord.

Remercie Piponnier pour sa lettre du 14 mai 1897. Marie Moret est heureuse que Piponnier et sa famille se trouvent dans leur ancien logement. Informe Piponnier de son arrivée à Guise samedi [22 mai 1897] après-midi. Intérêt des lettres de Piponnier : à propos d'une pétition.

Demande l'envoi à Nîmes de 1 000 F en billets de banque.

Informe Flore Moret de son arrivée à Guise samedi [22 mai 1897]. Justifie la brièveté de sa lettre par le travail de correspondance et de relecture d'épreuves qu'elle doit encore faire. Compliments d'Auguste Fabre et d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Accuse réception de l'envoi de 1 000 F par Offroy, Guiard et Cie. Informe qu'elle retourne au Familistère le surlendemain [22 mai 1897].

Envoi de 0,50 F en timbres postaux pour le changement d'adresse d'expédition du journal à compter du vendredi 21 mai 1897 jusqu'à la fin de l'été.

Avertit Buridant de son arrivée à Guise samedi [22 mai 1897] et demande de ne plus rien expédier par voie postale à Nîmes. Communique une lettre d'Émilie Dallet à madame Louis relative à « des choses de ménage » et demande à Buridant d'avancer si besoin de l'argent à madame Louis.

Envoi de 0,50 F en timbres postaux pour le changement d'adresse de la correspondance de la banque avec la famille Moret-Dallet et de l'expédition des cours de la bourse jusqu'à la fin de l'été.

Prévient Flore Moret de son arrivée à Guise samedi prochain [22 mai 1897] à 6 h 35 du soir, comme le fait Émilie Dallet dans une lettre jointe, et l'invite à souper le même soir. Signale qu'elle écrit à monsieur Marchand pour le transport en omnibus. « Au revoir, à bientôt, ma chère Flore s'il plaît à Dieu ! » Compliments de Fabre transmis par Émilie Dallet dans sa lettre à Flore Moret.

Avertit Marchand de l'arrivée de la famille Moret-Dallet à la gare de Guise le samedi 22 mai 1897 à 6 h 35 du soir. Elle lui demande de prévoir un omnibus pour les transporter avec leurs bagages au Familistère ainsi qu'un adjoint au cocher pour monter les malles dans leurs appartements.

Accuse réception des lettres de Boussod, Manzi et Cie des 1er et 18 mai 1897. Marie s'excuse du retard de sa réponse, dû aux préparatifs de son départ de Nîmes et indique que la réalisation de la photogravure à partir d'une photographie d'un portrait de Godin est différée jusqu'à ce que les documents à publier soient prêts. Elle juge élevés les prix du tirage du portrait et ne trouve pas de réponse à son interrogation sur la teinte du fond du portrait exprimée dans sa lettre du 29 avril 1897.

Envoi d'un chèque et commande d'articles de soin et d'hygiène d'une valeur de 12,75 F à expédier au Familistère de Guise : vaseline blanche ; brosses à dents ; camphre.

Annonce l'envoi d'un chèque de 12,75 F à Fumouze frères.

Commande d'articles de soin et d'hygiène : miel surfin du Gâtinais en vente chez Potin au 99, boulevard Sébastopol à Paris ; élixir ozoné pour soins de la bouche en vente à la Société de l'ozonéine au 28, rue Saint-Lazare à Paris ; vaseline boriquée Rosat en vente à la pharmacie des Grands-boulevards au 178, rue Montmartre à Paris ; vinaigre de Pennès ; sirop de Raiford iodé de Grimault ; ammoniaque.

Marie Moret demande à madame Poulain si celle-ci peut lui envoyer un corset pour modèle d'un nouveau corset à fabriquer, qu'elle lui retournerait aussitôt après en avoir pris les mensurations.

Retourne les épreuves des 8 pages du tiré à part des « Documents biographiques » à imprimer en 100 exemplaires. Envoie le « Mouvement des assurances » et l'« État civil » pour le numéro du Devoir en composition.

« à M. Cl. Ferdinant (sic) | carte, puis : | "avec ses remerciements pour la partie soulignée en rouge dans The Coming Nation du 1 ct et aussi pour l'expression de ses meilleurs sentiments" »

Préparation du numéro de juin 1897 du journal Le Devoir : confirme son télégramme du 26 mai 1897 indiquant de reporter au mois suivant l'article sur l'Australie ; envoie les épreuves corrigées des pages des « Documents biographiques » et d'autres articles ; enverra demain les épreuves de la fin de la « Chronique parlementaire » et des « Faits politiques » ; recommande d'apporter le plus grand soin aux corrections.

Demande à son correspondant si le mandat de 10,25 F qu'il a envoyé à Madame Godin au Familistère, et qui a été encaissé sur le compte de Marie Moret, lui était bien destiné et dans quel but il a été envoyé.

Envoi d'un mandat poste [de 4,75 F] et commande de 5 mètres de caoutchouc pour jarretières de dames.

Marie Moret demande à son correspondant s'il peut imprimer 100 cartes de visite identiques à celle qu'elle joint à son courrier et quel en serait le prix.

Marie Moret a adressé hier à l'imprimerie les compléments des épreuves du numéro de juin 1897 du Devoir et a envoyé ce matin un télégramme pour effectuer une correction dans les « Documents biographiques ».

Envoie 0,25 F pour recevoir un exemplaire du numéro du 28 mai 1897 du journal Le Temps.

Accuse réception de l'état de son compte bancaire créditeur de 5 332,95 F au 31 décembre 1896. Annonce l'envoi d'un chèque de 273 F à Veuve Laporte.

Réponse à la lettre de Virginie Griess-Traut du 25 mai 1897 : envoi des numéros de mars et avril 1897 du journal Le Devoir et de l'ouvrage Solutions sociales, dans lesquels se trouve l'exposé de la doctrine de Charles Fourier par Godin ; autorise Virginie Griess-Traut à reproduire cet exposé. Demande à Virginie Griess-Traut de lui indiquer le nom de la personne qui collectionne Le Devoir depuis 10 ans, à qui elle propose d'envoyer gratuitement le journal. Complimente Virginie Griess-Traut pour son action en faveur de « l'Évolution sociale » qui honore la cause féminine. Dans le post-scriptum, Marie Moret indique qu'elle ajoute à son envoi deux exemplaires de la brochure : Les socialistes et les droits du travail de Godin, qui comprend l'exposé de la doctrine de Fourier.

Commande d'un exemplaire de chaque numéro de la Revue féministe (chez Giard et Brière au 16, rue Soufflot à Paris) qui ont paru après le 15 juillet 1896.

Certificat de remise d'ouvrages à monsieur Collot pour qu'ils soient reliés : Extériorisation de la sensibilité par de Rochas ; Annales des sciences psychiques de 1895 et 1896 ; Le Devoir de 1896 (accompagné de l'année 1895 pour modèle).

Réponse à la lettre d'Émile Acker du 28 mai 1897 : Marie Moret d'accord avec la proposition relative à la fabrication d'une planche pour l'impression de cartes de visite, au prix de 4 F ; demande un échantillon des papiers proposés - bristol français et ivoire anglais.

Annonce l'envoi d'un chèque de 42 F à Morin, Fillot, Ricois et Cie [Le Bon Marché] ; demande l'envoi de 1 000 F en billets de banque.

Demande à monsieur Sibra Rucquoi s'il est en mesure de retrouver la teinte « loutre » d'origine du jersey envoyé en colis postal, afin de teindre celui-ci dont le tissu est devenu brun-jaunâtre au soleil ; demande le prix du travail et le délai de confection.

Transmet à madame Émile Godin un mandat postal de 10,25 F envoyé par Paul de Burlet de Nivelles (Belgique) délivré par erreur à Marie Moret veuve Godin.

Envoi d'un chèque de 42 F et commande de bas noirs pour dames.

Remercie Virginie Griess-Traut pour sa lettre du 30 mai 1897.

Insatisfaite des corsets du commerce, Marie Moret demande à Rainal s'il peut lui fournir un corset fabriqué selon les mensurations qui suivent, adapté à sa morphologie (« J'ai les hanches très fortes et les seins moyens ») et lui communiquer le prix et le délai de fabrication.

Accuse réception de la lettre de Scipion Coulon du 4 juin 1897 : à propos d'un « schal » impossible à fournir à Marie Moret ; en demande un identique à celui déjà fourni par Scipion Coulon et souhaite en connaître le prix franco de port.

Réponse à la lettre d'Adolphe Rainal du 4 juin 1897 : satisfaite par la proposition de Rainal, Marie Moret lui demande si le prix de 40 F, qu'elle compte régler par chèque, comprend les frais d'envoi du corset.

Renvoie à madame veuve Laporte les épreuves du numéro de juin 1897 du journal Le Devoir ; remercie veuve Laporte d'avoir fait les corrections demandées par télégramme ; demande l'envoi postal à elle et à Jules Pascaly d'un exemplaire du numéro dès sa sortie de presse.

Demande à Émile Acker de donner suite le plus tôt possible à sa commande du 30 mai 1897.

Annonce l'envoi d'un chèque de 197 F à madame veuve Laporte. Demande l'envoi d'un carnet de 24 chèques timbrés.