Envoie à Chastanier un exemplaire du numéro d'août 1897 du journal Le Devoir imprimé chez Veuve Laporte. Elle fait remarquer à Chastanier que la couverture de cet exemplaire est manquée, recommande à Chastanier de choisir pour la couverture du journal un papier de la bonne teinte et de bonnes dimensions, comparable à la couverture du numéro spécimen de juillet 1897, et demande un échantillon de ce papier. Demande à Chastanier de veiller à la solidité du papier des enveloppes d'expédition du Devoir, dont elle envoie un nombre relativement important à l'étranger ; envoie un exemplaire des enveloppes utilisées par l'imprimerie Veuve Laporte, qu'elle juge d'une qualité convenable. Le post-scriptum informe Chastanier de la réception des épreuves du premier article du numéro de septembre 1897 du journal.

Retourne à Chastanier les épreuves des « Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste André Godin » et lui fait part de ses observations. Les caractères typographiques sont trop fins ; les lecteurs trouvaient déjà que les caractères utilisés par l'imprimerie Laporte étaient difficiles à lire ; demande à changer la taille des caractères pour ce numéro ou le prochain. Demande que les épreuves soient mises en page pour pouvoir contrôler la pagination et compléter les « bouts de page » si besoin. Rappelle à Chastanier qu'il doit lui envoyer l'ensemble des épreuves et des manuscrits et envoyer à Pascaly uniquement l'épreuve de son article « Le congrès des accidents du travail ». Marie Moret poursuit la lettre après réception du courrier de Chastanier datée du 21 août 1897. Elle ne peut accepter pour la suite du numéro des caractères encore plus fins que ceux des deux premiers articles ; chaque numéro est composé avec les mêmes caractères, seul l'interlignage change pour les deux premiers articles. Ajoute à son envoi l'épreuve corrigée de l'article de Pascaly et signale à Chastanier que les corrections de Pascaly priment sur les siennes en cas de désaccord.

Accuse réception de l'état de son compte dans la Société du Familistère de Guise Dequenne et Cie au 30 juin 1897, dont elle reconnait l'exactitude : compte créditeur de 15 353,13 F.

Envoie un billet de 50 F à Sophie Quet pour ses appointements du mois d'août 1897 et une lettre d'Émilie Dallet qui lui est destinée. Donne des nouvelles d'Auguste Fabre : parti du Familistère depuis assez longtemps, il est allé voir sa fille à Castelsarrasin avant de rentrer à Nîmes. Nouvelles météorologiques : le temps se rafraîchit à Guise.

Retourne à Chastanier les échantillons de papier pour la couverture du journal Le Devoir en indiquant son choix. Sur l'impression d'une communication aux membres de la Société du Familistère : Marie Moret demande le délai de composition et le prix d'impression d'un tirage de 500 ou 1 000 exemplaires d'un texte de 12 000 lettres sur 4 pages de papier à lettres de grand format.

Annonce l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly.

Préparation du numéro de septembre 1897 du journal Le Devoir. Retourne à Chastanier les épreuves corrigées d'articles du Le Devoir. Félicite Chastanier du soin de la composition. Place disponible du fait de l'emploi d'un caractère fin : le roman occupera les pages disponibles. Elle fait une série de remarques sur la composition des différentes pages et attend les épreuves des autres parties du numéro. Indique qu'il est indispensable que le mot Familistère apparaisse sur l'adresse des envois de l'imprimerie, car il existe trois veuves Godin à Guise. En post-scriptum, Marie Moret signale à Chastanier qu'elle a une contusion à l'épaule et s'excuse pour la mauvaise qualité de son écriture.

Sur le numéro de septembre 1897 du journal Le Devoir : donner au roman 18 pages. Sur l'impression urgente d'une circulaire aux membres de l'Association du Familistère : Chastanier indique dans sa lettre du 1er septembre 1897 qu'il lui faut 48 heures pour la composition ; Marie Moret reproduit le texte d'un télégramme adressé immédiatement à Chastanier, le priant de soigner la composition de manière à pouvoir faire les corrections éventuelles par télégramme, et d'envoyer à Pascaly le manuscrit avec l'épreuve qui lui est destinée. Marie Moret établit le calendrier de la publication de la circulaire, donne les instructions pour envoyer les épreuves et les exemplaires en recommandé, et demande de lui communiquer les informations par télégramme ; elle espère recevoir la circulaire le jeudi 9 septembre 1897. Demande d'imprimer la circulaire sur un papier fort pour une meilleure lisibilité du texte sur le recto et le verso des pages.

Sur l'impression d'une communication aux membres de l'Association du Familistère : l'événement qui la motive se produit et c'est dans l'urgence que doit être composé le texte [non copié] que Marie Moret joint à sa lettre envoyée en recommandé. Le texte doit occuper la totalité des 4 pages de papier à lettre de grand format. Quatre épreuves à envoyer : trois à Marie Moret et une à Jules Pascaly.

Sur l'édition de la circulaire de Marie Moret aux membres de l'Association du Familistère. Marie Moret reproduit le texte d'un télégramme qu'elle vient d'envoyer à Chastanier, indiquant une modification du texte de la circulaire au dernier alinéa : « À vous d'agir maintenant. Puisse votre vote assurer l'avenir de l'Association et la consolider pour longtemps, etc. » Indique que la circulaire sera tirée à 500 exemplaires. Demande l'envoi d'une feuille du papier utilisé pour l'impression, afin de choisir des enveloppes de bon format.

Un client de l'Hôtel de l'Étoile a écrit à Marie Moret pour lui demander des renseignements sur le Familistère sans signer sa lettre. Marie Moret demande au directeur de l'hôtel s'il lui est possible d'identifier cette personne, homme ou femme, qu'elle suppose rédacteur de la revue anglaise The Cottager and Artisan, et qui lui a indiqué être une connaissance d'une mademoiselle Pagliardini. Marie Moret joint à sa lettre le numéro d'octobre 1892 du Devoir destiné à l'auteur de la lettre.

Sur l'édition de la circulaire de Marie Moret aux membres de l'Association du Familistère : Marie Moret retourne à Chastanier l'épreuve corrigée de son « manifeste » et le bon à tirer. Remercie Chastanier pour sa diligence et lui demande d'envoyer les exemplaires de la circulaire en recommandé le lundi 6 ou le mardi 7 septembre 1897 pour qu'elle les reçoivent à Guise le mercredi 8 ou le jeudi 9 septembre 1897.

Retourne à Chastanier l'épreuve corrigée de la couverture du numéro de septembre 1897 du journal Le Devoir. Rappelle que la composition des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » doit être conservée pour un tirage à part. Sur l'édition de la circulaire de Marie Moret aux membres de l'Association du Familistère, affaire la plus urgente : elle demande à Chastanier si ses lettres et télégrammes lui sont bien parvenus. Le post-scriptum reproduit le texte d'un télégramme qu'elle lui adresse le jour même, confirmant le tirage de la circulaire à 500 exemplaires.

Sur l'édition de la circulaire de Marie Moret aux membres de l'Association du Familistère : Marie Moret confirme à Chastanier l'envoi le 4 septembre 1897 du bon à tirer. Préparation du numéro de septembre 1897 du journal Le Devoir : Marie Moret retourne à Chastanier toutes les épreuves avec quelques corrections ; envoi retardé par la fête de l'Enfance du Familistère. Marie Moret s'excuse de la mauvaise qualité de son écriture, l'usage de son bras droit lui étant encore difficile. Rappelle à Chastanier : que le journal est tiré à 330 exemplaires, dont 280 exemplaires doivent être mis sous enveloppe ; qu'un exemplaire sorti de presse doit être envoyé à Pascaly et à elle-même ; que le ballot des exemplaires doit être expédié en petite vitesse à la gare de Guise à l'adresse d'Henri Buridant ; qu'il faut garder la composition des « Documents pour une biographie complète... » pour un tiré à part lorsqu'il y aura assez de texte pour remplir une feuille. Demande à Chastanier de lui envoyer sa facture dès l'achèvement du numéro du journal et de son « manifeste ».

Marie Moret a reçu les pages spécimens présentant les caractères typographiques proposés par Chastanier pour les prochains numéros du Devoir et choisit la plus grande taille. Accuse réception de l'exemplaire du numéro de septembre 1897 du journal, s'étonne que Chastanier ait affranchi l'envoi à 0,06 F au lieu de 0,05 F, constate que l'exemplaire pèse 132 grammes au lieu des 126 grammes des exemplaires des numéros précédents, et se demande si cet excès de poids ne serait pas dû à un reste d'humidité du papier. Elle indique que le poids sera vérifié sur les exemplaires du ballot et qu'elle ajustera l'affranchissement des numéros expédiés aux lecteurs. Informe Chastanier qu'elle a reçu le 8 septembre 1897 les exemplaires de son manifeste aux membres de l'Association du Familistère, rédigé en vue de l'assemblée générale du 12 septembre 1897, le remercie de sa diligence, et indique qu'il faudra modifier la raison sociale de la Société du Familistère sur la quatrième page de couverture du Devoir : Colin et Cie au lieu de Dequenne et Cie, François Dequenne ayant souhaité prendre sa retraite.

Retourne à Babut la lettre jointe à sa carte du 31 août 1897 sur laquelle figuraient deux adresses relevées par Marie Moret. Remercie Babut pour sa recommandation touchant la bibliothèque de l'École normale supérieure. Informe Babut que le retard de sa réponse est dû à deux faits : la fête de l'Enfance du 5 septembre 1897 et l'élection le 12 septembre 1897 d'un nouvel administrateur-gérant en remplacement de François Dequenne ; Louis-Victor Colin, directeur de l'atelier des modèles depuis 8 ans, âgé de 31 ans, a été élu. Envoie à Babut la brochure Le Féminisme de Fabre et un exemplaire de Solutions sociales.

Marie Moret envoie, à l'invitation d'Henri Babut, des numéros du journal Le Devoir et des brochures [non mentionnées] à la bibliothèque de la Faculté de théologie et à la bibliothèque de la Société de l'encouragement aux études ; elle offre aux bibliothèques le service régulier du journal en double exemplaire. « L'œuvre du Familistère de Guise se rattachant étroitement à l'évolution sociale générale, les Documents pour une biographie complète du fondateur comportent des enseignements pratiques dont la propagation devient plus nécessaire chaque jour. »

Préparation du numéro d'octobre 1897 du journal Le Devoir. Envoie les manuscrits d'articles, prescrit un interlignage de 4 points pour les « Documents biographiques » et les « Nouvelles du Familistère », rappelle son choix du caractère typographique le plus gros des deux que Chastanier lui a présentés, et l'informe qu'il n'y aura pas d'épreuve à envoyer à Pascaly ce mois-ci.

Envoi de 0,90 F en timbres postaux et commande le plus récent Indicateur des chemins de fer.

Marie Moret justifie le retard de sa réponse à Isanie Ducruet par les événements du Familistère : la fête de l'Enfance du 5 septembre 1897, la mise à la retraite le 31 août 1897 de François Dequenne et l'élection le 12 septembre 1897 d'un nouvel administrateur-gérant, Louis-Victor Colin, élu par 193 voix sur 285 votants, qui devance Antoine Piponnier qui a recueilli 91 voix, un bulletin étant nul. La famille Buridant ou la famille Lavabre lui « conteront les incidents de la lutte » quand elle les verra. Henri Buridant doit lui écrire prochainement. Nouvelles météorologiques : l'hiver semble précoce et les hirondelles sont parties plus tôt que d'habitude. Émilie, Marie-Jeanne Dallet et elle-même transmettent leurs meilleurs sentiments à Isanie, Maria et Joseph Ducruet.

Marie Moret regrette de ne pouvoir envoyer à Babut les articles de Jules Pascaly « La lutte contre l'alcoolisme » : il n'existe pas de tiré à part car Pascaly n'avait pas prévu le développement donné à ce travail ; elle ne dispose que des numéros du Devoir de septembre à décembre 1895 qui contiennent les premiers articles sur le sujet et qu'elle adresse à Babut ; les numéros de 1896 ne sont plus disponibles car très recherchés pour l'étude sur la représentation du travail par les groupes et unions parue dans les « Documents biographiques ». Remercie Babut de lui avoir communiqué les trois adresses de Montauban ; elle a fait un envoi de 13 brochures et de deux numéros du Devoir à la bibliothèque de l'École normale supérieure et propose de lui servir gratuitement le journal ; elle a envoyé des brochures diverses et des numéros du Devoir au bibliothécaire de la faculté de théologie de Montauban en lui proposant de servir gratuitement le journal à la bibliothèque de la faculté et à la bibliothèque de la Société d'encouragement aux études.

Envoi d'un chèque de 27 F et commande d'articles de soin et d'hygiène : brillantine, mixture dessicative, vaseline blanche, poudre de savon Raspail, camphre.

Réponse à la lettre d'Antoniadès du 3 et 15 août 1897 dans laquelle Antoniadès donne des nouvelles de lui « au milieu des terribles événements dont [son] pays a été le théâtre. » Rappelle à Antoniadès ses envois de Nîmes de février 1897 et lui demande si le journal Le Devoir lui est parvenu, un numéro lui étant revenu. Elle ne peut indiquer à Antoniadès s'il existe à Nîmes un lycée admettant des étrangers, comme le fait celui de Marseille. Réflexions d'Antoniadès sur le journal Le Temps, que Marie Moret lit chaque jour. Question d'Antoniadès sur la bonté et réflexions de Marie Moret à ce propos : « Celui qui la possède est rattaché par elle au principe même de la vie ». Le souvenir d'Antoniadès souvent évoqué au Familistère ou pendant les promenades à Lesquielles-Saint-Germain. Sur la fête de l'Enfance des 5 et 6 septembre 1897, dont Marie-Jeanne Dallet a été la directrice : la matinée théâtrale montrait une masse de costumes allégoriques. Sur les écoles du Familistère, dont s'occupe toujours Émilie Dallet. Sur l'Association du Familistère : Louis-Victor Colin, homme de grande capacité industrielle, a remplacé François Dequenne à la tête de la société. Jules Pascaly s'occupe toujours du Devoir ; il a vu récemment Gaston Piou de Saint-Gilles revenant d'Allemagne et cherchant une place à Paris ; Marie Moret n'a pas de nouvelles de lui ni de sa famille.

Annonce l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly et d'un chèque de 27 F à Fumouze frères.

Préparation du numéro d'octobre 1897 du journal Le Devoir. Envoie les manuscrits d'articles et le sommaire. Demande à Chastanier d'évaluer la place restante pour les pages du roman, compte tenu des nouveaux caractères typographiques.

Commande un numéro de la Revue de polytechnique médicale dans lequel se trouve un article du docteur Régnier sur les douches d'électricité statique imaginées par le docteur Vigouroux, article mentionné par le journal Le Temps du 28 août 1897.

Le Bulletin mensuel du Musée social est envoyé à Marie Moret au titre d'échange avec le journal Le Devoir : Marie Moret demande si elle peut reproduire dans son journal une notice sur Thomas Burt publiée dans le Bulletin du 30 juin 1896.

Commande une paire de bottines suivant les prescriptions de la lettre.

Envoi les certificats de dépôt de ses obligations Suez pour percevoir les arrérages des valeurs.

Marie Moret remercie le directeur du Musée social de l'autoriser à reproduire dans Le Devoir une notice sur Thomas Burt publiée dans le Bulletin mensuel du Musée social. Elle convient de prévenir le Musée social dans le cas où elle ferait d'autres emprunts au Bulletin.

Marie Moret est satisfaite du corset que Rainal lui a fourni en juillet 1897 au prix de 44 F. Elle demande si Rainal peut lui fournir un corset identique et donne des prescriptions pour sa confection.

Réponse à la lettre d'André Vervoort du 22 septembre 1897, proposant un échange entre le journal Le Jour et Le Devoir : Marie Moret ne veut pas donner suite à cette demande car Le Devoir n'est pas un journal politique mais un journal d'études sociales pratiques.

Marie Moret signale à son correspondant qu'elle ne peut être la destinataire du courrier qu'il a écrit à madame veuve Godin au Familistère, et lui retourne sa lettre. Il existe trois veuves Godin à Guise : veuve Godin-Chambriard, veuve Émile Godin-Rouchy au château du Faÿ près de Guise et elle-même. Marie Moret signale à son correspondant qu'elle n'est pas propriétaire du Familistère, qu'elle ne possède pas de biens à Paris, mais que madame veuve Godin-Rouchy a des possessions à Paris.

Annonce l'envoi d'un chèque de 224,30 F à l'imprimerie Chastanier.

Réponse à la lettre de Chastanier du 22 septembre 1897 et envoi d'un chèque de 224,30 F en paiement de la facture de Chastanier du 11 septembre 1897 ; Marie Moret indique qu'elle préfère régler les factures chaque mois plutôt que tous les deux mois. Remercie Chastanier d'avoir placé les étiquettes d'adresse sur les enveloppes des exemplaires du journal, ce qui n'était pas le cas auparavant. Deux sortes d'étiquettes sont utilisées : étiquettes pour les services gratuits et les échanges et étiquettes pour les abonnés portant la mention « Votre abonnement finit le... » ; aussi Marie Moret préfère-t-elle que Chastanier n'étiquette pas les enveloppes. Envoie les épreuves des trois premières feuilles du numéro d'octobre du Devoir (pages 577 à 624) et des manuscrits complémentaires, et commente les différentes annotations portées sur ces épreuves, notamment la mention de la signature de Jules Prudhommeaux dans l'introduction du compte rendu du Congrès de Hambourg. Envoi des feuilles du tiré à part des « Documents biographiques », qui doit être tiré à 100 exemplaires et prescriptions sur la composition de ce tiré à part.

Réponse à la lettre de la bibliothèque publique d'Aix-en-Provence du 18 septembre 1897. Envoie trois brochures à la bibliothèque, Féminisme, Sky scratchers et Robert Owen d'Auguste Fabre, ainsi que les Études sociales n° 2, 4, 6 à 10. Transmet les remerciements d'Émilie Dallet pour la proposition du bibliothécaire de donner ses deux petits traités d'enseignement de la lecture à la Bibliothèque d'instruction populaire d'Aix-en-Provence.

Réponse à la lettre de la bibliothèque municipale de Mâcon du 13 août 1897 demandant un exemplaire des cinq numéros du Devoir parus avant juin 1897. Marie Moret promet à son correspondant de réunir ces numéros et envoie des brochures pour la bibliothèque.

Envoie un billet de 50 F à Sophie Quet pour ses appointements du mois de septembre 1897. Nouvelles météorologiques : après les premières gelées et beaucoup de pluie, le temps est beau et chaud à Guise. Joint une lettre destinée à Auguste Fabre à son envoi. Remercie Sophie Quet de son mot sur les confitures de raisins.

Réponse à la lettre de Chastanier du 27 septembre 1897 : accuse réception de l'épreuve de la 8e feuille du tiré à part des « Documents biographiques ». Retourne l'épreuve de la 4e feuille du numéro d'octobre 1897 du Devoir. Rappelle à Chastanier de changer la raison sociale du Familistère en Colin et Cie sur le 4e page de couverture.

Réception des épreuves des dix premières pages de la 9e feuille du tiré à part des « Documents biographiques ». Demande à Chastanier de ne pas coller les étiquettes sur les enveloppes d'expédition des exemplaires du Devoir, car les adresses y sont écrites à l'avance au Familistère.

Remercie Georges et Cœlina Beauvisage de l'envoi de deux objets en mémoire de Céline Beauvisage et d'Adèle Augustine Brullé-Tardieu.

Prend note de l'état de son compte bancaire, créditeur de 37 600 F. Demande des conseils à la banque pour effectuer un placement de 12 000 F en valeur de tout repos rapportant 3,5 %.

Envoie un chèque de 53,95 F à Henry Herth, en espérant être satisfaite des bottines qu'il a envoyées et lui faisant espérer une nouvelle commande.

Demande d'encaisser les arrérages de ses obligations Suez, de sa rente française et de sa rente italienne. Annonce l'envoi d'un chèque de 53,95 F à Henry Herth.

Envoie un mandat postal de 3,60 F et commande 12 nœuds d'officier d'Académie.

Demande des informations sur les horaires du train Nice-Express partant de la Gare du Nord à 7 h 44 du matin, s'arrêtant à la Gare de Lyon à 8 h 25.

Réponse à la lettre de la bibliothèque municipale de Mâcon du 5 octobre 1897 demandant un exemplaire de l'Étude sociale n° 1 : la brochure est épuisée ; prend note de la demande de numéros du Devoir, qu'elle pourra envoyer dans 6 ou 7 mois.

Envoie un chèque de 44 F pour la confection d'un corset semblable au précédent fait par Rainal.

Envoi de manuscrits d'articles du numéro de novembre 1897 du journal Le Devoir. Prévient Chastanier que la publication du compte rendu annuel de l'assemblée générale de l'Association du Familistère demande un soin exceptionnel en raison des tableaux qu'il comprend. Rappelle à Chastanier que ce compte rendu donne lieu à l'édition d'une brochure et qu'elle lui a adressé le 29 juillet 1897 un exemplaire du tiré à part d'un compte rendu d'assemblée générale imprimé par veuve Laporte. Demande l'envoi des épreuves du compte rendu en deux exemplaires, l'un pour elle, l'autre pour la Société du Familistère, qui s'entendra avec Chastanier pour l'impression de la brochure.

Demande : de virer 500 F de son compte sur celui d'Émilie Moret ; de lui envoyer 1 000 F en billets de 50 et 100 F ; de lui envoyer un nouveau carnet de chèques. Elle annonce à la banque l'envoi de trois chèques : de 9,10 F à Veuve Raspail et fils à Arcueil ; de 300 F à Jules Pascaly ; de 44 F à Adolphe Rainal.