Godin demande à Charles Fauvety de lui adresser un exemplaire du numéro de novembre de La Religion laïque, qu'une personne désire envoyer en Amérique.

Godin accuse réception des récépissés de la Banque de France des 33 500 F de rente déposés au nom de Marie Moret.

Godin envoie six pièces à Edmond Turquet de la part de monsieur Nice, qui lui demande de les déposer dans le dossier de la 1re circonscription dès son arrivée à Versailles et de s'assurer de leur annexion lors de la remise des pièces au bureau chargé de vérifier les pouvoirs de monsieur Leroux.

Godin souscrit un abonnement de trois mois au Courrier de l'Aisne à adresser à Ernest Bariteau au n° 299 du Familistère de Guise.

Godin demande à Leymarie de lui procurer le livre de William Crookes, Phénomènes spirites. Il informe Leymarie qu'il a reçu une lettre de Georgina Weldon, qui a exprimé le désir de visiter le Familistère avec trois personnes après une conversation avec lui : il lui a indiqué qu'elle devrait se loger dans un hôtel de la ville ; il n'a plus entendu parler d'elle. Il prie Leymarie d'indiquer aux personnes désireuses de visiter le Familistère qu'il existe des hôtels en ville car il ne peut les recevoir toutes.

Madame veuve Piard a fait le 16 octobre une proposition à Godin relative à un sondage près d'Aulnoye. Il l'informe qu'il est trop occupé pour lui donner une réponse satisfaisante mais qu'il recevra volontiers les documents qu'elle voudra bien envoyer.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin adresse à Henri de Hulster un chèque de 5 861,45 F pour solder son compte. Il donne des détails de son évaluation, dont le calcul est copié sur le folio 490v.

Godin assure madame Lotz qu'elle peut visiter le Familistère, mais qu'elle ne pourra pas s'y loger et devra descendre dans un hôtel de la ville. Il lui semble difficile d'unir l'œuvre de madame Lotz à la sienne, qui ne repose sur aucun esprit de système, notamment en matière d'éducation : « nos procédés d'enseignement sont ceux des bonnes méthodes usitées partout. Vous pouvez entrevoir qu'il serait donc difficile d'y faire usage de vos procédés spéciaux. » Godin « considère que les œuvres les plus utiles sont celles qui sont applicables à la société toute entière, et je ne puis concevoir aucun espoir de projets qui exigent des conditions exceptionnelles pour la famille et pour l'enfant. »

Godin accuse réception de la lettre de Cacheux du 12 octobre et des estampes qui l'accompagnaient. Godin signale des erreurs dans le dessin et la légende des estampes. « En réponse à la question que vous me faites concernant l'entretien d'une famille d'ouvriers, il n'est pas possible d'y répondre parce que les avantages du Familistère ne se chiffrent pas ; on en jouit, voilà tout. »

Godin demande le récépissé du dépôt à la Banque de France des titres de rente italienne de Marie Moret.

Sur des vide-poches offerts à Marina Leymarie. Sur un accident survenu à Pierre-Gaétan Leymarie. Godin accuse réception des ouvrages annoncés par Pierre-Gaétan Leymarie dans sa lettre du 12 octobre, mais il indique qu'il n'a pas encore reçu de numéro du Messager de Liège auquel il a souscrit un abonnement d'un an à compter du 1er septembre 1877. Il signale que la Religion laïque de la fin d'octobre a fait paraître un article sur sa visite chez Slade, article qui doit faire disparaître le reproche adressé à la revue de Fauvety par le dernier numéro de la Revue spirite. Il communique les remerciements de Marie Moret à Pierre-Gaétan Leymarie pour la Genèse qu'il lui a offert. Il transmet au couple Leymarie et à leur fille les compliments de toute la famille Godin-Moret-Dallet.

Godin demande à Tisserant quand il va pouvoir venir à Guise.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin informe Richard qu'il lui a fait expédier du mastic et des tubes de verre. Sur un litige avec Troupin à propos de lampes. Godin demande à Richard de prévenir Maloigne que ce dernier va devoir expédier les objets lui appartenant ; il précise qu'il reste encore du matériel qui est sa propriété.

Sur un article de Godin envoyé à Fauvety. Godin indique à Fauvety qu'il a laissé Max Veyrac [Antoine Massoulard] répondre à sa dernière lettre et il précise qu'il ne l'oblige pas à publier dans sa revue ce qu'il lui envoie. Godin estime qu'il sera toujours difficile aux hommes de s'entendre sur les questions où le raisonnement seul intervient ; il pense que la démonstration par voie expérimentale serait utile à introduire dans la question [du spiritisme].

Sur le dépôt des titres de rente italienne de Marie Moret à la Banque de France.

Godin communique à Offroy et Cie une procuration notariée de Marie Moret pour effectuer le dépôt de ses titres de rente italienne en son nom à la Banque de France.

Godin a rédigé un article à la suite de l'appel lancé par Fauvety dans La Religion laïque pour une enquête sur la vie outre-tombe. Il lui demande de lui faire part des observations critiques qu'il pourrait susciter si Fauvety insérait son article dans sa revue. Il lui envoie une réponse à la question sur la providence divine en plus de celle signée M. Moret. Le post-scriptum porte sur la visite à Henry Slade : « Peut-être est-il bon de vous assurer que ce que je relate de mes visites chez M. Slade n'est qu'un récit très affaibli des phénomènes dont j'ai été le témoin. »

Godin remet à Offroy et Cie le pouvoir nécessaire à la réalisation de la vente des 22 500 F de rente française. Il l'informe qu'Amédée Moret lui remettra le titre à ne pas vendre au-dessous de 105 F et de le remplacer par des titres de rente italienne 5 %. Il lui demande de lui indiquer quels seraient les frais d'un dépôt à la Banque de France.

Godin accepte l'offre d'Offroy et Cie de faire pour sa parente la vente du titre de rente française. Il les remercie de lui écrire s'il faut le remplacer par des titres nominatifs de rente italienne.

Godin envoie à Auvray deux timbres postaux en paiement de deux abonnements de 15 jour au journal La France à adresser à monsieur Macon-Lamotte, barbier à Étreux, et à monsieur Gantoi-Macon à Étreux. Il lui rappelle que les abonnements souscrits le 28 septembre 1877 ne parviennent toujours pas à l'économe du Familistère.

Sur le sondage de La Capelle. Godin informe Moricourt qu'il a terminé ses travaux de sondage sur le terrain de La Capelle, dont les résultats sont négatifs. Il demande à Moricourt s'il veut le lui racheter ou s'il est possible de le louer à un fermier.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin envoie 600 F à Richard. Il souhaite que ce dernier lui renvoie le matériel de sondage : il lui demande d'établir la liste de ce qui appartient à Richon et de ce qui lui appartient, avant de s'entendre avec Maloigne pour le transport par chemin de fer.

Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Tisserant que Ganault pourra se charger de son affaire de compte avec Esther Lemaire, mais que ce dernier va devoir comme Goblet, s'occuper des élections législatives et de sa candidature au conseil général. Godin envoie à Ganault le tableau résumé des propositions qu'il a faites pour [le mobilier des] écoles, ainsi qu'un plan pour la bonne compréhension des mesures. Il lui indique qu'il ne s'est jamais préoccupé de concevoir un appareil de chauffage brûlant exclusivement de sapin commun et il lui demande pour quel usage il se sert d'un tel appareil. Dans le post-scriptum, Godin indique que Marie Moret et Émilie Dallet lui envoient leurs compliments.

Godin demande à Offroy et Cie à quel agent de change il pourrait s'adresser pour convertir en rente italienne 22 500 F de rente française 5 % appartenant à une de ses parentes.

Godin réclame à Bardin un état détaillé du contenu des colis qu'il lui a adressés, notamment le nombre d'exemplaires des ouvrages La politique du travail (dont il restait 3 100 à l'imprimerie) et de Solutions sociales. Il l'avertit que faute de réponse, il procédera judiciairement à l'ouverture des colis.

Godin rappelle à Auvray qu'il lui a envoyé le 28 août 1877 un chèque de 129 F pour l'envoi de 20 numéro de La France à l'économe du Familistère à Guise, et il indique qu'un seul numéro est arrivé. Il lui remet un nouveau chèque de 23 F pour envoyer le journal pendant 15 jours aux adresses dont il joint la liste.

Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Ganault qu'à défaut d'un accord à l'amiable avec Esther Lemaire, il doit terminer l'affaire par un nouveau procès, et que Goblet n'est pas disponible car il est occupé par les élections. Godin demande si Ganault peut s'en occuper et s'il peut venir à Guise pour examiner le dossier.

Godin explique à Guillon qu'il ne peut lui rendre le service de recommander son gendre à monsieur Turquin, conseiller général et concessionnaire du chemin de fer de la vallée de la Serre, car Turquin est un monarchiste clérical. Il explique également à Guillon qu'il ne peut lui offrir un emploi car les événements politiques du 16 mai ont perturbé les affaires et rendu inutile la moitié de son personnel. Il lui envoie un portrait photographique en échange du sien.

Godin annonce à Henri de Hulster qu'il voudrait le voir à Guise pour arrêter l'emplacement du nouveau sondage et pour résoudre le litige entre eux.

Sur le sondage de La Capelle. Godin demande à Henri de Hulster d'envoyer à Maurois les outils nécessaires à prélever l'échantillon qu'il demande. Godin veut avoir l'assurance que le sondage a atteint les terrains stériles avant d'arrêter les travaux. Sur un malentendu entre Godin et Henri de Hulster.

Godin demande à Toulet de compléter la lettre qu'il lui a écrite avec des plans de la cheminée en question.

Godin envoie à L. Auvray un chèque de 129 F pour 129 abonnements à La France de 15 jours à distribuer aux adresses dont la liste est jointe.

Sur le sondage de La Capelle. Godin informe Henri de Hulster qu'il a reçu des échantillons du sondage de La Capelle qui lui laissent croire qu'il a atteint des couches de schiste argileux, qu'il a demandé à Maurois de prélever un cylindre qu'il ira voir le lendemain à La Capelle. Il avertit Henri de Hulster que s'il se confirme qu'il s'agit de schiste ardoisier, il donnera l'ordre d'arrêter le sondage et de remonter à Guise le matériel.

Godin annonce à Tisserant qu'il est menacé de poursuite à cause du manifeste électoral bien qu'il n'ait pas été mis en circulation et que les exemplaires imprimés ont été détruits la veille du jour où le parquet en avait ordonné la saisie : « Un silence de mort va donc se faire sur les élections ». Il lui communique une lettre de Delpech qui lui est adressée. Sur des ballots de l'imprimerie Bardin « arrivés ici et déposés chez vous au moment où vous partiez ». « J'aurai des communications bien intéressantes à vous faire sur mon voyage de Bruxelles lorsque vous reviendrez. J'y ai été témoin de phénomènes spirites qui m'ont donné la preuve de faits que je désirais vérifier depuis longtemps » Il transmet à Tisserant les compliments de Marie Moret.

Godin avertit Coulon qu'il ne peut lui rendre le service demandé : « Je n'ai que peu ou point de relations avec les agriculteurs, et par ce temps de préoccupations politiques toutes les affaires sont oubliées ; il ne reste de place dans l'esprit que pour penser aux événements prêts à s'accomplir. »

Godin envoie à Hoffer et Cie un chèque de 67 F.

Sur un article de Limousin paru dans le Journal des économistes. Sur un plan conçu par monsieur Boutin, que Godin ne croit pas aisément applicable. Godin remercie Leymarie d'avoir empêché l'envoi d'une parure de corail à Marie Moret « dont elle n'a que faire ». Il lui annonce qu'il part le lendemain voir le docteur Slade. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin demande à Fritz si Slade se trouvera encore à Bruxelles à la fin de la semaine suivante et s'il est possible d'assister à une séance analogue à celle dont rend compte la Revue spirite du 1er septembre 1877. Godin souhaite voir une expérience d'écriture directe et de matérialisation.

Sur le sondage géologique de La Capelle. Godin informe Henri de Hulster qu'il est allé à La Capelle pour y inspecter les tuyaux du sondage. Il indique que son voyage était inutile car les tuyaux descendent dans le trou de sonde à une profondeur de 60 m. Sur le diamètre des tubes à utiliser pour poursuivre les opérations de sondage.

Godin annonce à Béthune que monsieur David de Sains lui demande de lui envoyer 1 000 exemplaires du manifeste électoral signé par Béthune. Il explique qu'il n'a pas encore fait imprimer le manifeste par crainte qu'il ne cause la révocation des maires signataires. Il demande à Béthune s'il veut maintenir sa signature. Si ce dernier la maintenait, Godin propose de le mentionner de la façon suivante : « M. Béthune fabricant à Étreux », sans indiquer sa qualité de maire.

Godin avertit Bardin qu'il a reçu des ballots de librairie sans aucune mention de ce qu'ils contiennent. Il veut en connaître le contenu avant de les ouvrir car ils ne semblent pas contenir d'ouvrages brochés, comme auraient dû l'être les exemplaires de La politique du travail.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin envoie 500 F à monsieur Richard. Il lui demande des précisions sur le matériel de sondage.

Godin rappelle à Malézieux qu'il a reçu une lettre de son homonyme, Léon Godin, élève du lycée de Saint-Quentin, qui a l'ambition d'entrer à l'École polytechnique. Il demande à Malézieux d'intercéder auprès du ministère de l'Instruction publique pour obtenir une bourse en faveur de Léon Godin.

Godin est heureux d'apprendre que la revue de Fauvety se porte bien. Fauvety se plaint d'être seul pour conduire son œuvre : « Combien je puis dire la même chose pour celle que j'ai entreprise ici ! » ; Godin indique à Fauvety qu'il achève le Familistère et tente l'organisation pratique de l'association du capital et du travail, et il estime qu'il occuperait une place inutile dans le comité de rédaction de la revue. Sur la politique, qui ne laisse pas de place aux idées d'avenir ; Godin annonce à Fauvety qu'il ne songe pas à la députation et qu'il ne veut plus se mêler aux actes de cette politique confuse : « L'œuvre de décomposition sociale à laquelle elle nous conduit revient à d'autres qu'à moi. J'ai à faire d'autres choses dont peut-être la société profitera quand elle sera arrivée à se demander sur quoi bâtir. » Godin veut cependant bien recevoir des exemplaires des brochures de Fauvety, qu'il trouve excellentes et qu'il essaiera de distribuer avec son manifeste électoral dans la circonscription de Guise qu'il a laissée à Edmond Turquet.

Godin informe Max Veyrac qu'il n'a pas reçu sa lettre annoncée de Liverpool. Il lui envoie 100 F et lui demande d'arriver vite pour voir le Familistère en fête.

Godin envoie à Levasseur une liste de 9 abonnements au Courier de l'Aisne d'un montant de 23,50 F à porter au débit de son compte.

Godin informe Leymarie que la session du conseil général lui permet de se trouver à Guise et de l'accueillir. Il lui signale que les écoles du Familistère vont être en vacances les jours qui vont précéder la fête de l'Enfance du dimanche 2 septembre. Il lui semble qu'il ne trouvera pas à la fin de la semaine le calme nécessaire aux expériences spirites qu'il a proposé de faire. Il l'invite à venir avant le jeudi suivant, ou alors pour la fête de l'Enfance ; il précise que le lundi suivant la fête, l'usine reprendra ses travaux mais que les enfants resteront en vacances toute la semaine. Godin demande à Leymarie quand il compte venir au Familistère en compagnie de son médium.

Godin envoie à Levasseur une liste d'abonnements de trois mois au Courier de l'Aisne d'un montant de 13,50 F à porter au débit de son compte.

Godin envoie à Fauvety un mandat postal de 30 F pour le réabonnement à La Religion laïque de lui-même, de Marie Moret au n° 27 du Familistère et d'Émilie Dallet au n° 28 du Familistère.

Godin reporte, à la demande de Henri de Hulster, la date de leur rencontre à La Capelle après la session du conseil général. Il demande à Henri de Hulster de lui présenter son compte. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : il informe Henri de Hulster qu'il a reçu une lettre de Richard lui donnant des nouvelles du sondage de Sardy ; Godin regrette que Richard ne dispose pas du matériel nécessaire à l'avancement des travaux.