Marie Moret répond à la lettre d'Édouard de Pompéry du 10 avril 1884 : elle lui annonce qu'elle lui a envoyé les dix numéros du journal Le Devoir qu'elle a demandés, ainsi que l'Histoire de Rochdale et l'Histoire de Ralahine. Elle lui indique que Godin se réjouit à la pensée de le voir au Familistère.

Godin répond à la lettre de Baggio du 12 avril 1884. Il lui recommande le Manual for cooperators » publié par Edward Vansittart Neale et Thomas Hugues à la demande du Congrès coopératif de Glasgow de 1879 ; il lui communique l'adresse où il peut se procurer l'ouvrage.

Godin annonce à Destrem qu'il ne peut s'occuper du journal La Presse en plus du Devoir. Il lui rappelle qu'il a toujours le manuscrit de l'article qu'il avait rédigé pour La Presse.

Sur le recrutement d'un directeur des constructions du Familistère de Laeken. Sur l'école de Laeken : Godin voudrait discuter des conditions d'installation d'une école avec Bokstaël de la commune de Laeken.

Godin répond à la lettre de Modot du 16 avril 1884 : il lui annonce qu'il a choisi un autre candidat pour l'emploi auquel il prétendait.

Godin s'inquiète du silence de Paul Foucart ; il souhaite que les questions qu'il lui a soumises soient résolues avant l'inventaire du 30 juin.

Godin retourne à Hucher les documents qu'il lui avait confiés et il lui annonce qu'il a choisi un autre candidat pour l'emploi à pourvoir.

Godin répond à la lettre d'Henri Brissac du 21 avril 1884. Il l'informe que le journal Le Devoir promeut toutes les manifestations en faveur de la paix et de l'arbitrage, et qu'il pense qu'il faut provisoirement laisser se constituer des comités locaux dans toute la France.

Godin demande à Pavy, candidat à un emploi, s'il a des connaissances dans l'art du coupage des eaux de vie, dans le soin des vins et des boissons et en épicerie. Il lui demande également son âge.

Godin répond à une lettre de Briquet du 20 avril 1884 relative au coût de remise en état par la Société du Familistère d'un logement occupé depuis 15 ans.

Godin annonce à Pavy qu'il l'accepte pour occuper l'emploi de garçon de cave au Familistère de Guise aux appointements de 125 F par mois.

Informé par Eugène André de retour de Laeken, Godin donne à Gauchet une autorisation pour édifier un mur.

Godin envoie à Cremer la somme de 1,50 F et lui demande de lui envoyer : Historic survey of international arbitration ; The recent progress of international arbitration, by M. H. Richard M. P. ; The gradual triumph of law over brute force : a historic retrospect, by Henry Richard ; Proved practicability of international arbitration : a record of 36 instances of its use.

Sur un litige avec la ville de Bruxelles relatif aux constructions nouvelles à Laeken.

Mademoiselle Vincent a écrit le 13 avril à Godin pour lui demander ce qu'il propose pour les déshérités n'appartenant pas à la classe ouvrière : il l'invite à considérer dans les réformes prétendues ouvrières des réformes sociales générales et lui explique que la mutualité nationale et l'association doivent assurer l'existence de chacun.

Godin explique à Pardoux qu'il est important que le journal Le Devoir puisse correspondre avec les chefs de chacun des groupes qu'il a formés, et il lui demande leur adresse.

Godin accuse réception de la lettre de Baggio du 17 avril 1884 : il lui fait remarquer que le journal Le Devoir s'occupe de toutes les questions sociales et pas seulement de la coopération.

Godin confirme à Manier qu'il ne peut s'occuper d'un organe de presse autre que celui du Familistère.

Godin répond à la lettre d'Émilie de Morsier du 13 avril 1884 : il l'informe qu'il ne peut prendre part à la fondation dont elle a le projet.

Sur la distribution du journal Le Devoir en province. Sur une proposition de Gagneur concernant Sauvaitre.

Godin demande à Gauchet de venir à Guise pour lui expliquer les motifs d'une détermination inattendue qu'il a prise.

Godin confirme à Garin-Moroy qu'il aura plaisir à recevoir sa visite et celle de son fils.

Godin répond à la lettre de Max de Nansouty du 9 mai 1884 : il lui annonce qu'il ne peut mettre à sa disposition qu'une épreuve de report lithographique de la vue générale du Familistère contenue dans le numéro exceptionnel du journal Le Devoir consacré au Familistère.

Godin demande à Guérard de remettre en état les sonneries électriques qu'il a installées chez lui.

Godin répond à la lettre de Max de Nansouty du 16 mai 1884 en lui adressant le numéro exceptionnel du journal Le Devoir consacré au Familistère, qui contient aux pages 200-201 la vue générale dont il peut lui fournir l'épreuve de report lithographique ; il lui précise qu'il peut mettre à sa disposition les clichés des autres vues contenues dans le numéro.

Sur le tirage à un grand nombre d'exemplaires de certains numéros du journal Le Devoir.

Godin veut savoir si Pavy viendra au Familistère avant le 1er juin 1884.

Godin avertit le chef de gare qu'un colis de papier expédié par monsieur Darblay d'Essonnes et adressé à Ségard à Saint-Quentin va arriver à la gare de Saint-Quentin ; il lui demande d'arrêter le colis en gare et de lui expédier à Guise.

Godin avertit Ségard qu'en raison des nouvelles conditions qu'il propose pour l'impression du journal Le Devoir, il a décidé de faire imprimer le journal à Guise à partir du prochain numéro. Il lui signale qu'il écrit au chef de gare de Saint-Quentin pour lui demander de faire suivre à Guise un colis de papier pour le journal Le Devoir.

Godin demande à Godement et Cie d'insérer dans Le Petit journal une offre d'emplois dans la direction et l'administration des Fonderies et manufactures de la Société du Familistère de Guise. Il joint à sa lettre un mandat postal de 96 F.

Godin accuse réception de la lettre de Pagliardini du 5 avril 1884. Il l'informe qu'il lui a envoyé les 40 exemplaires du numéro exceptionnel du journal Le Devoir et qu'il a fait adresser le journal à Christine Schenk à New York. Il lui demande des renseignements sur les sociétés de paix de Londres : Peace Society, dont l'organe est The Herald of peace and international arbitration ; Workmen's Peace Association, dont l'organe est The Arbitrator ; International Arbitration and Peace Association, dont le fondateur et président est Hodgson Pratt et le secrétaire Lewis Appleton. Il lui demande s'il connaît d'autre sociétés de paix, outre la Ligue de la paix et de la liberté de Charles Lemonnier, qui a pour organe Les États-Unis d'Europe. Il lui annonce que Le Devoir va publier un numéro exceptionnel sur la paix et l'arbitrage. Godin indique à Pagliardini que l'achèvement de sa lettre a été retardé et qu'il a reçu sa lettre du 27 mai qui contient un chèque pour l'abonnement au Devoir [de Christine Schenk] et un numéro du Women's suffrage Journal. Dans le post-scriptum, il lui précise qu'il est conseiller municipal et non conseiller général et lui indique que le numéro du Devoir du 19 août 1883 évoque sa défaite à l'élection au conseil général.

Godin avertit Dauge que son voyage à Guise ne changerait rien à sa proposition de vendre ses 10 actions du Courrier de l'Aisne au prix de 10 000 F.

Godin explique à Lamy qu'il offre deux emplois de direction dans les usines de Guise et de Laeken. Il indique que les chefs de fonctions peuvent percevoir à Guise 12 000 à 15 000 F par an et que la fonction à Laeken est rémunérée 5 000 à 6 000 F par an.

Godin remercie Manier d'avoir inséré une offre d'emploi de la Société du Familistère dans le journal L'Hôtel de ville ; il lui demande d'insérer une autre offre d'emploi qu'il joint à son courrier.

Godin annonce à Dauge qu'Aurélien Scholl a déjà été invité à venir au Familistère et qu'il le recevra avec plaisir avec ce dernier. Sur le prix de ses actions [du Courrier de l'Aisne].

Sur un protégé de Brialou, candidat à un emploi dans les Fonderies et manufactures du Familistère de Guise. Godin indique qu'il n'emploie pas de chef d'atelier à moins de 4 500 F par an et qu'il serait heureux de trouver un candidat méritant 12 000 F par an. Il souhaite que la personne se mette en rapport directement avec lui. Dans le post-scriptum, il demande à Brialou s'il a reçu la brochure La réforme électorale et la révision constitutionnelle qui lui a été adressée au 48, rue de Rivoli.

Godin doute que le jeune dont lui parle Nicot, qui ne sait ni bien parler ni bien écrire le français puisse convenir aux emplois supérieurs offerts par la Société du Familistère.

Sur une modification à faire aux statuts de l'association du Familistère : comprendre dans le partage des bénéfices les 25 % affectés au fonds de réserve ; augmenter à 6 millions le capital de la Société ; réduire à 4 % (au lieu de 12 %) sa part dans les bénéfices de la Société ; augmentation du nombre de conseillers de gérance. Il lui transmet les compliments de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin émet des doutes sur la capacité de Favard à occuper un emploi de direction industrielle supérieure. Il lui précise qu'il recherche une personne ayant les capacités pour percevoir 4 000 F voire 12 000 F d'appointements par an. Il lui demande de lui indiquer les personnes auprès desquelles il pourrait se renseigner sur lui.

Godin accepte que Laigneau, candidat à un emploi de direction industrielle dans la Société du Familistère de Guise, vienne à Guise. Il l'avertit qu'il doit néanmoins prendre des renseignements sur lui et lui précise que les appointements pour les emplois offerts sont de 4 000 à 6 000

Godin explique à Richard que les emplois vacants dans la Société du Familistère de Guise sont des emplois de direction industrielle supérieure. Il lui précise qu'il recherche une personne ayant les capacités pour percevoir 4 000 F voire 12 000 F d'appointements par an. Il souhaite obtenir des renseignements sur lui.

Godin explique à Gagneur qu'il dispose d'une liste des députés et sénateurs datant de 1883 avec de fausses adresses ; il lui demande de lui procurer une liste récente. Il lui demande s'il a reçu son étude sociale La réforme électorale et la révision constitutionnelle, qu'il a envoyée à tous les députés et sénateurs.

Godin annonce à Raoux qu'il n'y a rien à reprendre dans le chapitre envoyé avec sa lettre du 3 juin. Il accuse réception des 43 signatures d'adhésion à la Ligue de paix et d'arbitrage, mais lui signale que certaines sont illisibles et lui demande de rectifier la liste des noms correspondants. Il lui envoie 10 exemplaires de la brochure La réforme électorale et la révision constitutionnelle en lui recommandant de ne pas les distribuer gratuitement. Il accuse réception de la brochure de monsieur Voruz. Sur le suffrage universel. Sur l'emploi du temps de Godin.

Godin accuse réception des lettres de Destrem des 13 avril et 19 mai. Il le met en relation avec Joseph Manier. Il lui retourne un article qui n'a pu trouver place dans le journal Le Devoir, mais pourrait paraître dans L'Hôtel de ville

Sur les émaux de Bernier.

Godin explique à Agostini que les emplois vacants dans la Société du Familistère de Guise sont des emplois de direction industrielle supérieure. Il lui précise qu'il recherche une personne ayant les capacités pour percevoir 4 000 F voire 12 000 F d'appointements par an. Il souhaite obtenir des renseignements sur lui.

Sur la fondation d'un nouveau journal : Godin explique qu'il ne veut pas s'associer au projet de Limousin parce qu'il ne pourrait y faire sérieusement de l'économie sociale à sa façon, s'il en juge par le silence que la Revue du mouvement social a gardé sur son œuvre dans les occasions où elle aurait pu lui venir en aide, et parce qu'il a fondé le journal Le Devoir comme un contrepoids au silence de la presse.

Godin accuse réception des lettres de Tisserant des 13 et 14 juin 1884. Il lui annonce que Bernardot a répondu à sa lettre relative à Boucher et qu'il lui retourne une lettre de Pouillet. Sur la modification des statuts de la Société du Familistère de Guise.

Godin confirme à Lagneau que la Société du Familistère le recrute aux appointements de 400 F par mois pour étudier la fabrication de l'usine de Guise avant de lui confier la direction de l'usine de Laeken-lez-Bruxelles.

Godin remercie l'inspecteur pour avoir obtenu les services de M. Pénit en qualité d'instituteur dans les écoles du Familistère. Il lui demande s'il peut trouver un instituteur ou une institutrice pour remplacer Bosseron, dont il veut se séparer.