Godin avertit Manier que monsieur Beugon (?) doit entrer en contact avec lui pour lui donner des renseignements à son sujet.

Godin pense que la personne dont lui parle Manier n'a pas les aptitudes nécessaires à la direction industrielle. Il fait l'hypothèse qu'elle soit apte à la direction de l'économat.

Godin remercie Manier d'avoir inséré une offre d'emploi de la Société du Familistère dans le journal L'Hôtel de ville ; il lui demande d'insérer une autre offre d'emploi qu'il joint à son courrier.

Godin demande à Journel et Cie de lui communiquer la liste des titres qu'il a en dépôt à la banque.

Godin répond à la lettre de Demolon du 24 avril 1885. Godin assure Demolon qu'il saura se faire une position au Familistère et que la rémunération de 200 F par mois vaut pour ses débuts dans la direction des écoles du Familistère. Il lui envoie les statuts de la Société du Familistère pour qu'il les étudie.

Godin annonce à Hauet qu'il est prêt à se concerter avec lui pour adoucir la situation des époux Lefèvre.

Godin soumet à Hauet un arrangement possible de la situation financière de son beau-frère et de sa sœur.

Godin demande à Hauet de lui faire connaître la situation de sa sœur et de son beau-frère à la suite de la vente des immeubles, des étoffes du magasin et du mobilier. Il lui demande d'aider Maty à obtenir une note affirmative de ses achats de mobilier à l'inventaire de son beau-frère. Il pense qu'une entente est possible avec les créanciers chirographaires de son beau-frère.

Godin répond à la lettre de Hauet du 20 février 1885 : il ne peut accepter les conditions des créanciers de Lefèvre.

Godin ne souhaite pas faire partie d'une liste électorale pour les élections sénatoriales vouée à l'échec. Il suggère à Ponsin de constituer une liste d'hommes jeunes dont l'esprit ne serait pas vicié par l'atmosphère parlementaire.

Godin accuse réception de la lettre de Laurent-Sorel du 24 novembre. Il lui explique que le mauvais état des affaires l'empêche de lui offrir un emploi.

Godin écrit à Léandre Haquin, principal créancier de monsieur F. Barré, marchand de charbon à Étreux, pour savoir si ce dernier, qui sollicite un emploi dans la Société du Familistère de Guise, risque des poursuites judiciaires.

Godin répond à une candidature de Léon Monier. Il lui indique qu'il a déjà fait le choix d'un candidat qui s'est installé, mais qu'il pourrait lui proposer un emploi s'il pouvait venir discuter avec lui et l'autoriser à demander à la maison Japy des renseignements sur lui.

Godin estime que Titrent ne peut occuper un des emplois vacants de direction industrielle dans la Société du Familistère. Il lui propose de lui confier un autre emploi et lui demande ses prétentions salariales.

Godin répond à la carte de Lewis Appleton du 22 août : il lui retourne les documents concernant la conférence de Berne, le journal Le Devoir ayant déjà publié son compte-rendu. Il lui signale qu'il n'a reçu que le premier numéro de The International arbitration and peace association qu'Hodgson Pratt supposait lui être envoyé régulièrement en échange du Devoir.

Godin accuse réception de la circulaire d'Appleton du 1er octobre 1884 qui présente une série de brochures, dont Godin lui demande l'envoi pour que le journal Le Devoir puisse en rendre compte.

Godin avertit Dezaux qu'il ne peut lui donner satisfaction en ce moment car il n'est pas possible d'enlever en ce moment les poissons des bassins du jardin du Familistère.

Godin répond à la lettre de Graux du 23 juin 1884. Il lui envoie le programme détaillé des études des classes des écoles du Familistère, un tableau sur les bureaux d'écoles établi lors de l'installation de l'école normale de Laon, les plans de ces bureaux et le plan des classes. Il lui fait remarquer que les fenêtres ont pour seule fonction la ventilation et que les classes bénéficient d'un éclairage par les toitures ; il décrit le système de ventilation des classes. Il n'exclut pas la possibilité d'accueillir des institutrices si la République argentine en faisait les frais.

Godin remet à son beau-frère la somme de 300 F due sur la vente de 1884.

Godin répond à la lettre de Vercammen du 5 octobre 1884. Godin se demande si Vercammen a des connaissances en sculpture appropriées au travail exigé par les appareils de chauffage car il suppose que la maison Porta et Cie produit uniquement des fontes de bâtiment. Il voudrait s'assurer de ses capacités avant d'avoir une entrevue avec lui à Guise. Il lui demande son âge et sa situation familiale.

Godin annonce à Vercammen qu'il peut venir le rencontrer à Guise le 16 ou le 17 octobre.

Godin répond à la lettre de Simonin du 11 juin 1884, dans laquelle ce dernier lui rappelle qu'il a visité le Familistère et juge que Le Devoir est sévère à l'égard de l'article de Fougerousse dans Le Génie civil. Godin explique à Simonin que Fougerousse est venu visiter le Familistère avec un homme qui voulait tenter une expérience semblable, qu'il se trompait sur beaucoup de points sur son œuvre et que son article contient des insinuations contraires à la vérité sur les rapports entre les personnes et des inexactitudes sur les dispositions matérielles du Familistère. Godin reproche à Fougerousse d'avoir cherché à dissuader son compagnon d'imiter le Familistère, qu'il désigne du terme souligné d'habitation-caserne. Il lui signale que Le Devoir lui sera adressé au 34, rue de Turin. Il lui transmet le souvenir de Marie Moret.

Godin répond à la lettre de Louis Tinayre du 14 juin 1884 : il l'informe que les dimensions de son tableau ne permettent pas qu'il soit placé au Familistère.

Godin répond à la lettre de madame Mignerot du 5 avril 1884 en lui indiquant que la production de poulets à la vapeur par l'incubation artificielle est une fantaisie d'amateur ; il précise que si le procédé est employé avec succès en Égypte, c'est grâce au concours de la chaleur du soleil, et que les expériences de ce genre ont échouées à Guise.

Godin accuse réception de la lettre de madame Sibilat du 20 août 1884 par laquelle elle accepte la fonction d'institutrice au Familistère. Considérant le certificat présenté pour elle par monsieur Sibilat, Godin lui propose 150 F par mois. Il précise qu'il n'y a pas de vacances dans la Société du Familistère. Il ajoute qu'il a avancé 200 F à monsieur Sibilat pour les frais de son installation à Guise.

Mademoiselle Vincent a écrit le 13 avril à Godin pour lui demander ce qu'il propose pour les déshérités n'appartenant pas à la classe ouvrière : il l'invite à considérer dans les réformes prétendues ouvrières des réformes sociales générales et lui explique que la mutualité nationale et l'association doivent assurer l'existence de chacun.

Godin répond à la lettre de Manuel Navarro Murillo du 4 mars 1884 : il lui envoie les ouvrages Mutualité nationale et Le gouvernement et il accepte d'échanger le journal Le Devoir avec El Criterio espiritista de Madrid et La Revista des estudios psicológicos de Barcelone.

Godin répond à la lettre de Max de Nansouty du 9 mai 1884 : il lui annonce qu'il ne peut mettre à sa disposition qu'une épreuve de report lithographique de la vue générale du Familistère contenue dans le numéro exceptionnel du journal Le Devoir consacré au Familistère.

Godin répond à la lettre de Max de Nansouty du 16 mai 1884 en lui adressant le numéro exceptionnel du journal Le Devoir consacré au Familistère, qui contient aux pages 200-201 la vue générale dont il peut lui fournir l'épreuve de report lithographique ; il lui précise qu'il peut mettre à sa disposition les clichés des autres vues contenues dans le numéro.

Godin demande à Godement et Cie d'insérer dans Le Petit journal une offre d'emplois dans la direction et l'administration des Fonderies et manufactures de la Société du Familistère de Guise. Il joint à sa lettre un mandat postal de 96 F.

Godin accuse réception de la lettre d'Addi du 12 décembre et des bulletins [d'adhésion aux principes d'arbitrage et de désarmement européen] annexés. Il lui demande de joindre aux bulletins une liste lisible de noms propres des signataires susceptible d'être publiée.

Sur un litige avec la ville de Bruxelles relatif aux constructions nouvelles à Laeken.

Sur des maisons et des terrains à acquérir à Laeken auprès de messieurs Meganck.

Godin demande à Gauchet de venir à Guise pour lui expliquer les motifs d'une détermination inattendue qu'il a prise.

Sur la régularité de l'acquisition faite auprès de messieurs Meganck : Godin annonce à Gauchet qu'il se rendra à Bruxelles le lundi suivant et qu'il descendra à l'hôtel de l'Europe. Il remet à Gauchet un contre-rapport modifié.

Sur le recrutement d'un directeur des constructions du Familistère de Laeken. Sur l'école de Laeken : Godin voudrait discuter des conditions d'installation d'une école avec Bokstaël de la commune de Laeken.

Godin félicite Gauchet pour les acquisitions faites à l'hospice et à messieurs Meganck. Il lui demande si la maison des Meganck est habitable et si un directeur des travaux pourrait y loger.

Godin demande à Gauchet le nom des clients de la Société du Familistère à Mons et d'indiquer ceux auxquels on peut faire confiance pour demander des renseignements.

Informé par Eugène André de retour de Laeken, Godin donne à Gauchet une autorisation pour édifier un mur.

Godin informe Giraud que l'emploi de sculpteur a été pourvu et qu'il ne peut donner suite à sa candidature.

Godin explique à Agostini que les emplois vacants dans la Société du Familistère de Guise sont des emplois de direction industrielle supérieure. Il lui précise qu'il recherche une personne ayant les capacités pour percevoir 4 000 F voire 12 000 F d'appointements par an. Il souhaite obtenir des renseignements sur lui.

Godin demande à Agostini de le renseigner sur les études qu'il a faites avant d'entrer en industrie et sur les maisons dans lesquelles il a travaillé. Il lui précise que l'emploi offert est de premier ordre et qu'il faut être ingénieur ou en avoir les connaissances pour l'occuper. Godin est embarrassé pour obtenir des renseignements sur Agostini car il ne peut les demander à Thibaud, son employeur, et ne peut se satisfaire de la recommandation de Brialou à son sujet.

Godin informe Gouvernet que la situation difficile de l'industrie ne permet pas de lui offrir un emploi.

Godin explique à Jannon que les statuts de la Société du Familistère, qui embrasse toute l'étendue des besoins et services d'une population de 2 000 personnes, ne peut s'appliquer à une petite société coopérative de consommation. Il lui fait des recommandations pour l'administration d'une telle société coopérative.

Godin informe Thévenin qu'il n'a pas le souvenir d'un article de lui qui n'aurait pas été inséré dans le journal Le Devoir. Il lui signale qu'il lui a fait adresser Le Devoir à sa nouvelle adresse et que le journal L'Opinion ne lui est plus envoyé.

Godin remercie Bourgeois de sa bonne volonté exprimée dans sa lettre du 30 juillet. Il lui annonce qu'il augmente ses appointements de 50 F par mois à partir du 1er juillet 1884. Sur les rapports entre Lagneau, nouveau directeur de l'usine de Laeken et de Bourgeois, chef de la comptabilité. Il lui demande de ne pas faire de comparaisons entre leurs salaires ; il l'informe que Lagneau perçoit 400 F d'appointements par mois et qu'il s'agit d'un emploi de direction supérieure.

Godin informe Bourgeois que Lagneau, qui se rend à Laeken pour prendre la direction de l'usine, lui remettra la lettre. Il espère qu'il s'entendra bien avec Lagneau et l'avertit qu'il compte envoyer un comptable à Laeken.

Godin demande à Boiry de lui communiquer des renseignements sur Lebas, marchand de rouennerie à Signy-le-Petit, candidat à la direction du magasin de mercerie, d'étoffes, de confection et d'articles de ménage du Familistère.

Godin répond à une lettre de Briquet du 20 avril 1884 relative au coût de remise en état par la Société du Familistère d'un logement occupé depuis 15 ans.

Godin avertit Callerot que la manufacture du Familistère n'entreprendra la fabrication de ses modèles qu'à la condition d'avoir la certitude de ne pas être accusé de contrefaçon. Il lui demande de donner à Hergot, qui lui remettra la lettre, des éléments d'appréciation à ce sujet.