Sur des actions détenues par Godin dans la Compagnie du canal de Panama.

Godin répond à la lettre de Conland du 1er mars 1886 qui propose à Godin de le représenter à la commission royale enquêtant à Londres sur la crise industrielle mondiale. Il lui indique qu'il lui a adressé à la réception de sa lettre plusieurs ouvrages sur le Familistère. Il lui signale aussi qu'il s'efforce de promouvoir par le journal Le Devoir, en France et à l'étranger, la création d'institutions de prévoyance et de protection mutuelles par le moyen de l'hérédité de l'État. Il évoque plusieurs ouvrages sur le sujet qu'il vient ou qu'il va lui envoyer. Il fait une revue de la presse anglaise sur le Familistère depuis 20 ans.

Godin explique à Conland qu'il n'a pas écrit ses ouvrages pour obtenir des droits d'auteur et il l'autorise à reproduire d'eux tout ce qu'il souhaite. Il l'autorise également à donner à Gray toute garantie de non reproduction simultanée en Irlande, mais non en Angleterre où ses amis ont traduit Mutualité sociale qu'ils pourraient vouloir éditer. Il l'informe qu'il pourra lui fournir des photographies, et il lui indique qu'il peut trouver dans Solutions sociales, en vente à Londres chez Sampson Low, les plans et vues des édifices du Familistère. Il est satisfait de constater leur communauté d'idées en spiritualisme et il l'invite à venir à Guise.

Godin accuse réception des lettres de Conland des 3 avril et 14 mars 1886. Il ne peut lui envoyer des clichés pour illustrer une brochure, car une partie des estampes sont des lithographies et les clichés qu'il a en sa possession vont être expédiés à New York pour l'édition américaine de Solutions sociales. Il le renvoie à Edward Vansittart Neale, qui dirige le Cooperative News et a publié des vues du Familistère. Sur les difficultés à promouvoir des réformes sociales.

Sur l'atelier de bonneterie du Familistère. Godin émet des réserves sur la proposition de collaboration de Contadeur : la reconnaissance des personnes qui ont lancé l'industrie au Familistère et ont formé 20 ouvrières ; l'augmentation des frais généraux ; l'absence de débouchés à Paris comme le montre la liquidation de la société de Contadeur ; le prix de la collaboration de Contadeur et son âge. Godin lui demande de répondre à ses objections.

Godin répond à la lettre de Conty du 24 septembre 1885, qui sollicite de Godin le prêt d'une somme de 4 000 F pour sa société. Godin lui indique qu'il lui faudrait une caution pour avancer cet argent.

Godin informe Conty qu'il ne peut pas s'occuper des intérêts de sa société. Il lui retourne les documents envoyés le 18 octobre mais conserve l'exemplaire des statuts de sa société.

Godin répond à la lettre de Coucourde du 6 novembre 1885 : il lui envoie Mutualité sociale, l'étude sociale sur le Familistère et le numéro du journal Le Devoir contenant le bilan de la Société du Familistère. Il lui annonce qu'il sera heureux de le voir au Familistère lorsqu'il viendra en France.

Godin accuse réception de la lettre de Courtépée du 11 février 1886. Il fait l'historique de leurs relations épistolaires depuis 1878 pour lui montrer qu'il n'a gardé aucun manuscrit de lui.

Godin accuse réception de la brochure Caisse nationale de retraite pour les vieillards et les invalides. Il l'informe qu'il lui a envoyé cinq études sociales, et les numéros du Devoir du 11 octobre et du 25 octobre 1885. Il lui signale que sa lettre a été égarée dans les bureaux du Devoir. Il lui adresse le numéro du 8 novembre qui contient la suite de l'étude sur sa brochure commencée le 25 octobre 1885, et lui signale que le numéro contient aussi une étude sur « Les erreurs sur la réforme des impôts » et lui annonce qu'il lui enverra la suite de l'étude.

Godin informe Courtois qu'il lui a fait adresser les numéros du journal Le Devoir contenant ses études sur l'hérédité de l'État. Il lui envoie l'étude sociale n° 6, Ni impôts, ni emprunts qui rassemble ces études.

Godin confirme à Courtois sa lettre du 28 janvier 1886 et l'envoi de sa 6e étude sociale. Il lui demande de lui communiquer l'adresse de 13 sociétés coopératives de consommation de Lyon, et s'il connaît dans la ville d'autres sociétés coopératives de consommation ou de production.

Godin demande à Cressiot de lui communiquer le nom des élèves des écoles primaires de Guise ayant obtenu le certificat d'études afin de les publier dans le journal Le Devoir, et de lui indiquer le nombre de certificats obtenus dans le canton de Guise.

Godin répond à la lettre de Cridge du 7 décembre 1885 : il lui adresse Les socialistes et les droits du travail, l'étude sociale sur le Familistère, les trois derniers numéros du journal Le Devoir.

Godin accuse réception de la carte postale de Dadant du 15 janvier 1885 lui demandant de lui envoyer des timbres postaux ou du papier monnaie américains ou canadiens qu'il lui échangera contre des valeurs françaises. Godin lui envoie des billets de 5 et 2 dollars et des timbres. Il le remercie pour ses articles sur le Familistère parus dans des journaux des États-Unis.

Godin remercie Vincenzo De Castro pour l'envoi d'un chapitre intitulé « Godin e Rossi o la soluzione pacifica della questione sociale in Francia e in Italia ». Il lui demande de quel livre est tiré ce chapitre. Il lui envoie les derniers numéros du journal Le Devoir dont l'un contient le bilan de la Société du Familistère pour 1884-1885.

Godin répond à la lettre de Delmas-Azéma relative au puits artésien du Familistère. Il décrit les couches géologiques traversées pour forer le puits à 180 m de profondeur. Il lui explique que le puits donne 180 à 234 m3 d'eau qui est amenée à 20 m de hauteur dans les combles du Familistère, que le tubage est en fer de 40 à 20 cm de diamètre. Il ajoute que la dépense a été de 35 000 F et il lui communique l'analyse de l'eau du puits.

Godin explique à Delozanne que la Société du Familistère n'exploite pas la cordonnerie, qu'elle vend des chaussures « faites à la mécanique » et qu'il ne lui est pas possible de s'approvisionner auprès d'un ouvrier cordonnier ordinaire.

Godin a reçu la lettre de Demolon du 11 mai 1885 accusant réception des statuts du Familistère. Il lui envoie le programme suivi dans les classes du Familistère : « Vous remarquerez que c'est celui du gouvernement, plus une partie manuscrite concernant les sciences et où (sic) les choses sont simplement agencées d'une façon plus conforme à nos besoins. » Il lui adresse également des « Notes sur la direction » dans les écoles du Familistère. Il lui indique qu'il s'occupera des leçons dans le cours moyen jusqu'au cours complémentaire. Il lui signale que l'emploi de maître ou de maîtresse pour la classe des enfants de 6 à 7 ans va bientôt être vacant : il lui demande s'il connaît quelqu'un ; il ajoute que les appointements sont de 100 F par mois.

Sur un projet d'émission d'obligations pour une somme de 1 400 000 F par la Société du Familistère de Guise. Godin explique à Denfert-Rochereau que la Société du Familistère veut par ce moyen augmenter son capital en faisant appel aux capitalistes. Il demande son avis et des conseils à Denfert-Rochereau.

Godin envoie à Derogy deux pince-nez à remettre en état.

Godin accuse réception des pince-nez arrangés et il lui envoie une paire de lunettes en écaille dont la monture doit être réparée.

Godin envoie à Derogy un mandat postal de 5,40 F.

Godin répond à la lettre de Desgranges de la veille. Il l'informe qu'après examen des documents qu'il a envoyés, il estime qu'il n'a pas les aptitudes d'un ouvrier en mesure de participer à la fabrication des suspensions et des lampes mais plutôt celles d'un employé, et qu'il ne peut lui offrir un emploi.

Godin prévient Desmasures qu'il ne peut lui donner des conseils pour les élections futures mais lui indique qu'il aura plaisir à le voir à Guise et il l'invite à déjeuner.

Godin explique à Desmoulins que Pardoux de Clermont-Ferrand, fondateur d'un groupe des amis de la paix du Puy-de-Dôme, lui demande à qui adresser la couronne que le groupe désire présenter aux funérailles de Victor Hugo, et qu'il va lui répondre de s'adresser à lui.

Godin envoie à Desouches des lettres et documents de monsieur Ghio, avec lequel il a un différend.

Godin atteste que Desse est entré en relations avec lui à la suite d'une offre d'emploi parue dans Le Petit journal et il assure Desse qu'aucune personne de Fourmies n'est intervenue auprès de lui à ce sujet et qu'il ne connaît pas monsieur Delatte.

En réponse aux lettres de Destrem des 20 août et 20 septembre 1885, Godin souscrit pour une action de 70 F au capital de La Rénovation. Sur le journal Le Devoir, la réforme électorale et le Familistère : « Le Familistère est un fait depuis longtemps. Il n'en est pas plus accepté. Pourquoi ? Parce qu'il contient toutes les réformes à accomplir dans la société moderne ». Il avertit Destrem qu'il ne peut lui accorder que sa sympathie.

Godin répond aux lettres de Destrem du 20 octobre 1885 et du 26 septembre 1885 : il l'assure qu'il recevra sa visite avec plaisir, mais qu'il ne pourra être qu'un maigre collaborateur ; il l'autorise à faire des emprunts au journal Le Devoir.

Godin répond à la lettre de Destrem du 15 janvier 1886. Il lui transmet ses vœux de succès et ceux de Marie Moret et d'Émilie Dallet.

Godin accuse réception de trois spécimens de photographies. Il lui annonce qu'il pourrait commander des épreuves de la vue n° 2621 s'il pouvait l'obtenir sur carton et non vernie.

Godin accuse réception d'une photographie ; il envoie à Devries un mandat postal de 27,50 F pour recevoir 10 exemplaires de la photographie avec la légende « Le Familistère. Vue des jardins ».

Godin accuse réception des deux lettres de Donneaud du 7 février 1886 lui demandant de lui communiquer des adresses de réunions spirites à Bruxelles. Godin lui indique qu'il n'en connaît aucune en ce moment et que les personnes avec lesquelles il avait eu des relations habitent maintenant à Paris ; il lui signale que c'est Liège qui est le centre du spiritisme en Belgique. « Mais laissez-moi vous dire qu'il est assez difficile de trouver, de prime abord, au sein de ces réunions la possibilité de se faire une conviction. Le meilleur moyen consiste à étudier et à rechercher par soi-même les éléments de certitude, lesquels ne s'obtiennent qu'à la longue. »

Godin accuse réception de la lettre de Donneaud du 11 février 1886. Godin n'est pas opposé à ce que Donneaud visite les consuls de Suède, de Norvège, du Danemark et de Russie, mais il juge le moment mal choisi en raison de la situation des affaires en Europe. Il lui indique qu'en Russie comme dans tous les pays d'outre-mer, il faut exiger que la marchandise soit payée avant l'expédition. Il l'informe qu'il s'occupe de faire arriver de la fonte à Anvers.

Godin répond à la lettre de Dubois du 8 avril 1886. Il lui envoie Mutualité nationale et ses sept études sociales.

Godin répond à la lettre de Duchêne du 10 janvier en faveur des bibliothèques scolaires. Il lui envoie un ensemble d'ouvrages.

Godin répond à la lettre de Giulia Dunn du 10 avril 1886. Il lui explique que l'article d'un journal danois ne mérite pas qu'on se mette en peine de le traduire et que Fredrik Bajer l'a informé que l'article est sympathique au Familistère.

Godin accuse réception de la lettre de Dupont de la veille, contenant 1 578,70 F et ses dix actions estampillées.

Godin demande à Dupont de lui envoyer L'Annuaire officiel du département de l'Aisne pour l'année 1886 dès sa parution et d'en porter le montant au débit de son compte dans la Société du Courrier de l'Aisne.

Godin répond aux lettres de Duval des 18 et 27 septembre 1885 après la réunion du conseil de gérance de la Société du Familistère : il l'informe que le conseil a décidé, conformément aux statuts de l'association, de retirer le titre de feu Charles Briquet et de rembourser à ses ayants-droits 50 % du capital nominal et les intérêts dus.

Godin répond à la lettre de Elmes and Co du 13 février 1886 : il l'informe que les renseignements qu'il cherche se trouvent dans ses ouvrages en vente chez Sampson Low Company au 188, Fleet street à Londres.

Godin remet à son correspondant une commande de tabac de la part de Lefèvre, débitant à Esquéhéries d'une valeur de 408,75 F et lui en adresse le règlement. Il l'avertit que Lenglet, messager du Nouvion prendra livraison du tabac le surlendemain. Dans le post-scriptum, il demande à son correspondant le montant des approvisionnements annuels de Lefèvre.

Godin passe commande de tabacs pour Lefèvre, débitant à d'Esquéhéries pour une somme de 413,60 F.

Godin passe commande de tabacs pour un montant de 460 F au nom de Lefèvre, débitant à Esquéhéries.

Godin répond à la lettre de Falise de la veille en lui indiquant que le Familistère est ouvert à la visite, en particulier pour l'instruction de la jeunesse. Il lui demande de le prévenir de la visite des élèves de l'École supérieure de commerce de Paris.

Godin déclare à Fauvety qu'il est satisfait par sa lettre qui lui fait espérer son concours dans sa nouvelle campagne pour l'hérédité de l'État. Sur les projets de Destrem : comme Fauvety, Godin les soutient mais sans croire à sa réussite. Comme Fauvety, Godin n'espère rien des classes dirigeantes, mais il est persuadé que leurs travaux ne seront pas perdus. Sur l'hérédité de l'État : selon Godin l'argent est le nerf de toute mesure gouvernementale ; sans argent les réformes sont vouées à l'échec : Godin donne l'exemple de la loi sur l'instruction publique et la création d'écoles ; Godin est partisan de montrer tous les avantages qui résulteraient de l'hérédité de l'État plutôt que d'adapter le projet aux vues des hommes politiques ; Godin signale à Fauvety qu'il a commencé une étude sur le sujet dans les numéros des 8 et 15 novembre 1885 du journal Le Devoir, qu'il fera paraître en brochure dans le format des études sociales.

Godin informe Fiévez que la maison qui fait l'objet de leurs pourparlers n'est pas complètement achevée, et qu'il pourrait y avoir une chambre et une cuisine. Il lui propose de payer ses frais de chemin de fer s'il vient à Guise pour comprendre en quoi consiste l'emploi. Il lui demande de lui remettre un extrait de son casier judiciaire.

Godin répond à la lettre d'Ernest Flacon du 30 septembre 1885 en l'informant qu'il ne peut consentir à accepter un mandat de député dans les conditions actuelles de nomination de la Chambre.

Godin assure au maire de Guise que la Société du Familistère subvient aux besoins des 1 750 personnes qui habitent dans « ses palais » et qu'aucune d'elle ne peut ni ne doit rien demander au bureau de bienfaisance de la ville de Guise.