Godin confirme à Jourdain que, comme par le passé, il est possible de visiter le Familistère.

Godin répond à la lettre de Jubert du 24 novembre 1885 : il lui explique que les affaires ne sont pas brillantes, qu'il ne peut prendre d'employés nouveaux sans avoir la certitude qu'ils rendront des services à la Société du Familistère, et qu'il ne peut faire venir son fils de Bourges car ses chances de succès sont minces.

Godin atteste que la Société du Familistère n'a pas eu à se plaindre de Jumeaux pendant son séjour au Familistère, de septembre 1884 à fin juillet 1885.

Godin répond à la lettre de Kisshuer du 17 mars 1886 : il lui envoie ses sept études sociales.

Godin commande 6 cols de chemise.

Godin retourne à Lagneau une lettre de messieurs Saint-Martin. Il lui demande d'informer ceux-ci que leur machine à mouler ne peut être stockée dans l'usine de Laeken.

Godin avertit Lagneau et Bourgeois que la lettre leur sera remise par Donneaud, membre du conseil de gérance qui se rend à Laeken pour examiner la situation de l'établissement. Godin ne s'oppose pas à la création d'un ensemble musical à Laeken, s'il se finance et s'administre par lui-même ; dans le cas contraire, il faudrait attendre une décision du conseil de gérance.

Godin souscrit au Panthéon de la Légion d'honneur de Lamathière pour un montant de 10 F.

Godin rappelle à Georges qu'il s'est fait photographier chez lui vers 1875 à plusieurs reprises lorsqu'il était député. Il voudrait quelques exemplaires de l'une des photographies. Il demande à Georges s'il a conservé les clichés.

Godin envoie à Lapersonne deux portraits photographiques qu'il avait faits autrefois : il lui demande de lui faire une reproduction de chacune des cartes, de lui communiquer le prix des reproductions et de lui retourner les cartes modèles.

Godin demande à Lapersonne de tirer cinq exemplaires de chaque pose.

Godin envoie à de Lapersonne un mandat postal de 16 F.

Godin informe Lasne qu'il a reçu une invitation de Fougerousse à la réunion des chambres consultative et économique des sociétés coopératives qui doit avoir lieu le 19 octobre à la mairie du 4e arrondissement. Il regrette que la date soit mal choisie à cause des élections, mais demande à Lasne de représenter la Société du Familistère et le charge de transmettre ses observations sur l'organisation de telles réunions.

Godin remercie Lasne de représenter la Société du Familistère à la Chambre consultative de la Fédération coopérative. Il lui indique qu'il accepte les résolutions des sociétés coopératives de Nîmes sur les questions à l'ordre du jour, dont Le Devoir a publié un résumé, sous quelques réserves qu'il présente. Il annonce à Lasne qu'il propose une résolution relative à la nécessité d'une organisation administrative de la Fédération des sociétés coopératives.

Godin répond tardivement à la lettre de Lasne du 23 décembre 1885, le remercie d'avoir représenté la Société du Familistère à la chambre consultative de la Fédération des sociétés coopératives de consommation, et évoque l'emploi qu'il sollicite. Il lui explique qu'il charge Deynaud, qui va assister à la réunion coopérative du lendemain au 10, rue de Nesle à Paris, de l'entretenir d'un poste à la correspondance de l'usine du Familistère de Guise aux appointements de 150 à 200 F par mois.

Godin répond à la lettre de Lasne du 25 janvier 1886 relative à l'emploi qu'il doit occuper au Familistère : il l'informe qu'il va compléter les renseignements qu'il possède sur lui. Il lui demande de dresser la liste des 250 coopératives enregistrées au bureau des chambres consultative et économique avec leur adresse complète, que Fougerousse refuse de lui communiquer. Godin rappelle que la Société du Familistère a payé sa cotisation et que sa demande est conforme à la décision du rapport du premier congrès des sociétés coopératives. Il souhaite communiquer aux sociétés coopératives des documents pouvant leur être utiles.

Godin remercie Lasne pour la liste d'adresses qu'il lui a envoyée. Sur l'emploi de Lasne : Godin autorise Lasne à venir à Guise s'il lui remet son casier judiciaire et s'il lui donne la possibilité de compléter ses renseignements sur lui.

Godin accuse réception de la lettre de Lasne du 7 février 1886. Il lui confirme qu'il pourra venir à Guise dès qu'il aura l'extrait de son casier judiciaire. Il l'informe que Fougerousse l'autorise à aller copier chez lui les adresses des sociétés coopératives. Godin demande à Lasne s'il peut se charger de cette copie.

Godin demande à Lasne s'il a reçu sa lettre du 10 février 1886 lui demandant d'aller copier les adresses des sociétés coopératives chez Fougerousse. Il lui demande également s'il compte prendre un emploi à Guise.

Godin commande douze décorations de chevalier de la Légion d'honneur.

Godin accuse réception des 12 rosettes de la Légion d'honneur et adresse à Lasne un mandat postal de 3,60 F.

Godin explique à Lécuyer qu'il peut venir faire un essai à Guise s'il est toujours libre.

Godin remercie Ledoux pour sa lettre du 5 avril 1886, qui lui exprime sa sympathie mais regrette aussi le silence du journalLe Devoir sur la Ligue du progrès social. Godin fait remarquer à Ledoux qu'il n'a demandé l'aide de personne pour fonder le Familistère et qu'il en a fait la publicité seulement quand ses résultats étaient visibles. Il lui explique que son projet est trop aléatoire pour que Le Devoir en fasse immédiatement la publicité.

Godin informe Lefèvre que l'emploi auquel il postule n'est pas un emploi de gérant mais un emploi de garçon boulanger, et qu'il ne peut donner suite à sa proposition en raison de ses conditions et de l'inachèvement du four.

Godin répond à la lettre de son « frère » du 4 juin 1885. Il lui indique qu'il ne peut lui venir en aide que par l'achat de marchandises. Sur une livraison de tabac. Dans le post-scriptum, Godin fait à Lefèvre une proposition.

Godin avertit Lefèvre qu'il a commandé à Vervins 413,60 F de tabacs pour son compte. Il lui indique qu'il peut prendre livraison d'un poêle. Il lui adresse ainsi qu'à sa sœur ses compliments et ceux de Marie Moret.

Godin remercie Lefèvre de lui avoir donné des nouvelles de l'état de sa sœur. Sur une proposition relative à Hippolyte Tordeux : Godin ne peut lui offrir un emploi d'ouvrier en raison du mauvais état des affaires. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Godin remercie son beau-frère de l'informer de l'état de santé de sa sœur. Il l'informe qu'il a passé commande de tabacs pour son compte à Vervins. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Madame Legait a adressé à Godin le certificat d'études et de classement de son fils : Godin l'informe qu'il ne donne pas suite à sa demande car les notes en ajustage et en fonderie sont à ses yeux les plus importantes.

Sur une proposition d'achat de terrain à Lemaire et sa location par Navarre, fermier de Godin. Il lui confirme qu'il lui versera les loyers des terres que lui doit son beau-frère.

Godin demande à Lépinette et Robilloud de lui communiquer des renseignements sur A. Augier, employé dans leur maison en 1875, et en particulier s'il a des connaissances sur la législation relative aux brevets d'invention.

Godin répond à la demande de renseignement de Lesourd du 25 septembre 1885 : il lui a fait expédier Mutualité sociale, l'étude sociale n° 1 sur le Familistère et le numéro du journal Le Devoir du 14 octobre 1885 (sic), qui contient le bilan de l'exercice 1884-1885 [le numéro du journal est daté du 11 octobre 1885].

Godin informe Liévin que plusieurs emplois sont vacants dans la Société du Familistère aux appointements de 100 à 150 F. Il propose de le prendre à l'essai.

Sur l'édition américaine de Solutions sociales. Godin explique à John W. Lovell et Cie qu'il n'a pas encore satisfait à sa demande d'électrotypes car personne n'est capable d'en réaliser en France et parce que le projet de colonisation de Sinaloa semblait empêcher Marie Howland de s'occuper de l'édition de sa traduction de Solutions sociales. À la suite de la lettre de John W. Lovell Company, il s'est occupé de leur envoyer les clichés des gravures à New York ; il leur décrit les difficultés de l'expédition ; il précise qu'il a 42 clichés mais que celui de la vue générale du Familistère lui fait défaut car il s'agit d'une lithographie. Il leur explique qu'il doit renoncer à modifier le texte de l'ouvrage, mais qu'on pourrait ajouter en appendice l'étude sociale n° 1 sur le Familistère, qui a été traduite par Prétat de Waterbury, ami de Marie Howland.

Godin informe Lovell que les illustrations des articles de Greening dans The Cooperative News ont été faite en Angleterre et ne lui appartiennent pas. Il lui annonce qu'il pourrait lui fournir les clichés ayant servi à l'impression de Solutions sociales pour une édition de l'ouvrage à condition qu'il puisse en faire la mise à jour. Il lui propose de lui envoyer les modifications qu'il souhaite, à faire traduire par Marie Howland, et de contribuer à hauteur de 400 $ ou 2 000 F à l'édition anglaise de Solutions sociales.

Godin répond à la lettre de Lovell du 6 avril 1886. Il l'informe qu'il expédie le jour même par chemin de fer une caisse contenant les clichés des gravures de Solutions sociales pour la réédition américaine de l'ouvrage. Il précise que la caisse partira le samedi suivant par le paquebot-poste du Havre à New York. Il lui rappelle qu'il s'acquittera de son engagement envers lui quand il recevra un exemplaire de l'ouvrage.

Godin informe Lugand qu'il accepterait un élève des écoles de l'État malgré le ralentissement des affaires, à la condition qu'il ait été classé parmi les premiers.

En réponse à la lettre de Luhaminsort du 27 mars 1882, Godin lui adresse la brochure intitulée Le Familistère dans laquelle se trouvent des renseignements sur l'éducation et l'instruction au Familistère. Il lui explique que l'éducation au Familistère ne suit pas le système préconisé par Fourier mais qu'elle se fait d'après les méthodes pédagogiques les plus rationnelles parmi les méthodes existantes. Il ajoute que l'unité de l'éducation et de l'instruction, du berceau jusqu'à l'apprentissage, n'existe nulle part ailleurs dans le monde. Il lui indique que les procédés et moyens généraux sont décrits dans Solutions sociales.

Godin répond à la lettre de James Madison Allen du 2 février 1886. Il regrette de ne pouvoir lui donner des renseignements sur le système de ventilation des appartements au moyen de conduites souterraines : « Cette installation n'a été faite que dans la première aile du Familistère et n'a pas été répétée dans les autres. » Il lui explique qu'il n'estime pas que cette installation soit véritablement utile sinon pour des personnes disposant de richesses considérables, et qu'elle était nuisible pour les classes ouvrières. Il ne peut rien ajouter aux descriptions de Marie et Edward Howland.

Godin aimerait obtenir l'adresse de James K. Magie, qui a déposé dans l'enquête [sur les rapports du capital et du travail] du journal The Age of steel, pour lui envoyer des documents.

Godin accuse réception de la lettre de Magie du 27 février. Il l'informe qu'il lui a expédié le 13 mars suivant la brochure Mutualité nationale et qu'il lui enverra prochainement sa 7e étude sociale.

Godin envoie à Maistre un mandat postal de 30 F en paiement des articles parus dans le journal Le Devoir.

Godin envoie à Malon sa cotisation de 10 F à la Société républicaine d'économie sociale. Il espère que la Revue socialiste va désormais aborder sérieusement les études sociales pacifiques.

Godin plaide pour l'unité « des socialistes d'études et d'expérimentations » et la constitution d'un programme de réformes. Il présente la question de l'hérédité de l'État comme la réforme fondamentale que la Revue socialiste et la Société républicaine d'économie sociale devraient étudier. Il lui envoie à cette fin Mutualité nationale et les études sociales sur l'hérédité de l'État, et lui promet de lui adresser l'Étude sociale n° 7 : travail et consommation par l'hérédité de l'État dès sa parution.

Godin envoie à Malon ses sept études sociales. Il lui demande si sa librairie peut recevoir ses ouvrages en dépôt avec une remise de 25 % sur la vente.

Godin répond à la lettre de Manier du 10 août 1885, qu'il ne peut financer un autre journal que Le Devoir.

Godin informe Masson qu'il a reçu de meilleures candidatures que la sienne pour l'emploi [de jardinier] à pourvoir.

Godin répond à la lettre de Mentrel du 9 novembre 1885 : il lui envoie l'étude sociale Le Familistère et le dernier numéro du journal Le Devoir.

Godin accuse réception de la lettre de monsieur Michel du 17 juin 1885. Il lui explique qu'il s'est retiré de la députation depuis 1876 et qu'il ne lui est pas possible de lui dire ce qu'est devenue sa proposition déposée à la Chambre des députés. Il lui envoie un numéro des Études sociales.

Godin informe Mignot qu’il peut venir le voir le dimanche prochain pour discuter de la possibilité de l’employer, et qu’il lui remboursera les frais de chemin de fer.