Marie Moret remercie l'agence de Nice de la Compagnie internationale des wagons-lits pour sa lettre du 2 mai 1899 ; elle lui demande confirmation de la suppression du rapide n° 12 de Vintimille à Paris gare du Nord à partir du 15 mai 1899 et de la circulation du train rapide n° 10 de Vintimille à Paris gare de Lyon, partant d'Avignon à 9 h 20 du soir et arrivant à Paris gare de Lyon à 9 h 00 le lendemain matin. Elle demande le prix du supplément wagons-lits d'Avignon à Paris gare de Lyon.

Marie Moret remercie Louis-Victor Colin pour son envoi du 6 mai 1899 de la liste des récompenses distribuées à la fête du Travail du Familistère et de la mention de la venue des Familistériens de Schaerbeek quinze jours après la fête. Elle fait part à Colin de sa réflexion sur la fête du Travail du Familistère de Laeken, empêchée jusque-là d'avoir lieu à la date statutaire en raison de la célébration ce même jour de la fête communale de Laeken, et que l'intégration à la commune de Schaerbeek rendrait possible le premier dimanche de mai. Elle prend note de l'information relative au classement de la Société musicale de Schaerbeek, dirigée par monsieur Praecker.

Marie Moret informe la banque de l'envoi d'un chèque de 58 F à l'administrateur du journal Le Temps.

Marie Moret envoie un chèque de 58 F à l'administrateur du journal Le Temps pour son abonnement annuel au journal et lui rappelle que la différence avec le prix normal de 68 F est compensée par l'échange avec le journal Le Devoir .

Marie Moret envoie des timbres postaux d'une valeur de 0,50 F pour changer l'adresse d'expédition du journal Le Rentier, désormais au Familistère de Guise. Sous la signature, est manuscrite une liste de noms de journaux auxquels, vraisemblablement, la même demande a été adressée : Le Temps, Le Rentier, La Mode illustrée, Journal de Genève, Kursblatt, Magasin d'éducation, Fronde, ces deux derniers suivis de la mention « par John » [Marie-Jeanne Dallet].

Marie Moret accuse réception d'un carte postale du 8 mai 1899 et d'une lettre du 9 mai 1899, et adresse à l'agence de la Compagnie internationale des wagons-lits un mandat postal de 129,30 F en paiement de trois places dans un compartiment pour dames seules dans le train rapide n° 10 partant d'Avignon à 9 h 20 du soir le 16 mai 1899 et arrivant à Paris gare de Lyon le lendemain matin à 9 h 00.

Marie Moret envoie un mandat postal de 5,90 F à Éloi Derogy en paiement de sa facture du 8 mai 1899.

Marie Moret informe la banque de son changement d'adresse et de celui d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet à partir du 16 mai 1899, désormais au Familistère de Guise ; elle demande de lui expédier au Familistère les cours de la bourse.

Marie Moret informe Buridant de son départ de Nîmes le mardi 16 mai 1899, lui demande de ne plus lui adresser de courrier à Nîmes et lui demande de réceptionner les colis expédiés le 13 mai 1899 de Nîmes : trois colis de livres et papiers et trois colis de clichés et appareils photographiques. Elle remercie Buridant de ses indications sur la fête du Travail et le prochain numéro du Devoir. Elle demande à Buridant d'informer madame Louis de son retour et de lui fournir l'argent dont elle peut avoir besoin [pour le ménage de son appartement]. Dans le post-scriptum, elle avertit Buridant d'attendre son retour pour ouvrir les colis expédiés par chemin de fer dans le cas où les cachets de cire ne seraient pas intacts.

Marie Moret informe Marchand de son retour à Guise le 17 mai 1899 par le train arrivant à 4 h 28 de l'après-midi et lui demande de mettre à sa disposition un omnibus et un camion pour transporter la famille Moret-Dallet et trois grosses malles de la gare de Guise au Familistère.

Marie Moret annonce à Eugénie Louis son retour à Guise le 17 mai 1899 par le train arrivant à 4 h 28 de l'après-midi. Elle l'informe qu'elle écrit à Buridant pour lui indiquer que 6 colis ont été expédiés au nom de ce dernier à la gare de Guise et pour lui demander de lui procurer les fonds dont elle aurait besoin [pour préparer leur arrivée], qu'elle écrit à Flore Moret pour l'inviter à dîner avec la famille Moret-Dallet le jour de leur arrivée, et qu'elle écrit à monsieur Marchand pour leur transport en omnibus de la gare de Guise au Familistère. Dans le post-scriptum, elle signale qu'elle ne boit plus de café le matin mais du chocolat à l'eau et qu'Émilie Dallet pourrait vouloir du lait pendant la nuit.

Marie Moret annonce à Flore Moret son retour à Guise le 17 mai 1899 par le train arrivant à 4 h 28 de l'après-midi. Elle l'informe qu'elle écrit à monsieur Marchand, à Eugénie Louis et à Henri Buridant pour indiquer à ce dernier que 6 colis ont été expédiés ce jour au nom de ce dernier à la gare de Guise ; elle ajoute que 6 autres colis seront expédiés le surlendemain et que la famille Moret-Dallet sera chargée de trois grosses malles. Elle invite Flore Moret à souper le soir de leur arrivée.

Marie Moret confirme à monsieur Lachet ce qu'Auguste Fabre lui a demandé : transporter de son domicile nîmois à la gare de Nîmes des malles et colis le 15 mai 1899, et trois grosses malles le 16 mai 1899. Elle donne des consignes sur le transport et demande le prix du service.

Marie Moret demande que soit mis à disposition un omnibus pour transporter de la gare de Lyon à la gare du Nord à Paris trois ou quatre personnes et trois grosses malles le 17 mai 1899 à l'arrivée du train rapide n° 10 à 9 h 00 du matin.

Marie Moret renouvelle ses critiques relatives aux mensurations des vêtements précédemment commandés et demande l'envoi d'échantillons de tissu jersey noir pour l'été et de lainage noir inchiffonnable.

Marie Moret envoie un chèque de 41,95 F en paiement de la commande de différents articles de soin et d'hygiène : savon antiseptique, poudre de savon Raspail, brosses à dents, camphre en grumeaux, brillantine Delabarre, vaseline blanche, papier Fayard, mixture dessicative et camphre.

Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie un chèque de 41,95 F à Fumouze frères à Paris, et l'informe de son retour à Guise.

Marie Moret informe Louis-Victor Colin qu'elle prévoit de publier à nouveau dans Le Devoir l'avis aux visiteurs du Familistère et d'en faire tirer à part une ou deux centaines d'exemplaires : elle demande à Colin s'il souhaite disposer d'exemplaires de l'avis en prévision de l'Exposition universelle [de 1900] et s'il a des modifications à faire au texte de l'avis.

Marie Moret envoie à Chastanier dix pages de manuscrits sur la question de la paix pour compléter le numéro de juin 1899 du Devoir, et lui signale qu'il ne doit pas envoyer d'épreuves de ce numéro à Jules Pascaly.

Marie Moret remercie La Belle jardinière pour sa lettre du 18 mai 1899, qui lui propose de rectifier les vêtements aux mensurations erronées. Elle annonce qu'elle envoie en colis postal deux jaquettes modèles d'après lesquelles elle souhaite que soient confectionnés un corsage, une blouse, une jaquette et une jupe décrits dans trois notes jointes à la lettre. Elle demande que lui soit communiqué le prix de sa commande et recommande que les mensurations soient strictement respectées.

Marie Moret commande une paire de bottines exactement semblables à celles qu'il lui a fournies au mois d'avril 1899 à Nîmes, à l'exception de la semelle qu'elle ne veut pas débordante.

Marie Moret envoie à Chastanier le texte de l'avis aux visiteurs du Familistère à composer pour la deuxième page de couverture du journal Le Devoir en remplacement, jusqu'à la fin de l'Exposition universelle à venir, du « Programme des réformes d'actualité ». Elle précise qu'elle souhaite disposer de tirés à part de cet avis et demande à l'imprimeur le prix du millier d'exemplaires.

Marie Moret adresse à la Belle Jardinière des précisions sur la jaquette à confectionner d'après la jaquette modèle en zibeline dont les mensurations sont à respecter scrupuleusement.

Marie Moret communique à Louis-Victor Colin trois numéros du Devoir manquant à sa collection et lui retourne une lettre de Charles Gide. Elle espère que le temps sera demain favorable à la visite du Familistère « de ce merveilleux conférencier » dont la « parole aura de l'écho. »

Marie Moret adresse des vêtements à madame veuve Multier en souvenir de son frère.

À propos des épreuves du numéro de juin 1899 du Devoir.

Marie Moret réitère son regret de ne pouvoir satisfaire la demande de Teresa F. Wilson. Elle lui indique qu'à Manchester, James Johnston connaît bien le Familistère et a donné des conférences sur le sujet.

Marie Moret envoie des épreuves corrigées d'articles du prochain numéro du Devoir.

Marie Moret rappelle à Émile Venet sa lettre du 29 avril 1899 [sur les travaux d'entretien à faire dans sa propriété de Lesquielles]. Elle demande à Venet où en sont ces travaux et lui indique qu'elle ira à Lesquielles dès que le temps le permettra.

Marie Moret informe Adèle Herbron qu'elle a repris sa correspondance avec monsieur Dufour pour compléter la collection du Devoir de la bibliothèque de Corbeil avec les numéros des années 1889 à 1897 qui comprennent les débuts des « Documents biographiques de J.-B. A. Godin ». Elle signale à sa cousine qu'à la page 69 de l'année 1897 sont évoqués le séjour de Godin chez son oncle Moret à Crécy, puis son tour de France avec « papa ». Elle lui indique qu'elle va exposer dans Le Devoir la philosophie religieuse de Godin et « ses vues sur ce que nous appelons la mort ».

Marie Moret demande à monsieur Dufour s'il souhaite qu'elle complète la collection du Devoir de la bibliothèque de Corbeil avec les numéros des années 1889 à 1897 qui comprennent la publication des manuscrits de Godin et les débuts des « Documents biographiques de J.-B. A. Godin ».

Marie Moret envoie un chèque de 308 F à La Belle jardinière en paiement des vêtements commandés. Elle confirme l'emploi du tissu surah noir pour la confection de la blouse, et demande des renseignements sur des bas en coton noir pour dames.

Marie Moret accuse réception de la lettre de Chastanier du 24 mai 1899 avec sa facture d'avril et mai et un échantillon de papier. Marie Moret fait remarquer que seuls 332 exemplaires du numéro de mai 1899 du Devoir ont été délivrés sur les 340 exemplaires portés sur la facture ; elle demande si des exemplaires sont restés à l'imprimerie. Elle adresse un chèque de 401 F à Chastanier ainsi que des épreuves corrigées de textes pour le numéro de juin 1899 du journal. Elle demande à Chastanier de tirer sur le papier conforme à l'échantillon deux mille exemplaires de l'avis [aux visiteurs du Familistère] figurant sur la deuxième page de couverture du Devoir, à lui expédier avec le numéro de juin 1899 du journal. Elle demande le renvoi du manuscrit d'une « broutille » qui n'a pu être insérée dans le « Mouvement féministe » du numéro de juin, ainsi que la deuxième épreuve des pages « Godin » et de l'article sur la fête du Travail.

Marie Moret adresse un chèque de 25 F à la Société des gens de lettres pour l'abonnement du journal Le Devoir à la Société des gens de lettres au cours du deuxième semestre de 1899. Elle interroge son correspondant au sujet de l'emplacement de la signature des auteurs dans la reproduction de leurs œuvres dans les journaux : l'avis de la société stipule qu'elle doit apparaître au bas de chaque feuilleton, alors que Le Devoir la fait apparaître en tête, par exemple dans la publication du roman En famille d'Hector Malot.

Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie un chèque de 25 F à la Société des gens de lettres à Paris, et un chèque de 308 F à Bessand père et fils, Stasse et Cie (La Belle jardinière).

Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie un chèque de 401 F à l'Imprimerie Chastanier à Nîmes.

Marie Moret précise à Henry Herth les mensurations des bottines qu'elle lui a commandées ; elle lui demande dans le post-scriptum de joindre douze paires de lacets à l'envoi des bottines.

À propos d'une erreur de compte par Buridant des exemplaires du numéro de mai 1899 du Devoir. Marie Moret retourne la deuxième épreuve des « Documents biographiques » et de l'article sur la fête du Travail, ainsi que l'épreuve du complément du roman pour le numéro de juin 1899. Elle demande à Chastanier d'adresser un exemplaire du numéro sorti de presse à elle-même et à Jules Pascaly, et de lui fournir l'épreuve de la 21e feuille des tirés à part des « Documents biographiques ».

Marie Moret indique à Patrick Geddes qu'elle est de retour à Guise et qu'il pourra envoyer au Familistère sa réponse à sa lettre du 4 mai 1899.

Marie Moret adresse à son correspondant le numéro d'avril 1899 du Devoir réclamé par lui dans sa lettre du 26 mai 1899, et présente ses excuses pour l'erreur commise dans l'envoi du numéro de mars 1899.

Marie Moret demande l'envoi d'échantillons de raphia de Madagascar employé dans la fabrication de stores à monture automatique ; demande si les stores vendus par le Bon marché sont prêts à être posés et quel est le prix de leur emballage pour expédition. Elle indique qu'elle a plusieurs fenêtres à équiper mais qu'elle ne commanderait qu'un seul store pour commencer.

Marie Moret demande l'envoi d'échantillons de raphia de Madagascar employé dans la fabrication de stores automatique ; demande si les stores vendus par les Grands magasins du Louvre sont prêts à être posés et quel est le prix de leur emballage pour expédition. Elle indique qu'elle a plusieurs fenêtres à équiper mais qu'elle ne commanderait qu'un seul store pour commencer.

Marie Moret envoie un chèque de 9,05 F et demande l'envoi de deux registres « Copie de lettres Excelsior ».

Marie Moret envoie un chèque de 55 F en paiement du complément dû pour la confection d'un jersey et de douze paires de bas en coton noir pour dames à joindre à l'envoi des vêtements qui doivent être expédiés le 4 juin 1899.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi de deux chèques : de 55 F à Bessand, Stasse et Cie (La Belle jardinière) et de 9,05 F à Albert Bloch à Paris.

Marie Moret remet à monsieur Bonnefois-Collot des numéros de périodiques à relier (une année du Devoir de 1898, une année des Annales des sciences psychiques de 1898) ou à brocher (22 années du Devoir de 1898), ainsi que des volumes reliés servant de modèle.

Marie Moret commande plusieurs ouvrages : Le réveil de l'âme par J. de Tallenay, chez Ollendorf ; Leur égale, roman de Camille Pert ; Le ferment par Estaunié, paru chez Perrin en 1899.

Marie Moret annonce l'envoi d'un chèque de 59,95 F à Henry Herth à Paris.

Marie Moret accuse réception des bottines et des lacets expédiés par Henry Herth ; elle lui adresse un chèque de 59,95 F en paiement de sa facture du 31 mai 1899.

Marie Moret accuse réception de la lettre de Chastanier du 29 mai 1899 à propos de « la broutille féministe » [qui n'a pas trouvé place dans le numéro de juin 1899 du Devoir]. Elle adresse à Chastanier l'épreuve corrigée et le bon à tirer de la 21e feuille du tiré à part des «Documents biographiques ».