FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Collection : Moret_Registre de copies de lettres envoyées_FAM 2005-00-123 (Correspondance active de Marie Moret)

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret répond à une lettre d'Antoine Médéric Cros par une étude qu'elle commence par une longue citation d'un article du Journal de Genève sur un livre d'Ernest Naville, Les philosophies négatives, étude critique des systèmes philosophiques de Platon et Aristote à Kant et Auguste Comte. Marie Moret développe une réflexion sur le principe de la vie en citant de multiples auteurs, philosophes ou scientifiques : Swedenborg, Godin, William Crookes, Hirn, Balfour Stuart et Tait, Helmholtz, Berthelot. Plusieurs jours après l'entame de sa lettre, Marie Moret écrit : « J'ai continué mes études et suis convaincue du grand intérêt au rapprochement de faits et de réflexions fournies par divers savants. Il en résulte une lumière qui me pénètre de joie. Ce que je redoute, c'est mon impuissance à les rapprocher clairement, mais j'y mettrai le temps voulu. » (folio 16v) Dans la deuxième partie de sa lettre, elle cite longuement l'exposé de la théorie atomique de Marcellin Berthelot dans la 8e édition de La synthèse chimique (1897), qu'elle juge compatible avec la pensée de Swedenborg. La troisième partie de la lettre (folios 26r-35r) est formée principalement par des citations de textes de William Crookes sur la nature de la matière. La dernière partie de la lettre (folio 36r-38r) est datée du 15 janvier 1900. Marie Moret évoque une lettre d'Antoine Médéric Cros à Auguste Fabre qui fait part de l'amélioration de la santé de Juliette Cros, et l'envoi prochain à Antoine Médéric Cros par Fabre de vues photographiques du Familistère pour projection qui ne sont pas revenues de Lyon. Elle lui annonce qu'après avoir dressé l'esquisse de l'étude, elle va élaborer le chapitre intitulé « Matière, mode de mouvement ». Sur la science actuelle et la doctrine de Godin : « Que j'indique les étais fournis aujourd'hui par la science à l'appui des conclusions philosophiques et pratiques publiées par Godin en 1871 (Solutions sociales) et mon objet présent est atteint. Car c'est dès 1856, quand les faits l'obligèrent à abandonner l'idée de se rendre au Texas qu'il reprend à fond l'étude d'une œuvre personnelle en faveur de ses ouvriers et qu'il la base sur la conception d'une doctrine expliquant, pour lui, l'ordre universel. Il avait la vue précise de cette loi révélée par les travaux de Berthelot : Notre puissance est indéfinie quand nous agissons suivant les lois d'ordre du fond des choses (ci-dessus pages 18, 19 Synthèse des corps gras). La doctrine publiée par Godin et qu'on peut résumer en ces mots : « Religion de la vie universelle, culte du travail » est en accord parfait avec les conclusions des Berthelot, Crookes, etc. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret annonce à Antoine Médéric Cros qu'elle doit revenir sur la question des « méta-éléments ou sous-atomes ». Elle cite et paraphrase notamment l'étude de William Crookes parue dans la Revue scientifique du 15 mai 1897, et celle parue dans la Revue générale des sciences pures et appliquées du 30 mars 1891, à propos de l'« éther », du « substratum ionique de la matière » et des « méta-éléments ». Marie Moret fait référence au chapitre « Matière, mode de mouvement » de l'étude qu'elle rédige. Elle retient de sa lecture de Crookes et d'autres savants que ce que nous appelons matière est un mode de mouvement produit par la force ou l'énergie dégagée par les sous-atomes, ions ou électrons. « Je comprends que les religieux à courte vue s'épouvantent de ces pas de la science en croyant qu'ils conduisent au triomphe du matérialisme ; pas du tout : la spiritualisation de la matière n'est pas la déification, c'est ainsi que l'a conçu Berthelot, sa transformation indéfinie pour répondre à toute fonction. » Elle indique à Cros qu'Émilie Dallet a écrit hier à Juliette Cros, et qu'au moment où elle écrit, Auguste Fabre travaille en face d'elle à une conférence sur l'œuvre de Jean Leclaire.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 22 janvier 1900 relative aux ions et à l'application de la loi de l'attraction universelle au cas des attractions moléculaires et au cas des masses électriques. Marie Moret avait connaissance du fait par Wurtz et par d'autres auteurs. Elle demande à Cros le nom de l'auteur de la « Vie nouvelle » qu'elle considère comme du « pur swedenborgisme ». Dans le post-scriptum, elle remercie Cros pour sa réflexion sur l'identification de la chaleur et de la lumière et pour ses notes sur l'ouvrage de Hirn, Constitution de l'espace céleste.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Sur Swedenborg. Marie Moret répond à une lettre de Juliette Cros en protestant qu'elle a un niveau d'instruction moindre que celui de sa correspondante, mais qu'elle s'efforce de remplir une tâche qui s'est offerte à elle. Elle remercie Antoine Médéric Cros d'être le lecteur honnête de ses études. Elle indique à Juliette Cros que son père a été joyeux d'apprendre, par la lettre qu'elle a écrite à Émilie Dallet, qu'elle étudiait Swedenborg. Sur Swedenborg : « Il agit lentement et de plus en plus profondément ; c'est à peine si vous avez commencé à le lire ; j'ai mis des années à l'entendre un peu. Rien de meilleur à ma connaissance ne peut occuper l'esprit. »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Antoine Médéric Cros qu'elle n'a pu se procurer le livre de Duhem, épuisé, dont il lui avait parlé dans une lettre [du 25 novembre 1899], mais qu'elle dispose de numéros de la Revue scientifique, notamment le numéro contenant l'article de Richet sur la « Vibration nerveuse », qu'il lui avait signalé [dans sa lettre du 22 janvier 1900]. Elle lui explique qu'à la suite de sa lettre du 22 janvier 1900, elle médite et qu'elle a écrit, pour lui répondre, nombre de commencements de lettre et de réflexions sur la science physique ; elle attribue à Antoine Médéric Cros un rôle de guide dans ses études. Elle cite longuement l'ouvrage de Marcellin Berthelot, Science et philosophie paru en 1886 [p. 10 et ss.], et présente une synthèse des enseignements du livre, qui passe en revue les différentes facettes de la connaissance, de la science positive à la science idéale. Elle commente la position de Berthelot à l'égard de la connaissance de Dieu, et la place de la logique qu'il ne subordonne pas à l'observation ; elle cite Montaigne [en réalité le « Je pense donc je suis » de Descartes] et Kant ; elle s'intéresse aux liens de Berthelot à la pensée de Kant, à la reconnaissance par le scientifique de l'impératif catégorique comme un fait primitif en dehors et au-dessus de toute discussion. Marie Moret juge que le champ de la science positive s'élargit et réduit celui de la science idéale (fondée sur les témoignages et les sentiments) : elle fait référence aux expériences de William Crookes et d'Albert de Rochas qui constatent par des procédés de science positive l'action de forces psychiques ; elle cite le discours de Crookes au congrès de Bristol en 1898. Elle cite la Critique de la raison pure de Kant, qu'elle a lu un peu il y a 25 ans (à la différence de la Critique de la raison pratique qu'elle ne croit pas avoir lue) ; elle fait un rapprochement entre des propositions de Berthelot, de Kant, de Swedenborg et de Godin sur la question du devoir. Elle poursuit par des citations de l'article de Richet sur la « Vibration nerveuse » affirmant que l'univers physique est constitué de forces dont les vibrations agissent sur l'être vivant, proposition compatible avec celle de Crookes au congrès de Bristol qui considère la matière comme un substratum ionique. Marie Moret termine sa lettre par une série d'interrogations sur les ions, les cations et les anions.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour les informations contenues dans sa lettre du 22 février 1900 [des notes de lecture sur des ouvrages de physique et de métaphysique]. Elle indique à son correspondant qu'elle étudie actuellement l'article de Richet, « La vibration nerveuse », un article de Marinesco [Marinescu] sur le même sujet, ainsi que le discours sur le neurone et la mémoire cellulaire prononcé le 3 novembre 1898 par Joseph Renaut à la séance de rentrée des facultés de l'Université de Lyon. Elle fait part à Cros de la réflexion de son beau-père Auguste Fabre à l'égard des ces travaux : « C'est elle (la science) qui ouvrira à l'homme toutes grandes les portes du monde spirituel ». Elle lui indique également qu'elle ne peut lui répondre au sujet de l'analyse spectrale. Elle l'informe de la bonne santé du groupe de Nîmes malgré le retour du froid.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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La lettre fait suite à la lettre de Marie Moret à Antoine Médéric Cros du 22 février 1900. Marie Moret s'interroge sur sa capacité à rédiger l'esquisse de son plan d'étude avant son retour au Familistère dans deux mois ; elle espère en rédiger le détail à ses heures de loisir au Familistère, au milieu des affaires courantes et des dérangements liés à l'Exposition [universelle de 1900]. Marie Moret revient sur le sujet de la composition de la matière : l'état radiant de la matière d'après les travaux de William Crookes et de Daguin [signalés par Cros dans sa lettre à Marie Moret du 22 février 1900] ; la chimie minérale d'après Marcellin Berthelot, Tourneux (dont le Précis d'embryologie humaine a été recommandé par Cros) et Marinesco (également signalé par Cros), qui font « grandement désirer de trouver en elle [la chimie minérale] les démonstrations positives des lois universelles qui président à tous les groupements, aussi bien humains que moléculaires », et espérer l'union de la chimie minérale et de la chimie organique. Marie Moret conclut : « Les deux grandes difficultés premières sont-elles aplanies ? 1° Le solide est-il bien relié à l'ionique* (* je veux dire : la matière à la force !) 2° L'élément prétendu non-vivant est-il bien relié à l'élément organique ? Si oui, nous pouvons entrer dans la philosophie chimique. » Sur la dernière page de la lettre, datée de Nîmes du 22 mars 1900, Marie Moret évoque une réunion des familles Fabre, Cros, Moret et Prudhommeaux au moment des fêtes de Pâques.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour la lettre annonçant son arrivée prochaine à Castelsarrasin ; elle remercie également Antoine Médéric Cros pour une coupure jointe à cette lettre, relative aux « pères Didon ». Elle oppose ces derniers à Claude Bernard dont elle cite Les phénomènes de la vie (1878), où se trouve exposée sa doctrine du « vitalisme physique ». Elle écrit à ce propos : « Avec quelle joie l'entendement s'attache à ces claires données par lesquelles les phénomènes extérieurs à nous deviennent autant d'objets d'étude où nous pouvons apprendre à nous connaître nous-mêmes. » Elle informe Juliette Cros que la famille Moret-Dallet commence à préparer son départ de Nîmes et qu'Auguste Fabre est occupé par les élections municipales ; elle ajoute qu'Auguste Fabre a été satisfait de savoir que le colis d'huile est arrivé en bon état.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie donne de ses nouvelles à la famille Cros : sa dernière lettre à Juliette Cros remonte au 25 avril 1900 ; la famille Moret-Dallet a quitté Nîmes un mois plus tard, laissant Auguste Fabre avec Jules Prudhommeaux ; elle est avec Émilie Dallet au Familistère depuis 10 jours, Marie-Jeanne Dallet étant restée à Paris avec des parents [de Corbeil] pour voir l'Exposition universelle ; les affaires de l'Association du Familistère vont bien. Marie Moret poursuit sa lettre en décrivant ses études sur la matière. Elle indique à Cros qu'elle a lu dans la Revue scientifique l'article de G. Le Bon sur la lumière noire et l'article sur la pluie et l'électricité atmosphérique. Elle s'est abonnée à la Revue générale des sciences pures et appliquées, dont elle a acquis l'année 1899. Elle écrit : « La formule de Claude Bernard, « Les propriétés vitales ne sont autre chose que des complexes des propriétés physico-chimiques » me paraît se vérifier d'une manière éclatante. » Elle mentionne des expériences chimiques et physiques d'Armand Gautier, de Bredig et von Berneck, et de Loeb [décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées], qui lui semblent confirmer cette idée. Elle a pris connaissance du programme du prochain congrès international de physique présenté par Charles-Édouard Guillaume et Lucien Poincaré dans la Revue générale des sciences pures et appliquées, et se dit impatiente de lire les exposés : « Convaincue que la science me fournira des conclusions appuyant les vues de Claude Bernard, Berthelot, W. Crookes, etc., etc. sur les relations entre le vie et le mode de mouvement dit matière, c'est-à-dire voyant que j'aurai une belle réponse de la science aux aspirations de Godin, je vais – en attendant le congrès d'août – préparer les pages de mes « Documents biographiques » qui doivent amener les données scientifiques en cause, en commençant par montrer le mouvement de la pensée de Godin, de 1856 à 1859, lorsqu'après l'échec de la tentative du Texas, il reprend l'idée de fonder lui-même une cité ouvrière modèle, se livre à ce sujet à des études doctrinales et architecturales et s'arrête enfin aux vues philosophiques et sociales exposées dans son volume "Solutions sociales", vues que je désire tant appuyer de conclusions scientifiques du jour. » Marie Moret ajoute que dans ces études scientifiques, elle « voit arriver la démonstration du mot de Swedenborg : "L'amour est la substance même." »

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Auguste Fabre qu'Émilie Dallet a rejoint sa fille Marie-Jeanne à Corbeil. Elle lui indique les points principaux de la lettre qu'elle a écrite la veille à Antoine Médéric Cros. Elle a acquis l'année 1899 de la Revue générale des sciences pures et appliquées et les numéros depuis le début de 1900, revue dont le bibliophile Herr, recommandé par Jules Prudhommeaux, lui a confirmé qu'elle était de premier rang, et dans laquelle elle a puisé beaucoup d'informations sur les rayons X et les ions. Elle s'intéresse au prochain congrès international de physique présenté dans la revue par Guillaume et Poincaré, et, en attendant, elle rédige les pages [des « Documents biographiques »] qui décrivent le mouvement de la pensée de Godin de 1856 à 1859, après l'échec de l'essai au Texas, « pages qui doivent amener et le rappel des conclusions philosophiques-pratiques exposées par Godin dans Solutions sociales, et l'indication de l'accord qui existe aujourd'hui entre ces conclusions de Godin et les faits acquis pour la science d'aujourd'hui ». Elle espère que les données présentées au congrès de physique seront en accord avec les vues de Claude Bernard, Marcellin Berthelot ou William Crookes. Elle mentionne des expériences chimiques et physiques décrites dans les numéros de 1900 de la Revue générale des sciences pures et appliquées (Bredig et von Berneck, Klebs, Loeb) qui lui semblent concorder avec la conception de Claude Bernard du rôle biologique des ferments solubles : « Vous voyez, Grand, que la continuité va se démontrer peu à peu entre les propriétés physico-chimiques et les propriétés vitales, celles-ci n'étant, affirmait Claude Bernard, que des complexes de celles-là. » Elle demande à Fabre si sa « marche intellectuelle » avec Jules Prudhommeaux va bien « harmoniquement », elle transmet ses affectueuses pensées à Sophie Quet et fait mention d'un brouillard « comme en hiver » à Guise.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 9 juin 1900, qu'elle a lue mais pas encore étudiée. Elle lui explique l'objet de son travail actuel : la refonte du chapitre qui clôt l'histoire du Texas et qui va terminer le premier volume des Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin ; l'ouverture du deuxième volume avec l'exposé des principes doctrinaux et des conditions pratiques de son œuvre. Elle annonce la rédaction du chapitre suivant, « "ce que dit la science touchant le principe de continuité et les valeurs de fonction" , c'est-à-dire montrant comment sont appuyées les conclusions de Godin sur la vie et le travail. » À propos d'une photographie d'Auguste Cros promise à Juliette Cros : elle a trouvé deux photographies d'Auguste, qu'elle envoie à Juliette Cros. Nouvelles météorologiques : on se croirait en automne à Guise. Nouvelles de la famille Dallet : Émilie et Marie-Jeanne sont revenues épuisées de l'Exposition universelle ; Émilie souffre d'un gros rhume. Auguste Fabre viendra sans doute à Paris au mois de juillet pour les congrès : si Antoine Médéric Cros vient au congrès du mois d'août, peut-être lui et Juliette Cros pourront se retrouver à Guise avec Auguste Fabre à cette occasion ?

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre de Claude Ferdinand du 2 juillet 1900 et du mandat de 10 F pour son réabonnement au journal Le Devoir. Elle l'informe qu'en ce moment s'achève l'impression de la brochure Le Familistère illustré comprenant 50 vues du Familistère et de ses usines, qu'elle lui adressera.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret adresse à l'Imprimerie Chastanier 14 pages de manuscrit des « Documents biographiques » pour le prochain numéro du Devoir et demande l'envoi, avec l'épreuve de l'article, d'un exemplaire du tiré à part de la 30e feuille de ces « Documents ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre de Molines père et fils du 1er février 1900, et annonce l'envoi d'un chèque de 6,30 F à monsieur F. Foulquier à Nîmes.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie un chèque de 6,30 F à monsieur F. Foulquier en paiement de bretelles « redresseur ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Juliette Cros pour sa lettre du 10 juillet 1900, par laquelle elle lui renvoie une des deux photographies d'Auguste Cros. Elle remercie Juliette Cros pour l'envoi de pêches parfumées : après un épisode de froid digne d'un mois de novembre, il fait chaud à Guise, et les pêches se sont abîmées. Nouvelles du Familistère : Émilie et Marie-Jeanne Dallet sont remises [de leur séjour à Paris] et s'occupent des examens scolaires et de la fête de l'Enfance. Marie Moret a reçu une lettre de Jules Pascaly lui annonçant l'arrivée prochaine d'Auguste Fabre à Paris pour assister au congrès des société coopératives de production. Elle exprime à Juliette Cros sa satisfaction de la savoir à nouveau en bonne santé.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret adresse un chèque de 31,25 F à Fumouze frères et passe commande de divers articles de soin et d'hygiène : savons antiseptiques, pâte de ciment Delabarre, amidon, brillantine Delabarre, mixture dessicative, poudre de savon Raspail, camphre en grumeaux, brosses à dents.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce l'envoi de deux chèques : de 13,15 F à G. Renaut et Cie à Paris ; de 31,25 F à Fumouze frères à Paris.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret adresse un chèque de 13,15 F à G. Renaut et Cie et passe commande de divers articles : cuillère à sauce auto-dégraisseuse, pompe à eau minérale, crayons en bois « simplex », pinces fixe-manchettes, porte cure-dents et cure-dents.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret rappelle sa commande de dix tapis en date du 12 juillet 1900 : elle en a reçu quatre le 15 juillet et il en reste six à lui livrer.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret commande la Critique de la raison pratique d'Emmanuel Kant, traduite par Jules Barni.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret présume que l'imprimerie a reçu de Jules Pascaly ses articles pour le numéro d'août 1900 du Devoir et lui indique l'interlignage à respecter pour la composition de l'article « Les élections belges ». Elle envoie les manuscrits du sommaire du numéro, du « Mouvement des assurances » et de l'« État civil ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly à Paris.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre de Martin Commun du 19 juillet 1900 en lui indiquant que sa maison de Lesquielles est totalement inhabitable en raison de l'humidité absorbée par ses briques blanches, spongieuses.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe ses correspondants qu'elle n'a pas reçu le catalogue des tapis annoncé par sa lettre du 17 juillet 1900, et qu'elle ne peut en conséquent leur indiquer quels tapis pourraient remplacer ceux qu'ils ne sont pas en mesure de livrer.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret certifie l'exactitude du relevé de son compte au 30 juin 1900. Elle annonce l'envoi d'un chèque de 6 F à Félix Malterre à Paris. Dans le post-scriptum, elle demande l'envoi de 2 000 F en billets de banque.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret précise à son correspondant que c'est dans le premier volume de la Critique de la raison pure de Kant traduite par Jules Barni qu'elle a relevé la référence de la Critique de la raison pratique de Kant, également traduite par Jules Barni, parue chez Ladrange en 1851. Elle indique qu'elle accepterait par défaut la traduction par Picavet de la Critique de la raison pratique ; elle envoie un chèque de 6 F à son correspondant.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la somme de 2 000 F envoyée par la banque.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce l'envoi d'un chèque de 36,20 F au Bon Marché à Paris.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe monsieur Chastanier qu'elle lui envoie un chèque de 406 F en paiement de sa facture du mois de juillet 1900. Elle lui indique qu'elle lui a retourné la veille les épreuves des « Documents biographiques » et de l'article « Élections belges », et suppose que Pascaly lui a envoyé de son côté les épreuves corrigées de ses articles. Elle envoie à Chastanier un article de bibliographie sur la brochure Le Familistère illustré en le priant de l'insérer dans le numéro sous presse du Devoir. Elle demande l'envoi des épreuves des deux dernières pages de la couverture du journal pour y apporter des modifications et accuse réception de l'épreuve du tiré à part de la 30e feuille des « Documents biographiques ».

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret annonce à la banque qu'elle envoie un chèque de 406 F à l'imprimeur Chastanier à Nîmes.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret indique à son correspondant qu'elle bénéficie chez lui d'un crédit de 142 F, auquel elle ajoute 36,10 F par l'envoi d'un chèque, en paiement de tapis dont elle passe commande.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à monsieur Chastanier l'ensemble des épreuves du prochain numéro du Devoir. Elle lui demande de lui adresser une deuxième épreuve de l'article bibliographique qu'elle souhaiterait mieux composé. Elle annonce l'envoi prochain des épreuves corrigées des pages de couverture et joint à sa lettre un extrait du roman Deux mondes en cours de composition.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret accuse réception de la lettre de Sophie Quet du 2 juillet 1900. Elle lui envoie un billet de 50 F pour ses appointements du mois de juillet. Elle informe Sophie Quet que Fabre est arrivé au Familistère le 27 juillet au matin, qu'il fait très chaud à Guise, qu'elle ne supporterait pas la chaleur encore plus forte de Nîmes, et que Marie-Jeanne Dallet est remise de son indisposition et s'occupe de la préparation de la fête de l'Enfance. Elle transmet ses compliments à mademoiselle Pintard. Elle remercie Sophie Quet d'avoir fait des confitures. Elle suppose que Jules Prudhommeaux sera rentré chez lui à l'arrivée de sa lettre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à monsieur Chastanier les épreuves des pages 3 et 4 de la couverture du numéro d'août 1900 du Devoir.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret retourne à monsieur Chastanier les épreuves de la couverture du numéro d'août 1900 du Devoir, et fait différentes observations sur la composition de ses pages.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret informe Louis-Victor Colin qu'elle est empêchée d'assister à l'assemblée générale des associés de l'Association du Familistère et le prie de la représenter en vertu de l'article 70 des statuts de l'Association.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret rappelle à Guillaumin et Cie sa lettre du 31 mars 1900 relative à la brochure Le Familistère illustré qui est maintenant imprimée. Marie-Jeanne Dallet, la principale autrice de la brochure, a chargé l'imprimeur, la Société des arts graphiques à Sécheron (Genève) en Suisse, d'en expédier 100 exemplaires à Guillaumin et Cie selon l'indication de la librairie du 27 mars 1900. Le numéro d'août du journal Le Devoir fixe à 2,25 F (2,60 F franco de port) le prix de la brochure. Elle précise que le dépôt est fait au nom de Marie-Jeanne Dallet, qui réside dans l'appartement 269 du Familistère de Guise, et que c'est à elle que reviendront les 50 % du montant de la vente de l'ouvrage. Marie Moret demande enfin l'état de son compte chez Guillaumin et Cie.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret attire l'attention de Louis-Victor Colin sur la dégradation d'une partie de la pierre du mausolée de Godin causée par le frottement d'une couronne mortuaire accrochée au buste du fondateur, offerte par la petite-fille du défunt. Elle demande à Colin s'il n'est pas possible d'écarter la couronne de manière à ce qu'elle ne frotte plus sur la pierre.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret rappelle à son correspondant que La Belle jardinière a fait confectionner pour elle en 1899 des bas en coton sur mesures spéciales. Elle demande si La Belle jardinière peut lui fournir, et à quel prix, douze paires de bas en laine avec une longueur de pied de 27 cm, longueur dont elle fait la condition de sa commande.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie à la banque des certificats de dépôts de 129 obligations Suez 5 % pour percevoir le remboursement de cinq d'entre elles.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret retourne à monsieur Chastanier l'épreuve corrigée du tiré à part de la 31e feuille [des « Documents biographiques »], et demande une deuxième épreuve.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret confirme à la banque qu'elle a bien reçu l'avis d'encaissements de coupons d'obligations suisses détenues par elle. Elle interroge la banque sur la réputation actuelle de la banque Offroy et Cie.

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Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret répond à la lettre d'Ambroise Rétout du 4 août 1900, qu'elle cite (« C'est presque un revenant qui vous écrit »), en lui écrivant qu'elle-même est une revenante du temps où, il y a cinquante ans, Godin concevait son œuvre, épisode de la vie du fondateur du Familistère qu'elle étudie pour la publication des « Documents biographiques ». Elle remercie Rétout pour sa sympathie à l'égard du journal Le Devoir, auquel il s'est réabonné. Elle lui explique qu'elle se consacre presque exclusivement à la publication des « Documents biographiques », qu'elle craint de ne pouvoir achever avant sa mort, et qu'ainsi, il lui est difficile d'apprécier les documents envoyés par Rétout [un article de Rétout sur la remise du drapeau à la section locale des vétérans, paru dans un journal de Domfront]. Elle lui donne des nouvelles de sa famille : les Moret-Dallet passent la moitié de l'année à Nîmes, où s'imprime Le Devoir ; Émilie Dallet s'occupe des écoles du Familistère ; Marie-Jeanne Dallet « est l'âme des fêtes de l'Enfance » et elle est une photographe talentueuse, comme Rétout pourra en juger d'après la brochure Le Familistère illustré ; Marie-Jeanne et Émilie Dallet ont contribué au texte de la brochure.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret retourne au Bon marché le tapis-brosse qui lui a été livré contre remboursement de 32,35 F, car les dimensions du tapis sont plus grandes que celles qu'elle avait indiquées. Elle se plaint des erreurs du magasin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret retourne au Bon marché le tapis-brosse qui lui a été livré contre remboursement de 34,10 F port compris, car les dimensions du tapis sont plus grandes que celles qu'elle avait indiquées. Elle demande le remboursement des 34,10 F et l'envoi du tapis conforme à sa commande. Elle se plaint des erreurs du magasin.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret retourne à La Belle jardinière les échantillons de bas qu'elle a reçus contre remboursement de 12,25 F, et passe commande de douze paires de bas en laine noire selon les mensurations qu'elle indique dans sa lettre.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret souhaite une bonne fête de Marie à Marie Dossogne. Elle lui donne quelques nouvelles de la famille : elle travaille aux « Documents biographiques » qu'elle publie dans Le Devoir ; Émilie et Marie-Jeanne Dallet préparent la fête de l'Enfance. Elle envoie [un billet de banque] à Marie Dossogne.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret adresse à Claude Ferdinand un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré.

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie 1,40 F en timbres postaux et commande 1 mètre de passementerie en soie noire.
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