Marie Moret informe la banque qu'elle envoie trois chèques : de 25 F à la Société des gens de lettres à Paris, de 22 F à Armand Colin à Paris et de 400 F à Jules Pascaly à Paris.

Marie Moret accuse réception de la somme de 2 000 F envoyée par la banque.

Marie Moret annonce l'envoi d'un chèque de 36,20 F au Bon Marché à Paris.

Marie Moret accuse réception de la lettre d'Offroy et Cie du 20 octobre 1900 à laquelle est jointe la facture acquittée de Burdel et Cie d'un montant de 237,50 F.

Marie Moret accuse réception des 2 000 F envoyés par la banque.

Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 300 F à Jules Pascaly à Paris.

Marie Moret informe la banque qu'elle envoie deux chèques : de 13,75 F aux Grands magasins du Louvre à Paris, et de 62,95 F à Henry Herth à Paris.

Marie Moret envoie à la banque deux titres boursiers et lui demande d'en encaisser les arrérages.

Marie Moret informe la banque qu'elle envoie un chèque de 29 F à G. Renaut et Cie à Paris.

Marie Moret envoie à G. Renaut et Cie un bulletin de commande (copié à la suite de la lettre) comprenant divers articles d'usage domestique, dont un escalier pliant Chaillet, et lui adresse un chèque de 65,30 F.

Marie Moret écrit à Sophie Quet à la suite de l'accident, la veille au Familistère, d'une personne qui a glissé et s'est cassée la jambe. Dans la crainte que cela lui arrive à Nîmes, elle recommande à Sophie Quet de laver les sols sans y laisser de traces de cire ou de pétrole, par exemple en appliquant de l'eau très chaude mélangée à du carbonate de soude.

Marie Moret remercie Sophie Quet pour sa lettre du 4 novembre 1900 lui indiquant qu'elle s'est abstenue de cirer les sols de l'appartement de Nîmes. Elle informe Sophie Quet que ses malles et caisses sont expédiées le jour même à Nîmes, au cas où Auguste Fabre ne serait pas de retour d'Uzès à temps pour les réceptionner. Elle précise que 6 bagages sont expédiés en port dû ; elle envoie 100 F à Sophie Quet pour payer le port le cas échéant et pour les provisions de ménage. Elle demande à Sophie Quet de demander à Fabre de vérifier l'état des malles et caisses à leur réception, ou de le faire elle-même, et de refuser de payer le port si elles sont en mauvais état. Elle l'informe qu'elle compte partir de Guise vendredi prochain et arriver à Nîmes le samedi dans la matinée, et lui précise qu'un septième colis contenant imprimés et papiers est expédié port compris en valeur déclarée de 100 F. Elle lui demande enfin de préparer de l'eau chaude pour la toilette à leur arrivée, et joint une lettre d'Émilie Dallet concernant la nourriture et la boisson.

Marie Moret accuse réception de la lettre de Sophie Quet du 2 juillet 1900. Elle lui envoie un billet de 50 F pour ses appointements du mois de juillet. Elle informe Sophie Quet que Fabre est arrivé au Familistère le 27 juillet au matin, qu'il fait très chaud à Guise, qu'elle ne supporterait pas la chaleur encore plus forte de Nîmes, et que Marie-Jeanne Dallet est remise de son indisposition et s'occupe de la préparation de la fête de l'Enfance. Elle transmet ses compliments à mademoiselle Pintard. Elle remercie Sophie Quet d'avoir fait des confitures. Elle suppose que Jules Prudhommeaux sera rentré chez lui à l'arrivée de sa lettre.

Marie Moret envoie un billet de 50 F à Sophie Quet pour ses appointements du mois de septembre. Elle lui indique qu'elle a bien reçu sa lettre du 31 août 1900, qui parlait des hirondelles encore présentes et d'un formidable orage. Elle lui signale qu'Émilie Dallet lui a écrit pour la remercier de l'envoi de citrons, qu'il commence à geler à Guise la nuit, et que la date de son départ pour Nîmes approche. Elle évoque le ménage fait par Sophie Quet dans le cabinet de réserve en arrière de sa chambre, et lui demande si le magasin auparavant occupé par monsieur Dalson est loué, et dans ce cas quelle activité s'y fait.

Marie Moret envoie à Sophie Quet un billet de 50 F pour ses appointements du mois d'août 1900. Elle joint à sa lettre une lettre d'Émilie Dallet demandant à Sophie Quet de lui envoyer des citrons ; elle ajoute un bon de poste de 5 F à son envoi dans le cas où celle-ci ne disposerait plus de fonds. Elle accuse réception de la lettre de Sophie Quet du 31 juillet 1900, à laquelle Auguste Fabre a répondu le 2 août. Nouvelles de Guise : les grandes chaleurs sont passées, les hirondelles commencent à partir, la fête de l'Enfance se prépare. Marie Moret charge Sophie Quet de transmettre son souvenir à mademoiselle Pintard.

Marie Moret envoie 50 F à Sophie Quet en paiement de ses appointements du mois d'octobre 1900. Elle lui indique qu'elle commence à préparer son départ pour Nîmes. Elle la remercie de son mot sur « le petit cabinet de réserve » et pour son attention aux affaires d'Auguste Fabre.

Marie Moret adresse un chèque à Théophile Tholozan pour la souscription au bénéfice du fonds de propagande publiée par le journal L'Émancipation le 15 septembre 1900. Elle remercie Tholozan pour l'appréciation de la brochure Le Familistère illustré par L'Émancipation du 15 octobre 1900, qui lui rappelle l'article de Granpadès sur sa visite au Familistère paru dans L'Émancipation du 15 septembre 1900. Elle l'informe que la famille Moret-Dallet prépare son voyage à Nîmes qui aura lieu au début du mois de novembre.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 20 septembre 1900. Elle lui envoie pour l'Académie : l'année 1898 du journal Le Devoir, où se trouve le début de la « Vue générale du mouvement fouriériste aux États-Unis » publié dans les « Documents biographiques » et plusieurs ouvrages de Jean-Baptiste André Godin et d'Auguste Fabre, ce dernier étant l'un des chefs du mouvement coopératif français et de l'École de Nîmes. Elle joint un timbre postal français, à échanger contre un timbre postal allemand pour l'affranchissement de l'accusé de réception du colis, et elle lui signale qu'elle lui a envoyé il y a quelques jours le numéro de septembre 1900 du Devoir.

Marie Moret remercie son correspondant pour son message du 21 septembre 1900. Elle lui envoie pour l'Académie : l'année 1898 du journal Le Devoir, où se trouve le début de la « Vue générale du mouvement fouriériste aux États-Unis » publié dans les « Documents biographiques » et plusieurs ouvrages de Jean-Baptiste André Godin et d'Auguste Fabre, ce dernier étant l'un des chefs du mouvement coopératif français et de l'École de Nîmes. Elle lui signale qu'elle lui a envoyé il y a quelques jours le numéro de septembre 1900 du Devoir.

Marie Moret écrit au bibliothécaire sur la recommandation de Justin Godart, qui lui a indiqué qu'il recevrait volontiers des ouvrages de Godin et une collection du journal Le Devoir pour la bibliothèque de la Chambre de commerce de Lyon. Marie Moret établit un historique de la création du Familistère et de son industrie de 1840 à 1900, où le Familistère a été distingué par un Grand prix dans la classe 102 de l'Exposition universelle. Elle explique à son correspondant que depuis mars 1891 Le Devoir publie des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » qui décrivent comment s'est formée la pensée de la fondation du Familistère ; parmi les sources d'inspiration de Godin, elle donne l'exemple du mouvement fouriériste aux États-Unis de 1840 à 1851, dont une « Vue générale » est exposée dans le journal à partir du numéro de mai 1898, et de l'expérience des phalanstériens français au Texas en 1854, dont l'historique est en cours de publication. Elle indique que ces études ne sont pas destinées aux « impatients en matière sociale » ; elles ont leur utilité pour l'avenir, c'est pourquoi Marie Moret s'efforce de mettre à disposition des penseurs en France et à l'étranger les écrits de Godin et le journal Le Devoir, notamment dans des institutions publiques dotées d'espace et de ressources. Elle signale à son correspondant que dans la brochure Le Familistère illustré, qu'elle lui envoie avec d'autres ouvrages, se trouve la liste des établissements publics conservant une collection du Devoir, revue hebdomadaire fondée en 1878 et transformée en revue mensuelle en janvier 1889. En raison de l'importance de la ville de Lyon, Marie Moret exprime son plaisir de confier à la Chambre de commerce une des rares collections complètes du journal depuis sa création. Elle informe son correspondant que Le Devoir lui sera désormais régulièrement servi.

Marie Moret retourne au Bon marché le tapis-brosse qui lui a été livré contre remboursement de 32,35 F, car les dimensions du tapis sont plus grandes que celles qu'elle avait indiquées. Elle se plaint des erreurs du magasin.

Marie Moret retourne au Bon marché le tapis-brosse qui lui a été livré contre remboursement de 34,10 F port compris, car les dimensions du tapis sont plus grandes que celles qu'elle avait indiquées. Elle demande le remboursement des 34,10 F et l'envoi du tapis conforme à sa commande. Elle se plaint des erreurs du magasin.

Marie Moret envoie à l'agence de la Compagnie internationale des wagons-lits un chèque de 129,60 F en paiement de trois « suppléments wagons-lits » en un même compartiment pour dames seules à occuper dans le train rapide n° 9 partant de Paris gare du Nord le vendredi 16 novembre à 8 heures du soir et arrivant à Avignon le samedi matin.

Marie Moret envoie un chèque de 25 F à la Société des gens de lettres en paiement de l'abonnement du journal Le Devoir à la Société.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 19 octobre 1900 et l'informe qu'elle lui envoie les numéros des années 1897 à 1898 du journal Le Devoir et plusieurs ouvrages de Jean-Baptiste André Godin et d'Auguste Fabre. Au sujet du Devoir, elle évoque la publication des « Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste André Godin » à partir de 1897, la description de l'expérience du suffrage dans les faits du travail achevée en janvier 1897 et celle de la tentative fouriériste au Texas à partir de mai 1898.

Marie Moret commande 200 kg de bûchettes en sacs à livrer en matinée.

Marie Moret confirme à la banque qu'elle a bien reçu l'avis d'encaissements de coupons d'obligations suisses détenues par elle. Elle interroge la banque sur la réputation actuelle de la banque Offroy et Cie.

Marie Moret informe la banque de son changement d'adresse, au 14, rue Bourdaloue à Nîmes (Gard).

Marie Moret envoie à la banque une facture du 31 août 1900 d'un montant de 3 403,20 F de la Société anonyme des arts graphiques à Genève adressée à Marie-Jeanne Dallet, et lui demande de l'acquitter par débit de son compte, en vertu de leur accord des 19 et 23 décembre 1899.

Marie Moret demande à nouveau à la Banque cantonale de Berne si la banque Offroy et Cie est toujours digne de confiance.

Sur les valeurs boursières Jura-Simplon et du canton de Soleure détenues par Marie Moret.

Marie Moret envoie à la banque deux obligations du canton de Soleure revêtues de sa signature.

Marie Moret indique à son correspondant que la Société royale des sciences de Saxe l'a informée qu'elle avait transmis à la bibliothèque de l'Université de Leipzig les brochures et numéros du journal Le Devoir qui lui avaient été adressés. Elle précise que ces ouvrages contiennent des enseignements sociaux pratiques intéressants pour la sociologie. Elle l'informe qu'elle lui a adressé un exemplaire du numéro de novembre 1900 du Devoir et lui propose de lui faire l'envoi régulier du journal.

Marie Moret demande à la Compagnie nationale d'électricité, à laquelle elle est abonnée, de rétablir le courant électrique à son domicile du 14, rue Bourdaloue à Nîmes, interrompu en mai dernier, avant son arrivée le samedi 17 novembre 1900.

Marie Moret demande à la librairie quand sera mis en place le service d'hiver sur les réseaux des chemins de fer du Nord et de Paris, Lyon, Méditerranée, et quand sera publié le numéro de l'Indicateur des chemins de fer présentant les horaires du service d'hiver.

Marie Moret envoie 1,10 F en timbres postaux et commande le plus récent numéro de L'Indicateur des chemins de fer.

Marie Moret envoie à la Librairie Chaix des timbres postaux d'une valeur totale de 1 F pour recevoir en échange dès sa parution le numéro du 4 novembre 1900 de l'Indicateur des chemins de fer qui présente les horaires du service d'hiver des réseaux de chemins de fer du Nord et Paris, Lyon, Méditerranée.

Marie Moret demande au directeur de la Revue générale des sciences pures et appliquées pourquoi la revue n'a pas publié les résumés des rapports, mémoires et discussions du Congrès international de physique, qu'elle annonçait dans son numéro du 15 août 1900.

Marie Moret informe son correspondant qu'elle adresse à la Banque cantonale de Berne la facture de la Société anonyme des arts graphiques du 31 août 1900 d'un montant de 3 403,20 F que lui a remise Marie-Jeanne Dallet.

Marie Moret commande la Critique de la raison pratique d'Emmanuel Kant, traduite par Jules Barni.

Marie Moret précise à son correspondant que c'est dans le premier volume de la Critique de la raison pure de Kant traduite par Jules Barni qu'elle a relevé la référence de la Critique de la raison pratique de Kant, également traduite par Jules Barni, parue chez Ladrange en 1851. Elle indique qu'elle accepterait par défaut la traduction par Picavet de la Critique de la raison pratique ; elle envoie un chèque de 6 F à son correspondant.

Marie Moret renvoie aux Grands magasins du Louvre cinq paires de gants qui sont trop courts, et commande sur son crédit une paire de gants pour homme en bourre de soie aux doigts extrêmement longs.

Marie Moret envoie un chèque de 29,65 F aux Grands magasins du Louvre et commande deux paires de gants pour dame aux doigts très longs et un châle des Pyrénées. Elle insiste sur le respect de la pointure des gants afin qu'elle ne leur retourne pas la marchandise.

Marie Moret demande l'envoi d'échantillons de tulle pour voilettes.

Marie Moret accuse réception d'une paire de gants pour homme et commande une nouvelle paire à doigts extrêmement longs sur son crédit de 17,75 F, à expédier à Nîmes.

Marie Moret accuse réception d'un mandat postal la créditant de 13,65 F. Elle envoie un mandat postal de 4,60 F en paiement de sa commande de la veille d'une paire de gants d'homme, à expédier à Nîmes.

Marie Moret envoie un chèque de 26 F et commande deux paire de gants pour dame et six serviettes-éponge.

Marie Moret envoie un chèque de 50 F aux Grands magasins du Louvre et commande : 2 amazones en duvet d'autruche, 3 mètres de tulle pour voilettes. Elle sollicite l'envoi du catalogue de gants de laine pour l'hiver.

Marie Moret envoie un chèque de 48,80 F et commande divers articles : serviettes éponge, châle des Pyrénées, écharpe. Elle demande l'envoi du catalogue des gants en tricot mérinos et fourrés.

Marie Moret envoie aux Grands magasins du Louvre un chèque de 102,05 F, retourne une écharpe en peluche de soie noire qu'elle veut échanger, et commande différents articles : une écharpe en peluche de soie noire, une paire d'amazones cyclistes en jersey noir, 1 paire de sandales pour homme, 2 amazones autruche noire, 2 paire de gants en soie noire, 2 paires de gants en satin de laine noire, 2 paires de gants en mérinos jersey noir.