Relatif à une commande de bottines bien reçues par Marie Moret, qui souhaite en obtenir une autre paire. Elle joint un mandat postal sous le pli de la lettre.

Relatif à la commande d'une voilette conforme à l'échantillon apposé à la lettre.

Marie Moret donne l'autorisation à Auguste Vodoz de publier dans Lumière et Liberté sa traduction abrégée de l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale. La condition de publication exigée par Marie Moret est de citer le journal Le Devoir, pour lequel sa traduction a été réalisée, ainsi que d'expédier un exemplaire de Lumière et Liberté qui comportera les premiers extraits de cette traduction.

Marie Moret souhaite récupérer un crédit de 9,50 F sous la forme d'1 mètre de tulle brodé mouchetures dorées comme l'échantillon joint à la lettre.

Marie Moret envoie sous le pli de la lettre un mandat poste pour recevoir par colis postal une camisole ajustée à la taille.

Marie Moret envoie sous boîte recommandée une de ses pièces dentaires qui menace de se casser à l'une des branches. Elle espère que son correspondant, qui a fabriqué cette pièce, pourra éviter la cassure. Elle lui demande d'en profiter pour en faire la copie d'un deuxième exemplaire. Elle espère un envoi rapide des deux exemplaires ainsi qu'une facture jointe.

Commande de deux vestes d'après un même modèle de La Mode illustrée : l'une en tissu jersey noir avec gilet blanc, comme l'échantillon joint au courrier, garni de dentelle noire ; l'autre en jersey bleu.

Envoi d'un mandat poste de 17,35 F pour deux camisoles ajustées à la taille (pour dame).

Marie Moret accuse réception de ses deux pièces dentaires et envoie sous le pli de la lettre un mandat poste de 110 F pour solder la facture reçue avec lesdites pièces. Elle souhaite également commander 2 kg de ponce pilée et règlera les frais de réception de ceux-ci. Souvenir d'Émilie Dallet.

Marie Moret écrit au maire de Lesquielles-Saint-Germain (Aisne) au sujet d'acquisition de terrains de la carrière de pierres exploitée par la commune de Lesquielles-Saint-Germain. Elle propose au conseil municipal d'étudier sa proposition d'achat des parcelles concernées afin de cesser toute activité dans ces carrières et toute contestation de sa part.

Marie Moret fait comprendre à Ernest Dubois que Godin n'est pas en mesure d'offrir un emploi à son beau-frère car les ouvriers sont en ce moment trop nombreux. Marie Moret voit de sa fenêtre le père d'Ernest Dubois assis sous les marronniers avec d'autre retraités. Elle félicite Dubois de se faire une place à Paris.

Après avoir reçu le jersey bleu qu'elle avait commandé, Marie Moret envoie sous le pli de la lettre la somme due.

Marie Moret accuse bonne réception d'un relevé de son propre compte bancaire établi par la banque, avec lequel elle est en accord total.

Après avoir vu monsieur Carré dans la journée, Marie Moret lui écrit parce qu'elle a oublié de lui demander quand elle pourra se voir remettre les titres de ses achats à Lesquielles-Saint-Germain.

Marie Moret fait parvenir à sa correspondante un corset qu'elle vient d'acheter à Bruxelles et sur lequel elle aimerait obtenir quelques modifications. Elle évoque les changements souhaités et demande s'il est possible d'effectuer ce travail, son coût et combien de temps faudra-t-il attendre pour que le corset lui revienne.

Marie Moret transfère à sa correspondante la réponse de Godin à monsieur Lovell au sujet de la publication des Solution sociales. Il est ensuite question d'une gravure représentant le Familistère avec le nouveau pavillon et du Crédit foncier de Sinaloa.

Marie Moret commande le livre de Crookes intitulé Recherches sur les phénomènes du spiritualisme, avec le chapitre sur Katie King, à expédier à Adèle Augustine Brullé.

Marie Moret renvoie un corset pour que sa correspondante puisse en réaliser un autre aux proportions identiques, à quelques points près.

Marie Moret demande à madame Coussinet de lui retourner le paletot russe qu'elle lui avait envoyé pour en garantir la fourrure pendant l'été.

Après avoir reçu le corset demandé, Marie Moret s'acquitte de son paiement.

Après avoir reçu le corset réparé, Marie Moret s'acquitte de son paiement.

Marie Moret cherche à se procurer le dictionnaire de Volapük-Français qui paraîtra dans les prochains mois, et une brochure sur le Volapük.

Marie Moret envoie à Offroy et Cie six certificats de dépôt à la Banque de France de 340 obligations Suez 3 % ; elle demande à Offroy et Cie d'en percevoir les arrérages.

Interrogation sur le prix actuel d'achat des actions du canal de Panama.

Relatif à la bonne réception de six certificats de dépôt à la Banque de France d'obligations Suez. Remercie Offroy et Cie de sa réponse sur le prix d'achat des actions du canal de Panama.

Marie Moret parle à la fois en anglais et en français pour dire à son correspondant qu'elle a bien reçu l'Almanach de Whitaker ainsi que son portrait photographique. Moret et Godin ne peuvent se rendre en Angleterre car ils ignorent l'anglais. Elle espère une nouvelle visite de Johnston au Familistère et lui transmet ses meilleurs sentiments.

Marie Moret fait parvenir un corset rouge dans l'espoir que sa correspondante lui en confectionne un second à l'identique.

À propos de la confection d'une toilette : choix d'échantillons communiqués par madame Barbary ; réclame les gravures des modèles réalisés par madame Grivet avant de passer commande.

À propos d'envoi de certificats de dépôt d'obligations Suez 5 % et de remboursement d'obligations.

Marie Moret est déçue par la qualité des gravures de modèles qu'elle a reçue. Elle commande un corsage et une jupe, et demande le prix d'une veste d'appartement. Elle renvoie à sa sœur partie à Paris la lettre que madame Grivet lui a adressée.

Sélection d'échantillons de tissu pour la confection d'une toilette. Sur la confection d'une veste d'appartement : le prix de 13 F est exorbitant ; elle l'accepterait si la veste était faite selon ses indications.

Marie Moret passe commande de gants et autres articles pour un montant de 27,75 F qu'elle paie par mandat postal.

Relatif à la commande d'une ceinture pour un pantalon.

Envoi de livres pour reliure.

Godin envoie 100 F en réponse à la circulaire du 21 juin 1849 de l'École. Il espère que 300 phalanstériens en feront autant et informe ses correspondants qu'il pourra en discuter avec eux prochainement à Paris. Il envoie également 35 F collectés pour la rente de l'École. Dans le post-scriptum, il indique qu'il ajoute à son envoi quelques notes sur le chauffage d'un phalanstère.

Luc-Pierre Riche-Gardon évoque un sujet traité dans les colonnes du journal La Bonne nouvelle du XIXe siècle dans le numéro de mars et avril ; les "conditions premières de l'essort harmonique des familles dans chaque commune libre, comme devant précéder toute association intégrale". Il joint un numéro du journal ainsi qu'une table de concordance placée au verso de sa couverture.

Luc-Pierre Riche-Gardon évoque le soutien actif de Godin à "l'oeuvre illusoire du Texas". Il indique avoir remis ses titres personnels à Cantagrel et interroge son correspondant sur les représentations renouvelées par "nos amis de différentes provinces près des législateurs républicains depuis 1873". Riche-Gardon partage ses convictions inspirées du fouriérisme. Dans ce qui semble être un post scriptum, il indique rester "à Paris jusqu'à samedi prochain".

En voyage à Nîmes, Véran Sabran envoie à Godin une procuration afin d'être représenté à réunion de la Société de colonisation europééo-américaine du Texas qui se tiendra le 29 juillet. Il indique avoir recours à l'aide de monsieur Meynier de Salinelles, résidant rue de l'Aspic, à Nîmes, pour que sa procuration parvienne à la Société du Texas. Plusieurs noms sont cités, mais demeurent difficilement lisibles.

« fête de la garde nationale à Guise lettres remises [?] à MM. Souplet et Léon Magnier »

« fête de la garde nationale à Guise lettres remises [?] à MM. Souplet et Léon Magnier »

Probablement sur une affaire de contrefaçon des produits de la manufacture Godin-Lemaire : Godin ne peut se rendre avant la semaine suivante à Vervins en raison de la mise en activité de la nouvelle fonderie de Guise ; il invite Oudin-Leclère à venir à Guise étudier ses produits afin de plaider d'une façon convaincante dans une délicate affaire industrielle pour laquelle les juges n'ont pas assez de connaissance.

Godin informe monsieur Lefèvre qu'il a besoin d'argent et qu'il veut encaisser un billet de 400 F.

Demande le paiement d'une créance de 333 F.

Demande la remise de 300 F au domestique de Godin.

Remet des valeurs pour un montant de 311,20 F

Sur, semble-t-il, une affaire de contrefaçon des appareils de la manufacture Godin-Lemaire : Godin demande à Godon le renvoi des brevets et des notes qu'il lui a confiés. Sur l'accident de transport de marchandises de la manufacture Godin-Lemaire survenu le 2 novembre 1845 : demande s'il doit retirer les poêles cassés du lieu où ils ont été déposés, ce qui permettrait de les réparer et de les mettre en vente au moment où commence la saison de la vente.

Sur une commande de poêles de la manufacture Godin-Lemaire : Godin informe Segret-Loncle qu'il tiendra des poêles à sa disposition à partir du milieu de la semaine mais qu'il souhaite être payé comptant au moins pour la moitié du prix car il s'agit d'une première affaire commerciale entre eux.

Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin informe Lucq qu'en raison de sa mauvaise santé, il n'a pu se rendre à Longchamps pour lui indiquer le rivage de livraison de la fonte ; il lui indique qu'il a assez de fonte pour le moment. Godin informe Lucq qu'il lui expédiera la cuisinière commandée et qu'il lui adresse un prospectus sur les perfectionnements apportés aux appareils. Godin signale à Lucq que le chargement de la dernière voiture de fonte qu'il a réceptionnée pesait 3 950 kg au lieu de 4 500 kg, et qu'il lui reste plus de 3 000 kg à obtenir sur ce qui devait lui être livré en voiture. Il demande que Lucq émette une traite pour pouvoir le payer.