FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Quentin, 2 novembre 1848
Godin informe Quentin qu'il peut lui envoyer une cuisinière au prix de 94 F ou une cuisinière avec « bain de sable », porte sur le côté et pieds ornés, au prix de 100 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Grimblot, 2 novembre 1848
Godin remet à Grimblot la facture correspondant à une expédition récente et lui envoie un tarif des marchandises des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui signale qu'il ne lui a pas envoyé le poêle qu'il devait avoir en dépôt.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lefébure, 2 novembre 1848
Godin commande 1 000 « manches vernis à viroles en cuivre », dont il a un urgent besoin, et 500 boules en cuivre de 40 mm.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Millet-Cheyer, 4 novembre 1848
Godin envoie à Millet-Cheyer un tarif des marchandises des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire et lui communique le prix des cuisinières à cinq ouvertures qui ne figure pas sur ce tarif. Il lui indique qu'il peut venir charger les marchandises qu'il souhaite.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la maison Allez, 6 novembre 1848
Godin signale à Allez qu'il a fait mettre les prospectus demandés dans des appareils à l'occasion des deux dernières expéditions.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bladier, 6 novembre 1848
Godin signale à Bladier qu'il est dispendieux d'envoyer de l'argent par les diligences et qu'il serait plus simple de lui envoyer des billets de banque.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Buisson cadet, 6 novembre 1848
Godin remet à Buisson une facture de 554 F pour l'expédition de marchandises du 29 octobre 1848. Compte tenu de la remise accordée et du versement de 300 F effectué le 25 octobre, Godin avise Buisson qu'il émet un mandat de 242,90 F payable au 20 novembre 1848.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Foy, 7 novembre 1848
Godin accuse réception des versements de Foy en billets de banque et en un effet sur Saint-Quentin d'un montant total de 595,85 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Decroix, 7 novembre 1848
Godin accuse réception des versements de Decroix en billets de banque et effets sur Paris et La Fère d'un montant total de 1 175,65 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société anonyme des hauts-fourneaux, usines et charbonnages de Marcinelle et Couillet, 9 novembre 1848
Approvisionnement en fonte et en coke des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin n'a pas reçu la fonte et le coke qu'on lui avait promis ; il demande si le bateau est parti ou s'il doit s'approvisionner ailleurs.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Damaye, 14 novembre 1848
Godin demande à Damaye le service de se rendre dans les bureaux des trois journaux de Saint-Quentin pour leur demander les numéros de 1847 et 1848 dans lesquels ont été publiées des annonces pour la vente de cuisinières.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Villette-Berlancourt, 14 novembre 1848
Godin indique à Villette qu'il ne peut lui expédier les marchandises d'une commande sujette à contestation. Godin exprime le regret de ne pas avoir vu Villette à l'occasion de son passage à Nesle pour lui montrer que les « prétendus produits Degon » ne peuvent rien changer à ses conditions de vente.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Foyart, 14 novembre 1848
À propos d'une réclamation faite par Foyart, relative au transport d'une cuisinière fournie à sa demande par Godin à monsieur Triquet à Saint-Quentin.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Fortier, 15 novembre 1848
Godin annonce à Fortier que l'expédition des marchandises commandées a pris du retard, mais qu'il a trouvé un moyen de transport par Laon et Soissons moins onéreux que le précédent. Il l'informe qu'il ajoutera deux cuisinières aux poêles de sa commande, que Fortier ne réglera qu'après les avoir vendues.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au gérants de La Démocratie pacifique, 16 novembre 1848
Godin souscrit un abonnement à La Démocratie pacifique au bénéfice de monsieur Poupart à Saint-Germain près de Guise et commande plusieurs ouvrages à lui expédier par l'entremise de Véran Sabran. Godin remet un mandat de 40 F et demande qu'on n'oublie pas ses droits à la remise [sur les ouvrages de la Librairie sociétaire].

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertand-Lhomme, 16 novembre 1848
Godin répond à la lettre de Bertrand-Lhomme du 6 novembre 1848 en l'engageant à aller voir ses produits à Roye chez monsieur Lhomme à qui il va expédier des appareils de toutes formes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Houdin, 16 novembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin prend acte que le tribunal de Vervins ne va pas juger l'affaire dans l'immédiat ; il déplore ce nouveau retard et demande à Oudin-Leclère de lui répondre formellement sur le moyen de sortir de cette situation ; il lui demande également si l'ordonnance qu'il a obtenue lui suffit pour faire déposer les modèles Degon dans un lieu public et ainsi arrêter sa fabrication.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gonnet, 17 novembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin informe l'avoué Gonnet que l'audience de son affaire est reportée du 20 novembre au 9 décembre 1848. Il lui communique les chiffres des affaires qu'il a faites l'année précédente avec les marchands de Péronne chez qui il a fait saisir [des produits contrefaits] : 1 246 F avec Viltard et 3 143 F avec Vermond. Il indique que son action en dommages et intérêts vise plus particulièrement Viltard « en raison de l'abus qu'il a fait de mon nom dans les journaux de Péronne pour accréditer la vente des objets contrefaits », qu'il espère obtenir 1 500 F du tribunal de Péronne, et qu'il n'aspire à obtenir de Vermond que l'équivalent de la marchandise contrefaite, soit 500 F. Il signale enfin qu'il s'est entendu avec les autres marchands de Péronne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bouillard, 17 novembre 1848
Godin informe Bouillard qu'il lui a expédié une cuisinière de la plus grande dimension et lui fait remarque qu'il fait des cuisinières semblables sans les deux fours intérieurs au prix de 112 F. Il l'avertit qu'à l'avenir il lui appliquera les conditions ordinaires de vente, soit un paiement dans un délai de quatre mois après l'expédition.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Brion-Bécasseau (Veuve) et fils, 17 novembre 1848
Godin renouvelle ses conditions de vente avec remise de 5 % avec veuve Brion.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lhomme, 18 novembre 1848
Godin envoie à Lhomme une facture de 460 F pour l'expédition de marchandises qu'il vient de faire et l'avertit qu'il émet un mandat à vue pour solder la vente.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Grimblot, 20 novembre 1848
Godin informe Grimblot qu'il a trois casseroles et une marmite qu'il n'a pu joindre à l'expédition d'un poêle. Il explique qu'il n'a pas voulu élever le prix de ce poêle, qui coûte déjà 20 F de plus que ceux qu'il a vus chez un marchand vendus 65 F. Il lui indique qu'il envoie les casseroles et la marmite et qu'il ne comptait pas vendre le poêle comme vieille fonte.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Beaumé, 20 novembre 1848
Godin envoie au quincaillier Beaumé un tarif de la manufacture Godin-Lemaire et lui signale qu'il fabrique des cuisinières avec porte à rôtir à la broche et sans réchaud, vendues 5 F de moins que les prix du tarif.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bladier, 20 novembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin signale à Bladier que ce dernier n'a pas tenu compte de ses mises en garde contre les contrefaçons ; il l'informe qu'il a intenté une action contre les marchands de Péronne qui vendent des marchandises contrefaites ; il ajoute que les marchands de contrefaçons ne doivent pas espérer se retourner contre le contrefacteur.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Simonet, 20 novembre 1848
Godin remet à Simonet, marchand ferblantier, une facture pour les poêles qu'il lui a expédiés, lui signale qu'il accorde une remise de 3 F sur le prix de deux poêles, et qu'il émet un mandat à vue de 115 F pour solder la vente.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Fortier, 25 novembre 1848
Godin envoie à Fortier une facture de 279 F pour la livraison de quatre poêles, l'avertit qu'il émet un montant à vue de 172,30 F et qu'il lui accorde une remise de 5 % sur cette somme pour faciliter les affaires entre eux.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Vermond, 29 novembre 1848
Godin confirme à Vermond que les cuisinières qu'il a commandées ont bien été expédiées et suppose que le retard de la livraison est dû au messager de Péronne.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 3 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. À propos des dommages et intérêts réclamés par Godin à l'encontre de Degon. Godin indique avoir réalisé un chiffre d'affaires de 108 000 F l'année précédente et qu'il est en mesure de présenter sa comptabilité au tribunal de Vervins. Il affirme qu'il a subi un préjudice d'au moins 20 000 F, bénéfice qu'il aurait fait en cédant une partie de ses brevets pour la fondation d'un établissement dans le Midi de la France. Il mentionne ensuite le détournement de sa clientèle par Degon, qui, en tant qu'ancien ouvrier des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, a pu connaître ses clients dans les départements de l'Aisne, du Nord, de la Somme, de l'Oise, de la Seine et de la Marne, et leur proposer ses marchandises contrefaites. Godin craint que si le procès ne lui donne pas clairement raison, les contrefacteurs de ses produits se multiplieront. Parmi les préjudices que lui cause l'affaire, se trouvent également le temps que Godin n'a pas consacré à ses affaires et l'argent déboursé pour les voyages ou les expertises, au moins 1 200 F. La loi considère principalement comme préjudice la valeur de la marchandise contrefaite, que Godin estime à 22 080 F, correspondant à la valeur de 80 cuisinières et poêles saisis chez Degon, et l'estimation de la marchandise fabriquée par Degon à partir de la quantité de fonte qu'il a acquise en Belgique. Godin informe Oudin-Leclère que le président du tribunal de Vervins lui a donné connaissance de la lettre de l'expert Bouchez qui lui est défavorable.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertand-Lhomme, 26 novembre 1848
Godin demande des précisions relatives à la commande de Bertrand-Lhomme du 22 novembre 1848 : quelle est la dimension des cuisinières, quel combustible doit brûler les appareils, et les modalités de transport des marchandises, éventuellement déposées à Ham ou à Nesles, faute de pouvoir être livrées à Montdidier.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Losset, 28 novembre 1848
Godin informe Losset qu'il émet un mandat à régler avant la fin du mois de décembre 1848 de la valeur de sa première facture avec escompte de 2 %.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Buisson, 28 novembre 1848
Godin informe Buisson qu'avant de satisfaire sa commande transmise par le voiturier Roussel, il convient de lui régler les livraisons antérieures.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Quentin, 28 novembre 1848
Godin écrit à Quentin qu'il pense que la cuisinière arrivée à Nesle et que Coroze lui a envoyée lui est parvenue depuis longtemps et qu'il émet un mandat du montant de la facture de 189 F.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bertand-Lhomme, 1er décembre 1848
Godin envoie à Bertrand-Lhomme la facture de 204 F pour une livraison de marchandises, qu'il a expédiées à Ham où le voiturier de Nesle les chargera pour lui livrer ou bien les déposer à Roye chez Lhomme. Il l'informe qu'il lui accorde une remise de 5 % pour cette première commande et qu'il émet un mandat de 203,30 F à échéance du 15 décembre 1848. Godin informe Bertrand-Lhomme qu'il lui envoie des prospectus par la poste en lui demandant d'en remettre à Lhomme et lui signale qu'un paquet destiné à ce dernier se trouve dans l'emballage de ses marchandises.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 3 décembre 1848
Godin répond à une lettre de Bernus le questionnant sur le socialisme. Il commence par lui indiquer qu'il faudrait un livre pour y répondre et le renvoie à la lecture d'ouvrages des disciples de Fourier. Godin évoque en préambule son engagement phalanstérien et son admission au Congrès phalanstérien. Godin explique ensuite que les réformes politiques – le changement des lois à la suite de révolution – n'empêchent pas la misère, aussi les fouriéristes ont-ils conclu que la forme des gouvernements comptait moins que les réformes sociales qui touchent aux intérêts réels des membres de la société. Il expose que certains socialistes, affligés des abus de la propriété individuelle, ont choisi la voie du communisme, qui n'est cependant pas fondé sur des règles scientifiques. Godin affirme que les fouriéristes sont éloignés du communisme mais n'en sont pas moins socialistes et qu'à la différence des communistes, ils sont tous d'accord entre eux quant à l'organisation future des sociétés. Il indique que Fourier a jeté les bases de la science sociale dans l'ouvrage Unité universelle. « Les socialistes phalanstériens sont les hommes qui ayant étudié la théorie de Fourrier (sic) se dévouent à la réalisation de cette Théorie. Leur nom leur vient de ce que pour traduire en fait la théorie de Fourier, il faut élever un phalanstère : nom qu'ils donnent à l'édifice et aux constructions destinées à servir d'habitations à la population d'environ 2 000 âmes qui composerait ce village nouveau. Le domaine de chaque Phalanstère ne devrait pas avoir moins d'une lieue carrée. » [texte avec corrections] Il explique que les membres du phalanstère sont associés en capital, en travail et en talent, et décrit les avantages du système d'association, l'abolition de la misère et la prospérité générale. Godin joint à sa lettre une liste d'ouvrages phalanstériens [qui n'est pas copiée].

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société anonyme des hauts-fourneaux, usines et charbonnages de Marcinelle et Couillet, 13 décembre 1848
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin annonce qu'il vient de recevoir l'expédition des Usines de Couillet, à laquelle il manque 500 kg de charbon ; il se plaint que la fonte réceptionnée n'est pas de la qualité de celle qu'il avait choisie pour en obtenir 25 tonnes. Godin attend 50 tonnes de fonte de première qualité et déclare qu'il tient en réserve la fonte qui lui a été livrée pour la montrer au voyageur des Usines de Couillet à son prochain passage à Guise. Il autorise les Usines de Couillet à mettre un mandat en circulation à la condition que la fonte expédiée soit de première qualité.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Carpentier, 14 décembre 1848
Sur le paiement d'une créance par Susse : Godin retourne à Carpentier un effet protesté des remises de Susse s'élevant à 154,98 F, et demande à Carpentier de régler rapidement l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Villette-Berlancourt, 14 décembre 1848
Sur une créance à payer par Villette-Berlancourt.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le directeur des postes de Bouchain, 14 décembre 1848
Godin informe le directeur des postes de Bouchain qu'il est prêt à lui céder un poêle au prix de 55 F au lieu de 45 F à la condition qu'il soit enlevé à Guise.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 15 décembre 1848
Godin demande l'envoi des modèles que Barbet doit avoir achevé et lui communique les dessins du modèle d'un pied et d'un angle d'appareil qu'il est également pressé d'obtenir. Il promet de faire appel à Barbet pour les modèles d'ornement de tous ses meubles s'il est satisfait de son travail.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pottier-André, 15 décembre 1848
Pottier-André a signalé à Godin que l'appareil qui lui a été livré manque de tirage, sans doute à cause de joints laissant passer l'air. Godin lui indique que ces jours sont rapidement bouchés par la suie et que l'inconvénient disparaît rapidement ; il fait l'hypothèse que la cuisinière est mal montée et lui demande de vérifier l'installation.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 17 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin souhaite que les termes de l'expertise, incomplète et peu véridique, soient éclaircis. Il estime que le résumé additionnel de l'expertise est entaché de nullité pour diverses raisons, et notamment parce qu'il méconnaît ce qu'est une invention : si les experts pensent que toutes les cuisinières se valent parce qu'elles ont des portes, des fours et des couvercles, alors il faudrait considérer que le palais de justice de Vervins est pareil à la première maison venue car il a des portes et des fenêtres, et qu'une machine à moissonner ne serait pas une invention car elle aurait des roues et des engrenages comme toute machine. Godin croit que le rapport d'expertise fait à Guise peut servir à établir la contrefaçon. Il pense qu'il faut expliquer ce qu'est une invention brevetable et pourquoi la loi protège l'invention, et « qu'on brevète valablement tous les ans plus de 20 genres de fourneaux, qu'on brevète de même des serrures, des couvercles de pipes, des canes de parapluies, des chapeaux, des cols cravates, des allumettes, etc., etc. pourvu qu'il y ait dans leur ensemble ou dans la manière de les faire l'objet d'une conception nouvelle utile à la société. » Il décrit en détail les innovations de ses brevets de 1841, 1844 et 1846 reconnues comme telles par l'expertise et considère que la ressemblance entière des appareils de Degon, que constate l'expertise, vaut contrefaçon. Il ajoute que les cuisinières en tôle de Minich et Nozal présentées par Degon n'ont rien à voir avec les siennes.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Tricqnaux, 19 décembre 1848
Godin adresse à Tricqnaux un tarif des marchandises des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, lui indique que le coût du transport jusqu'à Saint-Quentin est de 1,50 F pour 100 kg, et l'informe qu'il lui accordera une remise de 5 % sur le prix des cuisinières de 69 cm.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Bladier, 19 décembre 1848
Godin accuse réception de la lettre de Bladier du 10 décembre 1848. Il l'avertit qu'il émet un mandat à vue de 524,80 F pour solder le compte de Bladier, et l'informe qu'il n'a droit qu'à une remise de 3 % et que Bladier lui doit 2,55 F pour port d'argent.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barbet, 19 décembre 1848
Godin retourne à Barbet des croquis que celui-ci lui a envoyés ; il fait des observations sur le dessin des pieds des meubles et donne des recommandations, accompagnées d'un dessin, sur l'exécution d'un modèle en tôle de fer.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le Président du tribunal de Vervins, 19 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin presse le président du tribunal de Vervins d'appeler l'affaire du procès en contrefaçon contre Degon de Guise qui dure depuis deux ans et menace de prendre les « mesures ordinaires » contre un déni de justice.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 19 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin exprime à Oudin-Leclère son mécontentement que l'audience du procès soit à nouveau reportée et l'informe qu'il écrit au président du tribunal de Vervins pour le menacer de le poursuivre pour déni de justice ; il reproche à Oudin-Leclère son inaction.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Chevalier, 21 décembre 1848
Godin communique à Chevalier ses réflexions sur un chauffe-bain que ce dernier lui a proposé de réaliser. Godin pense qu'en raison de la quantité d'acide carbonique que le chauffe-bain dégagerait dans la salle de bain, il faudrait chauffer l'eau ailleurs et qu'ainsi l'appareil perdrait son utilité ; il n'a pas souhaité exécuter un modèle du chauffe-bain, mais il a réfléchi à la forme de celui-ci et soumet à Chevalier un dessin en coupe de l'appareil.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 21 décembre 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin répond à une lettre d'Oudin Leclerc qui lui reproche de l'avoir blessé et d'avoir commis une maladresse en écrivant au président du tribunal de Vervins. Godin assure Oudin-Leclère de sa confiance, et lui explique qu'il se plaint que des circonstances fortuites favorisent Degon et que celui-ci utilise les services d'un avoué qui a un parent intéressé dans l'affaire.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 26 décembre 1848
Godin signale aux gérants de La Démocratie pacifique que certains numéros du journal ne lui sont pas parvenus. Il accuse réception d'exemplaires des Entretiens socialistes qu'il a choisi de donner plutôt que vendre : « L'ouvrier qui depuis longtemps est privé du salaire qui le faisait vivre ne peut acheter de livres et l'ignorance des masses est encore trop profonde pour que la vérité écrite triomphe aussi facilement du charlatanisme et de l'erreur. » Il ajoute que le sol est aride et qu'il ne faut pas être pressé de recueillir les fruits de la propagande. Il renouvelle ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange, commande des livres et des estampes à lui expédier par Véran Sabran, et envoie un billet de 100 F. Godin indique que la Librairie sociétaire doit commettre des erreurs dans la vente des lithographies : il a payé 5 F la vue coloriée d'un phalanstère de 90 par 63 cm, qu'il ne trouve pas à ce prix au catalogue ; il demande une vue identique à la sienne et un portrait de Fourier (à 12 F) qu'il destine à quelqu'un.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ad. Binet, 29 décembre 1848
Godin répond à une lettre d'Ad. Binet qui lui apprend qu'il est victime d'une escroquerie de la part d'un sieur Point. Godin relate que Point est parti de Guise il y a 15 jours après avoir reçu une lettre de sa femme lui disant qu'elle était très malade, qu'il a laissé son livre d'ouvrier à Godin, et qu'il lui doit 117 F dont Godin lui a fait l'avance en marchandises. Godin demande à Binet de l'aider à recouvrir cette somme. Point a écrit à Binet une lettre relative aux inventions de Godin et à ses brevets : Godin explique à Binet qu'il est en procès avec un contrefacteur, que ce dernier, qui est un de ses anciens ouvriers, fait croire à beaucoup, dont probablement Point, qu'il va gagner le procès. Godin exprime à Binet le désir qu'il a de faire des affaires dans la région de Roubaix, bien qu'à Lille on fasse en grande quantité des cuisinières bon marché en tôle de fer.
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