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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Curé, Sabran, Lhermitte, Lhermitte, Cavenne et Degon, 2 mai 1850
La lettre circulaire de Godin annonce la parution prochaine d'un nouveau journal, Le Démocrate socialiste, dont la fondation a été décidée par un groupe de socialistes réunis à Laon il y a quelques jours. Godin fait appel aux sympathisants pour aider à la diffusion du journal et pour contribuer à son capital ; il demande les adresses de personnes à qui envoyer les premiers numéros du journal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 14 mars 1854
Sur le spiritisme et les travaux d'Alcide Morin [La magie du XIXe siècle et Comment l'esprit vient aux tables, par un homme qui n'a pas perdu l'esprit, Paris, 1854]. Godin annonce à Véran Sabran qu'il lui réserve une brochure, La magie du XIXe siècle, que Venet a envoyée avec la lettre de Véran Sabran du 1er mars 1854, qui l'interroge sur la brochure d'Alcide Morin ; il lui confirme avoir reçu également sa lettre du 15 janvier 1854. Il explique à Véran Sabran qu'il ne lui a pas répondu parce qu'il pensait aller à Paris pour le remercier de l'intérêt porté à son fils, qu'il avoue avoir négligé en se laissant absorber par le sujet des tables parlantes. Godin livre à Véran Sabran quelques observations sur le livre et la brochure d'Alcide Morin : sa théorie de la vibration est ingénieuse mais n'explique que le moyen par lequel advient le phénomène et non sa cause ; son opinion sur la communion directe avec Dieu est contestable ; sa négation des esprits indépendamment des corps n'est pas plus acceptable que celle de l'homme lui-même selon l'idée que tout est Dieu (« je sens que j'existe et je rirai au nez de celui qui me dira le contraire ») ; Godin refuse de considérer comme du fétichisme la croyance en la vie de l'esprit indépendamment de la matière. Godin partage avec Morin l'idée que la résultante des efforts de bon nombre de volontés et d'intelligences réunies dans une pensée commune pourrait produire des prodiges. Godin indique à Véran Sabran qu'il veut bien souscrire un abonnement [à La Science sans maître], si le travail de Morin sort des généralités pour aborder l'exposition des faits. Godin demande à Véran Sabran de réchauffer le courage de son fils.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, entre le 29 mai et le 26 juin 1854
À propos des tables parlantes. Godin écrit à propos de la publication d'Alcide Morin à Véran Sabran car celui-ci l'a initié au phénomène des tables parlantes. Godin n'a pas modifié son jugement sur le premier ouvrage d'Alcide Morin qu'il a lu et ne croit pas à sa théorie. Il fait le récit d'une expérience au moyen d'un guéridon avec la participation de sa femme : le lundi 29 mai 1854, il pose sur le guéridon des papiers écrits le matin même sur le Texas ; quelques temps après le guéridon se renverse et brise ses pieds en présence de sa femme. Il demande comment Morin pourrait expliquer le phénomène. À propos d'une cheminée livrée à Mont-d'Origny.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 19 juillet 1847
Au sujet de deux portraits [de Charles Fourier] envoyés par Véran Sabran : Godin et Lhermitte lui demandent d'en vérifier le prix qui s'élève à 64 F y compris l'emballage des portraits tirés sur blanc après la lettre, encadrés de sapin.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 14 décembre 1847
En réponse à sa lettre du 31 juillet 1847, Godin envoie à Véran Sabran une copie [non jointe] d'une note d'achat de portraits [de Charles Fourier] comptés par erreur à 32 F.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 10 août 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. À l'invitation d'Adolphe Sabran, Godin fait un historique de ses relations avec Barral dans l'affaire du procès en contrefaçon contre Degon et le prie de présenter sa lettre aux gérants de La Démocratie pacifique : « Barral s'est chargé des pièces d'un procès dans lequel est engagé tout l'avenir de mon industrie » ; Godin a écrit dix fois à Barral et à La Démocratie pacifique sans rien pouvoir obtenir ; il exprime le regret que « des phalanstériens se montrent aussi peu soucieux des intérêts d'autrui ». Godin s'apprêtait à se rendre à Paris le 30 juillet quand il a reçu une lettre de Barral l'informant qu'il avait déposé les pièces à La Démocratie pacifique, mais il attend depuis 13 jours leur envoi. Godin demande à Véran Sabran de se rendre à la Démocratie pacifique pour retirer les pièces et les lui expédier. Godin décrit les pièces à retirer : 4 brevets, 3 dessins, 8 déclarations particulières, 3 mémoires, 1 copie d'un rapport d'expertise, 1 contre-rapport d'expertise, le travail de Barral.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 26 janvier 1849
Godin demande à Véran Sabran s'il peut compléter l'adresse de la lettre destinée à un phalanstérien de Paris [Ardillon] et la mettre dans la boîte à lettres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 3 avril [1846]
Sur des cheveux de Godin. Godin indique à Véran Sabran que monsieur Harel demeure, lui semble-t-il, au 26, rue Boucherat à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 13 octobre 1853
Godin explique à Émile qu'il serait heureux d'apprendre que le collège n'est plus un ennui pour lui et qu'il fréquente ses camarades. Il l'encourage aux études et l'informe qu'il a écrit à Allyre Bureau pour lui permettre de sortir en compagnie de madame Bureau.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 18 octobre 1853
Godin remercie Véran Sabran de lui avoir proposé d'être son correspondant à Paris auprès du collège Chaptal où étudie son fils. Il lui annonce qu'il écrit en ce sens à monsieur Goubaux, le directeur du collège. Godin demande à Véran Sabran où doit être expédiée la cheminée qui lui est destinée, rue Saint-Joseph à Paris ou ailleurs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 11 novembre 1853
Godin envoie une cheminée émaillée à Véran Sabran, avec retard à cause de son voiturier. Il remercie Véran Sabran d'avoir rendu visite à son fils Émile. Véran Sabran a laissé Émile espérer qu'il pourrait rester à Guise après les vacances : Godin lui demande de ne pas entretenir davantage cet espoir pour ne pas provoquer une grande désillusion chez son fils. Godin souhaite que Véran Sabran lui rende compte de son entretien avec le directeur du collège Chaptal. Il l'avertit que la cheminée coûte 55 F mais qu'il prend le transport à sa charge. Il lui signale enfin qu'il a mis à profit les conseils de Véran Sabran : « Je ne mirlitonne plus du tout ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 novembre 1853
Godin accuse réception de la lettre de Véran Sabran du 18 novembre 1853 et de sa lettre précédente lui annonçant la visite faite à son fils. Godin informe Véran Sabran que sa visite a fait concevoir à Émile qu'il pourrait rester à Guise après les vacances. Il l'avertit qu'il faut ranimer le courage d'Émile à poursuivre ses études au collège Chaptal, où il paraît s'ennuyer. Godin indique à Véran Sabran qu'il recevra volontiers ses observations et ses dessins relatifs à la décoration de la fonte. Il lui signale qu'il n'est pas possible de réaliser une cheminée comme celle qu'il lui a déjà expédiée avec des mélanges d'émail blanc : « Il faut que l'idée en soit conçue avant la création du modèle. » Par contre, il peut introduire ces mélanges d'émail dans un nouveau modèle de cheminée auquel des artistes travaillent en ce moment. Godin demande à Véran Sabran de lui envoyer le livre de Vie [Le livre des esprits d'Alan Kardec ?] et le livre de Morin, « mais je crois pouvoir vous dire que les explicateurs (sic) de la manière dont l'esprit vient aux tables me paraissent aussi près de se faire moquer d'eux que les mirlitons ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 3 décembre 1853
Godin accuse réception des deux ouvrages envoyés par Véran Sabran, Comment l'esprit vient aux tables et Sauvons le genre humain, dont il souhaite recevoir un deuxième exemplaire. Il fait part à Véran Sabran de la satisfaction d'Émile d'avoir passé le dimanche auprès de lui et de sa demoiselle.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 3 juillet 1859
Godin a reçu à son retour de Bruxelles la lettre de Véran Sabran du 25 juin 1859, qui lui faisait part de la mort de son frère : « Mais nous pouvons croire que le défunt trouve moins que nous à s'en plaindre [de son décès] est un sentiment de consolation qui peut adoucir la tristesse de cette perte pour vous. » Godin invite Véran Sabran à Guise lorsqu'il se rendra à Origny. Il lui fait part du dérangement de sa santé. Il demande à Sabran d'informer Bourdon de porter à son compte de la rue de Beaune 50 F destinés à Julien Blanc et 25 F pour un autre ami nécessiteux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 15 décembre 1862
Godin répond à la lettre de Véran Sabran du 31 novembre 1862 qui lui demande des renseignements sur des calorifères. Il lui indique qu'il construit de grands calorifères qui brûlent 12 heures environ, dont il lui décrit le fonctionnement, et coûtent à Guise 159 à 174 F. Il lui annonce qu'il envoie à son beau-frère un album et une notice relative au calorifère. Il explique à Véran Sabran qu'il ne veut pas consentir de dépôts de marchandises, mais il ne veut pas repousser les offres d'amis qui voudraient représenter ses produits dans une exposition nîmoise. Il attend la visite de Véran Sabran en février à Guise et lui demande de dire à Donnedieu qu'il est flatté du souvenir qu'il a gardé de lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 mai 1863
Godin demande à Véran Sabran de l'aider à secourir l'un de ses premiers employés, Vigerie, dont les appointements font l'objet d'une opposition pour plus de 7 000 F et qui risque de perdre sa position. Il l'informe que le passé de cet employé est obscur pour lui et qu'il sait seulement qu'il avait été en faillite avec un associé du nom de Fusy. Il souhaiterait que l'opposant, Édouard Paris résidant au 9 rue des Prêcheurs à Paris, puisse transiger et accepter une somme au lieu de tout perdre si Vigerie est renvoyé. Godin indique qu'il a jusqu'ici renvoyé rigoureusement tout employé ou ouvrier dont les appointements faisaient l'objet d'une opposition et qu'il pourrait être amené à faire de même pour Vigerie, qui perçoit 3 000 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, 24 mai 1863
Godin fait part à Véran Sabran de son soupçon que Vigerie ne soit la victime de la rivalité qui existe à son égard. Il lui exprime le plaisir qu'il aura de l'accueillir à Guise avec des amis, et leur faire voir les travaux des nouvelles constructions du Familistère, à la condition qu'ils se garde de rien écrire ou dire sans son autorisation « car je tiens au silence au par-dessus (sic) toute chose ».
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