FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 518 résultats dans 19519 notices du site.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0152_H.jpg
Marie Moret remercie James Johnston pour la rapidité de sa réponse au sujet des collections du Devoir détenues par le journal The Cooperative news. Sur conseil de son correspondant, le service du Devoir ira désormais à la Manchester Public Free Library plutôt qu'au Cooperative news. Elle demande à James Johnston la confirmation des coordonnées de l'institution et de l'informer sur l'état de la collection du Cooperative news en prévision de sa remise à la Manchester Public Free Library. Elle apprécie l'idée d'envoyer une collection du journal et des œuvres de Godin à Manchester, première ville anglaise ayant établi une bibliothèque publique soixante ans auparavant et centre du mouvement coopératif anglais. Marie Moret annonce une lettre de Marie-Jeanne Dallet au sujet de la réception de photographies envoyées par James Johnston à Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0168_H.jpg
Marie Moret envoie à Sophie Quet un billet de 50 F pour ses appointements du mois d'octobre 1899. Elle prévient sa correspondante de l'arrivée prochaine de la famille Moret-Dallet et la remercie de ses bons souhaits pour leur voyage. Décès de la tante de la famille Pintard. Marie Moret demande des nouvelles du magasin Dalzon et de la provision de petit bois et de charbon pour leur arrivée ; elle prévient sa correspondante qu'elle écrit à Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0193_H.jpg
Marie Moret informe monsieur Lachet du départ anticipé de la famille Moret-Dallet pour Nîmes vendredi matin [10 novembre 1899] par le train de 8 h 50 et lui demande de mettre un camion et deux hommes à disposition en gare pour le transport de leurs malles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0204_H.jpg
À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret revient sur la lettre d'Antoine Cros du 21 octobre 1899. Elle évoque Robert Mayer et Rudolf Clausius dont l'étude sur la thermodynamique, Théorie mécanique de la chaleur, est citée par Esprit Jouffret et précède de vingt ans les études de Lucien Poincaré. Marie Moret s'appuie sur l'ouvrage de Gustave-Adolphe Hirn, Théorie mécanique de la chaleur, pour répondre aux points soulevés par son correspondant concernant l'équivalence des forces ; elle cite dans cette lettre plusieurs passages dans lesquels Hirn reprend les travaux et théories de James Joule, Julius Mayer et Ludwig Colding. Elle constate la démarche mathématique de ces physiciens qui font reposer les démonstrations des phénomènes physiques sur les deux principes fondamentaux de la thermodynamique, l'« équivalent mécanique de la chaleur ou équivalent calorifique du travail » et la « tendance de la chaleur à se dissiper ; nécessité pour la reconcentrer d'une dépense soit de travail soit de chute de température. » Selon Marie Moret, la tendance à expliquer tout phénomène physique par ces deux principes thermodynamiques correspond à la théorie des « modes de mouvement » de Marcellin Berthelot. Pour Berthelot, la constante de ces principes est « la matière fondamentale - fonction », que Marie Moret rapproche de l'idée d'« usage » développée par Emanuel Swedenborg. Sur la constitution moléculaire des corps, Marie Moret trouve logique les diverses et indéfinies expressions de « la matière fondamentale - fonction » en certains états, visibles aux « degrés cellulaires, sociaux, célestes », et leur retour à leur source selon un « mode spécial » mis en lumière par les expériences de William Crookes. Elle s'interroge ensuite sur la nature et l'origine de la force : Colding et Albert de Rochas désignent l'« Intelligence » et Swedenborg la « Sagesse ». Marie Moret espère que la science arrivera un jour à comprendre le principe, l'essence de cette sagesse, et à démontrer la proposition de Swedenborg : « L'amour est la substance même. » S'excusant pour la longueur de sa lettre, elle sollicite l'avis et l'appréciation de son correspondant sur le sujet. Elle envoie à Antoine Cros ses notes sur les études de Jules Jamin qu'il avait lues à Guise en le priant de bien vouloir les lui retourner. Elle demande à son correspondant la définition du terme « entropie » qu'il emploie dans son explication du deuxième principe de la thermodynamique. L'arrivée d'une lettre de Juliette Cros sur le rétablissement de sa santé a réjoui Auguste Fabre, revenu « lassé des courses et des soins inextricables que lui causent mille complications [...] dans la maison rue du Grand Couvent. » Elle transmet au couple Cros les remerciements et la tendresse d'Auguste Fabre et lui fait part de la vive amitié de la famille Moret-Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0232v_H.jpg
À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret remercie Antoine Cros pour sa lettre du 25 novembre 1899 et s'excuse par avance de la longueur de celle qu'elle s'apprête à écrire. L'aide et le contrôle de son correspondant, qui possède des connaissances qui lui font défaut, lui est précieuse pour poursuivre son étude. Elle revient sur la correction d'Antoine Cros apportée à sa lettre précédente au sujet de la différence entre « force » et « mouvement » et reproduit ici la conclusion du chapitre « Matière, mode de mouvement » qu'elle a fait lire à son correspondant lors de sa venue à Guise. Les réflexions développées par Antoine Cros dans sa lettre rapprochent Marie Moret du cœur de son étude : les liens entre la matérialité et la spiritualité et son souhait d'« exprimer clairement une pensée où je vois s'unir et Swedenborg et Godin et de grands savants d'aujourd'hui. » Après la citation d'un passage de La théorie atomique de Wurtz, elle rapporte la démonstration des degrés de Swedenborg sur la particule, identifiée par de nombreux scientifiques comme le centre de la force. Elle rapproche ensuite la différence d'échelles entre les particules et le corps, développée par Esprit Jouffret, du « degré distinct » de Swedenborg. Les citations de théories scientifiques sur l'atome et l'énergie de William Crookes et Adolphe Wurtz viennent appuyer, selon Marie Moret, la démonstration des degrés de Swedenborg : « principe cause effet (en séries indéfinies) comment le transitoire vient de l'Éternel sans être l'Éternel, conséquemment sans participer à son Infinité. » Reprenant sa lettre le lendemain, Marie Moret revient aux autres points de la lettre d'Antoine Cros. Elle joint à sa lettre un mot de Marie-Jeanne Dallet au sujet du prêt d'un ouvrage et indique qu'Émilie Dallet a bien reçu la lettre de Juliette Cros, qu'elle y répondra prochainement et qu'elle envoie son affectueux souvenir au couple Cros. Au sujet de la recherche de Juliette Cros de portraits de ses fils : Auguste Fabre n'a trouvé qu'un portrait d'Henri Cros assis sur une chaise ; Marie Moret pense avoir le portrait demandé par Juliette Cros à Guise, qu'elle promet d'envoyer à son retour au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0247v_H.jpg
À propos de l'étude de Marie Moret sur « Matière, mode de mouvement ». Marie Moret souhaite revenir sur la page 9 de sa lettre envoyée le 27 novembre 1899 à Antoine Cros et approfondir ses « laborieuses lignes chimico-swedenborgiennes ». Marie Moret développe dans cette lettre la conception de la « particule » comme une Trinité apparente, différenciant le conditionné (l'homme, l'univers) et l'inconditionné (Éternel, Infini), dont l'existence de l'un repose sur celle de l'autre. La force et l'effort sont les garants du mouvement et doivent être solidifiés par « l'Intime ». En ce sens, Marie Moret cite Godin qui, dans Solutions sociales, suggère de « régénérer la matière par le travail... d'élever la matière à la pensée... », rapprochant alors la force de l'Intelligence : c'est ce point qu'elle souhaiterait que la science démontre, s'accordant ainsi avec la religion.

Mots-clés : , ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0279v_H.jpg
Venant d'apprendre par une lettre de Guillaumin et Cie que l'ouvrage La justice des choses est épuisé, Marie Moret propose trois autres ouvrages à offrir à Marie Buridant dont deux de Stahl « couronnés par l'Académie Française. » Elle prie Henri Buridant de mettre la circulaire du Musée social en réserve à Guise car Auguste Fabre l'a aussi reçue et lui demande des nouvelles de la voie ferrée reliant l'usine à la gare de Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0286v_H.jpg
Marie Moret remercie sa correspondante pour ses vœux de bonheur à l'occasion de la nouvelle année et lui adresse, ainsi qu'à madame Roger, ceux de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre. Donne des nouvelles : il fait aussi froid à Nîmes, la santé est bonne et elle est « toute à mon "vrai travail" ». Les jours qui se rallongent rappellent à Marie Moret les matins ensoleillés au Familistère et les venues d'Eugénie Louis « vive et gracieuse » dans sa chambre. Elle embrasse la fille de madame Louis et transmet ses compliments à sa mère et à son mari.

Mots-clés : , ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0294_H.jpg
Marie Moret transmet les remerciements de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre au couple Cros pour leurs vœux de bonheur à l'occasion de la nouvelle année et leur adresse les leurs en retour. Juliette Cros est malade et Auguste Fabre conseille à sa fille de se soigner avec une levure ; il transmet sa tendresse en attendant de lui écrire un mot. Marie Moret remercie sa correspondante pour le développement des questions psychiques et son mari Antoine Cros pour la lettre reçue le 19 décembre 1899 à laquelle elle compte répondre prochainement.

Mots-clés : , ,

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0297_H.jpg
Marie Moret transmet à la famille Ducruet les remerciements de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre pour leurs vœux de bonheur à l'occasion de la nouvelle année et leur adresse les leurs en retour. Santé et travail vont bien à Nîmes et au Familistère bien que Louis-Victor Colin vienne de perdre son père. Elle complimente Henri Buridant dont sa correspondante a peut-être des nouvelles et qui occupe en son absence l'ancienne chambre du couple Ducruet au Familistère près de la sienne. Marie Moret compatit aux deuils de la famille Ducruet et présente son souvenir à ses membres.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0299v_H.jpg
Marie Moret transmet à la famille Hanquet les remerciements de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre pour leurs vœux de bonheur à l'occasion de la nouvelle année et leur adresse les leurs en retour. Sur la « gentille » lettre d'Alfred Hanquet du 31 décembre 1899 qu'Auguste Fabre conseille de « garder avec soin ». Elle espère que la santé de madame Hanquet sera rétablie malgré le rude hiver et partage sa joie de la bonne marche des affaires de l'usine, rapportant une plus grosse part à son correspondant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0366v_H.jpg
Marie Moret accuse réception des divers envois d'Henri Buridant et le remercie pour ses renseignements concernant la voie ferrée de raccordement de l'usine à la gare de Guise et la construction de la passerelle. Au sujet du journal Le Devoir, elle explique vouloir rémunérer monsieur Houdin à hauteur de 0,50 F l'article pour la préparation du « Mouvement des assurances » et de l'« État-Civil » car « tout travail du reste mérite salaire. » Elle prie donc son correspondant de remettre 4 F à monsieur Houdin pour les articles parus depuis janvier 1900 et de lui indiquer le numéro de l'appartement de monsieur Houdin au Familistère afin qu'elle puisse le contacter si besoin. Sur le compte financier du Devoir : au 13 janvier 1900, le compte était créditeur de 138 F mais les abonnements n'ayant pas rapporté assez, Marie Moret envoie 100 F à Henri Buridant pour éviter d'être à découvert à la fin de mars 1900. Elle félicite Marie et Victoire Buridant pour le rétablissement de leur santé et transmet les pensées de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0368_H.jpg
N'ayant pas été prévenue par Sophie Quet qui n'a pas osé la déranger dans son travail, Marie Moret s'excuse d'avoir raté la visite de madame Guiraut à qui elle devait remettre le linge d'Auguste Fabre et lui propose de repasser le lendemain 16 mars 1900.

Mots-clés :

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0421rbis_H.jpg
Marie Moret remercie Louis-Victor Colin en son nom, celui d'Émilie Dallet et d'Auguste Fabre, pour l'envoi de trois albums et de trois notices. Elle le remercie également des informations contenues dans sa lettre du 10 mai 1900 et transmet les salutations de toute la famille.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0429_H.jpg
Marie Moret prévient Flore Moret de son retour et celui d'Émilie Dallet au Familistère samedi 26 mai 1900, par le train de 4 h 15 de l'après-midi. Une personne attendra Marie-Jeanne Dallet pour la conduire à Corbeil chez des parents où elle prévoit de rester quelques jours pour visiter l'Exposition universelle et faire des promenades. Émilie Dallet l'y rejoindra plus tard, une fois réglées ses affaires au Familistère. Marie Moret, quant à elle, préfère rester « tout à son travail ». Elles ne seront donc que deux à arriver à Guise et Marie Moret prie Flore Moret de se joindre à elles pour le dîner. Elle l'informe qu'elle prévient Eugénie Louis et transmet les salutations d'Auguste Fabre, d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0433_H.jpg
Marie Moret prévient Eugénie Louis de son retour et celui d'Émilie Dallet au Familistère samedi 26 mai 1900, par le train de 4 h 15 de l'après-midi. Elle l'informe qu'elle va écrire à Henri Buridant pour lui demander de lui avancer si besoin les frais nécessaires à la préparation de leur appartement, qu'elle confie à ses bons soins. Flore Moret est invitée à partager leur repas à leur arrivée mais elles ne seront que trois car Marie-Jeanne restera à Paris dans leur famille pour visiter l'Exposition universelle. Elle prévient sa correspondante de l'arrivée de colis et de malles au nom de Buridant. Marie Moret et Émilie Dallet se réjouissent de revoir bientôt Eugénie Louis et Marie-Jeanne Dallet lui transmet son cordial souvenir. Toute la famille et Auguste Fabre lui envoient, ainsi qu'à mesdames Roger et Allart, leurs meilleures pensées.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0444_H.jpg
La lettre de Marie-Jeanne Dallet du 26 mai 1900 est bien parvenue à Émilie Dallet, Marie et Flore Moret qui l'ont lue avec excitation. Marie Moret donne des nouvelles d'Émilie Dallet qui lui a écrit pour la première fois la veille, 27 mai : son sommeil est bon, « son estomac est d'une gouverne facile ». Sur le séjour de Marie-Jeanne Dallet à Corbeil : Marie Moret imagine qu'elle se sent comme chez elle chez « cousine Adèle » ; elle se voit à Paris faire les courses aux Grands magasins du Louvre, tout en gérant ses papiers et gérer les urgences au Familistère. Elle demande à sa correspondante l'heure d'arrivée à Corbeil du télégramme envoyé par Flore Moret samedi 26 mai, parti du bureau du Familistère à 5 h. Elle l'informe avoir écrit à Jules Pascaly et au « Principal » pour les prévenir de l'arrivée des membres de la famille Moret-Dallet au Familistère ou à Corbeil. Marie Moret écrit qu'elle doit retourner à ses papiers et souhaite à Marie-Jeanne Dallet de s'amuser à l'Exposition. Avant de terminer cette lettre, Marie Moret relit la lettre de sa correspondante, lui souhaite également « bon tout » et lui fait remarquer la bienveillance d'Émilie Dallet qui n'a pas fait déclouer les caisses de Marie-Jeanne Dallet pour ne pas être tentée de les ranger en son absence. Dans le post-scriptum, elle signale l'arrivée de la deuxième lettre de Marie-Jeanne Dallet et l'informe qu'Émilie Dallet a vu Héloïse et lui a transmis son amitié. La deuxième partie de la lettre fait suite à la lecture de la deuxième lettre de Marie-Jeanne Dallet : Marie Moret et Émilie Dallet s'étonnent vivement que leur télégramme du samedi 26 mai, informant Marie-Jeanne de leur bonne arrivée à Guise, ne lui soit pas parvenu. Elles se désolent de l'inquiétude que cela a pu lui causer et Marie Moret lui annonce envoyer au plus vite un télégramme (pour lequel elle va demander un accusé de délivrance) confirmant leur arrivée et l'envoi prochain de cette lettre. Dans le post-scriptum de cette deuxième partie de la lettre, elle accuse réception du télégramme de Marie-Jeanne Dallet daté du 28 mai leur demandant des nouvelles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_2005-00-122_0489_H.jpg
Marie Moret envoie à Sophie Quet un billet de 50 F pour régler ses appointements de juin 1900. Elle lui demande de ses nouvelles, et des nouvelles d'Auguste Fabre à qui elle a écrit il y a deux jours et encore de madame Pintard. Le temps est mauvais à Guise depuis 15 jours. Marie Moret rappelle à Sophie Quet qu'elle compte sur elle pour entretenir leur appartement à Nîmes.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2