FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 juillet 1874
Godin avertit son fils Émile que des lettres adressées à Kate Stanton, qui est à Paris et sera à Guise dans quelques jours, peuvent arriver « chez M. Godin » [la lettre est de la main de Marie Moret]. Il reproche à Émile de ne pas lui donner des nouvelles de monsieur de Rivière. Il lui demande de conserver un article paru dans le journal Le Courrier de l'Aisne entre le 5 et le 10 juillet sur les écoles du Familistère. Il lui demande pourquoi le père Masse qui devait être congédié est toujours au Familistère. Il l'informe que sa deuxième brochure n'est pas encore publiée et qu'on peut attendre pour distribuer la France électorale. Il ne souhaite pas faire de changement à Laeken alors que l'employé capable en est parti. Sur un échantillon d'émail envoyé par Eugène André. Dans le post-scriptum, Godin signale à son fils qu'il ne s'oppose pas à la demande de congé de Quaintenne mais veut qu'il mette en ordre les dossiers des travaux qu'il a pu faire à Guise et les remettre à Alphonse Grebel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 21 août 1874
Godin envoie à Levasseur une lettre sous le pseudonyme d'un conseiller municipal qui, lui confie-t-il, est Alphonse Grebel. Il lui demande d'insérer la lettre dans le journal Le Courrier de l'Aisne ou d'en faire le sujet d'un article.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 10 octobre 1874
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin est inquiet de voir que les experts de la licitation ne déposent pas leur rapport après deux ans d'expertise. Il informe Cresson que son avoué lui avait dit il y a 8 mois qu'il fallait faire assigner les experts. Il lui demande de voir avec Alphonse Grebel ce qu'il y aurait lieu de faire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 7 novembre 1874
Cresson a indiqué à Alphonse Grebel que Godin était son débiteur : Godin demande à Cresson quelle somme il doit lui verser, avec un état des versements déjà perçus et des causes plaidées.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 décembre 1874
Godin avertit son fils Émile qu'il va recevoir de Hachette et Cie deux cartes de France destinées à des études spéciales. Il lui demande d'établir sur papier blanc une carte qui contiendrait seulement les fleuves et les rivières ayant leur source en France, d'indiquer dessus des altitudes d'après les cartes qu'il va recevoir. Il joint un croquis pour décrire ce qu'il désire et donne des indications pour l'établissement de la carte. Sur le renvoi des ouvriers : il lui demande d'éviter de renvoyer les ouvriers qu'il mentionne en premiers, de renvoyer d'abord ceux qui ont quitté l'usine à différentes époques et de faire le choix des mauvais ouvriers. Il ne veut pas que les congés donnés aux ouvriers aient une apparence de concurrence commerciale. Il explique que s'il faut mettre à nouveau la journée de travail à 8 ou à 10 heures pour tous les habitants du Familistère, il faudra renvoyer davantage d'ouvriers que ce qu'Émile indique. Il explique aussi qu'il n'a pas envoyé Nugues à Guise car les renseignements qu'il a obtenus sur lui ne l'ont pas satisfait. Il invite son fils à faire son possible pour trouver des solutions aux observations faites par le Comité du Familistère. Il ajoute que la carte qu'il lui demande d'établir pourrait être faite par Clovis Lecaille et lui demande de s'entendre avec Alphonse Grebel à ce propos. Dans le post-scriptum, Godin annonce à son fils qu'il lui transmet une lettre destinée à Alphonse Grebel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 janvier 1875
Godin demande à son fils de ne pas s'occuper de la maison Hubert, qui est hypothéquée par un acte du notaire Gauchet et non du notaire Borgnon. Il lui demande également de ne pas se préoccuper des avertissements de Maillet [maire de Guise] au sujet des représentations théâtrales, et l'informe qu'il va écrire à ce propos au préfet. Sur l'alimentation en gaz de Waret : Godin juge qu'il est inutile d'exciter l'administration municipale contre le Familistère à ce sujet. Il prie son fils d'informer Grebel que la maladie de Cresson est seule cause du retard pour le recours en cassation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Barral, 21 janvier 1875
Godin explique à Georges Barral qu'il a besoin des copies de brevets qui lui ont été communiquées pour une contre-expertise pour constituer un dossier pour un procès en contrefaçon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 23 janvier 1875
Eugène André souhaite donner un encouragement à Lefèvre : Godin lui rappelle que Lefèvre a eu l'habitude de venir travailler le lundi malade ou en état d'ébriété et il lui demande s'il s'est corrigé sur ce point. Il lui apprend qu'en raison de son avis sur le décorateur en émail, il s'est abstenu d'embaucher quelqu'un. Il veut connaître l'état du compte de Hourdequin, et savoir les travaux qu'il a faits car il a une souscription à régler dans son journal [Le Glaneur (Saint-Quentin, 1858-1896)]. Il lui demande si une lettre de Blain-Mariolle de Saint-Quentin, fournisseur des allumettes chimiques au Familistère, est arrivée à Guise. Il lui demande d'informer Alphonse Grebel que Georges Barral va lui renvoyer son dossier et de remettre une note à François Dequenne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 31 janvier 1875
Godin confirme à André la réponse qui lui a été faite la veille. Sur l'affaire Seret : Godin explique à André qu'il n'a pas voulu créer un conflit entre Seret, Darras et lui, même si Darras avait contrevenu à ses instructions ; il accepte l'affaire, mais avec une réserve sur la commission de Darras. Sur un abonnement à faire avec la ville pour l'octroi. Sur une cheminée à souffleur. Il lui demande si les annuités des brevets ont été payées en France et en Belgique. Il l'avertit que Grebel va lui demander de solder des frais dus à l'affaire de Nancy. Sur la caisse de secours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 mars 1875
Sur des expériences à faire avec un cubilot, confiées à Émile Godin et à Alphonse Grebel : Godin donne des instructions et demande que les préparatifs soient faits à son retour à Guise aux prochaines vacances. Sur l'enlèvement de graviers par Gaspart : Godin demande à son fils Émile qu'un procès-verbal soit dressé et de s'entendre à ce sujet avec monsieur Richer. Sur une terre abîmée des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin suppose qu'Alphonse Grebel et Alfred Denisart ont dû faire des réclamations auprès de l'administration qui n'ont pas abouti. Sur les chemins de fer : Godin juge que la question ne sera résolue que par une loi qu'il vient de faire admettre à une commission extra-parlementaire et qui sera discutée quand sera formé le nouveau gouvernement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 mai 1875
Alphonse Grebel a appris à Godin que son fils Émile était à nouveau victime d'une persécution politique par le parquet. Godin estime que la loi de l'Empire concernée pourrait permettre aux juges de le condamner. Il informe son fils qu'il a pris pour avocat son collègue de l'Assemblée nationale Étienne Lamy qui a demandé au tribunal une remise d'une quinzaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 1er juillet 1875
Godin a été informé du résultat des souscriptions du Familistère pour les inondés. Il incite Émile à élever sa souscription à la somme de 50 F. Il lui demande de remettre la lettre jointe [lettre de Godin à Alphonse Grebel du 1er juillet 1875] à Alphonse Grebel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 septembre 1875
Godin signale à son fils Émile qu'il accepterait 1 000 tonnes de fonte hématite. Il accuse réception de l'article du Conservateur : il voudrait savoir qui est abonné à ce journal à Guise et lui demande de s'informer auprès des facteurs. Il accepte qu'André prenne Bouchau en qualité de comptable à condition de ne pas lui confier de direction. Il lui indique qu'il fait attendre son retour à Guise pour continuer les envois de brochures si monsieur François manque d'adresses. Dans le post-scriptum, Godin revient sur l'achat de 1000 tonnes de fonte hématite et signale une lettre jointe à destination d'Alphonse Grebel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 7 novembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur un jugement du tribunal de Vervins concernant la répartition financière de la valeur de la communauté de biens entre Godin et la communauté Godin-Lemaire : Godin craint qu'Esther Lemaire puisse l'obliger à abandonner ses établissements ; il refuse que les brevets soient compris dans la vente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 15 novembre 1875
Godin explique à Eugène André que Letème a quitté l'atelier de fonte malléable parce qu'il avait des exigences salariales trop élevées et qu'il a installé à son compte un atelier de fonte malléable à Fourmies. Godin estime que c'est un homme de peu de consistance mais n'empêche pas Eugène André de l'employer à une direction d'atelier. Il l'informe qu'il a demandé à Alphonse Grebel de cuivrer des petits objets pour faire des expériences. Sur le travail sur des chandeliers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 novembre 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à son fils Émile d'envoyer un poêle à Chamolle. Il l'informe que Chamolle s'apprête à faire les opérations finales pour extraire le trépan du trou de sondage. Il lui précise qu'il faut calculer le prix de revient des matières premières arrivées à Clamecy et non à Corbigny. Le post-scriptum porte sur Édouard Larue, Alphonse Grebel et les brevets d'invention.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 novembre 1875
Godin remet à son fils Émile un billet pour que monsieur François puisse faire l'envoi de brochures. Il lui annonce que le trépan du sondage [de la Nièvre] est débloqué. Sur les élections législatives. Les renseignements fournis par Émile et par Alphonse Grebel sur l'état de l'opinion incitent à la prudence. « Il ne faut pas chercher à faire croire que je sois excessivement désireux d'être député ; il ne faut pas faire croire davantage que je ne veux pas l'être, mais il faut éviter de faire de la correspondance à ce sujet. » Il lui rappelle qu'il a besoin d'obtenir des adresses supplémentaires des républicains ou des hommes intelligents dans les grandes communes, mais ne souhaite pas qu'on écrive au Courrier pour avoir communication de la liste des électeurs car « je ne me sens pas assez de penchant à la lutte électorale pour considérer que cette liste me soit nécessaire ». Il lui annonce que va commencer le jour même le débat définitif sur la forme du scrutin et que les conséquences de la loi électorale pourront ainsi être jugées. « Il me semble qu'il existe un grand état d'atonie dans l'esprit public. Je ne serais pas surpris que les petits livres que j'ai publiés au lieu de favoriser ma candidature pourraient être une cause d'exclusion pour moi. Le monde s'assimile la vérité petit à petit, mais il n'est pas toujours content de ceux qui la lui disent. À côté des quelques rares esprits qui comprennent, la grande masse est flottante et incertaine, elle se laisse entraîner par les faiseurs sans conviction. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 29 novembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur différents aspects de la procédure. Sur la communication de livres comptables à la demande d'Esther Lemaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 30 novembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin annonce à son fils Émile qu'il lui communique une lettre adressée à Alphonse Grebel au sujet de difficultés signalées par Édouard Larue. Il souhaite que son fils rassemble en toute discrétion des éléments lui permettant d'apprécier sa situation d'un point de vue nouveau. Il lui explique que le jugement de la cour d'Amiens a reconnu que Godin travaillait pour son propre compte depuis le 1er janvier 1864, que les bénéfices depuis ce jour lui appartenaient et qu'il devait payer à Esther Lemaire la moitié des loyers des choses de la communauté et 6 % des valeurs industrielles qui ne produisent pas de loyer. Il demande à Émile de lui communiquer les bénéfices de l'usine de Guise, du Familistère et de l'usine de Laeken de 1864 à 1875 pour qu'il puisse calculer ce qui lui revient et ce qui revient à Esther Lemaire. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : sur le calcul du prix de revient des marchandises produites dans un deuxième établissement en France selon la présence ou non de charbon dans le sous-sol ; dans le cas de la présence de charbon, il est persuadé qu'il aurait un avantage pour une grande partie du marché, en France, en Suisse et en Italie ; dans le cas où il ne trouverait pas de charbon, Godin explique à son fils qu'il devrait se contenter de faire de la seconde fusion et qu'il devrait s'installer plus près de Paris dans la région de Montereau ou de Montargis, où il ferait arriver avantageusement, grâce à la concurrence des canaux et des chemins de fer, la fonte et le charbon d'Angleterre et de Belgique. Le post-scriptum porte sur les intentions d'Esther Lemaire à l'égard du jugement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 6 décembre 1875
Godin informe André que le poêle envoyé à Sardy est arrivé mais qu'il est incomplet. Le post-scriptum traite de numéros de L'Officiel relatifs aux chemins de fer dont il avait parlé à Alphonse Grebel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 10 décembre 1875
Godin renvoie son fils Émile à la lecture des journaux sur les questions politiques qui l'inquiètent. Sur une défaite possible de la droite à l'Assemblée le soir même. Sur un modèle fait par Alphonse Grebel autorisé par Godin et les rivalités qui paralysent l'action utile. Il lui annonce que Graillot, le nouveau comptable, ne pourra aller à l'usine qu'au début de janvier. Godin informe son fils que tous les députés du Nord et la commission semblent résolus à combattre le projet du gouvernement sur le chemin de fer de Valenciennes à Saint-Erme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 12 décembre 1875
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin s'interroge sur le refus d'Esther Lemaire de prendre l'année 1872 comme référence pour apprécier la valeur des usines et de lui préférer 1874 qui est pourtant aussi une bonne année. Considérations sur l'évaluation. Il lui fait part des raisons pour lesquelles Grebel n'a pas déposé l'inventaire de 1872. Il l'interroge sur la suite à donner à l'affaire et il suppose que Grebel a dû lui écrire à ce sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 décembre 1875
Émile Godin a écrit à son père qu'il avait des griefs à l'encontre de Grebel et à Eugène André. Godin explique à son fils qu'il avait autorisé Grebel à faire le modèle en bois d'un produit nouveau, qu'il en avait informé Pernin mais personne d'autre. « Il me semble que je suis un petit peu directeur et que si l'on avait tant d'amour pour la vraie direction, on tiendrait un peu plus compte de mes avis qu'on le fait, et l'on n'adresserait pas aux autres des reproches que devraient m'être faits à moi-même s'il y avait lieu. » Godin reproche à Émile de se laisser emporter par la passion et de ne pas rechercher la concorde et la paix qui ramènent les choses à leurs vraies proportions. Godin explique également à son fils qu'il avait autorisé Eugène André à changer Edmond Louis et que si Pernin s'en est trouvé indisposé, c'est seulement parce qu'André a manqué de tact. Sur un litige de 20 F avec l'octroi : Godin reproche également à Émile de ne pas régler à l'amiable des affaires de minime importance. « Je veux bien que des demandes ne soient pas toujours fondées en tout point, mais nous avons de notre côté la fortune qui nous permet bien de faire des concessions à d'autres et il n'y a pas à toujours à être à cheval sur le dernier sou qui vous appartient. Ce qui est à soigner, ce sont les grands intérêts, mais il faut éviter de s'arrêter à des bagatelles dans lesquelles on perd son temps pour ne gagner qu'une fâcheuse réputation de mesquinerie. » Dans le post-scriptum, Godin évoque une lettre de Marle et lui demande si Picot a installé dans son futur cabinet de travail au Familistère la bibliothèque qu'il lui avait commandée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 9 juin 1876
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin envoie le dossier de l'affaire et lui demande le jour de sa venue à Guise pour en parler avec lui. Sur le procès intenté par Boucher à Vervins pour contrefaçon de boutons de porte et d'objets de fonte creuse, en parallèle au procès en appel à Amiens : Godin espère obtenir une indemnité équivalente à celle que le tribunal de Nancy avait accordée à Boucher et Cie ; il expose à Delpech une stratégie pour confondre Boucher et Cie. Sur l'affaire du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise relative à la responsabilité de dommages subis par des marchandises, en appel à Amiens : Godin propose une stratégie à Delpech.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 17 juillet 1876
Godin informe Larue qu'il a appris que Dupont, architecte de Vervins pourrait être présenté avec Delorme, ancien entrepreneur de bâtiments à Guise, comme experts dans le référé qu'il va produire. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : Godin avertit Larue qu'il va se rendre à Amiens pour s'entendre avec Delpech et que Goblet plaidera dans la question du compte [des époux Godin-Lemaire]. Sur l'affaire Boucher et Cie : il confirme à Larue que Cresson plaidera dans cette affaire.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin donne de ses nouvelles à Tisserant : « Je puis vous dire qu'ayant renoncé à perdre mon temps à Versailles, je reste ici et répare le désordre que l'ordre moral a cherché à y introduire. Mais nous sommes loin encore de jouir de la liberté nécessaire, car il n'y a de liberté réelle en ce moment que pour le cléricalisme. J'attends donc avec impatience le jour où l'influence de cette caste malheureuse aura perdu sa prépondérance sur la France. ». Il lui indique qu'il est entouré de procès qui le paralysent, mais que les tracasseries ont cessé à l'égard des écoles. Godin demande des nouvelles de Tisserant, en particulier de ses projets en Algérie. Sur une liasse de papiers déclarée disparue par Grebel et finalement retrouvée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin apprend d'Alphonse Grebel de retour à Guise que Boucher prétend que Cresson demande lui-même en faveur de maître Senart la remise des plaidoiries fixées au 14 décembre 1876. Godin estime que c'est à son adversaire de faire la demande de remise au tribunal de Vervins et que Cresson devrait demander au tribunal la fixation définitive d'une audience la plus rapprochée possible au vu des lenteurs que Boucher et Cie fait subir au procès.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin est heureux que Tisserant ait recouvré la santé. Tisserant lui propose de se charger de ses procès : Godin ne voit pas comme cela pourrait se passer en pratique car Tisserant réside à Nancy, ce qui nécessiterait d'entretenir avec lui une correspondance chronophage, mais il est prêt à en discuter avec Tisserant ; il lui demande quel rôle il pourrait jouer à côté de ses avoués locaux et quels honoraires il demanderait. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin explique à Tisserant que Grebel lui a appris que Senart, l'avocat de Boucher, se refuse à plaider le 14 décembre 1876 dans le procès en contrefaçon que celui-ci lui a intenté il y a deux ans ; Godin pense que son avocat Cresson ne pourra refuser le report ; il demande son avis à Tisserant sur la question. Il l'informe qu'il a transmis son souvenir à monsieur Tenant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Eugène André qu'il doit s'absenter et il le prie de prendre la présidence du conseil et de proposer la résolution qu'en son absence, la présidence soit prise à tour de rôle par lui-même, Pernin, Dequenne et Grebel.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Guettier qu'il a correspondu avec lui en février 1877 au sujet du moulage de pièces creuses à une seule ouverture. Sur les prétentions à faire breveter le procédé : Godin demande à Guettier s'il peut l'aider à trouver un établissement qui aurait avant 1870 fait usage de lanternes renforcées de métal. Il annonce à Guettier que Grebel, qui se trouve à Paris, ira le voir pour en discuter avec lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin propose à Wargnier de venir à Guise pour qu'il puisse évaluer ses capacités industrielles ou discuter des services qu'il pourrait lui rendre pour l'Exposition universelle de 1878. Il lui indique qu'il le dédommagera. Godin invite Wargnier, avant de venir à Guise, à aller voir Alphonse Grebel, ingénieur de son usine actuellement à Paris (hôtel de Flandres rue Cujas) pour installer les produits de la manufacture à l'Exposition universelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Edmond Turquet que son employé Alphonse Grebel se rend à Paris pour consulter les archives de l'artillerie qui concernent la fonte des projectiles de guerre. Il demande à Turquet s'il peut faciliter ses recherches.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'affaire Boucher et Cie. Sur le moulage d'objets creux. Sur les statuts de l'association du Familistère : Godin précise à Tisserant que l'imprimeuse des statuts est madame veuve Éthiou-Pérou au 2 et 4 rue de Damiette à Paris ; il lui annonce qu'il va faire dresser la liste des anciens habitants du Familistère ; il propose d'offrir à Vavasseur la somme de 2 000 F et souhaite qu'il lui demande de faire ses dernières observations. Il transmet à Tisserant le meilleur souvenir de Marie Moret.

Auteur : Taupier, J.
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Taupier répond à la lettre de Godin du 5 juillet 1874. Il lui communique un travail fait par Grangeon. Il alerte Godin sur la personne de Rodolphe Grangeon : bon employé mais faisant la noce quand l'envie lui en prend, avec un penchant pour l'absinthe ; envoyé par un ami diriger une maison de commerce à New York, il a causé des pertes financières et a eu des relations avec la femme de son ami ; Delacourt se souvient que Grangeon résidait rue Condorcet à Paris et indique que le frère de Grangeon est employé aux chemins de fer des Charentes, rue de Châteaudun. Sur la retenue d'un dixième appliquée aux salaires des apprentis : Taupier se plaint de l'ingérence de Grebel dans ses fonctions.

Auteur : Taupier, J.
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Taupier répond à la lettre de Godin du 17 juillet 1874. Taupier se défend d'avoir mal agi en signant des bons de pharmacie pour ses enfants à la place du responsable du comité concerné ou en intervenant dans les relations entre elles des familles du Familistère. Sur les « rossignols » du rayon de madame Allart. Sur le renvoi par Émile Godin du charcutier Soyeux et de son épouse et son remplacement par Albert Défontaine, autrefois charcutier à Paris et à Étreux, précédemment employé à l'emballage. Sur le départ de madame Lambert de la buvette et de madame Rouchy de l'épicerie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à son fils des exemplaires de son projet de loi et de sa proposition d'amendement. Il lui demande d'apporter une robe à Marie Moret et une grande malle. Sur le report d'un voyage d'Émile à Reims : Godin récrimine contre la paralysie des opérations de l'usine en raison du défaut d'organisation des ressources humaines. Il lui signale qu'il s'est mis en rapport avec le Comité alsacien pour obtenir un ingénieur et des comptables. Il incite Émile à approuver la mesure consistant à faire appeler Marie « madame Marie » par les enfants des écoles. Sur la santé d'Émile. Il informe Émile qu'il a télégraphié à Grebel que le brevet est régularisé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à son fils Émile de payer l'annuité du brevet qu'il a déposé à Versailles et dont il a remis à Guise le récépissé à Grebel. Il lui explique qu'il était dans un état satisfaisant lors de sa venue à Versailles en raison du beau temps, mais que cet état s'est dégradé depuis à cause du temps pluvieux et froid.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin retourne à Émile une lettre transmise par Denisart relative à la distribution de marchandises auprès d'un client particulier de la région d'Arras. Godin dicte à Émile la réponse à faire à ce client et lui indique les marchandises à livrer à leur revendeur d'Arras. Sur une commande de la maison Allez et sur le travail de Besnard. Sur l'augmentation des salaires d'employés des bureaux : Godin rappelle à son fils qu'il avait attiré son attention sur ce sujet il y a trois mois et qu'il a laissé les difficultés s'accumuler. Il demande à Émile de faire passer Alphonse Lecaille des bureaux aux ateliers et de dire à Grebel qu'il pourrait trouver à l'extérieur du Familistère des femmes pour l'atelier de Barbet.
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