FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 24 mars 1866
Godin informe Pagliardini que madame Johnstone de Bristol souhaite venir à Guise étudier l'éducation au Familistère. Il rappelle à Pagliardini que celui-ci avait donné dans sa brochure une image flatteuse des enfants du Familistère, notamment de l'art culinaire des filles, qui a suscité des demandes d'information auprès de Godin. Il ne veut pas répondre à madame Johnstone sans avoir consulté Pagliardini. « Le Familistère est en premier lieu une œuvre matérielle. Je comprends difficilement qu'une femme puisse venir ici bien utilement [...] Je concevrai le séjour de Miss Johnstone ici si elle était en compagnie d'un architecte. » Il informe également Pagliardini qu'on s'occupe du Familistère à Lausanne et à Leipzig où le journal L'Illustration a publié un long article illustré d'une gravure. Il demande à Pagliardini de ses nouvelles et lui signale que Marie Moret espère une lettre de lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 mars 1866
Godin informe Pagliardini que la demande faite à monsieur Godwin résulte de la réponse qu'il a faite à Édouard Raoux de Lausanne, à qui il a indiqué que The Builder avait publié un plan et une vue du Familistère, et que Raoux a publié un article sur le Familistère avec un croquis réalisé d'après la gravure. Il l'informe également que l'article et la gravure publiés dans le numéro du 3 mars 1866 de l'Illustrirte Zeitung sont dus au correspondant du journal à Paris, et que l'article, qu'il a fait partiellement traduire, lui semble sympathique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à Pagliardini qu'on lui demande de traduire en anglais Solutions sociales à Hammonton dans le New Jersey et à Lausanne de la part de madame Bergeron. Il lui explique qu'en Suisse, il ne s'agit que d'une traduction partielle mais qu'aux États-Unis, le Harper's Magazine veut publier une partie de l'ouvrage avec les illustrations et son portrait photographique en tête. Godin ajoute qu'on lui a écrit une lettre de félicitations du Sénégal : « Bientôt, vous le voyez, toutes les parties du monde seront en possession de mon livre, mais il faudra plus de temps pour que mon livre soit en possession de l'humanité. » Il lui demande son avis sur le projet de traduction de madame Bergeron.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Zink, 9 septembre 1873
Godin envoie 15 F à Zink pour son travail sur l'instruction primaire que lui a communiqué Édouard Raoux, et il lui envoie un exemplaire de Solution sociales.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 14 janvier 1875
Godin explique à Raoux que l'état actuel des partis politiques en France ne permet pas aux œuvres socialistes de se développer, et qu'ainsi, le Familistère est toujours dans l'état décrit dans Solutions sociales. Il ne juge pas utile de faire l'exposé des tracasseries que lui causent le parti clérical et les ennemis du progrès. Godin informe Raoux qu'il a reçu une lettre de Deladoey, notaire à Lausanne, qui désire ouvrir des conférences sur la question ouvrière. Godin évoque la possibilité de donner lui-même une conférence en Suisse sur les réformes sociales, et d'aller un jour chercher asile à l'étranger.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Catalan, 20 octobre 1875
Godin répond à une demande de renseignements sur le Familistère. Il fait remarquer à Catalan qu'il a déjà répondu à des questions comparables provenant de Lausanne. Il assure à son correspondant que le Familistère fonctionne bien. Il lui explique que le Familistère est achevé et que les difficultés qu'il rencontre sont soulevées par le parti clérical, particulièrement dans la tenue des écoles. Il note que l'association de tous les habitants n'est pas encore constituée. Il estime qu'à Lausanne on ne s'occupe que de l'habitation et pas des questions sociales et qu'il s'agit là d'un motif d'insuccès de leur entreprise « car le logement n'est qu'un des côtés des besoins de l'existence » et que les habitations ouvrières « doivent donc intimement se rattacher aux besoins de l'industrie et du travail ». Il demande à Catalan si en Suisse des industriels sont disposés à associer leurs ouvriers aux bénéfices de leurs industries, de leur faire une place dans la direction industrielle et leur assurer une part proportionnelle à leur concours dans l'œuvre de la production. Si tel était le cas, Godin se propose d'aller en Suisse examiner le projet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 23 septembre 1881
Marie Moret confirme la bonne réception d'une lettre antérieure de Neale ainsi que deux exemplaires du Manuel des coopérateurs. Elle a pris connaissance de la publication dans les Cooperative News de la conférence tenue par Godin à Lausanne (Suisse). Elle fait parvenir à son correspondant un exemplaire du résumé de l'Histoire des pionniers de Rochdale de Holyoake. Marie Moret informe Neale qu'elle travaille à tirer de l'Histoire de l'Association de Ralahine de Craig, parue dans les Cooperative News des passages intéressants pour les publier dans Le Devoir. Demande à Neale l'adresse de Craig.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Tito Pagliardini, 27 octobre 1882
Moret évoque, à nouveau, la réforme orthographique dont Pagliardini fait la promotion. Elle a trouvé un écho favorable auprès des abonnés au Devoir, où le sujet a été évoqué, notamment auprès d'Édouard Raoux. Marie Moret regrette que les journaux s'intéressent peu au Familistère : « Les anarchistes révolutionnaires obtiennent plus facilement l'attention de la presse que les expériences pacificatrices d'un socialiste millionnaire. » Moret évoque l'ouvrage de Godin à paraître : « Le Gouvernement et les droits de l'homme », avec un résumé des sujets évoqués. Elle apprécie que Pagliardini ait apprécié le travail de monsieur Courtépée publié dans Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Se plaint de la pluie qui la fatigue. Signale qu'elle ira au Familistère le lendemain et y rejoindra John [Marie-Jeanne Dallet] et Ner [Émilie Dallet]. Précise qu'elle n'arrive pas à travailler sur les manuscrits de son mari, contrairement à hier, et qu'elle a pu achever les lettres en retard, qu'elle doit faire copier par Buridant à cause de son mal à la main droite. Redoute une possible guerre étrangère ou civile, dont elle souhaiterait être informée avant que les faits ne soient déclarés car elle prévoit de voyager en Suisse avec Marie-Jeanne et Émilie Dallet. Au besoin, elle fera paraître Le Devoir et le livre posthume de son mari depuis la Suisse. Compte sur l'aide de son ami, le professeur Édouard Raoux. Mentionne la Réforme de l'enseignement qui lui fait un très grand plaisir. Relecture de l'épreuve d'un article de Pascaly et envoi des épreuves à Pascaly. Recommandations et commanditaires d'articles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Le Devoir risque d'être retardé à cause de deux compositeurs malades. Évocation des prochains articles et du contenu des prochains numéros. Marie Moret admire la capacité de travail de son mari et ce qu'il a pu faire. Discussion au sujet des vacances de Pascaly et de sa charge de travail. Marie Moret était occupée par la gérance mais maintenant c'est Le Devoir, John [Marie-Jeanne Dallet] et Ner [Émilie Dallet]. Elle est invitée à venir en Suisse pour faire une cure de raisins mais a horreur des voyages.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 20 octobre 1894
Accuse réception de la lettre de la banque et du pli contenant les certificats de dépôt de ses obligations. Demande conseil sur un journal économique suisse. Au sujet du taux d'imposition pour certaines villes suisses. Demande conseil sur un ouvrage récapitulant toutes les spécificités du système économique suisse.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de la constitution de collections du Devoir dans les bibliothèques : Marie Moret remercie son correspondant pour l'intérêt qu'il porte au Devoir ; elle lui demande s'il connaît une bibliothèque de Lausanne, mais aussi de Bâle, de Genève ou de Berne, qui pourrait offrir un asile sûr à une collection du journal, dont les « Documents biographiques de J.-B. A. Godin » contiennent des enseignements importants.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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À propos de la constitution de collections du Devoir dans les bibliothèques : Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 20 juillet 1899, et l'informe qu'elle écrit aux six bibliothèques mentionnées par lui pour leur adresser des exemplaires du journal Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret demande à Henri Buridant de procéder aux envois du numéro de décembre 1899 du Devoir dès sa réception, qu'elle espère avant les fêtes de Noël afin d'éviter les encombrements postaux ; elle indique dans le post-scriptum qu'elle a fait tirer Le Devoir à 340 exemplaires et demande à Buridant le nombre d'exemplaires qu'il recevra. Elle informe Buridant qu'elle va commander une édition si possible illustrée et reliée de La justice des choses chez Guillaumin et Cie pour Marie Buridant. Elle a pris note du mot sur la fonction de monsieur Bocheux et a biffé le département de l'intérieur à Lausanne [sur le registre des services du Devoir]. Elle donne des nouvelles du climat et de sa santé : froid et tempête de mistral à Nîmes, la santé est bonne.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret prie Henri Buridant de transmettre les remerciements de la famille Moret-Dallet à madame Roger pour ses vœux de bonheur. Ravie que Marie Buridant ait fait son choix, Marie Moret a déjà commandé l'ouvrage chez Guillaumin et Cie et demande à Henri Buridant de la prévenir de sa bonne réception, peut-être retardée à cause des encombrements postaux. Au sujet du service du Devoir : elle a pris note du nombre d'exemplaires du numéro de décembre 1899 reçus et s'interroge sur la différence d'exemplaires restants entre le numéro de novembre et celui de décembre. Elle remercie son correspondant de ses renseignements sur l'usine et la voie ferrée, de ses divers envois, et lui rappelle qu'il doit lui envoyer l'état du compte du journal.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret envoie 18 pages de « Documents biographiques  » à composer pour le prochain numéro du Devoir. Elle informe monsieur Chastanier que [la bibliothèque de] Lausanne lui a signalé que son exemplaire du numéro de décembre 1900 était défectueux en raison d'une erreur de distribution des pages (la page 710 se trouve au verso de la page 705). Elle demande à monsieur Chastanier de s'informer sur l'erreur commise et souhaite qu'elle ne se reproduise pas. Elle envoie deux échantillons de papier : un jaune saumon avec lequel est enveloppé Le Devoir mais qui n'est pas suffisamment solide ; un jaune plus pâle, parcheminé, solide, qui avait servi à l'envoi des boîtes de cartes de visite, avec lequel elle souhaite que soit désormais enveloppé le journal.
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