Godin accuse réception de la lettre de Colombet du 12 avril ; il l'informe qu'il séjourne à Corbigny dans la Nièvre et qu'il ne se trouvera peut-être pas à Guise à son arrivée, mais qu'Eugène André, directeur de l'usine, a reçu ordre de l'installer. Il lui recommande d'étudier la comptabilité de l'usine et celle du Familistère.

Godin rappelle à André qu'il doit lui adresser son courrier poste restant à Corbigny (Nièvre). Il demande de remettre 1 000 F à l'avocat Bozérian au retour de son fils Émile. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Il souhaite que Chamolle et Lecaille se tiennent prêts à partir pour la Nièvre. Il rappelle qu'il avait demandé qu'on arrête à la gare de Bohain l'appareil de sondage envoyé de Belgique afin de prendre les mesures des trépans et des tringles et d'en faire de semblables à Guise.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin avise Chamolle qu'il doit se mettre en route pour le rejoindre dans la Nièvre et qu'il n'a pas besoin de prendre des outils. Il recommande à Chamolle d'avoir une connaissance suffisante du plan d'installation des instruments de sondage pour faire préparer ce qui est nécessaire par les charpentiers et les perceurs de puits. Il lui communique son itinéraire de voyage : aller à Paris, descendre à la gare du Nord, se rendre à la gare de Lyon, voyager jusque Clamecy, prendre l'omnibus jusque Corbigny et le retrouver à l'hôtel de l'Europe. Il l'informe que son fils Émile lui confiera des documents et 500 F. Il ajoute qu'il a donné les instructions pour faire venir le matériel préparé par Delaroche, et que Chamolle commandera les couteaux évoqués dans sa lettre du 23 avril à son arrivée.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin annonce à son fils Émile qu'il a besoin de Chamolle à Corbigny pour commencer les travaux de sondage dans la vallée de l'Anguison près de Corbigny, mais qu'il est sans nouvelles de l'expédition de l'appareil de sondage de Delaroche. Il rappelle qu'il avait demandé d'arrêter l'appareil en gare de Bohain pour préparer le matériel complémentaire. Il lui annonce qu'il écrit à Delaroche pour envoyer le matériel en toute urgence à Bohain et lui demande de le renvoyer ensuite à la gare de Clamecy pour le faire transporter à Corbigny par le messager Maloigne à l'adresse de Germain Boussard. Il demande à Émile de remettre à Chamolle les titres du Texas et une somme de 500 F. Il accuse réception de la lettre d'Émile du 23 avril et de l'article de Chatelais, qu'il ne juge pas nécessaire. Il décrit à Émile la géologie du sol qu'il se prépare à faire forer par Chamolle.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin accuse réception des lettres de Chamolle des 11 et 14 mai 1875. Il lui communique ses observations sur les travaux de réalisation du sondage. Il l'informe que la compagnie de chemin de fer accepte les abris couverts de paille à conditions qu'ils soient démontés quand les machines marcheront. Il souhaite que Boussard lui envoie une copie de ses écritures. Il recommande à Chamolle d'établir une coupe des terres traversées en creusant le puits. Il lui signale qu'il attend de Ponges, conducteur des ponts et chaussées de Corbigny des pièces à signer pour l'acquisition d'un terrain à Cervon.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin informe Chamolle que le premier tube nécessaire au sondage manque dans le matériel envoyé par Delaroche. Il fait des observations et des recommandations sur les travaux de sondage. Il souhaite que les couvreurs n'utilisent pas une quantité excessive de paille pour couvrir les abris des manèges. Il demande que Boussard lui envoie la copie de ses écritures. Il exprime sa crainte qu'il ne puisse acquérir le terrain de Cervon car des propriétaires riverains pourraient s'en emparer, mais il signale que d'autres parcelles pourraient être achetées à Cervon. Dans le post-scriptum, Godin signale à Chamolle que l'envoi de Delaroche n'est pas encore parvenu à Bohain et qu'il l'avertira dès qu'il sera réexpédié à Corbigny, et il lui demande l'envoi par la poste d'échantillons des terrains traversés par le sondage.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin envoie à Chamolle le contrat de vente à faire signer par la veuve Pierre, ainsi que la somme de 1 500 F ; il souhaite que Boussard obtienne un certificat du bureau des hypothèques avant la vente. Il préconise que Boussard lui envoie chaque semaine l'extrait de son livre de caisse. Il fait des observations sur le sondage en cours et l'informe qu'il lui fait expédier une pompe pour vider l'eau du puits. Sur des indiscrétions prononcées à l'hôtel de l'Europe : Godin les juge exagérées et y voit un effet de la jalousie de métier. Il lui annonce que l'appareil de sondage de 9 000 kg a quitté Bohain et est en route pour Corbigny à l'adresse de Germain Boussard et qu'il faudra le faire transporter de la gare de Clamecy à Sardy aux meilleures conditions.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur la levée de l'hypothèque dont est grevée la propriété de madame veuve Pierre. Godin autorise Chamolle à utiliser la somme de 1 500 F si la vente n'est pas conclue. Il lui demande de bien vérifier le matériel de sondage à sa réception pour lui indiquer les pièces qui lui feraient défaut et qu'il faudrait fabriquer à Guise. Godin fait des observations sur les opérations de sondage. Sur l'usage de la pompe expédiée. Godin sollicite la copie des écritures comptables. Il veut savoir ce qui a été fait à propos des terrains de l'État situé à la Vigne André et sur la régularisation de l'acte de vente par le receveur d'enregistrement de Corbigny ; Godin suggère d'aller faire directement signer aux propriétaires riverains une déclaration de renonciation à l'acquisition. Le post-scriptum concerne la levée de l'hypothèque du terrain de la veuve Pierre par Regnault, notaire à Corbigny.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin envoie 1 000 F à Chamolle ; il propose de lui envoyer désormais directement de l'argent plutôt qu'à Larrivé pour lui éviter d'aller à Corbigny. Sur la fabrication d'une poulie pour l'appareil de sondage. Sur le retard de réception du courrier par Chamolle. Il lui demande dans combien de temps il va commencer les travaux de sondage.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin espère que le début du sondage aura lieu prochainement. Il informe Chamolle qu'il lui a envoyé deux poulies plates et s'interroge sur l'utilité de ces poulies. Chamolle a demandé à Godin de lui envoyer un ouvrier de Guise : Godin juge qu'il serait préférable qu'il trouve des ouvriers sur place. Il lui demande d'envoyer ses dessins à Versailles ou à Guise. Il demande des nouvelles du contrat avec la veuve Pierre. Il interroge Chamolle sur l'échantillon de pierre envoyé. Sur Broussard et la comptabilité de l'opération. Dans le post-scriptum, il indique à Chamolle que le ministère a envoyé les pièces pour terminer l'affaire du terrain de Cervon et il lui demande de se renseigner à Corbigny à ce sujet.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin communique ses observations sur les travaux de sondage en cours à Sardy et ceux projetés à Cervon et à Corbigny avant de quitter Lormes. Il lui demande d'accuser réception de 3 200 F qu'il lui a remis. Il constate que le sondage de Sardy est conduit de manière satisfaisante mais n'a atteint que la profondeur de 15 mètres. Il fait des constatations sur les couches géologiques traversées et fait des remarques sur le matériel de sondage et sur la manière de conduire les travaux. Il demande à Chamolle et à Boussard de prendre des précautions pour ne pas laisser courir dans le public le bruit d'une découverte de charbon lorsqu'ils traverseront des bancs de schiste. Il accorde aux ouvriers une augmentation de 4 F par mètre d'approfondissement, une gratification de 1 F par mètre à Boussard et de 2 F à Chamolle, et une augmentation de 2 F par mètre aux ouvriers des puits de Cervon et de Corbigny. Il fait des remarques sur les puits de Cervon et de Corbigny à aménager avec plus d'économie que celui de Sardy. Il demande à Chamolle de réaliser des croquis du matériel nécessaire à un nouveau sondage à faire fabriquer à Guise et il l'avertit qu'un nouveau trépan lui a été expédié de Guise et qu'un autre est en cours de fabrication. Il l'informe enfin qu'il peut écrire au messager Courot à Lormes pour avoir à l'essai une jument un peu blessée.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin accuse réception des lettres d'Émile. Il l'informe qu'il n'a pas eu le temps de s'occuper des affaires de Guise, où il va rentrer samedi ou dimanche et qu'il a pu acquérir un troisième terrain à sonder : « Je suis donc en mesure de faire l'expérience des idées que j'ai conçues sur l'existence des gisements carbonifères. » Il lui explique qu'une nouvelle installation va être réalisée, que le sondage de Sardy avance bien malgré la dureté des minéraux, qu'on a atteint 15 mètres et qu'on y travaille nuit et jour depuis lundi. Il l'informe qu'il a exploré l'arrondissement d'Avallon et a été voir les gisements de Sincey, et qu'il a exploré à nouveau les cantons de Corbigny et de Lormes : « Malgré les difficultés apparentes, je conserve l'espoir d'être sur le chemin d'une grande découverte et si je réussis, elle ouvrirait le plus beau champ aux idées de toute ma vie. Malheureusement, je n'ai plus 30 ans et l'entreprise serait une œuvre de longue haleine ! Si enfin je ne réussis pas, j'aurais apporté des éléments nouveaux à l'étude de la géologie de la contrée et à la science des recherches minéralogiques. Mais il serait bien plus beau de pouvoir constituer une grande exploitation houillère du bassin de l'Yonne dans laquelle le mineur et l'employé de la compagnie seraient actionnaires au même titre que le bailleur de fond, le travail action au même titre que l'argent, le travailleur ayant voix dans les affaires de la société. » Dans le post-scriptum, Godin indique les dimensions d'un trépan qu'il faut faire fabriquer.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin regrette que Boussard ne l'ai pas informé de la profondeur du sondage en lui envoyant les échantillons. Il demande à Chamolle de relire attentivement les instructions qu'il lui a données avant son départ de Lormes. Il lui demande également de lui envoyer les dessins du nouveau manège qu'il s'agit de construire à Guise et les dimensions des différentes pièces. Il l'informe qu'un trépan et une tarière lui ont été expédiés le 17 septembre 1875 ; il lui suggère d'emmener le trépan à Corbigny car il n'aura pas à s'en servir à Sardy.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur l'acquisition d'une propriété aux environs de Corbigny. Sur la prime accordée par Godin à Boussard et à Chamolle. Il fait des remarques sur les opérations et le matériel de sondage. Il lui annonce l'envoi de poêles.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin fait des recommandations pour extraire le trépan du puits de sondage. Il demande à Chamolle si les ouvriers, en difficulté sur le puits de Cervon, ne devraient pas porter leurs efforts sur le terrain près de Corbigny en traçant le puits comme il l'indique dans le schéma joint [copié folio 10r]. Il souhaite obtenir des nouvelles des recherches de Boussard.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur le dégagement du trépan du puits de sondage : Godin préconise la fabrication d'un coin en fonte ou d'un coin en bois pris dans une barre de fer plat ; il renonce à lui envoyer à Sardy un télégramme à ce sujet ; il évoque des moyens extrêmes pour dégager le trépan dans le cas où les tentatives précédentes échoueraient. Godin informe Chamolle que le trépan en fabrication à Guise est bientôt achevé. Sur la rapidité de transmission du courrier entre Versailles et Sardy.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à son fils Émile d'envoyer un poêle à Chamolle. Il l'informe que Chamolle s'apprête à faire les opérations finales pour extraire le trépan du trou de sondage. Il lui précise qu'il faut calculer le prix de revient des matières premières arrivées à Clamecy et non à Corbigny. Le post-scriptum porte sur Édouard Larue, Alphonse Grebel et les brevets d'invention.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur le dégagement du trépan bloqué dans le trou de sondage : Godin fait des préconisations pour éviter que des pièces métalliques tombent par-dessus le trépan dans le trou de sondage. Il réclame les échantillons de Montliffé. Le post-scriptum porte sur les éboulements possibles dans le sondage de Corbigny et la consolidation du puits de sondage.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur le nouveau trépan expédié à Chamolle. Sur le dégagement du trépan du trou de sondage. Sur le puits de Corbigny : Godin fait des observations sur les couches géologiques. Dans le post-scriptum, Godin s'informe auprès de Chamolle de la main d'œuvre au chômage [sur le puits de Sardy] et de celle occupée aux puits de Cervon et de Corbigny, et des frais depuis la cessation du travail.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin envoie 1 000 F à Chamolle pour solder des factures. Sur la trempe des couteaux du nouveau trépan : Godin détaille le procédé qu'il a mis au point. Sur les chevaux du manège. Il l'avertit qu'il a confié à monsieur Bastien la mission de prendre tous les renseignements utiles pour la fondation d'un nouvel établissement, de l'aider, en qualité d'ingénieur, dans les travaux de sondage, d'examiner la possibilité d'utiliser le manège ou la vapeur dans les autres installations à faire, et de vérifier les écritures des opérations de sondage. Godin voudrait toute la discrétion possible sur le rôle de Bastien, qui séjournera quelque temps à Corbigny et devra également séjourner à Sardy pour étudier les procédés de sondage et faire les dessins du manège. Il prie Chamolle de l'accompagner avec Boussard dans ses excursions pour la sélection d'un nouvel emplacement de sondage. Dans le post-scriptum, il indique qu'il a fait la réclamation relative au poêle destiné à Boussard.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin accuse réception de la lettre de Bastien du 30 décembre 1875 ; il l'informe qu'il a envoyé à Paris sa lettre du 28 décembre, ne sachant pas s'il se trouvait encore dans la Nièvre. Il lui demande d'écrire plus souvent qu'il ne le fait. Il souhaite qu'il complète les dessins des pièces principales du manège avec les dessins du bâti du manège. Godin désire que Bastien aille reconnaître des terrains à sonder près du passage à niveau du chemin de fer au-dessous de Corbigny entre le cours de l'Anguison et les environs de Courcelange en face de Marigny. Il demande des échantillons de ses prélèvements d'argile près de Montliffé. Il lui demande d'arrêter le compte de ses dépenses avant de quitter Sardy pour ne rien laisser à la charge de Chamolle.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin est satisfait que les opérations de sondage aient repris une allure régulière. Il questionne Chamolle sur la conduite des opérations. Il le remercie d'avoir bien accueilli Bastien, mais se demande pourquoi il n'a pas indiqué à Benoit que Bastien était envoyé par lui et qu'il pouvait lui donner tous les renseignements souhaités. Godin voit dans cela une question de prestige et d'amour-propre qu'il juge déplacée. Il regrette que Chamolle prenne ombrage du fait que Godin ait obtenu de Bastien les dessins du manège et les devis de Benoit que lui-même n'avait pu lui fournir. Il lui explique qu'il n'a rien pu commencer à Gibon ou à Corbigny faute d'avoir pu construire un manège. Il lui réclame la pierre du fond du puits de Gibon.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin envoie 200 F à Bastien. Il reproche à Bastien de s'être consacré à Corbigny sans se préoccuper de la recherche de minerai de fer. Il évoque son retour à Guise dans le cas où il ne pourrait obtenir les renseignements souhaités au sujet de la présence de minerais auprès des anciens maîtres de forge ou d'autres personnes.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin donne à Bastien des instructions pour explorer la région de Corbigny à la recherche de veines de schiste. Il lui demande de recueillir deux collections d'échantillons pour lui en envoyer une et conserver l'autre à Sardy. Godin lui demande également d'explorer les bois de Ferrières et de la Souché noire dont les noms témoignent de l'existence d'anciennes forges et mines de fer.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à Bastien de lui indiquer où il doit lui écrire. Il lui annonce qu'il aura avant qu'il quitte la région de Corbigny pour Autun des recommandations à lui faire au sujet d'une visite à faire au sondage de Sardy. Dans le post-scriptum, Godin demande à Bastien d'observer s'il ne trouve pas entre les couches de schiste des empreintes végétales ou de coquillage, indices d'un schiste houiller.

Godin fait à Bastien des recommandations pour l'exploration des terrains dans la Nièvre. Il lui remet 100 F et lui signale qu'il ne pourra se rendre dans la Nièvre qu'à la fin de la semaine prochaine après la session du conseil général de l'Aisne. Il demande à Bastien si la tranchée du chemin de fer a été ouverte à la Grenouillère. Dans le post-scriptum, Godin demande à Bastien de ne pas perdre de vue les minerais de fer et les sables propres au moulage de la fonte.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin annonce à Guéneau qu'il se rendra dans la Nièvre au début du mois de mai, après la session du conseil général de l'Aisne. Godin demande à Guéneau de préparer pour son inspection un terrain possiblement houiller par l'ouvrier carrier à la source de l'information, qu'il paierait 50 F. Il lui demande s'il est facile de trouver des voitures de louage à Brinon ou s'il faut en prendre une à Clamecy ou à Corbigny.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin fait à Bastien des préconisations pour l'exploration de terrains. Sur le sondage de Sardy : les incidents successifs rendent élevés le prix du mètre d'enfoncement ; il lui demande son avis pour remédier aux problèmes. Dans le post-scriptum, il annonce à Bastien qu'il fera faire une nouvelle installation de sondage au sud de Corbigny à son prochain voyage, bien qu'il n'ait pu encore s'entendre avec un entrepreneur de sondage.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin retourne à Guéneau une lettre de Munier relative à la géologie de la Nièvre. Il questionne la justesse des observations de Munier. Il lui annonce qu'il ira de Guise à Corbigny le 5 ou le 6 mai et qu'il se rendra ensuite à Brinon. Il se félicite que l'ouvrier carrier ait confirmé l'existence de schiste houiller.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin communique à Guéneau la copie d'un extrait d'une lettre que lui a adressée Germain Boussard le 15 juillet 1876 sur la découverte de charbon à 20 m de profondeur à l'occasion du creusement d'un puits à Dompierre-sur-Héry. L'extrait de la lettre de Boussard est copié à la suite de la lettre à Guéneau.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à Larrivé de se rendre à Sardy pour connaître les raisons de la cessation du travail de sondage conduit par Richon et les raisons pour lesquelles celui-ci garde le silence. Il indique à Larrivé qu'il le dédommagera de ses frais à son prochain passage à Corbigny.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin avertit Maloigne qu'il va lui faire envoyer des outils de Valenciennes à la gare de Clamecy et il lui demande de les transporter à Sardy. Il l'informe qu'il lui règlera les frais de transport quand il ira à Corbigny.

Godin avertit Henri de Hulster qu'il a adressé à Larrivé, huissier à Corbigny, la copie du journal de sondage, qu'il lui remettra à son arrivée à Corbigny. Godin l'informe qu'il pense confier à Larrivé la gestion des fonds nécessaires au sondage.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. « Dynamite préférable. Télégraphiez-moi le jour de votre départ. Serai à Corbigny avec vous ».

Godin demande des nouvelles du sondage et réclame des échantillons.

Godin demande à monsieur Richard d'arrêter le travail et d'attendre son arrivée.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à monsieur Benoit-Leroy de verser 230 F à monsieur Rignault, notaire à Corbigny, en paiement des baraques de sondage de Sardy.

Godin demande à monsieur Bonnerond de se présenter chez Rignault, notaire à Corbigny, pour y percevoir 42 F en paiement du transport de 1 400 kg de fer à Clamecy.

Godin envoie à Rignault deux feuilles d'impositions qui lui ont été adressées de Corbigny. Il le prie de remettre à qui de droit celle qui concerne un terrain dont il n'est plus propriétaire et de demander au propriétaire de l'hôtel de la Poste qui jouit du deuxième terrain de payer l'impôt. Sur le paiement par monsieur Benoit des baraques du sondage de Sardy.

Godin envoie à Rignault deux feuilles d'impositions qui lui ont été adressées de Corbigny. Il le prie de remettre à qui de droit celle qui concerne un terrain dont il n'est plus propriétaire et de demander au propriétaire de l'hôtel de la Poste qui jouit du petit enclos de Corbigny de lui verser le loyer annuel de 5 F de 1877 et de 1878. Godin voudrait que le terrain soit vendu aux enchères. Sur le paiement par monsieur Benoit des baraques du sondage de Sardy.

Godin explique à Lavoignat, abonné au journal Le Devoir qu'il a acheté à Jean Dupré un terrain de deux ares à Cervon sur le chemin de Corbigny : Godin lui demande s'il veut en faire l'acquisition. Il l'informe qu'il a confié la vente à Rignault, notaire, mais que l'affaire traîne en longueur

Godin informe Dupré qu'il a chargé Rignault de mettre en vente le dimanche suivant un terrain sur le chemin de Corbigny qu'il lui avait vendu, au cas où il voudrait se porter acquéreur.

Godin adresse à Ernest Rignault un pouvoir pour régulariser la vente aux enchères d'une parcelle de terrain se trouvant le long de la route de Corbigny à Cervon.