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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Edmond Turquet, vers le 7 février 1876
Godin félicite Turquet de la réponse qu'il a faite à sa lettre de renonciation à la candidature à la députation et de la franchise de sa déclaration aux électeurs qui conforte la République. Godin établit le programme de Turquet pour la prochaine législature.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, vers le 7 février 1876
Godin remet à Levasseur une copie de la réponse qu'il a faite à la lettre que Turquet a fait publier dans Le Courrier de l'Aisne.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 17 [avril 1846]
Envoi du relevé des contributions et de l'acte de naissance de Godin pour inscription sur les listes électorales.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 9 mars 1848
Godin fait parvenir à ses correspondants un travail de monsieur Cavenne, phalanstérien de Leschelle. Il souscrit un abonnement de trois mois à La Démocratie pacifique au nom de Jacques-Nicolas Moret de Brie-Comte-Robert et envoie un mandat de 8 F à cet effet. Godin communique à ses correspondants ses réflexions sur la situation politique dans le pays : les socialistes à Paris se trompent sur le sentiment de la population ; le peuple des campagnes n'est pas enthousiaste de la révolution et de l'idée de son émancipation prochaine, il est abandonné à lui-même et a faim ; les riches, autrefois apôtres du progrès social sont atterrés et craignent l'explosion des ressentiments du peuple ; Godin s'interroge sur le résultat des élections prochaines, étant donné l'opposition des intérêts des bourgeois et des travailleurs ; les notabilités de Guise se méfient du peuple, aussi Godin songe-t-il à être candidat aux élections par le moyen d'une circulaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 9 mars 1848
Godin fait parvenir à ses correspondants un travail de monsieur Cavenne, phalanstérien de Leschelle. Il souscrit un abonnement de trois mois à La Démocratie pacifique au nom de Jacques-Nicolas Moret de Brie-Comte-Robert et envoie un mandat de 8 F à cet effet. Godin communique à ses correspondants ses réflexions sur la situation politique dans le pays : les socialistes à Paris se trompent sur le sentiment de la population ; le peuple des campagnes n'est pas enthousiaste de la révolution et de l'idée de son émancipation prochaine, il est abandonné à lui-même et a faim ; les riches, autrefois apôtres du progrès social sont atterrés et craignent l'explosion des ressentiments du peuple ; Godin s'interroge sur le résultat des élections prochaines, étant donné l'opposition des intérêts des bourgeois et des travailleurs ; les notabilités de Guise se méfient du peuple, aussi Godin songe-t-il à être candidat aux élections par le moyen d'une circulaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Jacques-François Glatigny, Jules-Charles Godon et Curé, 14 mars 1848
Godin écrit à Glatigny, Godon et Curé en qualité de membre actif de la Révolution de février 1848 et de représentant du centre de l'École sociétaire pour les inciter à se présenter aux prochaines élections et leur proposer un plan d'action pour faire campagne auprès des travailleurs : se servir du journal Le Courrier de Saint-Quentin, actuellement disponible, pour faire valoir leurs idées et les diffuser gratuitement dans toutes les auberges et lieux publics du département de l'Aisne. Godin les informe qu'il se rend le lendemain à Saint-Quentin pour réaliser ce projet avec Adolphe Sabran et qu'il les y attendra jusqu'au 16 mars. Il indique que son adresse sera au Café français.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 14 mars 1848
Godin informe ses correspondants qu'il vient d'écrire à Glatigny et Godon de Laon et à Curé de Fagniers pour leur proposer de s'unir afin de s'adjoindre un journal, par exemple Le Courrier de Saint-Quentin, pour diffuser leurs idées auprès des travailleurs en distribuant gratuitement le journal dans les auberges et les lieux publics. Godin affirme qu'ils ne pourront obtenir une majorité qu'avec le concours des travailleurs, et leur annonce qu'il se rendra le lendemain avec Véran Sabran pour mettre à exécution ce projet. Il demande quels rapports ses correspondants ont avec monsieur Dufour et s'ils connaissent des personnes pouvant l'aider. Il leur indique qu'il se trouvera au Café français. Godin envoie 8 F pour l'abonnement à La Démocratie pacifique de monsieur Gosse de Petit-Fayt.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Glatigny, Godon et Curé, 14 mars 1848
Godin écrit à Glatigny, Godon et Curé en qualité de membre actif de la Révolution de février 1848 et de représentant du centre de l'École sociétaire pour les inciter à se présenter aux prochaines élections et leur proposer un plan d'action pour faire campagne auprès des travailleurs : se servir du journal Le Courrier de Saint-Quentin, actuellement disponible, pour faire valoir leurs idées et les diffuser gratuitement dans toutes les auberges et lieux publics du département de l'Aisne. Godin les informe qu'il se rend le lendemain à Saint-Quentin pour réaliser ce projet avec Véran Sabran et qu'il les y attendra jusqu'au 16 mars. Il indique que son adresse sera au Café français.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au gérants de La Démocratie pacifique, 14 mars 1848
Godin informe ses correspondants qu'il vient d'écrire à Glatigny et Godon de Laon et à Curé de Fargniers pour leur proposer de s'unir afin de s'adjoindre un journal, par exemple Le Courrier de Saint-Quentin, pour diffuser leurs idées auprès des travailleurs en distribuant gratuitement le journal dans les auberges et les lieux publics. Godin affirme qu'ils ne pourront obtenir une majorité qu'avec le concours des travailleurs, et leur annonce qu'il se rendra le lendemain avec Adolphe Sabran pour mettre à exécution ce projet. Il demande quels rapports ses correspondants ont avec monsieur Dufour et s'ils connaissent des personnes pouvant l'aider. Il leur indique qu'il se trouvera au Café français. Godin envoie 8 F pour l'abonnement à La Démocratie pacifique de monsieur Gosse de Petit-Fayt.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frédéric Lejeune, 2 avril 1848
Godin indique à son correspondant qu'il est recommandé par La Démocratie pacifique pour être candidat aux prochaines élections. Godin l'informe qu'il compte obtenir à Guise deux à trois mille voix, l'invite à le rejoindre et prône l'union des phalanstériens. Godin envoie à Lejeune la profession de foi d'Adolphe Sabran et la sienne et lui demande combien il en souhaite d'exemplaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 2 avril 1848
Godin demande à Godon sa profession de foi pour les élections afin qu'il puisse lui faire ses observations. Il affirme à Godon que le mouvement de l'opinion lui semble favorable et qu'il espère obtenir deux à trois mille voix à Guise. Il envoie à Godon sa profession de foi et celle de Véran Sabran et lui demande combien il en souhaite d'exemplaires. Godin encourage Godon à se montrer actif à Laon, lui envoie le programme des travailleurs de Guise et espère qu'il fera insérer sa profession de foi et celle d'Adolphe Sabran dans les journaux de Laon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Curé, 2 avril 1848
Godin, sans nouvelles de Curé, lui demande s'il s'occupe des élections. Il envoie à Godin sa profession de foi et celle d'Adolphe Sabran et lui demande s'il veut en recevoir d'autres exemplaires. Il indique à Curé qu'il a fait tirer la sienne à deux mille exemplaires, qu'en s'entraidant, les phalanstériens pourraient obtenir de bons résultats et qu'il espère obtenir deux à trois mille voix à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Curé, 2 avril 1848
Godin, sans nouvelles de Curé, lui demande s'il s'occupe des élections. Il envoie à Godin sa profession de foi et celle de Véran Sabran et lui demande s'il veut en recevoir d'autres exemplaires. Il indique à Curé qu'il a fait tirer la sienne à deux mille exemplaires, qu'en s'entraidant, les phalanstériens pourraient obtenir de bons résultats et qu'il espère obtenir deux à trois mille voix à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Adolphe Sabran, 2 avril 1848
Godin demande à Adolphe Sabran de faire savoir aux ouvriers de Bernot qu'il viendra leur présenter le programme arrêté par la commission des travailleurs de Guise en vue des élections législatives, et d'avertir également les habitants des communes voisines où il prévoit de se rendre également.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Adolphe Sabran, 2 avril 1848
Godin demande à Adolphe Sabran de faire savoir aux ouvriers de Bernot qu'il viendra leur présenter le programme arrêté par la commission des travailleurs de Guise en vue des élections législatives, et d'avertir également les habitants des communes voisines où il prévoit de se rendre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Godon, 2 avril 1848
Godin demande à Godon sa profession de foi pour les élections afin qu'il puisse lui faire ses observations. Il affirme à Godon que le mouvement de l'opinion lui semble favorable et qu'il espère obtenir deux à trois mille voix à Guise. Il envoie à Godon sa profession de foi et celle de Véran Sabran et lui demande combien il en souhaite d'exemplaires. Godin encourage Godon à se montrer actif à Laon, lui envoie le programme des travailleurs de Guise et espère qu'il fera insérer sa profession de foi et celle de Véran Sabran dans les journaux de Laon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lejeune, 2 avril 1848
Godin indique à son correspondant qu'il est recommandé par La Démocratie pacifique pour être candidat aux prochaines élections. Godin l'informe qu'il compte obtenir à Guise deux à trois mille voix, l'invite à le rejoindre et prône l'union des phalanstériens. Godin envoie à Lejeune la profession de foi de Véran Sabran et la sienne et lui demande combien il en souhaite d'exemplaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Augustin Barral, 25 avril 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin indique à Barral qu'il a attendu que soient passées les élections pour lui annoncer qu'il souhaite, en raison de l'absence de numéraire, pouvoir récupérer les fonds ayant servi au cautionnement du procès, dont Barral détient les pièces ; il lui précise qu'il pourra recevoir de l'aide auprès de monsieur Minich, rue de la Roquette à Paris, dont le nom a été cité au cours de l'expertise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 8 juillet 1848
Godin répond à la lettre de Jacques-Nicolas Moret du 2 juillet 1848 et lui exprime sa satisfaction d'apprendre qu'il a commencé à étudier la doctrine de Charles Fourier : « Vous aurez chaque jour à vous féliciter de vous être approché du fanal vers lequel le vaisseau de la civilisation vogue au milieu de la tempête pour entrer au port d'harmonie. » Il assure à son cousin, qui est allé à Paris, que les phalanstériens n'ont pas pris part aux tristes événements de juin 1848 : « Nous sommes loin d'espérer rien de bon des commotions sociales. » Godin affirme que les réformes politiques sont accessibles par le suffrage universel, que les réformes sociales ne peuvent s'opérer que pacifiquement, que les idées nouvelles peuvent subir des persécutions, et que les socialistes sont rendus responsables du mal qu'ils n'ont pas fait. Il l'informe qu'un congrès de phalanstériens, prévu le 9 juillet à Paris, a été ajourné en raison des événements. Il l'engage à répandre les idées de rénovation sociale mais avec prudence car les phalanstériens « ne sont pas en odeur de sainteté en ce moment », et lui suggère de souscrire à la rente de l'École sociétaire destinée à soutenir ses publications.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 8 juillet 1848
Godin répond à la lettre de Jacques-Nicolas Moret du 2 juillet 1848 et lui exprime sa satisfaction d'apprendre qu'il a commencé à étudier la doctrine de Charles Fourier : « Vous aurez chaque jour à vous féliciter de vous être approché du fanal vers lequel le vaisseau de la civilisation vogue au milieu de la tempête pour entrer au port d'harmonie. » Il assure à son cousin, qui est allé à Paris, que les phalanstériens n'ont pas pris part aux tristes événements de juin 1848 : « Nous sommes loin d'espérer rien de bon des commotions sociales. » Godin affirme que les réformes politiques sont accessibles par le suffrage universel, que les réformes sociales ne peuvent s'opérer que pacifiquement, que les idées nouvelles peuvent subir des persécutions, et que les socialistes sont rendus responsables du mal qu'ils n'ont pas fait. Il l'informe qu'un congrès de phalanstériens, prévu le 9 juillet à Paris, a été ajourné en raison des événements. Il l'engage à répandre les idées de rénovation sociale mais avec prudence car les phalanstériens « ne sont pas en odeur de sainteté en ce moment », et lui suggère de souscrire à la rente de l'École sociétaire destinée à soutenir ses publications.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de la Démocratie pacifique, 25 juillet 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin explique que c'est la septième lettre qu'il écrit à Barral ou à La Démocratie pacifique pour obtenir le renvoi des pièces [relatives au procès] qu'il a confiées à Barral ; il demande qu'on lui donne des nouvelles par le moyen de la « Petite correspondance » du journal, et il fait part de ses regrets « d'avoir pensé à occuper un phalanstérien d'une pareille affaire » et déclare qu'il s'adressera désormais aux « Civilisés ». Godin commande des livres et demande si La Démocratie pacifique veut communication des professions de foi des candidats de l'Aisne aux élections.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lhermitte, 16 avril 1849
Godin explique à Lhermitte qu'il accepte la somme qu'il conviendra à ce dernier de lui offrir car il pourra ainsi payer comptant les achats considérables de fonte qu'il vient de faire en Belgique. Il indique qu'il conservera l'argent de Lhermitte en attendant que ce dernier ait l'occasion d'un bon placement. Godin l'informe qu'il fait peu de choses pour les élections mais qu'un comité électoral « quasi démocratique » est en cours de formation à Guise. Il ajoute qu'il lui enverra le journal Le Phalange.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, 3 mai 1849
Godin demande à Magnier de supprimer son nom de la liste d'envoi du supplément littéraire de son journal. Il lui demande ce qu'il pense du banquet socialiste qui doit avoir lieu le dimanche suivant à Saint-Quentin. Godin indique qu'il compte s'y rendre si cela est utile « au progrès de l'idée » et demande si des toasts seront prononcés, si les journaux en rendront compte et qui sera présent.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Constant Cavenne et Lhermitte, 11 mai 1849
Godin adresse à Cavenne et Lhermitte et à leur demande une liste de candidats aux élections : « Les candidats pour lesquels je me propose de voter n'ont pas tous des chances certaines mais les candidats démocratiques manquant dans notre département, je préfère donner mon vote à des noms honorables et dévoués au progrès qu'en doter des caméléons politiques. » Godin précise qu'il ne connaît le candidat Vivet que par sa profession de foi et annonce qu'il part à Laon dans l'après-midi.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Constant Cavenne et à monsieur Lhermitte, 11 mai 1849
Godin envoie une liste de candidats aux prochaines élections : « Les candidats pour lesquels je me propose de voter n'ont pas tous des chances certaines, mais les candidats démocratiques manquant dans notre département, je préfère donner mon vote à des noms honorables et dévoués au progrès que d'en doter des Caméléons politiques. » Godin précise qu'il ne connaît le candidat Vivet que par sa profession de foi, qu'il part à Laon dans l'après-midi et qu'il changera peut-être un ou deux noms sur la liste.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 11 mai 1863
Godin remercie Chaseray de lui avoir envoyé son projet de profession de foi aux électeurs de la 3e circonscription [de l'Aisne] et le félicite de présenter sa candidature tout en regrettant qu'il le fasse tardivement. Godin se défend d'avoir une influence électorale, mais explique à Chaseray qu'il a dû apporter son soutien au candidat aux intentions honorables avant de connaître sa candidature. Il assure Chaseray de son estime.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 12 février 1867
Sur l'élection législative de 1867 (élection d'un député de la circonscription de Vervins au Corps législatif en remplacement d'Antoine Vilcocq, décédé) : Godin juge que le pays est représenté par des « nullités » ; il est favorable à une candidature d'Odilon Barrot ; il demande à Jules Favre si l'opposition s'occupe de la question.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Collin, 21 février 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin rappelle à Émile Collin qu'ils étaient en relation en 1861 à propos du chemin de fer. Il lui demande s'il est prêt à soutenir la candidature d'Odilon Barrot, souhaitée par les électeurs de Guise comme un appel à la liberté et qui serait appuyée par les journaux indépendants.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 26 février 1867
Sur l'élection législative de 1867 (élection d'un député de la circonscription de Vervins au Corps législatif en remplacement d'Antoine Vilcocq, décédé). Godin estime que les électeurs veulent sortir de l'apathie électorale dans laquelle est plongé le pays. Il déclare être favorable à une candidature d'Odilon Barrot ; il indique qu'il sait que l'opposition à Paris soutiendrait cette candidature ; il demande à Souplet quel appui il trouverait parmi les journaux de Saint-Quentin en faveur d'Odilon Barrot. Il pense que les amis de la liberté doivent se mobiliser pour susciter la candidature d'Odilon Barrot qui pourrait bénéficier de la concurrence des autres possibles candidats : Besson (maire de Guise), Chérubin, de Madrid (de Le Hérie) et Soyer (de Vervins).

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Matton, 26 février 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin demande à Matton quel soutien trouverait la candidature d'Odilon Barrot dans le canton de Vervins.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 26 février 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin demande à Alexandre Chaseray s'il sera candidat à l'élection législative et si, « en vue d'un insuccès probable », il pourrait consentir à faire bénéficier un candidat de l'opposition des voix qui se seront portées sur son nom. « Il s'agirait moins en cette circonstance de vouloir obtenir l'impossible que de faire donner signe de vie au corps électoral [...] » Il l'informe que l'opposition à Paris serait prête à soutenir la candidature d'Odilon Barrot. Godin s'excuse de devoir parler de l'insuccès de la candidature de Chaseray dans le cadre d'un « suffrage dirigé ». Il lui demande s'il est prêt à faire part de son soutien à la candidature de Barrot aux députés de l'opposition à Paris.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 1er mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin répond aux réflexions d'Odilon Barrot sur sa candidature que lui a communiquées Jules Favre. Godin explique à Barrot qu'il veut faire sortir le suffrage universel de sa coupable apathie. Il l'informe des candidatures possibles de Piette, président du tribunal de commerce de Vervins, de Besson, maire de Guise, et de Chérubin, médecin à Guise, et lui fait part de l'opposition des électeurs de Guise aux candidats de Vervins et réciproquement. Il fait valoir que le nom de Barrot rallierait à lui les électeurs favorables à un candidat jouissant d'une notoriété, et indique que les comités électoraux pourront s'organiser complètement à partir de la déclaration de sa candidature. Il explique que le succès n'est pas garanti, mais qu'il y croit, et que même l'insuccès ne serait pas une défaite. Il lui communique deux lettres de soutien à sa candidature. Godin précise que l'agriculture est mécontente dans l'arrondissement et que la population ouvrière souffre de la cherté du pain. Il signale à Barrot que le journal Le Siècle a fait appel le 27 février aux candidats libéraux pour l'arrondissement de Vervins, il lui indique qu'il écrit à Jules Favre et lui communique une circulaire de Besson.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 1er mars 1867
Godin demande à Souplet d'insérer une annonce dans le journal Le Glaneur. Le texte de l'annonce est copié sous la lettre : annonce de la formation d'un comité électoral de soutien de la candidature d'Odilon Barrot, pour reprendre la tradition de l'élection de députés de notoriété dans la circonscription de Vervins comme le général Foy et le maréchal Sébastiani ; Victor Lefèvre, cultivateur à Courcelles, est le membre correspondant du comité.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 1er mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin annonce à Jules Favre qu'il a répondu aux craintes et doutes d'Odilon Barrot à propos de sa candidature, même s'il faut s'attendre à ce qu'elle rencontre des obstacles dressés par l'administration. Il explique que la division des candidats de l'administration favorise la candidature d'Odilon Barrot, mais qu'il serait plus facile d'organiser les comités électoraux si la candidature d'Odilon Barrot était rendue publique. Godin évoque le numéro du 27 février du journal Le Siècle et pense que la presse nationale devra suppléer à l'insuffisance de la presse départementale.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Matton, 2 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. À sa demande, Godin tient Matton au courant de la propagande électorale. Il pense que le canton de Wassigny est complètement acquis à Odilon Barrot, que celui de Guise a été moins travaillé, qu'Alexandre Chaseray du Val-Saint-Pierre se met à la disposition d'Odilon Barrot, que le comité va visiter le lendemain le canton de Sains et celui de La Capelle. Godin demande à Matton d'agir principalement sur les cantons de Vervins, Hirson, Aubenton, Rozoy et Marle. Il concède que les moyens du comité sont réduits par rapport à ceux des candidats officiels et officieux.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 2 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin tient Odilon Barrot informé de la propagande électorale. Le canton de Wassigny attendait la candidature d'Alexandre Chaseray, qui s'est présenté à toutes les élections depuis 1848 et rassemblait une petite minorité de 2 000 voix environ. Il communique à Barrot la copie de la lettre que Chaseray lui a écrite et l'encourage à lui écrire. Il lui indique que le canton de Wassigny se mobilisera sur son nom, qu'il emploie 900 ouvriers à Guise et que Chenest, qui en emploie un certain nombre, se croit des devoirs envers lui malgré ses relations avec Besson. Il l'informe que le comité va le lendemain visiter Sains et La Capelle et lui demande des noms de personnes dans les cantons d'Aubenton, de Rozoy et de Marle. Il remet à Barrot une note extraite du Journal de l'Aisne relative à la candidature de Piette.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 2 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin remercie Alexandre Chaseray pour sa lettre qu'il communique à Odilon Barrot. Il l'informe des progrès de la candidature d'Odilon Barrot dans les cantons de Wassigny et de Guise et lui demande s'il peut utiliser sa lettre auprès des électeurs et s'il s'est entendu avec Matton de Vervins. Il lui fait part des démarches de lui-même à Sains et de monsieur Lefèvre à La Capelle. Il lui demande de lui communiquer les noms des personnes qui peuvent aider le comité électoral et lui indique qu'il a écrit à Cardot du Fay à Tenailles et à Loth d'Hirson. Il incite Chaseray à écrire à Odilon Barrot, dont la candidature devrait être annoncée publiquement dans quelques jours.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 3 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin rend compte de la propagande électorale. Il signale à Odilon Barrot le numéro du 3 mars 1867 du journal Le Glaneur de Saint-Quentin qui annonce la constitution du comité électoral en faveur de la candidature d'Odilon Barrot. Il l'informe qu'il a été à Sains le matin même. Godin décrit l'état de l'opinion : Besson est jugé incapable et Piette considéré comme un égoïste ; le canton d'Aubenton, dont Piette est conseiller général, paraît lui être acquis ; Godin fonde des espoirs dans le canton d'Hirson. Godin pense que pour gagner les masses, il faudrait pouvoir diffuser des circulaires et obtenir le soutien des journaux.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 4 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Au nom du comité électoral de Guise, Godin tente de convaincre Odilon Barrot de présenter sa candidature. Il lui explique qu'il est mal renseigné sur le pays, que Caudron et les Debrotonne sont morts, et que Chenest est aveugle depuis près d'un an et privé de relations. Il lui annonce qu'il écrit à Favre pour le même objet et que le comité se trouve chez Chenest pour obtenir de ce dernier une rétractation.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 4 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin fait part à Favre du vif désappointement du comité électoral à l'annonce de la décision d'Odilon Barrot de ne pas être candidat à l'élection. Le comité électoral de Guise veut tenter de le convaincre tout de même. Il explique qu'Odilon Barrot a eu tort de se renseigner sur la situation auprès de Chenest : Caudron et Debrotonne, dont parle Barrot, sont morts et l'industriel Chenest est aveugle. Godin fait valoir que Foucamprez s'est mis à la tête du mouvement dans le canton de La Capelle et que ce dernier accompagnera Lefèvre à Hirson. Il veut croire qu'Odilon Barrot sera élu au premier tour ou sera au moins en ballotage. « Dites-lui que l'on montait sur les tables aujourd'hui à [mot illisible] sous grains pour acclamer sa candidature. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 5 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin souhaite obtenir la circulaire d'Odilon Barrot et l'annonce de sa candidature dans les journaux de Paris. Il demande à Favre des renseignements sur les droits de la propagande électorale et appelle l'attention de Favre sur les formalités que doit remplir Odilon Barrot. Godin pense qu'Odilon Barrot devrait dans sa circulaire moins parler de son âge que de son ardeur à défendre les intérêts du pays et de son amour de la liberté et du bien public, qu'il doit dire un mot de l'agriculture, de l'industrie et de l'amélioration des classes ouvrières, « peut-être le tout sans que ce soit trop accentué : l'ombre de l'oppression est trop profonde pour qu'une lumière trop vive n'offusque pas les regards appauvris ».

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 5 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin propose à Favre un moyen original de soutenir la candidature d'Odilon Barrot : envoyer un exemplaire du numéro de chaque journal de Paris annonçant la candidature de Barrot aux aubergistes et épiciers des 182 communes de la circonscription de Vervins. Godin pense qu'une entente est possible avec les journaux pour qu'ils en fassent l'envoi aux adresses qu'il indiquera et consent à faire cet essai à ses frais.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Odilon Barrot, 5 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin informe Odilon Barrot que Favre lui a confirmé sa volonté d'être candidat à l'élection. Il demande que sa candidature soit annoncée dans les journaux et réclame sa circulaire électorale. Il souhaite qu'il télégraphie l'annonce de sa candidature à monsieur Lefèvre à Hirson pour faciliter sa tâche dans le canton. Il lui annonce qu'il écrit à Jules Favre pour le même objet.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 6 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin confirme à Chaseray qu'Odilon Barrot sera bien candidat à l'élection. Il lui annonce que ce dernier arrivera le soir même à Saint-Quentin et il évoque la circulaire électorale de Barrot.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 7 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Godin annonce à Chaseray qu'au lieu de venir dans le département comme il l'annonçait, Odilon Barrot vient d'envoyer un exprès de Paris pour l'informer de sa renonciation à être candidat à l'élection. Godin explique que « les habiles » ont avancé qu'il ne pouvait espérer que 12 à 15 000 voix et que sa tentative serait déshonorante pour lui, pour l'opposition et pour le département, « et on l'a arrêté quand il mettait le pied en chemin de fer pour venir ». Pour attester qu'il ne s'est pas bercé d'illusions, Godin communique à Chaseray les dépêches télégraphiques qui attestent qu'Odilon Barrot avait accepté la candidature, et il lui indique que la circulaire était chez l'imprimeur et que le serment avait été déposé chez le notaire. Il demande à Chaseray s'il peut être candidat à la place de Barrot et l'informe qu'il a particulièrement des sympathies dans le canton de Wassigny.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 8 mars 1867
Sur l'élection législative de 1867. Comme Favre, Godin regrette l'abandon de la candidature d'Odilon Barrot : « Chacun a agi pour le bien mais chacun n'a pas fait pour le mieux ». « La France ne peut perdre le sentiment de la justice et de la liberté. Elle dort parce que rien autour d'elle n'agit pour dissiper les fumées du narcotique qui la retient engourdie. Puissions-nous faire que la crise du réveil soit d'autant moins violente que cet état sera moins longtemps prolongé. ». Le post-scriptum de la lettre est relatif à son procès [avec Esther Lemaire].

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 27 juin 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin communique à Favre l'arrêt de la Cour d'Amiens faisant suite à l'audience de mai 1868. Godin exprime à Favre sa satisfaction et loue la plaidoirie de ce dernier au tribunal. Godin explique ensuite à Favre que la liquidation devrait prendre en compte l'augmentation de la valeur de l'entreprise du Familistère depuis 1863 due à son propre travail. Il évoque les risques encourus par lui et par Esther Lemaire en cas de licitation. Godin soulève la question des brevets. Il demande conseil à Favre. Le post-scriptum manuscrit évoque un prochain scrutin électoral.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 2 novembre 1868
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin compte sur lassitude des électeurs à l'égard des candidats officiels de l'Empire aux élections législatives et encourage Chaseray, dont il vient de lire les Conférences sur l'âme, à se présenter aux élections.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gilbert Stenger, 9 janvier 1869
Sur les projets du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin. Godin demande à Gilbert Stenger de publier dans son journal l'article qu'il lui a envoyé sur les chemins de fer dans l'Aisne avant la réunion du conseil général de l'Aisne. Godin informe Stenger qu'un rédacteur du Courrier de l'Aisne fait des démarches auprès de la municipalité de Guise au sujet du chemin de fer entre Guise et Saint-Quentin et que cela a peut-être à voir avec les élections.
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